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L’acronyme QHSE signifie Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement.

Il s’agit d’une
démarche ayant pour intérêt de faire respecter les normes et les réglementations précises
au sein d’une entreprise.

La politique de QHSE, appelée également Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement, est


une évaluation de la mise aux normes de la production. Elle concerne les sociétés de
fabrication ou les industries. Il s’agit d’une méthode de management intégré (plus
communément appelée SMI), permettant d’identifier et de respecter les règles établies. Par
exemple, elle concerne les normes ISO 9001, 14001 et OHSAS 18001.
Cette politique a aussi trait au bien-être des salariés, au respect de l’environnement ainsi
qu'à la performance du matériel. De ce fait, elle concerne à la fois la sécurité au travail et la
santé au travail.

La QHSE est une exigence à laquelle toutes les sociétés doivent se soumettre ; peu importe
leur taille et leur secteur d’activité. Elle incarne une valeur éthique qui cherche à
accompagner les équipes. Si une entreprise respecte soigneusement les normes imposées
par la QHSE, elle peut atteindre un niveau de satisfaction client, ainsi qu’un niveau de
compétitivité supérieur à ses concurrents. Cela permet à la société d’avoir une meilleure
image, aux yeux des investisseurs, mais également des consommateurs.

Cette politique a aussi trait au bien-être des salariés, au respect de l’environnement ainsi
qu'à la performance du matériel. De ce fait, elle concerne à la fois la sécurité au travail et la
santé au travail.
La QHSE est une exigence à laquelle toutes les sociétés doivent se soumettre ; peu importe
leur taille et leur secteur d’activité. Elle incarne une valeur éthique qui cherche à
accompagner les équipes. Si une entreprise respecte soigneusement les normes imposées
par la QHSE, elle peut atteindre un niveau de satisfaction client, ainsi qu’un niveau de
compétitivité supérieur à ses concurrents. Cela permet à la société d’avoir une meilleure
image, aux yeux des investisseurs, mais également des consommateurs.

Les champs d’action de la QHSE


Les principaux champs d’action de cette politique sont le respect de la qualité, de l’hygiène,
de la sécurité et de l’environnement. En outre, elle agit dans la prévention des différents
risques professionnels.

Les normes de qualité


Ces normes évoquent le progrès constant des systèmes de production, la recherche des
meilleurs éléments, l’amélioration des fonctionnalités ou de la présentation des produits.
L’objectif est de satisfaire le client.
Afin de répondre aux standards de qualité réclamés par le consommateur, il est important de
se conformer aux normes de qualité. Celles-ci définissent la résistance, la sécurité, la durée
de vie, la facilité d’utilisation et le fonctionnement optimal des produits.

Les normes d’hygiène


Dans les industries alimentaires ainsi que dans le secteur de la restauration, ces normes
sont capitales. Sur ce point-là, les inspections sont très tatillonnes. Il est nécessaire que le
responsable QHSE de l’entreprise adopte une politique d’hygiène irréprochable. La
production, dans son intégralité, doit être irrépréhensible selon les normes établies.
Les normes de sécurité
Les normes de sécurité des employés sont tout aussi importantes. Il est primordial que
chacun travaille sans danger sur l’ensemble de la chaîne de production. Les prescriptions de
la politique QHSE cherchent à réduire, et dans l’idéal à supprimer les maladies et les
accidents professionnels. Pour lutter contre celles-ci, l’entreprise doit réparer ou même
remplacer ses outils défectueux ou dangereux. D’autre part, elle peut renforcer ses
équipements de protection individuelle (par exemple : casques, gants, bottes,
combinaisons…).
Les normes environnementales
Les sociétés doivent contrôler l’impact de leurs produits et de leurs services sur
l’environnement. Plusieurs règlementations existent, elles concernent tous les secteurs
d’activité.
Par exemple, la gestion des déchets, le traitement des eaux usées, la diminution des gaz à
effet de serre sont rigoureusement contrôlés par la norme ISO 14001.
Les objectifs de la QHSE
Le management QHSE a plusieurs objectifs distincts, parmi lesquels :
 La réforme de la qualité de la production
 La pérennité de la production ainsi que la performance des activités, car les dangers
sont réduits
 Le respect de l’intégrité mentale et physique des employés
 La conformité des normes établies par les différentes organisations, mais aussi par
l’État, en cas d’inspection par les autorités compétentes
 La diminution des dangers pour l’environnement
 L’imputabilité de l’entreprise
 L’amélioration de la satisfaction et de la sécurité des employés, mais également des
consommateurs

Définition de la QHSE
La politique Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE), Quality, Health, Safety and
Environment en anglais, est un domaine d’expertise comprenant l’identification et le respect
des normes de production d’une entreprise, avec une attention particulière à l’environnement
de travail des salariés, au matériel et au respect de l’environnement.

Les champs d’action principaux sont la prévention des différents risques professionnels


et le respect des normes qualité, hygiène, sécurité et environnement. 

Amélioration continue de la satisfaction client et des parties prenantes, de


Qualité
l’organisation, de la conformité du travail, des produits et services
Hygiène Veille à la conformité aux normes applicables en matière d’hygiène
Sécurité Réduction voire suppression des maladies et des accidents professionnels
Maîtrise des impacts environnementaux des produits et services et respect des
Environnement
réglementations en la matière

En harmonie avec les stratégies globales de l’entreprise, la gestion QHSE vient en support :


 du management des ressources humaines (RH),
 du management de la qualité, 
 du management de la sécurité, 
 du management environnemental (ou management durable).
Elle fait donc appel à des connaissances transversales qui concernent toute l’entreprise.
Pour parler de l’intégration des systèmes QHSE dans la politique de l’entreprise, on
parle de système de management intégré, ou SMI, qui s’appuie sur les normes
ISO 9001, 14001 et OHSAS 18001.
Les enjeux du management QHSE
Il y a deux façons d’appréhender les différents risques :
 en agissant sur leur probabilité d’occurrence (avec des mesures de prévention) ;
 en agissant sur leur gravité (mise en place de systèmes de protection).
Les objectifs sont donc multiples :
 l’évolution de la qualité de la production,
 la conservation du niveau de production et de performance de l’activité,
 le respect de l’intégrité physique et mentale des salariés,
 le respect des normes fixées par l’État et par les différentes organisations,
 la conformité en cas de contrôle de l’inspection du travail, de la médecine du travail,
 la prise en compte des différents types de handicaps, notamment pour les
procédures d’évacuation,
 la responsabilisation de l’entreprise (respect de l’environnement, etc.),
 la sensibilisation des différents acteurs de l’entreprise et des fournisseurs, clients,
partenaires,
 la réduction des coûts (accidents de travail, pénalités juridiques, etc.),
 l’amélioration de la sécurité et de la santé (bien-être, qualité de vie au travail),
 le succès des audits internes,
 l’obtention de certifications ou de labels pour mettre en valeur l’entreprise,
 l’adhésion du personnel et l’évolution des attitudes (bonnes pratiques) par rapport à
la qualité, la sécurité et l’environnement.
Santé et sécurité au travail : zoom sur les risques professionnels
La santé et la sécurité représentent deux volets importants de la gestion QHSE. Elles sont
mentionnées dans le Code du travail, notamment dans l’article L4121.
Les risques professionnels varient selon les métiers et les secteurs d’activité, très variés :
nucléaire, métallurgie/sidérurgie, électronique, aéronautique, chimie et
pétrochimie, agroalimentaire, cosmétique, carrières et mines, santé, BTP, etc.
Ils peuvent résulter de l’exercice du métier lui-même, mais aussi de facteurs de stress, de
fatigue, etc. On parle de risques directs ou indirects. L’INRS (Institut national de recherche
et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles,
association créée sous l’égide de la Sécurité sociale) les répertorie sur son site.
Quatre grandes familles de risques professionnels
 les accidents du travail, survenant dans le cadre de l’exercice d’une profession ;
 les maladies professionnelles, conséquence de l’exposition à un risque physique,
biologique ou chimique ;
 les accidents des trajets ;
 les risques psychosociaux, qui relèvent des conditions de travail, comme le stress,
le burn-out, le bore out, etc.

Source de l’infographie : Manager santé et sécurité au travail, éditions Dunod, INRS,


Eurofound 2010
La pénibilité du travail traduit une exposition, au-delà de certains seuils, à un ou
plusieurs facteurs de risques professionnels, susceptibles de laisser des traces
durables, identifiables et irréversibles sur la santé des salariés. 
Source Juritravail.com

Les acteurs de la santé et de la sécurité au travail


 l’employeur doit tout mettre en œuvre pour assurer les meilleures conditions de
travail possibles ;
 l’employé doit alerter son employeur ou les autorités sur les conduites à risques ;
 le CSE (ex CHSCT), composé de représentant·e·s du personnel et présidé par
l’employeur, sensibilise et protège les salariés, afin de prévenir les dangers et de
limiter les risques ;
 le responsable QHSE.

Qu’est-ce qu’un responsable QHSE ?


Le métier, les formations QHSE
Le chargé QHSE (ou coordinateur QHSE, préventeur QHSE, responsable QHSE,
responsable système QHSE) s’attache à la sécurité du personnel, à sa formation en matière
de prévention, aux respects des normes, et à la fiabilité des installations dans l’entreprise.
Quel est le rôle d’un chargé QHSE dans une entreprise ?
Le chargé QHSE, à la fois médiateur, contrôleur et communicant, coordonne des projets et
accompagne les salariés de l’entreprise tout en veillant à leur sécurité, afin de répondre aux
exigences clients et aux exigences réglementaires.

Il peut se référer aux principes généraux de prévention et de protection tels que définis par
l’INRS : 
 éviter les risques,
 évaluer les risques,
 combattre les risques à la source,
 adapter le travail à l’homme, pas le contraire,
 tenir compte de l’évolution de la technique, 
 privilégier les produits moins nocifs et un meilleur équipement de protection,
 planifier la prévention,
 donner la priorité aux mesures de protection collective tout en garantissant les
protections individuelles,
 donner les instructions appropriées aux salariés (guides - CARSAT entre autres,
formation sécurité et SST - sauvetage et secourisme du travail, manuels d’utilisation,
consignes de sécurité, méthodologie, etc.).
Le responsable QHSE contribue aussi au développement de l’image de marque de
l’entreprise ainsi qu’à l’acquisition de nouveaux marchés, deux enjeux déterminants
pour sa compétitivité.
Les missions du responsable QHSE
1) La conception et la négociation de la politique QHSE :
 la définition du plan de pilotage avec la direction, en accord avec les objectifs
(production, développement durable, etc.) et les contraintes de l’entreprise, les
réglementations, les demandes des clients, avec prise en compte :
o des objectifs,
o des moyens,
o du budget ;
 la veille technologique, concurrentielle et environnementale,
 la rédaction des procédures et des instructions à suivre,
 l’intégration des référentiels dans un SMI.
2) La mise en œuvre et le pilotage QHSE :
 la définition et le choix des méthodes et des outils pour améliorer les produits, les
processus, la sécurité, la prévention des risques et la préservation de
l’environnement,
 la formation des cadres et des techniciens, la sensibilisation du personnel,
 l’animation de réunions pour recueillir les problèmes et trouver des solutions,
 la préparation des audits internes et externes (fournisseurs, etc.),
 le reporting suite aux visites de chantiers et aux audits,
 la communication et la promotion de la politique QHSE.
3) L’analyse et le suivi :
 la veille, selon le cahier des charges et les normes en vigueur, de la traçabilité et de
la conformité :
o des matières premières,
o des installations,
o des procédés,
 l’élaboration d’un plan d’actions d’amélioration,
 la vérification des procédures de contrôle et de prévention,
 l’analyse des risques et des opportunités,
 le suivi des statistiques par rapport aux objectifs, etc.
Quels sont les enjeux d’un management QHSE ?
Le management QHSE comporte plusieurs champs d’action complémentaires et anticipe les
risques professionnels et le respect des normes qualité, hygiène, sécurité, et
environnement.
Qualité
L’axe de la qualité contribue à assurer la satisfaction client ainsi que celle des collaborateurs.
L’organisation au sein de l’entreprise est revue pour améliorer son efficacité.
Une attention particulière est portée à la conformité dans les méthodes de travail, la
fabrication des produits, et la réalisation des services.
Hygiène
Les normes en vigueur applicables à l’hygiène dans une entreprise sont scrupuleusement
vérifiées.
Cet axe de travail concerne tout particulièrement les entreprises agroalimentaires et de
santé.
Sécurité
Les méthodes de travail et les habitudes des employés sont analysées afin de réduire, voire
supprimer les maladies et les accidents professionnels.
Environnement
Les normes QHSE veillent au respect de la réglementation environnementale en vigueur au
sein de l’entreprise selon son secteur.
Elles permettent également de maîtriser l’impact de la production sur les milieux et les
espèces.

 Évaluer les risques professionnels passe par 3 phases : 


o identifier les dangers ;
o analyser les risques ;
o hiérarchiser les risques.
  Coter un risque s'effectue en 3 étapes : 
o Mesurer la gravité ;
o Évaluer la fréquence ;
o Calculer l'indice de risque.

loi no 68-LF-18 du 18 novembre 1968 portant organisation de la prévention des


accidents du travail et des maladies professionnelles.

1.2. DÉFINITION ET OBJECTIFS DU PGES


Le PGES est une synthèse et une planification de la mise en œuvre des mesures
environnementales et sociales préconisées en vue d’apporter des réponses durables
aux impacts répertoriés dans l’Étude d’Impact Environnemental et Social (EIES) du
projet.
Il précise pour chacune des actions environnementales proposées, les objectifs visés,
les différentes tâches à exécuter, l'acteur ou les acteurs chargés de la mise en œuvre,
le lieu où l'action sera menée, la période appropriée pour la mise en œuvre, les
indicateurs objectivement vérifiables de suivi de l'action ainsi que les acteurs de suivi
de
l'efficacité et de l’effectivité de la mesure.
Il est segmenté en huit (8) parties :
 une brève description du projet ;
 la synthèse des enjeux environnementaux et sociaux de la zone du projet ;
 le récapitulatif des impacts et leurs mesures ;
 le plan de mise en œuvre des mesures (modalités, responsables, périodes...) ;
 le plan de surveillance ;
 le plan de suivi ( indicateurs de suivi) ;
 le programme de participation du public ;
 le tableau synoptique.
Les principaux enjeux de la mise en œuvre du PGES sont d’assurer :
 la prévention des risques sur l’environnement ;
 le respect des normes, de la réglementation, du savoir-faire et des bonnes
pratiques ;
 la réalisation des activités selon les principes de saine gestion ;
 la mise en œuvre des mesures et leur suivi en cours d’exécution et au-delà, afin
d’éviter toute dérive préjudiciable, d’en identifier les causes et de remédier aux
dysfonctionnements du système.

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