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Jacques Grégoire
in Bernadette Piérart, Le langage de l’enfant
2005 | pages 33 à 48
ISBN 9782804145620
Article disponible en ligne à l'adresse :
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L’évaluation
des composantes formelles
du langage :
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les évaluations classiques
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Aspects psychométriques de
la construction d’épreuves
d’évaluation du langage
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Jacques Grégoire
INTRODUCTION
Ce chapitre a pour principal objectif d’introduire le lecteur dans les
coulisses d’un test de langage, la batterie ISADYLE, et de lui faire
découvrir comment ce test a été construit. Les praticiens ignorent souvent
comment les épreuves qu’ils utilisent ont été normées et comment leurs
items ont été sélectionnés. Pour bien maîtriser un test et en apprécier
toutes les qualités, il est important d’en connaître les principes de
fabrication. Au travers de l’exemple de la batterie ISADYLE et d’une de ses
épreuves, nous allons présenter les procédures qui ont été suivies pour
développer un test qui possède les qualités psychométriques indispensa-
bles pour être utilisé dans la pratique clinique (American Educational
Research Association et al., 1999). Nous commencerons par présenter la
procédure d’étalonnage de la batterie ISADYLE et nous évaluerons la
qualité des normes ainsi déterminées. Nous expliquerons ensuite les
procédures d’analyse utilisées pour sélectionner les meilleurs items au
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L’évaluation des composantes formelles du langage
1 L’ÉTALONNAGE
1.1 Fonction de l’étalonnage
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thermomètre sans graduation. Il peut mettre en évidence des variations
d’intensité, mais celles-ci sont sans intérêt faute de valeur de référence.
L’étalonnage a pour but de définir les graduations de l’échelle de mesure
que représente le test. Ces graduations sont toujours relatives à la
population d’étalonnage au sein de laquelle le test va être appliqué. Elles
ne sont pas valides pour d’autres populations pour lesquelles un étalon-
nage spécifique devra être réalisé.
L’élaboration d’un étalonnage débute par une définition de la popula-
tion visée par le test. Cette population peut être très large (p.ex., tous les
Belges francophones entre 16 et 86 ans) ou relativement étroite (p.ex., les
enfants autistes entre 1 et 12 ans). Comme il n’est généralement pas
possible de tester toute la population pour établir des normes, un
échantillon de celle-ci est utilisé. Si cet échantillon est représentatif de la
population de référence et si sa taille est suffisante, les normes ainsi
déterminées fourniront une bonne estimation des normes de la population.
Établir des normes est un travail coûteux en temps et en énergie. Tous
les sujets de l’échantillon doivent être testés dans les conditions standard
d’application du test. Si ces conditions ne sont pas strictement respec-
tées, les normes ne seront pas valides. On ne peut en effet comparer que
ce qui est comparable. En l’occurrence, un sujet qui a passé le test lors
d’un examen clinique ne peut être comparé qu’à des sujets qui ont passé
le test dans des conditions identiques. Si ce n’était pas le cas, il est
impossible de faire la part des choses entre les différences interindividuel-
les et les différences de conditions de passation. Le respect d’un matériel
standard et de règles strictes de passation et de cotation constitue une
condition sine qua non pour définir et utiliser correctement des normes.
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Aspects psychométriques de la construction d’épreuves d’évaluation
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Les données d’étalonnage ont été récoltées par des étudiants de
graduat en logopédie provenant de l’ensemble de la Communauté
française de Belgique et formés à l’utilisation de la batterie ISADYLE. Ces
étudiants ont tiré au hasard des enfants au sein des classes des écoles de
la région et du réseau qui leur avait été assignés. La récolte a été réalisée
sur une période de trois mois, de janvier à mars 1997. Les normes reflètent
par conséquent les compétences linguistiques des enfants en milieu
d’année scolaire. Tous les protocoles ont fait l’objet d’une procédure de
contrôle. Certains protocoles incomplets ou mal remplis ont été éliminés.
Ils ont été remplacés par de nouveaux protocoles récoltés en respectant
les critères décrits ci-dessus1. Au total, 1 144 sujets ont été conservés
pour établir les normes. La distribution de ces sujets par année scolaire et
par sexe est présentée dans le tableau 1.1. L’effectif par année varie de
87 à 101 élèves. La parité entre filles et garçons est quasi respectée dans
tous les groupes.
Le tableau 1.2 présente la distribution des enfants par année scolaire
et par réseau d’enseignement. Les écoles ont été rangées dans les
catégories « enseignement officiel » ou « enseignement libre ». En Com-
munauté française de Belgique, pour la scolarité maternelle et primaire,
l’enseignement officiel rassemble environ 3/5 des enfants et l’enseigne-
ment libre 2/5. À la lecture du tableau 1.2, on peut constater que cette
proportion est quasi respectée dans tous les groupes.
1. Ces protocoles (n = 60) ont été récoltés par B. Piérart, A. Comblain et six étudiants dans
le cadre de leur stage ou de leur travail de fin d’études.
37
L’évaluation des composantes formelles du langage
1re maternelle1 43 44 87
1re maternelle2 47 50 97
2e maternelle1 41 46 87
e 2
2 maternelle 50 45 95
3e maternelle1 52 49 101
3e maternelle2 47 50 97
1re primaire 46 50 96
2e primaire 48 45 93
e
3 primaire 48 49 97
4e primaire 45 51 96
5e primaire 51 50 101
6e primaire 48 49 97
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Total 566 578 1144
1re maternelle1 50 37
1re maternelle2 57 40
2e maternelle1 50 37
e 2
2 maternelle 53 42
3e maternelle1 58 43
3e maternelle2 57 40
1re primaire 55 41
2e primaire 55 38
e
3 primaire 55 42
4e primaire 54 42
5e primaire 58 43
6e primaire 56 41
38
Aspects psychométriques de la construction d’épreuves d’évaluation
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2.1 Fonction de l’analyse d’items
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L’évaluation des composantes formelles du langage
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de l’échantillon d’étalonnage. Le score moyen divisé par l’étendue des
scores, c’est-à-dire par 2, nous fournit l’indice de difficulté de l’item. Cet
indice varie entre 0 (item très difficile échoué par tous les sujets) et 1 (item
très facile réussi par tous les sujets). Lorsque l’on construit une échelle
développementale, il est essentiel de disposer d’items dont l’indice de
difficulté est échelonné de manière régulière entre 1 et 0 afin de pouvoir
discriminer les sujets depuis le début jusqu’à la fin de la séquence
développementale mesurée par le test. Si tous les items sont faciles, ils
nous fourniront peu d’informations à propos des sujets en fin de dévelop-
pement. Inversement, si tous les items sont difficiles, ils nous fourniront
peu d’informations à propos des sujets en début de développement. Dans
le tableau 1.3, on peut constater que l’indice de difficulté des items varie
de .98 à .05. L’échelle comprend des items à tous les niveaux de difficulté,
ce qui permet une évaluation des compétences lexicales des sujets tout
au long de leur développement. Les items très difficiles sont toutefois peu
nombreux, ce qui est en accord avec la finalité clinique de l’échelle. Celle-
ci a pour but d’évaluer des sujets en difficulté, dont les performances sont,
en général, inférieures à celles attendues pour leur âge et leur niveau
scolaire.
La cinquième colonne mentionne l’écart type des scores à chaque
item. Cette valeur nous renseigne à propos de la dispersion des scores
autour de la moyenne. Comme le but de toute évaluation est de distinguer
les sujets entre eux, il est essentiel que les scores à chaque item
présentent une variance suffisante. Un item réussi ou échoué par tous les
sujets ne nous apporte guère d’information car il ne met en évidence
aucune différence entre les sujets. Dans le tableau 1.3, nous pouvons
constater que, logiquement, les items faciles et les items difficiles
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Aspects psychométriques de la construction d’épreuves d’évaluation
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15 genou 1,49 0,74 0,82 0,56
16 coude 1,44 0,72 0,86 0,63
17 narines 1,27 0,64 0,83 0,61
18 cils 0,92 0,46 1,00 0,59
19 sourcils 0,93 0,46 1,00 0,55
20 nuque 0,85 0,42 0,87 0,58
21 poignet 0,92 0,46 1,00 0,70
22 cheville 0,56 0,28 0,90 0,59
23 talon 0,84 0,42 0,99 0,65
24 index 0,95 0,47 0,88 0,55
25 mollet 0,63 0,31 0,87 0,50
26 plante des pieds 0,53 0,26 0,64 0,29
27 paume des mains 0,71 0,35 0,74 0,45
28 pupille 0,46 0,23 0,73 0,40
29 tempe 0,09 0,05 0,42 0,28
30 iris 0,19 0,10 0,49 0,18
présentent les écarts types les plus faibles. Par contre, les items de
difficultés moyennes présentent les écarts types les plus élevés.
La dernière colonne du tableau 1.3 mentionne la corrélation entre le
score à chaque item et le score total pour l’ensemble de l’épreuve, lequel
est égal à la somme des scores aux 30 items. Pour éviter une élévation
artificielle des coefficients de corrélations, le score de l’item a été retiré du
score total pour chaque calcul d’une corrélation. La corrélation d’un item
avec le score total nous renseigne à propos de la relation qui unit cet item
à l’ensemble de l’épreuve. Les sujets qui ont obtenu un score total élevé
à l’épreuve ont normalement une probabilité plus élevée de réussir un
41
L’évaluation des composantes formelles du langage
item quelconque que les sujets qui ont obtenu un score total faible. Il serait
étrange d’observer le phénomène inverse, lequel se traduirait par un
coefficient de corrélation négatif. Par contre, il peut arriver qu’un item ne
soit pas corrélé avec le score total. Cela signifie que les performances à
cet item sont indépendantes de celles aux autres items. En d’autres
termes, cet item mesure une caractéristique différente de celle mesurée
par les autres items. Un tel item est hétérogène par rapport aux autres
items et doit, par conséquent, être éliminé. On considère que la corréla-
tion entre un item et le score total doit être au moins égale à .30 (Laveault
et Grégoire, 2002). Dans le tableau 1.3, on peut constater que, dans leur
grande majorité, les coefficients de corrélation sont largement supérieurs
à cette valeur. Quelques coefficients sont artificiellement faibles du fait de
la réduction de l’étendue des scores qui apparaît lorsque l’item est très
facile ou très difficile. Dans ce cas, le score à l’item a une très faible
variance, ce qui déprime la corrélation de cet item avec le score total. Par
ailleurs, on peut observer que trois items de l’échelle ont une corrélation
assez faible avec le score total, malgré une variabilité suffisante de leurs
scores. Il s’agit des items 9 (langue), 26 (plante des pieds) et 30 (iris). La
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faiblesse de ces corrélations peut provenir de problèmes de consigne ou
de précision des critères de cotation.
42
Aspects psychométriques de la construction d’épreuves d’évaluation
60
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50
Score moyen
40
30
20
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Groupe
Cette évolution est-elle identique pour les garçons et les filles ? La figure
1.2 montre clairement que ce n’est pas le cas. Dans tous les groupes, la
performance moyenne des filles est supérieure à celle des garçons. Au
travers des groupes, la différence moyenne entre les filles et les garçons
est de 2,3 points, avec un minimum de 1,8 points et un maximum de 3,5
points. Pour l’ensemble de l’échantillon, cette différence est statistique-
ment significative (t (1142) = 3 294, p < .001). Par conséquent, bien que
43
L’évaluation des composantes formelles du langage
l’écart entre les filles et les garçons ne soit pas très important, il serait sans
doute préférable de fournir des normes distinctes en fonction du sexe.
Utiliser des normes uniques pour les filles et les garçons risque d’entraîner
une surestimation systématique des performances des filles et une sous-
estimation des performances des garçons.
60
50
Score moyen
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40
Garçons
30
Filles
20
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Groupe
44
Aspects psychométriques de la construction d’épreuves d’évaluation
2,0
1,5
Score attendu
1,0
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2,5
0,0
–3 –2 –1 0 1 2 3
Position du sujet
45
L’évaluation des composantes formelles du langage
par le test. Dans la figure 1.4, nous pouvons constater que les items de
l’épreuve de dénomination des parties du corps couvrent une grande
étendue de la compétence visée. Comme la finalité de l’épreuve est
essentiellement clinique, les items qui se situent au-delà de la valeur 1,0
sont d’une utilité limitée. Par ailleurs, certains items sont redondants,
○ ○ ○
4,0
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
X ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○
3,0
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 29
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XX Item 30
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○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○
2,0
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 26
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 28
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 27
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 25 Item 22
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○
1,0
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 20
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 21 Item 24 Item 23
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 9 Item 8
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○
0,0
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 17
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 7
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 16
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 15
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 6 Item 13 Item 14
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○
– 1,0
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXXXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 5 Item 12
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 10
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XXXX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 9 Item 8
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 4 Item 11
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
XX
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○
– 2,0
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
X ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 2
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
X ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
Item 1 Item 3
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
– 0,3
46
Aspects psychométriques de la construction d’épreuves d’évaluation
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Figure 1.5 – Courbes caractéristiques des scores 0, 1 et 2 à l’item 27 (« paume »)
1,0
Probabilité
0,5
0,0
–3 –2 –1 0 1 2 3
Position du sujet
47
L’évaluation des composantes formelles du langage
1,0
Probabilité
0,5
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0,0
–3 –2 –1 0 1 2 3
Position du sujet
CONCLUSION
Ce chapitre nous a permis d’expliquer et d’illustrer les procédures
d’étalonnage et d’analyse d’items appliquées lors du développement de
la batterie ISADYLE. Nous avons pu constater que l’échantillon d’étalon-
nage possède des caractéristiques proches de celles de la population de
référence, ce qui permet de considérer les normes d’ISADYLE comme
étant valides pour l’évaluation clinique.
Au travers de l’exemple de l’épreuve de dénomination des parties du
corps, nous avons présenté les analyses d’items réalisées pour chaque
épreuve de la batterie. Ces analyses permettent de sélectionner les items
les plus informatifs et d’évaluer la pertinence du système de cotation
utilisé. Nous avons pu constater que l’épreuve de dénomination des
parties du corps permet une discrimination fine des sujets tout au long du
développement de leur compétence lexicale.
48