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ROSALIEMAINOUS, PHD, RNC, NNP•Éditeur de rubrique

Une étude descriptive du bruit dans

l'unité de soins intensifs néonatals
Niveaux ambiants et perceptions des facteurs contributifs
Ashley E. Darcy, BSN, inf.1Lauren E. Hancock, BSN, RN,1Emily J. Ware, BSN, RN2

ABSTRAIT
OBJECTIF:Examiner l'environnement acoustique de base dans plusieurs unités néonatales de soins intensifs (USIN) de la région du
centre de l'Atlantique et étudier les facteurs perçus contribuant aux niveaux de bruit dans ces USIN.
SUJETS:Des données quantitatives ont été recueillies auprès de 3 unités néonatales de soins intensifs urbains, du centre de l'Atlantique de niveau IIIB et de niveau IIIC. Les données qualitatives

ont été recueillies par le biais d'entretiens auprès de 2 IA employées dans chacune des USIN de l'étude.

MOTIF:Il s'agissait d'une étude descriptive exploratoire utilisant une approche à méthodes mixtes. Une méthode quantitative a été utilisée pour la
collecte de données sur le niveau sonore, et une méthode qualitative a été utilisée lors d'entretiens avec des infirmières pour examiner les
perceptions des facteurs contribuant au bruit.
MÉTHODES :Les niveaux sonores ambiants, mesurés en décibels, ont été relevés à des intervalles de 5 minutes sur une période de 2 heures
pendant les quarts de jour et de nuit dans un emplacement central à chaque USIN. De plus, les infirmières ont été interrogées à l'aide d'un
questionnaire d'entrevue standardisé, et ces entrevues ont ensuite été examinées pour déterminer les thèmes concernant les facteurs perçus
contribuant aux niveaux sonores.
PRINCIPALES MESURES DES RÉSULTATS :Les niveaux sonores moyens horaires dans chaque UNSI variaient de 53,9 dB à 60,6 dB, sans différence statistiquement significative

entre les niveaux de bruit enregistrés pendant le quart de jour et le quart de nuit, et aucune différence statistiquement significative entre les sites. Les données qualitatives

ont montré que les infirmières pensaient que le quart de jour était plus bruyant que le quart de nuit et beaucoup percevaient leur propre USIN comme « plutôt silencieuse ».

Les principaux facteurs contributifs à l'augmentation des niveaux sonores ont été indiqués comme les moniteurs ou les alarmes, la réalisation de procédures invasives, la

présence de la famille, d'infirmières ou de médecins faisant des rapports ou des rondes et la sonnerie des téléphones.

PRINCIPAUX RÉSULTATS :Les niveaux de bruit se sont avérés supérieurs au niveau de 45 dB recommandé par l'American Academy of Pediatrics et
souvent plus forts que le niveau de 50 dB, qui ne doit pas être dépassé plus de 10 % du temps. L'impulsion maximale recommandée de 65 dB a
également été dépassée. Les recommandations de l'Environmental Protection Agency pour les hôpitaux incluent des niveaux sonores ne dépassant
pas 35 dB pendant le quart de nuit; cette norme a également été violée.
CONCLUSIONS :Les niveaux sonores élevés doivent être traités dans les USIN individuelles à travers le pays. D'autres études exploratoires, ainsi
que des recherches sur les méthodes efficaces de réduction des niveaux sonores dans l'environnement de l'USIN, sont nécessaires. Les USIN
peuvent mettre en œuvre des changements comportementaux et structurels qui peuvent réduire les niveaux sonores dans l'environnement de
l'USIN et diminuer le potentiel d'exposition des patients aux effets physiologiques nocifs de l'augmentation des niveaux sonores.

KEYOORDS:environnement acoustique, normes environnementales, bruit, unité de soins intensifs néonatals, son

Adressez la correspondance à Ashley E. Darcy, BSN, RN, Université
de Pennsylvanie, École des sciences infirmières, Centre de santé
comportementale, 420 Guardian Drive, Philadelphie, PA 19104 ;
ashleye@nursing.upenn.edu.
Affiliation des auteurs :1NICU, Hôpital de l'Université de
Pennsylvanie, Philadelphie,2Centre médical national pour enfants
ED, Washington, DC.
Recherche originale menée à la Georgetown University School of
Nursing & Health Studies. Contribution en nature de la
Georgetown University School of Nursing & Health Studies.
Copyright © 2008 par l'Association nationale des infirmières
néonatales.
PPROBLÈME
Même avant la naissance, les humains interagissent avec leur
environnement. Les perceptions sensorielles sont constamment
présentes et jouent un rôle crucial dans le développement normal
du fœtus et du nourrisson.1Pendant l'in utero, le fœtus subit de
nombreux bruits de fond forts et à basse fréquence et identifie la
voix maternelle comme une entité distincte par rapport à ces
entrées de fond.2Cela contraste avec l'environnement auditif en
dehors de l'utérus, qui peut être beaucoup plus dur pour les
systèmes sensoriels en développement. Les nourrissons nés à
terme ont atteint un bon développement neurosensoriel dans un
environnement confiné et

Avancées en soins néonataux• Vol. 8, n° 3 • p. 165-175 165

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environnement stimulant, mais les nourrissons nés avant la
37e semaine optimale connaissent une interruption de cet
important processus de développement. Les bébés prématurés
passent généralement la majeure partie de leurs premiers
mois après la naissance dans l'unité néonatale de soins
intensifs (USIN), où ils sont exposés à un bruit continu et
imprévisible.2
« Le bruit est un son indésirable. Le son est une vibration
dans un milieu, généralement l'air.3(p724)Le son existe comme
une composante constante de notre environnement, et ces
vibrations, à des niveaux élevés, peuvent devenir dangereuses.
Les niveaux sonores sont caractérisés par l'intensité, l'intensité,
la fréquence (hauteur), la périodicité et la durée ; l'intensité du
son peut être mesurée en unités appelées décibels (dB).3Les
individus réagissent différemment aux niveaux de bruit, mais
les sons avec des intensités et des niveaux de volume plus
élevés peuvent être associés à de nombreux problèmes de
santé, notamment une perte auditive et une pression artérielle
élevée.3
Pour protéger la santé et le bien-être de tous, l'Agence
américaine de protection de l'environnement (EPA) a imposé
que les niveaux sonores du quartier ne dépassent pas 55 dB
pendant les heures de veille et 45 dB pendant les heures de
sommeil. Il est en outre recommandé aux hôpitaux de
respecter des normes encore plus strictes de 45 dB pendant la
journée et de 35 dB pendant la nuit.4Les niveaux réduits
observés en référence aux hôpitaux sont repris dans la
directive de l'American Academy of Pediatrics (AAP) visant à
réduire les niveaux sonores dans ces établissements, en
particulier au sein de l'USIN.3En réponse à cette directive, un
groupe d'étude sur le son a établi des critères de bruit dans
l'USIN ; le son continu global dans tout lit occupé ou zone de
soins aux patients ne doit pas dépasser un équivalent sonore
horaire (Léq) de 45 dB ; les niveaux sonores horaires ne doivent
pas dépasser 50 dB 10 % du temps, et le son ne doit pas non
plus dépasser un niveau maximum d'une seconde (Lmaximum) de
65 dB.5,6Ces recommandations ont été examinées et
approuvées par le Council of International Neonatal Nurses
ainsi que par l'Institute for Family-Centered Care.6Malgré ces
recommandations, des preuves ont montré que
l'environnement acoustique dans l'USIN moyenne peut
souvent fluctuer entre 40 et 90 dB avec des impulsions aussi
élevées que 140 dB.7,8
Compte tenu des données rapportées précédemment, il est
probable que de nombreuses USIN fonctionnent avec un
niveau sonore supérieur aux plages acceptables définies par
l'AAP et l'EPA. La recherche a montré que non seulement les
USIN mais toutes les unités de soins intensifs fonctionneraient
à des niveaux supérieurs aux recommandations de l'EPA.9Les
données antérieures suggèrent que les niveaux de bruit élevés
dans l'USIN continuent d'être un problème et que des
recherches sur ce problème ainsi qu'une sensibilisation accrue
du personnel de l'USIN sont nécessaires.
On sait que de nombreux facteurs de stress et autres défis
existent pour les bébés prématurés à l'USIN. Bien que les
nouveau-nés à terme naissent avec la capacité physiologique
de s'adapter à l'environnement extra-utérin, les prématurés «
peuvent manquer de la maturité autonome et fonctionnelle.
rité de le faire.10(p180)Les bébés prématurés sont particulièrement
vulnérables aux dommages environnementaux. Par rapport aux
nourrissons nés à terme, les prématurés ont de nombreuses
limitations physiologiques, souffrent souvent d'immaturité du
système nerveux central et ont un besoin accru de soins intensifs.11
Ces facteurs rendent les nourrissons prématurés beaucoup plus
sensibles aux effets négatifs possibles de l'environnement de
l'USIN, y compris les effets nocifs de l'augmentation des niveaux
sonores.
PBUT
Le but de cette étude pilote descriptive et exploratoire était de
mesurer les niveaux de bruit dans 3 USIN différentes de
niveaux IIIB et IIIC dans la région médio-atlantique des États-
Unis. La conception à méthode mixte a utilisé des perspectives
quantitatives et qualitatives. Les données quantitatives ont été
obtenues pour déterminer comment les niveaux de bruit
moyens dans ces USIN se comparent aux lignes directrices
nationales établies, et par conséquent, obtenir une perspective
actuelle sur la conformité aux lignes directrices nationales
parmi les 3 USIN de l'échantillon. La perspective qualitative a
été utilisée dans le but d'identifier les perceptions des
infirmières professionnelles sur les facteurs contribuant aux
niveaux de bruit dans les unités étudiées.
RREVUE DELLITTÉRATURE
Il a été bien établi dans la littérature que le niveau de bruit dans
une USIN moderne est supérieur aux recommandations
recommandées.8–10,21Bien que les lignes directrices de l'AAP et de
l'EPA soient déjà en place, de nombreuses unités ne sont pas
conformes aux recommandations. Gray et Philbin17les recherches
sur les niveaux sonores ont conclu que bien que la formation du
personnel et la rénovation des unités puissent avoir un impact
significatif sur les niveaux sonores, certaines recommandations de
niveau sonore étaient toujours dépassées dans l'unité étudiée.17De
même, Byers et ses collègues16ont constaté que même après une
refonte de l'unité et une formation supplémentaire du personnel,
les niveaux sonores étaient supérieurs aux lignes directrices
recommandées.16Pas plus tard qu'en 2007, une étude portant sur 2
"grandes unités ultramodernes très fréquentées" a révélé que la
plupart des niveaux sonores dépassaient les recommandations,
même dans une USIN qui avait été récemment construite en
mettant l'accent sur la réduction du bruit.18De plus, les niveaux
sonores se sont avérés plus élevés dans les USIN de niveau III que
dans les USIN de niveau II, ce qui implique qu'un bruit accru est
associé à une acuité et à un niveau de soins accrus, ainsi qu'aux
technologies associées qui sont utilisées dans cet environnement
de soins complexe.22
En plus des données indiquant que les USIN fonctionnent avec des
niveaux sonores supérieurs aux normes établies, de nombreuses études
démontrent les effets physiques et physiologiques néfastes que ces
niveaux sonores accrus peuvent avoir sur un nouveau-né, par exemple,
une augmentation de la pression artérielle, une augmentation du
rythme cardiaque et une perte auditive. . Les moniteurs cardiaques,
l'alimentation en oxygène, les ventilateurs, les pompes à perfusion, les
isolettes et les équipements d'aspiration sont uniquement
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quelques-uns des nombreux appareils vus dans une USIN typique de
niveau supérieur. Des études ont démontré qu'une variété de facteurs
contribuent à l'augmentation du bruit dans l'USIN, notamment
l'équipement respiratoire, les alarmes, les conversations du personnel et
l'irritabilité du nourrisson.16
Les parents, les visiteurs, le personnel infirmier, le personnel
médical et les autres membres de l'équipe soignante ont également
été considérés comme des facteurs aggravants liés à
l'augmentation du bruit. Des études ont documenté une relation
directe de cause à effet entre la conversation du personnel et
l'augmentation des niveaux de bruit dans l'USIN.2,9,10
Selon une étude récente, le problème s'étend au-delà
du chevet à d'autres zones, telles que l'entrée de l'unité,
les éviers et les zones informatiques du personnel.8
Ces zones sont particulièrement sujettes à la congrégation du personnel
et sont associées à des niveaux sonores plus élevés.8Les périodes de
temps impliquant des visites de médecins et des rapports d'IA peuvent
également entraîner une augmentation des niveaux sonores. Les
visiteurs et les membres de la famille, en particulier ceux qui ont de
jeunes enfants, ont souvent des conversations ou des comportements
qui contribuent au niveau de bruit général.
Bien qu'il ait été démontré que les niveaux sonores ambiants
dans une couveuse peuvent être inférieurs à ceux d'un lit plus
chaud, la couveuse elle-même peut contribuer à une exposition
sonore accrue pour le nourrisson.16Alors que les incubateurs
offrent une variété d'attributs positifs pour l'expérience extra-
utérine d'un nouveau-né, l'environnement auditif est loin d'être
bénin. Les objets heurtant les murs en plastique, les portes qui se
referment et les professionnels utilisant l'incubateur comme
surface d'écriture peuvent contribuer au bruit supplémentaire.septLa
simple fermeture d'un hublot d'incubateur peut créer des niveaux
sonores supérieurs à 100 dB,15ce qui est bien au-dessus de la
recommandation d'impulsion de 1 seconde mentionnée
précédemment de 65 dB.4
Le son ambiant au sein de l'USIN comprend les systèmes de
chauffage, de ventilation et de climatisation, ainsi que la plomberie
et l'aménagement physique de l'environnement.17Les restrictions
d'espace peuvent entraîner un encombrement de l'unité, ce qui
peut encore augmenter les niveaux sonores. À l'heure actuelle, de
nombreuses crèches n'ont pas été explicitement conçues pour un
environnement calme, en particulier celles construites dans les
années 1970 ou avant, avant de s'inquiéter de l'impact du bruit sur
le nouveau-né. Cela contraste avec de nombreux autres
environnements de soins de santé, d'affaires et résidentiels dans
lesquels les niveaux de bruit sont souvent un facteur dans
l'architecture et la conception.23Plusieurs études ont examiné les
USIN modernes qui ont été entièrement rénovées ou nouvellement
construites et qui incluent un plan de réduction du bruit, créant
ainsi un environnement plus adapté au développement du
nouveau-né. Il a été démontré que ces USIN rénovées avaient des
niveaux sonores ambiants considérablement réduits par rapport à
leurs homologues plus anciens et plus bruyants.16–21Les
suggestions de modifications environnementales pouvant réduire
le niveau de bruit de l'USIN comprennent un espace accru au
chevet du lit, des coupe-froid sur les armoires et les portes, des
surfaces construites avec des matériaux insonorisants, le
remplacement des poubelles en métal par des poubelles en
caoutchouc, l'installation de tapis, l'utilisation de
Avancées en soins néonataux• Vol. 8, n ° 3
Une étude descriptive du bruit dans l'USIN 167
couvertures d'incubateur et installation d'un éclairage contrôlé
individuellement et d'un contrôle acoustique technique.12,23Il a été
démontré qu'une conception de chambre de patient unique d'une USIN
diminue les niveaux sonores moyens.21Une étude a révélé que
l'utilisation de mousse acoustique dans un incubateur peut entraîner une
diminution des niveaux sonores dans l'incubateur.13Il a été démontré
que les changements environnementaux, tels que ceux discutés ci-
dessus et l'installation de tapis bactériostatiques et de matériaux de
plafond acoustique, les changements dans les systèmes de conduits d'air
et le remplacement des grands éviers de lavage en acier par de plus
petits, réduisent davantage le bruit que la seule éducation du personnel.
Les changements architecturaux et les modifications de la disposition
16–21
structurelle réduisent considérablement la quantité de bruit présente
dans une USIN.24
Les effets d'une augmentation du bruit peuvent avoir des
répercussions durables sur la santé du nourrisson hospitalisé
après sa sortie et même tout au long de sa vie. Dès 1980, un
impact possible du son sur le cerveau a été documenté dans
une étude, qui a remarqué des changements dans les mesures
du débit sanguin cérébral accompagnant les rafales de bruit.14
Des études ont également montré que des niveaux sonores
excessifs contribuent à des résultats négatifs pour la santé,
notamment des lésions cochléaires et des retards de parole et
d'audition.5
La perte auditive subie par les patients post-USIN est en
partie due à des dommages cochléaires irréversibles,
qui résultent de l'exposition au bruit et à d'autres
facteurs environnementaux dans l'USIN.3L'AAP suggère
également qu'une perte auditive peut perturber la
croissance et le développement normaux d'un enfant,
ce qui pose un problème particulier dans une
population de patients déjà aux prises avec des
problèmes dus à la prématurité.3
Pour lutter contre l'exposition au bruit, l'idée de petits
couvre-oreilles pour les nouveau-nés a été examinée dans les
recherches de Zahr,dixmais le concept s'est avéré avoir peu de
succès mesurable par rapport au risque, à la gêne et aux
complications potentielles créées par ces dispositifs pour les
prématurés sur lesquels ils ont été testés.25Bien que les couvre-
oreilles puissent être bénéfiques pour réduire le bruit lors
d'événements à court terme, ils nécessitent un joint étanche
autour de l'oreille et une utilisation à long terme introduit le
risque de dégradation de la peau fragile du nouveau-né.25Ils
ont également l'effet néfaste potentiel à long terme de bloquer
toutes les entrées sonores et, par conséquent, d'influencer
négativement le développement de la reconnaissance vocale
pour le nourrisson.24
La perte auditive n'est pas le seul effet indésirable qui semble
corrélé à l'augmentation du son à l'USIN. Les effets immédiats de
niveaux sonores élevés montrent que le bruit ambiant peut être
une source majeure de stimulation stressante, peut provoquer de
l'agitation et entraîner des complications dans la prise en charge
médicale du nouveau-né.5
L'agitation peut être mesurée par les réponses comportementales
et physiologiques des nourrissons au stress des bruits forts dans
l'USIN. Une étude de recherche a révélé que « soixante-dix-huit
pour cent des nourrissons ont changé leur état de comportement
en réponse au bruit ou aux interventions de soins infirmiers,
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168 Darcy et al
indiquant que les nourrissons prématurés ne sont pas aussi capables
que les nourrissons nés à terme de désactiver les stimuli
environnementaux.10(p181)Par exemple, les nourrissons nés à terme sont
capables de s'habituer au bruit et de dormir dans le bruit. Le nourrisson
prématuré est plus susceptible de changer d'état de comportement,
passant du sommeil à l'éveil, par exemple, en réponse au bruit. Le stress
des environnements bruyants affecte tous les humains en stimulant le
système nerveux autonome et en élevant le niveau de cortisol dans le
corps.26Ces effets sont encore plus prononcés et dangereux chez un
nouveau-né et la recherche suggère que l'augmentation des niveaux de
lumière et de son peut être plus préjudiciable pour les nourrissons en
développement que pour les adultes.12Les altérations de l'état de santé
peuvent être directement surveillées sur les patients de l'USIN et ces
altérations peuvent être corrélées à un niveau de bruit accru. Les effets
possibles comprennent des fluctuations brusques de la pression
artérielle, de la fréquence cardiaque, de la respiration et de la saturation
en oxygène.2,10Des situations potentiellement mortelles peuvent résulter
d'épisodes de détresse aiguë causés par des bruits soudains; ces
épisodes comprennent des diminutions de la saturation en oxygène et
des périodes d'apnée, et il est recommandé de prendre des précautions
spéciales pour les soins infirmiers pour les nourrissons assistés par
oxygène et dépendants d'un ventilateur.2,13
Le potentiel d'effets nocifs sur la santé liés à l'augmentation des
niveaux sonores est largement reconnu, et la création d'un
environnement NICU plus calme propice au bon développement
neurosensoriel du prématuré devrait être une priorité.15Les experts
dans le domaine de la périnatalogie conviennent que les effets
indésirables sont suffisamment graves pour justifier une enquête
détaillée, arguant que les hôpitaux ont l'obligation de mesurer les
niveaux sonores dans les pouponnières et dans les incubateurs, et
que "les cliniciens doivent connaître les paramètres de leurs
propres pouponnières". environnements acoustiques et améliorer
les conditions dans les incubateurs et les chambres en
conséquence. »23(p578)
La question des bruits indésirables en général mérite
l'attention en raison des effets potentiels du bruit sur la
santé du nouveau-né hospitalisé. Il est de la responsabilité
de l'ensemble du personnel soignant de prendre
conscience des implications de ces niveaux de bruit et
d'attirer l'attention sur ce problème important.
Les données nationales ont effectivement établi des lignes directrices
générales sur le niveau sonore pour les USIN ainsi que d'autres
domaines, mais il est difficile d'appliquer ces lignes directrices aux
besoins spécifiques des hôpitaux locaux. Compte tenu des informations
disponibles concernant les niveaux sonores à l'hôpital, l'AAP
recommande une enquête supplémentaire, indiquant que "les effets sur
la santé induits par le bruit sur les fœtus et les nouveau-nés méritent une
étude plus approfondie en tant que problèmes de santé clinique et
publique".3(p726)Un examen plus approfondi des niveaux sonores
régionaux et locaux de l'USIN est nécessaire.3
RRECHERCHEQUESTIONS
1. Quels sont les niveaux sonores moyens dans 3
échantillons d'USIN du centre de l'Atlantique de niveau
IIIB et de niveau IIIC et comment ces niveaux se
comparent-ils aux directives établies par l'EPA et l'AAP ?
2. Y a-t-il des différences entre les niveaux sonores
moyens pendant le quart de jour et le quart de nuit ?
3. Quelles sont les perceptions d'un échantillon d'infirmières
autorisées des unités sélectionnées concernant les
facteurs contribuant au niveau de bruit dans cette UNSI
particulière ?
Composante quantitative
La partie quantitative de l'étude a utilisé des méthodes
descriptives qui impliquaient la collecte de données de
sonomètre pendant les quarts de jour et de nuit des soins
infirmiers dans chacune des 3 USIN hospitalières participantes.
Échantillon de population
Après avoir reçu l'approbation du comité de protection
humaine de l'université, 3 USIN ont été contactées pour
participer à l'étude. L'étude elle-même n'a pas directement
affecté les patients de l'USIN ou leurs dossiers médicaux et
a été accordée un examen accéléré par le comité d'examen
institutionnel. L'étude a commencé dans les établissements
de l'échantillon après l'obtention de l'approbation. Les
USIN, situées dans les grands hôpitaux urbains de la région
médio-atlantique des États-Unis, étaient soit de niveau IIIB
(n-1) unités ou niveau IIIC (n-2 unités.
Instrument
Le son a été mesuré à l'aide du mini-sonomètre Sper
Scientific (modèle n° 840014C). (Sper Scientific, Scottsdale,
AZ) L'instrument a été certifié conforme aux spécifications
du fabricant et a été calibré dans un environnement
contrôlé à un niveau de pression acoustique de 94,0 dB,
point unique avec une fréquence de 1 kHz. L'appareil a été
étalonné à l'aide de normes dont les valeurs sont traçables
à l'Institut national des normes et de la technologie. La
gamme du sonomètre était de 32 à 130 dB, pondérée A,
avec une résolution de 0,1 dB et une précision de -1,5 dB.
Procédure
Le protocole d'étude exigeait que les niveaux sonores soient
mesurés pendant au moins 2 heures différentes pendant le
quart de jour (7:00UN Mà 7:00PM) et l'équipe de nuit (7h00PM
à 7:00UN M) dans chacune des USIN participantes. Douze relevés de
données ont été recueillis chaque heure (1 mesure toutes les 5
minutes) pour chaque établissement, créant un total de 72 relevés
de niveau de bruit. Les lectures ont été prises en utilisant des
niveaux pondérés A et des réponses lentes du compteur,
paramètres qui ont été recommandés dans la littérature comme
étant les mieux adaptés pour mesurer le son dans les crèches
hospitalières.27Un sonomètre a été utilisé : un dosimètre n'était pas
disponible en raison de restrictions financières. Selon le chercheur,
chaque lecture du niveau sonore était le résultat du niveau sonore
moyen sur la majorité de la période d'observation de 5 minutes. Par
exemple, une lecture de niveau sonore élevé pendant une période
de 5 minutes n'indique pas un pic de son impulsionnel (comme une
sonnerie de téléphone), mais indique plutôt que le niveau sonore
était élevé pendant la majorité de cette période de 5 minutes.
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TABLEAU 1. Niveaux sonores sur les sites
Emplacement A (n-12 pour chaque quart de travail)
Quart de jour Moyenne - 59,1
7:00UN M–6:59PM Plage - 56,3–62,3
SD - 1.9855
Ronde de nuit Moyenne - 60,6
7:00PM–6:59UN M Plage - 55,1 à 65,6
SD - 2,74
période. Cette méthode de collecte de données a créé
une approximation imparfaite de laLéq(niveau sonore
moyen)27; pourtant un vraiLéqn'a pas été enregistré
faute de dosimètre.Lmaximum(niveau maximum enregistré
pendant une courte période de temps prédéterminée)28
etLn(niveau sonore dépassén% du temps)27n'ont pas pu être
enregistrées en raison de l'absence d'un dosimètre pour
l'enregistrement des niveaux sonores.
L'heure de la première lecture du sonomètre a été
documentée et les lectures suivantes ont été prises toutes les 5
minutes pendant une durée totale d'une heure. La procédure a
ensuite été répétée pendant 1 heure de plus sur le quart
opposé. Les données ont été enregistrées sur un Formulaire de
collecte de donnéesdéveloppé par l'équipe de recherche. Le
verso du formulaire a été utilisé pour que le chercheur dessine
une carte de l'unité afin de noter l'emplacement du sonomètre
et l'emplacement des zones d'activité les plus susceptibles de
produire du bruit.
Les unités varient en architecture. Deux unités
étaient des unités ouvertes sans structures
architecturales (murs, pièces, etc.) séparant l'espace.
La troisième unité a été configurée en modules avec
4 à 6 bébés par module et 4 modules au total dans
toute l'unité. Les modules ne variaient pas en termes
d'acuité ou de dotation en personnel, de sorte que la
décision de placer le dosimètre dans cette unité a
été attribuée au hasard au module B. Tous les
efforts ont été faits pour placer le sonomètre dans
une zone de chaque unité qui serait représentative
de la température ambiante. niveaux sonores dans
une unité centrale, sans gêner les soins aux patients
et pas trop près de tout ce qui augmenterait
artificiellement les niveaux sonores, mais toujours à
proximité des zones de soins aux patients où les
niveaux sonores ambiants affecteraient les
nourrissons. Aucune tentative n'a été faite pour
dissimuler l'acquisition des données.
Analyse de données
La collecte de données quantitatives a donné lieu à 12 lectures du niveau
de bruit par heure à partir de chaque site de collecte à chaque quart de
travail. Par conséquent, 36 points de données de quart de jour et 36
points de données de quart de nuit (un total de 72 relevés de niveau
sonore) ont été recueillis. Les données ont été examinées avec
Avancées en soins néonataux• Vol. 8, n ° 3
Une étude descriptive du bruit dans l'USIN 169
Emplacement B (n-12 pour chaque quart de travail) Emplacement C (n-12 pour chaque quart de travail)
Moyenne - 55,8 Moyenne - 56,6
Plage - 46,2 à 61,9 Plage - 48,8–46,4
SD-4.17 SD - 8.14
Moyenne - 53,9 Moyenne - 56,7
Plage - 47,3–63,7 Plage - 46,4–66,1
DS-5.31 ET - 6,50
des analyses descriptives (fréquences, étendue, mesures des
tendances centrales) à l'aide du programme d'analyse de
données SPSS (SPSS Inc., Chicago, Illinois) et des statistiques
descriptives simples ont été obtenues. Par la suite, les
moyennes et les schémas ont été comparés entre les sites (A, B
ou C) et les équipes (équipe de jour ou équipe de nuit).
Résultats
Les niveaux de bruit moyens de jour et de nuit sur les 3 sites de
recherche étaient supérieurs aux lignes directrices nationales, qui
recommandent un niveau moyen horaire inférieur à 45 dB et des
impulsions inférieures à 65 dB.6Comme compilé dans le tableau 1,
les niveaux sonores moyens horaires sur l'ensemble des sites et des
quarts de travail variaient de 53,9 dB à 60,6 dB, avec une variation
négligeable entre les niveaux sonores moyens de chacun des sites.
Dans l'ensemble, les niveaux de bruit moyens du quart de nuit
étaient plus élevés que les niveaux de bruit du quart de jour sur 2
des sites (sites A et C). Cependant, il y avait une différence minime
entre les mesures de quart de jour et les mesures de quart de nuit
dans l'ensemble des 3 sites. Le niveau de bruit moyen pour les 3
sites sur le quart de jour était de 57,183 dB, et le niveau de bruit
moyen pour le quart de nuit sur les 3 sites était de 57,063 dB. La
figure 1 montre que tous les niveaux de bruit du quart de jour
étaient supérieurs à la limite recommandée de 45 dB. Les
tendances des niveaux de bruit sur chaque heure mesurée ont
fourni des informations supplémentaires.
La figure 1 montre que lors de la comparaison entre les sites sur le
quart de jour, les USIN différaient dans la cohérence des niveaux de
bruit. Par exemple, le site A présentait des niveaux de bruit assez
constants, quoique élevés, au fil du temps, tandis que les sites B et C
présentaient une plus grande variabilité des niveaux de bruit. Ce site B
avait un niveau de bruit moyen inférieur à celui du site A ou C, peut être
dû à une lecture du niveau de bruit, qui était beaucoup plus faible que
les autres, indiquant une période de calme relatif de 5 minutes pendant
l'enregistrement du niveau sonore sur ce site.
Les mêmes tendances dans la constance des niveaux de bruit
ont également été notées pendant le quart de nuit. Dans la figure 2,
le niveau de bruit recommandé de 45 dB (indiqué sur le graphique)
a été dépassé pour tous les points de données. La majorité des
points de données illustrent que, même sur le quart de nuit, les
niveaux de bruit dans les USIN étudiées dépassent la limite
recommandée de 50 dB plus de 10 % du temps.
Les figures 3 et 4 montrent que les niveaux de bruit
dépassent de loin la norme recommandée de 45 dB pour tous
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170 Darcy et al
FIGURE 1.
Equipe de jour relevés moyens du niveau sonore en décibels sur 1 heure pour les sites A (mesurés à partir de 5h00PMà 6h00
PM), B (mesuré à partir de 8h00UN Mà 9h00UN M), et C (mesuré à partir de 5:00PMà 6h00PM).
points de données de quart de jour. En fait, bien plus que les 10 %
recommandés sont au-dessus du maximum de 50 dB et le
maximum d'impulsion recommandé de 65 dB a été dépassé
plusieurs fois pendant le quart de jour avec 1 lecture dépassant 75
dB (ce point particulier était une période de plusieurs minutes avec
plusieurs événements produisant du bruit, tels que des
interphones, des alarmes et des sonneries de téléphone, sur un site
particulier). Le maximum d'impulsion de 65 dB a également été
dépassé pendant le quart de nuit. De plus, aucune des lectures de
l'un ou l'autre quart de travail n'est inférieure à la recommandation
de l'EPA pour les hôpitaux selon laquelle les niveaux de bruit
doivent être de 35 dB la nuit.4
Composante qualitative
Dans cette étude exploratoire, une approche descriptive qualitative
a été utilisée pour découvrir les perceptions des infirmières de
l'USIN sur les niveaux de bruit ambiant dans leurs unités
respectives. « Le but d'une recherche descriptive qualitative n'est
pas d'interpréter en profondeur l'expérience des participants, mais
de fournir un large aperçu d'un phénomène ou d'une expérience. …
La méthode est extrêmement précieuse
lorsque la description est l'objectif, en particulier lorsque l'on
sait peu de choses sur un phénomène.29(p334)Les études
descriptives qualitatives offrent un résumé complet d'un
événement dans les termes quotidiens de ces événements.30
La taille de l'échantillon dans ce cas fait référence au nombre de
personnes échantillonnées. Comme pour la plupart des recherches
qualitatives, les événements et les expériences, et non les
personnes en soi, font l'objet d'un échantillonnage ciblé.31
Échantillon de population
Une méthode d'échantillonnage non probabiliste a été choisie
pour la partie qualitative de cette étude. L'échantillonnage de
commodité a été mis en œuvre dans cette étude parce qu'il
utilise les personnes les plus facilement accessibles comme
sujets dans une étude. Les sujets étaient commodes et
accessibles à l'équipe de recherche.32Les infirmières ont varié
leur expérience pour saisir leurs perceptions dans un large
éventail de pratiques infirmières. Deux infirmières dans
chacune des USIN participantes (n-6) ont été interrogés à l'aide
d'un guide d'entretien qualitatif élaboré pour cette étude. Au
total, 6 infirmières ont été interrogées sur leur perception de
www.advancesinneonatalcare.org
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FIGURE 2.
Poste de nuit relevés moyens du niveau sonore en décibels sur 1 heure pour les sites A (mesurés à partir de 9h00PMà 10h00PM), B
(mesuré à partir de 8h00PMà 9h00PM), et C (mesuré à partir de 8h00PMà 9h00PM).
le bruit et l'environnement acoustique de leur unité. Les
critères de participation des sujets comprenaient un minimum
de 18 ans, un permis d'exercice en tant qu'infirmière autorisée,
la capacité de communiquer couramment en anglais parlé et
un emploi à l'USIN de l'établissement participant. Les sujets
variaient dans leur expérience de l'unité (22mois à 9 ans) et leur
1⁄
statut professionnel : temps plein (n-5) ou à temps partiel (n-1).
La moitié des infirmières travaillaient sur le quart de jour et
l'autre moitié travaillaient sur le quart de nuit au moment de
l'entrevue.
Instrument
L'équipe de recherche a élaboré un guide d'enquête qualitative
à composition non limitée, pour poser des questions générales
sur les expériences cliniques des infirmières avec les niveaux
de bruit à l'USIN. Ce format était conforme à la conception
descriptive de l'étude ; il a été utilisé pour découvrir le "qui,
quoi et où" des événements. Des thèmes généraux ont été
présentés sous forme de questions pour attirer l'attention des
participants tout en encourageant l'expression ouverte des
pensées et des sentiments.30Le format de l'entretien
Avancées en soins néonataux• Vol. 8, n ° 3
Une étude descriptive du bruit dans l'USIN 171
a été conçu pour répondre aux perceptions des infirmières sur le
bruit dans l'unité, les effets du bruit sur la santé et le bien-être des
nourrissons dans les unités, et les politiques ou pratiques que
l'unité ou l'établissement a mises en place pour réduire les niveaux
de bruit dans l'unité.
Au départ, des renseignements généraux ont été recueillis
auprès de l'IA interrogée, y compris le rôle de l'infirmière dans
l'unité, sa durée d'emploi dans l'unité et son statut d'emploi
(temps plein ou temps partiel). La majeure partie de l'entretien
consistait en des questions visant à savoir si l'IA pensait que
l'heure de la journée influençait le niveau de bruit, quelles
zones de l'unité généraient plus de bruit que d'autres et ce que
l'IA croyait être les principaux facteurs contribuant au bruit
dans l'unité. Des questions ont ensuite été posées sur les
connaissances de l'IA concernant l'effet de l'augmentation des
niveaux de bruit sur la santé des nourrissons et sur son opinion
sur ce que l'unité a fait pour lutter contre les niveaux de bruit.
Enfin, une question a été posée sur les réflexions de la RN
concernant les politiques qui aideraient à réduire les niveaux
de bruit. Voir l'annexe pour une copie des questions posées.
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172 Darcy et al
FIGURE 3.
Nuage de points des relevés moyens du niveau sonore en décibels pendant le quart de jour sur 1 heure pour les sites A, B et C (enregistrés sur les mêmes périodes
d'une heure).
Procédure
La chercheuse a fourni un dépliant d'information aux infirmières
admissibles de l'unité pour expliquer la nature de la collecte de
données d'entrevue qualitative. Le dépliant ne décrivait pas la
nature de l'étude, ne représentait qu'une «étude de recherche
étudiante» et demandait 10 à 15 minutes pour une entrevue. Des
infirmières autorisées de divers niveaux d'expérience et de quarts
de travail ont été interviewées à l'aide du guide élaboré pour
l'étude. Les notes de terrain des entrevues ont été documentées sur
le guide, et aucun identifiant individuel (par exemple, le nom de
l'infirmière) n'a été documenté pour protéger la confidentialité du
participant.
Analyse de données
La collecte de données qualitatives a abouti à la compilation de
notes d'entretien enregistrées par les chercheurs à partir
d'entretiens avec 6 infirmières de l'USIN. Ces fiches de données
ont été analysées pour identifier les facteurs que les infirmières
percevaient comme contribuant au bruit. Les entretiens n'ont
pas été transcrits, codés et analysés en raison de
la petite taille de l'échantillon. Par conséquent, les tendances ont
été facilement extraites des notes d'entrevue du chercheur. Les
réponses qualitatives ont été examinées pour les tendances.
Résultats
Les réponses des infirmières participantes ont indiqué que les facteurs
qu'elles percevaient comme contribuant le plus au bruit dans l'USIN
comprenaient les moniteurs/alarmes, les procédures invasives, la
présence de la famille, les médecins effectuant des rondes, les
infirmières faisant rapport, les bébés qui pleuraient, les alarmes des
ventilateurs qui retentissaient et les téléphones qui sonnaient. Les
données qualitatives des entrevues ont montré que toutes les
infirmières croyaient que le quart de nuit était plus calme que le quart de
jour. La moitié des infirmières interrogées percevaient leurs unités
comme ayant un faible niveau de bruit, voire « plutôt silencieux », par
rapport à leur propre perception du volume dans une crèche.
Les réponses des infirmières autorisées ont montré qu'elles
étaient au courant des interventions susceptibles de réduire les
niveaux de bruit dans l'USIN. Ils ont noté que des alarmes plus
silencieuses, une extinction rapide des alarmes et une présilence
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FIGURE 4.
Nuage de points des relevés moyens du niveau sonore en décibels pendant le quart de nuit sur 1 heure pour les sites A, B et C (enregistrés sur les
mêmes périodes d'une heure).
les alarmes avant les procédures (par exemple, l'aspiration du tube
endotrachéal) pourraient réduire les niveaux de bruit. Des interventions
supplémentaires telles que le rappel aux personnes présentes dans
l'unité (par exemple, les visiteurs, le personnel et les médecins) de
réduire le niveau de bruit et le déplacement des conversations vers le
salon réduiraient également le bruit dans les zones de soins. Enfin,
l'utilisation de rideaux, d'écrans et d'autres barrières pourrait être
utilisée pour réduire les niveaux de bruit autour des nourrissons. Bien
que les IA aient signalé leur connaissance des interventions utiles, elles
n'ont pas toutes déclaré qu'elles préconisaient systématiquement une
diminution du bruit dans toutes les situations. Les données qualitatives
montrent que les infirmières sont conscientes que l'augmentation des
niveaux de bruit dans une USIN a des effets physiologiques néfastes
pour le nouveau-né, notamment des altérations des cycles sommeil/
éveil, des changements immédiats des signes vitaux et des problèmes de
croissance et de développement appropriés.
LIMITATIONS
L'une des limites de cette étude était d'avoir un échantillon
de commodité, composé d'un nombre limité de
Avancées en soins néonataux• Vol. 8, n ° 3
Une étude descriptive du bruit dans l'USIN 173
USIN dans les hôpitaux urbains. L'inconvénient majeur
d'un échantillon de convenance est que le risque de biais
est élevé car il dépend de la participation volontaire.32
De plus, le temps et les finances ont limité la période de
collecte des données. Une collecte de données
supplémentaires aurait permis une représentation plus
précise des niveaux sonores sur les unités étudiées.
L'utilisation d'un dosimètre, au lieu d'un simple sonomètre,
aurait fourni des données plus précises et une meilleure
représentation deLéq,Lmaximum, etLn.
Aucune unité de niveau I ou de niveau II n'a été impliquée dans
cette étude ; par conséquent, les USIN qui ont des patients avec des
niveaux d'acuité plus faibles n'ont pas été évaluées. Cette étude n'a
pas été en mesure de contrôler la variabilité entre les USIN
participantes en ce qui concerne la disposition, le nombre de
patients, le personnel hospitalier ou d'autres facteurs propres à
chaque unité.
La partie qualitative de l'étude consistait en une brève
entrevue et n'impliquait pas un processus d'entrevue
enregistré, transcrit, codé et analysé, mais était plutôt
basée uniquement sur les notes du chercheur.
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174 Darcy et al
De plus, un plus grand échantillon de personnes interrogées
aurait créé une meilleure représentation des perceptions des
infirmières. Bien que la description qualitative soit moins
interprétative que d'autres mesures qualitatives dans le sens
où le chercheur choisit cette méthode pour rester proche de
ses données et de la surface des mots, elle n'est certainement
pas dépourvue d'être « filtrée par les perceptions (humaines) ».
33(p13) L'interprétation que l'auteur donne aux données, aussi
minime soit-elle, produit tout de même un certain biais.
Enfin, notre présence dans l'unité d'étude des niveaux
sonores aurait pu amener les infirmières à effectuer leurs
actions de manière plus silencieuse. Cela peut s'expliquer
par l'effet Hawthorne, qui fait référence à un effet non
intentionnel mais généralement bénéfique sur le système
étudié.28La connaissance de la nature de l'étude pourrait
également avoir influencé les réponses des infirmières aux
questions posées dans la partie qualitative de l'étude.
réDISCUSSION ETCLINIQUEjeMPLICATIONS
Les niveaux de bruit dans les 3 USIN étudiées sont supérieurs aux
recommandations nationales recommandées. Les données
indiquent que, bien que ces environnements NICU maintiennent
des niveaux sonores supérieurs aux recommandations, les
prestataires de soins ne perçoivent pas les niveaux sonores comme
étant élevés. Les infirmières interrogées ont déclaré s'être
engagées à maintenir un environnement NICU plus calme pour le
bien-être des nourrissons et être conscientes des nombreux
facteurs contributifs pouvant entraîner une augmentation des
niveaux de bruit NICU, mais elles ont indiqué qu'elles ne
préconisaient pas systématiquement de réduire le bruit NICU.
Les interventions signalées par les IA pour diminuer les niveaux
sonores reposent principalement sur des modifications
comportementales des personnes présentes à l'USIN. Les tentatives
d'instituer des changements de comportement se sont heurtées à
une résistance; les crèches ont souvent tendance à être bruyantes
et les tentatives visant à les rendre plus silencieuses en modifiant le
comportement du personnel semblent n'avoir que peu de succès.23
De plus, la recherche a montré que ces modifications ne sont
pas aussi efficaces à long terme que les interventions qui se
concentrent sur l'environnement physique de l'USIN.23Les
infirmières autorisées n'étaient pas aussi conscientes des
changements de l'environnement physique que des
changements de comportement, bien qu'il ait été démontré
que les changements de l'environnement physique de l'unité
sont plus efficaces que la modification du comportement et
l'éducation du personnel et des visiteurs.
Malheureusement, toutes les USIN n'ont pas la capacité ou les
fonds nécessaires pour remodeler complètement l'environnement
de soins afin de réduire les niveaux sonores. Dans cette situation,
les modifications comportementales peuvent être la seule
intervention pratique. Dans ce cas, des rappels constants sont
essentiels. Les niveaux sonores et la sensibilisation aux sons
doivent être gardés à l'esprit du personnel et des familles de l'unité.
La surveillance intermittente du niveau sonore de l'environnement
de soins peut également être bénéfique pour évaluer la
Niveaux sonores de l'USIN et sensibilisation accrue du personnel
aux lectures de décibels de l'USIN.13Il a été démontré que
l'installation d'une alarme lumineuse à capteur de bruit peut
accroître la sensibilisation du personnel et réduire le bruit sur
l'unité.34La sensibilisation du personnel au bruit et le dévouement
continu à la réduction des niveaux de bruit par tous les prestataires
de soins, y compris les familles, sont essentiels pour réduire
efficacement les niveaux de bruit au sein d'une USIN.13
L'éducation du personnel concernant les niveaux de bruit,
ses effets sur les nourrissons et les niveaux approximatifs
recommandés pour l'environnement de soins est essentielle
pour accroître la sensibilisation et réduire les niveaux de bruit
globaux. Bien que le personnel puisse croire qu'il fait tout ce
qu'il peut pour réduire les niveaux sonores de l'USIN, le bruit
peut toujours être supérieur aux niveaux recommandés. Cela
donne l'occasion aux infirmières et aux autres fournisseurs de
soins d'élaborer des politiques et des procédures novatrices
propres à l'unité pour réduire les niveaux sonores. Des
solutions potentielles telles qu'encourager les infirmières à
faire taire les alarmes rapidement, à utiliser des alarmes ou des
lumières plus silencieuses et à encourager la conversation loin
du chevet peuvent toutes aider à réduire le niveau de bruit
dans une USIN qui n'a pas été conçue pour réduire le bruit et à
réduire davantage le bruit dans un remodelé ou USIN
nouvellement construite.
Il existe de nombreuses idées présentées dans la littérature sur
les moyens de réduire le son dans l'USIN. Certaines études
suggèrent que les programmes d'éducation du personnel et des
parents devraient être la première étape vers la sensibilisation et la
réduction des niveaux sonores,8tandis que d'autres soutiennent
que les protocoles de contrôle du bruit devraient se concentrer sur
les interventions environnementales.13En fin de compte, les
modifications de l'environnement physique de l'USIN fourniront
l'efficacité la plus à long terme, mais les programmes éducatifs et la
sensibilisation du personnel sont également des étapes
importantes dans la modification de l'environnement sonore d'une
USIN.
RRECOMMANDATIONS POURFFUTURE
RRECHERCHE
Il a été rapporté que l'augmentation des niveaux de bruit dans une
USIN a des effets négatifs sur le développement physiologique des
nourrissons. Des recherches futures sont nécessaires pour évaluer
les niveaux sonores dans les USIN afin d'établir des niveaux de base
dans les environnements de soins individuels et à différents
niveaux de soins.
Il est important de compiler des informations concernant les
niveaux sonores pour les USIN dans les hôpitaux individuels afin
d'évaluer directement les pratiques locales, ce qui rend les
évaluations unitaires essentielles. Les recherches futures devraient
utiliser les informations recueillies concernant les niveaux sonores
locaux pour établir des politiques et des protocoles pour les unités
individuelles concernant les niveaux sonores dans le but de
minimiser le bruit. De plus, il est important d'évaluer quels sont les
facteurs qui contribuent aux niveaux élevés de bruit dans chaque
milieu hospitalier particulier. Évaluer l'efficacité de diverses
interventions dans la réduction de
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les niveaux sonores sont importants pour que des solutions efficaces
mais pratiques puissent être développées.
Prendre soin des nouveau-nés signifie que les infirmières doivent
fournir un environnement dans lequel les nouveau-nés peuvent grandir
et s'épanouir. La promotion de la diminution des niveaux de bruit et de
la diminution des stimuli environnementaux est un élément impératif de
la pratique clinique des soins infirmiers dans ce contexte.
Remerciements
Nous remercions la Georgetown University School of Nursing
and Health Studies pour leurs aimables contributions et ceux
qui nous ont aidés pour leur soutien et leurs conseils
constants. Remerciements particuliers au Dr R. Kevin
Mallinson, à Mme Jean Farley et au Dr Catherine Cox.
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bruit à l'USIN.Rés Infirmières. 1995;44:179–185.
- ANNEXE.Guide d'entretien
Arrière plan
1. Quelle est votre position sur cette unité ?
2. Depuis combien de temps travaillez-vous sur cet appareil ?
3. À quelle fréquence travaillez-vous ? (temps plein, temps partiel, PRN, # de quarts de travail par semaine)
Interview
4. Que pensez-vous du niveau de bruit de cet appareil ?
un. Comment pensez-vous que l'heure de la journée ou le quart de travail peut affecter les niveaux de bruit ?
b. Dites-moi quelles zones de l'unité sont plus bruyantes que d'autres.
c. Selon vous, quels pourraient être les principaux facteurs contribuant à l'augmentation du bruit dans une USIN ?
5. Que savez-vous de l'effet de l'activité ou du bruit sur la santé des nourrissons ?
6. Que pensez-vous que cet appareil a fait pour réduire les niveaux de bruit ?
7. Parlez-moi de tout changement de politique ou de pratique qui, selon vous, pourrait avoir une incidence sur les niveaux de bruit.
Avancées en soins néonataux• Vol. 8, n ° 3
Une étude descriptive du bruit dans l'USIN 175
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