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PHÉNOMÉNOLOGIQUE DE L'EXPÉRIENCE DU PERFORMEUR
Raluca Mocan
Résumé : Nous n’éprouvons pas le corps pour lui-même avant qu’une conscience spécifique ne nous y
rende attentifs. Néanmoins, les pratiques extra-quotidiennes telles que les entraînements sportifs ou
artistiques éveillent strate par strate l’expérience du corps. Notre objectif est d’indiquer le type de
conscience corporelle que les performeurs exercent au moment du jeu et pendant l’apprentissage.
Nous analysons d’abord l’explicitation à la première personne de l’expérience vécue sur scène par
un performeur : aiguisée, la conscience kinesthésique lui permet d’être pleinement réactif à l’en-
vironnement de sa pratique. Nous nous intéressons à la formation des possibilités d’action via l’en-
traînement, rendues transparentes à une conscience attentionnelle exercée. Dans une perspective
phénoménologique, l’expérience corporelle d’apprentissage s’avère être une création d’habitudes
ouvertes au perfectionnement.
Mots clés : conscience corporelle, expérience, apprentissage, habitudes, phénoménologie.
Abstract: In everyday activities the body tends to recede from direct experience and thereby becomes
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DOI: 10.3917/sta.098.0041
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Attentifs au monde environnant et à ses ob- l’apprentissage des techniques sportives (no-
jets, le plus souvent nous n’éprouvons pas le tamment la gymnastique et les arts martiaux)
corps pour lui-même. Avant qu’une conscience et celui des exercices utilisés par les formateurs
spécifique ne nous y rende attentifs, le corps d’acteurs ont des points communs : 1) dans
relève d’une sphère de savoir-faire habituels, les deux cas il s’agit de techniques extra-quoti-
non réfléchis. Néanmoins, les pratiques extra- diennes du corps ; 2) faire du sport et jouer sur
quotidiennes telles que les entraînements spor- scène font partie des nombreuses pratiques in-
tifs ou artistiques éveillent strate par strate l’ex- carnées demandant au performeur une intensi-
périence du corps. Quel type de conscience fication de la conscience perceptive. L’objectif
et d’attention exercent les sportifs et respec- partagé par l’entraînement est de se rendre en-
tivement les performeurs lors de leur appren- tièrement réactif aux événements et à l’environ-
tissage ? Nous faisons l’hypothèse que les nement de la pratique. Comment est éprouvé
modes de conscience du corps peuvent chan- le corps dans les pratiques extra-quotidiennes ?
ger moyennant la pratique sportive et/ou artis- Deux questions jalonnent notre propos :
tique. Par l’entraînement, les sportifs et les ar- quel est le mode de conscience incarnée
tistes désapprennent à se mouvoir de manière propre au sportif et/ou à l’acteur pendant la
automatique, ils acquièrent un type nouveau performance effective ? Deuxièmement, quel
de conscience du corps vivant. Nous remar- type de conscience corporelle permet la dé-
quons que, malgré les différences de finalité, couverte des nouvelles dispositions d’agir
Corporeal awareness and training. A phenomenological approach to the experience of the performer 41
ainsi que leur fixation en mémoire pendant perspective extérieure, la vision énactive per-
l’apprentissage ? met de faire un témoignage sur l’acteur en tant
Nous tâcherons de répondre en deux temps, qu’agent (enactor) « à l’intérieur » du processus.
d’abord via l’explicitation à la première per- Le jeu de l’acteur est défini comme une expé-
sonne de l’expérience vécue au moment du jeu rience dynamique, vécue, dans laquelle l’acteur
sur scène, accessible grâce au témoignage d’un répond aux demandes d’un moment particulier
acteur-performeur. Deuxièmement, nous exami- et dans un environnement théâtral spécifique.
nerons quelques exercices proposés par des ac- La perspective de Zarrilli sur l’acteur est
teurs/formateurs d’acteurs (Chekhov, Carreri). proche de la perspective phénoménologique de
Afin de décrire phénoménologiquement les Merleau-Ponty (1945) et de Drew Leder (1990)
multiples couches d’apparaître du corps vivant, à l ’égard du corps absent comme base de l’ex-
nous prendrons comme fil conducteur l’ap- périence, ainsi que de celle, énactive, d’Alva
prentissage par des exercices physiques qui per- Noë, qui se donne pour tâche de « saisir l’ex-
mettent de passer du corps superficiel (étranger périence dans l’acte de rendre le monde dispo-
à soi-même) et inapparent, vers l’expérience du nible » (Noë, 2004). En raison de la dimension
corps vivant subjectif ou commun, qui en plus vitale de l’expérience vécue par les performeurs
est esthétique dans le cas des performeurs. Nous dans la situation extra-quotidienne de la pièce,
pensons, par exemple, au « corps commun » à Zarrilli invoque l’approche écologique de James
tous les danseurs de la troupe de ballet. Gibson selon laquelle « nous percevons afin de
nous mouvoir, mais nous devons nous mou-
voir afin de percevoir » (Gibson, 1979, p. 223)
1. Témoigner de l’expérience Selon Noë, le monde devient accessible à celui
de la performance : Phillip Zarrilli qui perçoit par le mouvement physique et l’in-
teraction. La perception est active et relation-
Dans sa double qualité de théoricien et pra- nelle. Selon cette perspective, l’acquisition et le
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1 Phillip B. Zarrilli est professeur de pratique théâtrale dans le département d’art dramatique de l’Université d’Exeter. Il est connu
comme formateur d’acteurs et de performeurs à travers les arts martiaux et la méditation asiatiques, ainsi que pour ses productions des
pièces de Samuel Beckett, auquel la critique théâtrale a été très favorable. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages.
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est rendue disponible grâce à la manière dont Quels sont les modes d’expérience corpo-
nos sensations co-varient avec les mouvements relle incarnée du performeur au moment du
actuels et possibles » (Noë, 2004, p. 1, cité par jeu ? En témoignant en qualité d’acteur de l’ex-
Zarrillli, 2008, p. 645)2. périence vécue sur scène, Zarrilli illustre la si-
Phillip Zarrilli développe les implications de multanéité de l’action « intérieure », invisible,
la théorie énactive pour le jeu de l’acteur. La et des réactions « extérieures », perceptives,
partition construite pendant les répétitions est ayant lieu dans l’environnement théâtral de la
une forme de connaissance sensori-motrice de mise en scène d’Ohio Improptu de Beckett pen-
l’acteur ayant un ancrage corporel. dant les moments d’ouverture :
Figure 1. Phillip Zarrilli (Lecteur) et Andy Crook (Auditeur), dans Ohio Impromptu.
Photo : Brent Nicastro.
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Le 15 septembre, 2006, Théâtre Gilbert Hemsley Nous prenons nos places à la table blanche qui fait un
(Madison, Wisconsin). Ce soir nous avons la pre- mètre sur deux et demi. Andy et moi nous nous instal-
mière des huit représentations du spectacle de la tour- lons dans nos chaises. Jouant moi-même le Lecteur, je
née « The Beckett Project ». Nous venons de recevoir suis placé à la droite d’Andy, qui, en tant qu’Audi-
l’appel nous indiquant que notre morceau Ohio teur, est à ma gauche. Je commence mes derniers prépa-
Impromptu commence dans cinq minutes. Andy ratifs personnels. Je vérifie ma position sur ma chaise,
Crook dans le rôle de l’Auditeur (Listener) et moi- cherchant à sentir la chaise contre mes cuisses et mes
même, dans le rôle du Lecteur (Reader), nous quit- fesses. J’arrange encore et encore mon long manteau
tons notre loge, l’un étant le miroir de l’autre, avec noir afin qu’il ne soit pas coincé sous moi. Je laisse
nos longues vestes noires, nos pantalons noirs et nos ma conscience passer par les plantes de mes pieds, per-
longues perruques blanches. [...] « Trois minutes ». cevant la relation qu’elles établissent avec le sol, ainsi
que la relation s’établissant entre le bas de mon abdo- déjà, qui irradie sur ma main, et qui jette sa lumière
men avec les plantes de mes pieds. « Deux minutes ». sur la table et illumine le texte devant moi.
Je re-vérifie l’emplacement précis du livre sur la table Le public se calme encore. Je suis perché sur la crête
devant moi. Prenant la suite de notre échauffement du langage et je sens les mots virtuellement dans ma
vocal antérieur, je place la paume de ma main droite bouche, je sens le contact de la page du livre sur la
sur mon sternum et répète plusieurs fois une série de table avec ma main gauche, je perçois le poids de mon
coups de voix puissants et résonants – « ha, ha, ha, front contre mon pouce et les deux doigts suivants. En
ha » – sur une hauteur de ton qui fait vibrer mon suivant mon souffle, au moment où je sens que le si-
sternum. En dirigeant mon attention extérieure vers gnal lumineux a atteint sa température et son intensi-
le théâtre, ma voix fait vibrer mon corps et l’espace à té maximales, que le public s’est définitivement instal-
la fois. Andy et moi, nous nous installons dans des lé, et que le dernier éternuement s’est éteint, la première
positions physiques identiques sous l’œil vigilant de phrase du texte sort de ma bouche de façon inopinée,
notre collègue actrice, Patricia Boyette. [...] Dans les « galopant » avec un souffle portant un son sourd,
derniers instants avant que les portes ne s’ouvrent et mais qui résonne néanmoins dans mon sternum. « Il
que le public n’entre, je fais « vibrer » le texte en vé- reste peu à dire
dans une dernière tentative ». Le son
rifiant que la hauteur de mon ton frappe la caisse aigu et résonant de doigts frappant la surface de la
de résonance de ma cage thoracique au bon niveau, table arrête ma lecture. J’écoute ma respiration, en per-
alors que je prononce la première phrase « Il reste peu cevant sa synchronisation avec celle d’Andy, et habi-
à dire
». Je perçois l’articulation des « t » et des « tt » tant avec ce souffle l’espace-temps entre nous deux.
dans la phrase, lorsque ma langue frappe l’arrière Dès que ma conscience perceptive est ouverte, mon
de mes dents, réveillant ma bouche, emplissant mon imagination l’est aussi. Au moment où je lis la pre-
corps. Mon attention se tourne vers ma respiration. Je mière phrase, des associations mentales émergent un
suis mon inspiration pendant qu’elle tombe lentement moment à la périphérie de mon attention-conscience.
vers le bas de mon abdomen. Tout en me concentrant D’habitude il y a le sentiment d’une fin imminente
la
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Le témoignage indique combien complexe basé sur une attention multiple, ouverte et réac-
est le phénomène de l’expérience corporelle tive. Selon Zarrilli, l’acteur devrait idéalement
(embodied) dans le moment du jeu. Zarrilli in- intensifier son attention et augmenter sa réac-
siste sur le fait que les deux acteurs soient des tivité à l’environnement de la représentation.
personnes concrètes qui « jouent », sentent,
perçoivent et imaginent en tant qu’êtres vi- 2. Le corps fictif
vants, créant des rapports entre eux et avec de l’acteur-performeur.
l’environnement. La connaissance cénesthé- Techniques corporelles d’apprentissage
sique ou proprioceptive de l’acteur consiste
dans ce cas à « sentir » son corps assis comme Nous n’insisterons pas sur les catégories
celui du Lecteur, à « sentir » ses doigts touchant que Zarrilli (2004, pp. 656-665) utilise pour dé-
les pages du vieux livre, à « sentir » les mots crire les niveaux de conscience, qu’il discerne
lorsqu’il lit, par exemple, la phrase d’ouver- dans le jeu de l’acteur et qui nous paraissent
ture. Zarrilli observe que ces contenus ne sont quelque peu artificielles. Soit : 1) le corps de
pas présents intellectuellement, mais qu’ils sont surface, extatique ; 2) le corps des organes, ré-
virtuellement présents et disponibles en qualité cessif ; 3) le corps esthétique « intérieur », sub-
de contenus d’une expérience perceptive pas- til et 4) le corps esthétique « extérieur », fic-
sée. Au moment de l’actualisation, l’acteur-per- tif, spécifique au performeur, « apparaissant »
formeur fait les ajustements nécessaires, dans pour le spectateur.
l’horizon des possibilités prescrites par la struc- L’invention de l’acteur-performeur est
ture de la partition. Même si tous les détails ne avant tout la création d’un corps fictif grâce à la
sont pas actuellement disponibles, l’expérience modification de son schéma corporel propre.
consiste à avoir un accès potentiel à tous les Eugenio Barba appelle « corps fictif » le
contenus. Actualiser une forme ne revient pas corps de l’acteur formé par des techniques
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[...] Son corps devient inhabituel, surprenant, objectifs bien précis. L’acteur répète incessam-
mais “crédible”. Le spectateur ne voit plus l’uti- ment les gestes les plus simples afin de trans-
lisation d’une technique, il ne voit plus un former les mouvements inertes en actions ef-
corps-instrument, mais un corps-en-vie. Il de- ficaces, aptes à produire des effets sur le sens
vient un visionnaire qui, au travers du visible, cénesthésique du spectateur.
voyage dans un paysage invisible. Le monde des Comment est-il possible de briser les auto-
émotions, des intentions, des pensées, semble matismes habituels du corps ?
se matérialiser à travers le corps fictif et dilaté La dilatation des mouvements dans l’es-
de l’acteur » (Barba, 2000, p. 253). Tel est le pace est une première solution, suggérée par
cas du danseur classique ou du théâtre balinais, Michael Chekhov :
acteur kathakali ou mime, chanteur d’opéra, « Exercice 1. Faites une série de mouvements
jouri ou dalang, acteur-chanteur-danseur des larges mais simples, en utilisant le maximum
théâtres classiques chinois ou japonais. d’espace autour de vous. Faites-y participer tout
Si, comme le dit Barba, l’acteur-performeur votre corps. […] Vous vous ouvrez totalement,
se comporte en fonction d’une seconde nature, en étendant le plus loin possible les mains et les
il reste à voir comment il l’acquiert. bras, jambes écartées. Restez quelques secondes
L’objectif de l’apprentissage des acteurs est dans cette position. Imaginez que vous grandis-
de produire une « seconde nature », sans avoir sez ; sentez bien votre corps s’étirer. Puis reve-
besoin de la diriger consciemment, de per- nez à votre première position. Répétez plusieurs
mettre une pensée-en-action, qui fasse coïnci- fois ce mouvement. Gardez toujours à l’esprit le
der l’intention et l’action. Pendant la forma- but de l’exercice que vous êtes en train de faire,
tion et l’apprentissage, l’acteur développe un en vous disant : “Je vais réveiller mes muscles en-
répertoire de capacités sensori-motrices per- dormis ; je vais les faire revivre, les faire travail-
mettant d’exercer une variété d’actions pos- ler.” » (Chekhov, 1967, pp. 24-25).
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3 Appartenant à l’anthropologie théâtrale fondée par E. Barba, le terme pré-expressif signifie ce qui constitue le niveau d’organisation
élémentaire du théâtre.
46 Raluca Mocan
4 Cf. J.-F. Lavigne, Note 1, p. [161] p. 462 à Husserl (1973). Husserliana XVI, Ding und Raum. Vorlesungen 1907, Ed. Ulrich Claesges, Den
Haag, Martinus Nijhoff, ; tr. fr. J.-F. Lavigne, Chose et espace. Leçons de 1907, Paris, Presses universitaires de France, 1989.
Corporeal awareness and training. A phenomenological approach to the experience of the performer 47
5 Husserl (1966), De la synthèse passive (1918-1926), tr. fr. B. Bégout, J. Kessler, Grenoble, Jérôme Millon, 1998, p. 328 [342].
avec la création des habitudes actives par l’exer- Depraz, N. (2001). Lucidité du corps, Dordrecht/Boston/
cice et l’entraînement, ouverte au perfection- London, Kluwer Academic Publishers.
nement et pouvant être rendue transparente à Gibson, J. J. (1979). The Ecological Approach to Visual
Perception, Hillsdale, NJ, Lawrence Erlbaum.
une conscience kinesthésique et attentionnelle
Husserl, E. (1973). Husserliana XVI, Ding und Raum.
exercée.
Vorlesungen 1907, Ed. Ulrich Claesges, Den Haag,
Martinus Nijhoff, ; tr. fr. J.-F. Lavigne, Chose et es-
Conclusion pace. Leçons de 1907, Paris, Presses universitaires de
France, 1989.
Husserl, E. (1966). Husserliana XI, Analysen zur passiven
Une phénoménologie de l’apprentissage Synthesis. Aus Vorlesungs-und Forschungsmanuskripten
physique peut s’intéresser à la fois à la sédimen- 1918-1926, Ed. M. Fleischer, De la synthèse passive
tation passive des habitualités (implicite, imma- (1918-1926), tr. fr. B. Bégout, N. Depraz et J. Kessler,
nente, non réfléchie) et à leur formation volon- Grenoble, Jérôme Millon, 1998.
taire, consciente. L’une des choses importantes Husserl, E. (1968), Husserliana IX, Phänomenologische
Psychologie (1925-1928). Vorlesungen Sommersemester
que révèlent les témoignages des formateurs
1925, Ed. Walter Biemel, Den Haag, Martinus
d’acteurs et de sportifs, c’est que nous devons Nijhoff, 1968 ; tr. fr. P. Cabestan, N. Depraz,
prendre en compte le problème spécifique de A. Mazzu, Psychologie phénoménologique (1925-1928),
la formation dispensée, à la fois en groupe et Paris, Vrin, 2001.
de façon particulière. L’étude attentive de l’ap- Leder, D. (1990). The Absent Body, Chicago, CUP.
prentissage permettra d’éclairer le passage de Merleau-Ponty, M. (1945). Phénoménologie de la perception,
l’exercice solitaire à l’exercice partagé, qui est Paris, Gallimard.
de l’ordre du spectacle, mais d’abord de l’ordre Noë, A. (2004). Action in Perception, Cambridge, MA, MIT
Press.
de la communauté des sportifs ou des acteurs.
Ricœur, P. (1950) 2009. Philosophie de la volonté. I. Le volon-
Quelle est, en plus de la condition d’intersub-
taire et l’involontaire, Paris, Points-Seuil.
jectivité – laquelle reste à élucider – la notion
Varela, F., Thompson, E., & Rosch, E., (1993). L’inscription
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