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L’objectif de cet article est d’identifier les facteurs qui expliquent la performance en mathéma-
tiques des élèves de niveau secondaire collégial marocain. Il s’appuie sur les résultats du pro-
gramme TIMSS 2003 d’évaluation du niveau en mathématiques des élèves dans plusieurs pays.
Les données utilisées portent sur un échantillon de 1 140 élèves relevant de 68 établissements
scolaires répartis sur le territoire marocain.
Nos résultats montrent que les performances sont expliquées essentiellement par le genre de
l’élève et les attributs matériels du ménage. Par contre, peu de variables liées au contexte scolaire
(milieu d’implantation de l’école, âge de l’enseignant et son ancienneté) ont un effet significatif.
Les implications de cette étude sont doubles. Les résultats permettent, d’une part, des ensei-
gnements destinés à éclairer les stratégies des ménages et des pouvoirs publics pour améliorer
les rendements scolaires. L’étude confirme, par ailleurs, l’opportunité de recourir à des modèles
multiniveaux pour traiter les données qui présentent une structure hiérarchisée.
*
Professeur – Université Hassan II Aïn Chock – Casablanca et LASAARE.
**
Doctorant – Université Hassan II Aïn Chock – Casablanca et LASAARE.
Nous tenons à remercier un rapporteur anonyme dont les commentaires sur des
versions antérieures ont conduit à une amélioration significative du texte.
127
128 Fouzi Mourji, Abdelilah Abbaia
1 INTRODUCTION
Il est admis que dans tous les pays, la qualité de l’éducation détermine celle
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pas 34,51 % au Maroc en 2003, alors qu’il est de 64,88 % en Algérie, 65,83 %
en Tunisie et de 80,26 % en Jordanie. Au niveau du primaire, et malgré les
efforts consentis par le pays, le taux net de scolarisation est de 89,71 % en
2009 au Maroc, alors qu’on enregistre 93,83 % en Algérie, 93,30 % en Égypte
et 98,42 % en Tunisie (Base de données SESRIC). D’autre part, si le taux
d’alphabétisme ne dépasse pas 56,1 % au Maroc en 2009, il est de 72,6 % en
Algérie, 89,6 % au Liban et de 92,2 % en Jordanie (PNUD, 2011)2.
Par ailleurs, les inégalités en matière de scolarisation entre les milieux
urbain et rural sont flagrantes au Maroc. Si le taux de scolarisation des jeunes
âgés de 15 à 17 ans est de 76 % en milieu urbain, il n’est que de 21,8 % en
milieu rural en 2009 (Ministère de l’Éducation Nationale, 2010).
S’agissant de la qualité de l’éducation, avec une moyenne nationale de
387, le Maroc a occupé la 45e place parmi les 50 pays participants au TIMSS
(Trends in International Mathematics and Science Study). Ce score reste infé-
rieur à ceux de plusieurs pays comparables au Maroc : 410 pour la Tunisie, 433
pour le Liban, 406 pour l’Egypte et 424 pour la Jordanie (IEA(2003)), sachant
que la moyenne internationale s’établit à 467.
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2
Il s’agit des données relatives à l’année la plus récente disponible pour la période
2005-2010.
3
Les arguments avancés pour expliquer les mauvais résultats des élèves marocains
mentionnent le fait que le questionnaire et le test sont conçus en anglais puis tra-
duits et administrés en arabe classique, plus difficile que celui enseigné au Maroc
et très différent du dialectal usité par les élèves dans la vie courante. La seconde
explication serait que les tests sont destinés à une classe d’âge censée suivre un
programme standard, mais différent du programme adopté au Maroc.
4
TIMSS est un programme conduit par l’IEA (International Association for the
Evaluation of Education Achievement).
5
Chaque établissement scolaire retenu est représenté par une seule classe.
130 Fouzi Mourji, Abdelilah Abbaia
des élèves contribuent pour près de 57,5 % de la variance expliquée, alors que
celles liées à l’environnement familial ne représentent que 10,2 %. Dans le
même sens, les chercheurs insistent sur l’effet prépondérant du fonctionne-
ment intellectuel des enfants sur leur réussite scolaire. Gilly (1969) précise
même que, de toutes les formes d’intelligence, la forme verbale est celle qui
permet d’établir le meilleur pronostic de la réussite aussi bien au niveau pri-
maire que dans l’enseignement secondaire. De plus, les corrélations trouvées
entre des tests d’intelligence et la réussite scolaire à l’école primaire se situent
entre 0,70 à 0,75. Au Maroc, Hijri et al. (1995) ont constaté que le fonction-
nement intellectuel, estimé à partir du résidu d’une équation expliquant le
rendement scolaire de la 5e année du primaire, joue un rôle essentiel dans
l’explication du rendement au baccalauréat. En plus du fonctionnement intel-
lectuel, les chercheurs insistent sur les autres caractéristiques individuelles
(âge, sexe, motivation, etc.)7.
Au Maroc, la question du rendement scolaire reste peu étudiée et les
approches quantitatives sont rares dans ce domaine8 ; il en est de même du
recours aux modèles multiniveaux, quasi absents dans les travaux. Le présent
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7
Pour une revue de littérature détaillée, voir Abbaia (2008).
8
À l’exception de ceux de Hijri (1993), Hijri, Montmarquette et Mourji (1995), ces
travaux n’ont pas fait l’objet de modélisation.
9
Chaque strate est composée de deux régions à l’exception de celle de Marrakech qui est
représentée par une seule Académie Régionale d’Éducation et de Formation(AREF),
et celle de Chaouia - Ourdigha - Doukala - Abda - Tadla – Azilal qui est composée de
trois AREF.
Les déterminants du rendement scolaire en mathématiques… 133
Cette différence est due à l’exclusion, dans notre étude, des données relatives à la
10
4 PRÉSENTATION DU MODÈLE
Caractéristiques
Score en Mathématiques
des élèves et de leurs familles
Niveau 1 (élèves)
Caractéristiques Caractéristiques
des enseignants des établissements scolaires
Niveau 2 (écoles)
Pour plus de détail, voir Hofmann (1997), Bressoux (2000) et Arrègle (2003).
11
136 Fouzi Mourji, Abdelilah Abbaia
Or, la relation entre Rij et Xij peut varier d’une école à l’autre. En effet,
les variables individuelles ou de l’environnement familial ne jouent pas de la
même manière selon les écoles. De subtiles interférences doivent exister ; par
exemple, l’implication des parents dans le suivi des élèves diffère certaine-
ment selon les caractéristiques des écoles. Pour en tenir compte, il faut attri-
buer un indice j à b0 et à b1.
Comme les variables Rij et Xij sont mesurées au niveau 1, le modèle de-
vient alors :
Niveau (1) Ri j = b0 j + b1j Xi j + ei j
Étant aléatoires, b0j et b1j sont supposés distribués selon une fonction de
probabilité (Kreft et De Leeuw, 1998).
Ainsi, on peut écrire :
Ri j = g00 + g01Wj + g10 Xi j + g11 Wj Xi j + (m0 j + m1 j Xi j + eij)
école puis en modélisant les variations entre les écoles selon leurs caractéris-
tiques. Le modèle de niveau (1) va permettre de mettre en évidence les résul-
tats relatifs à chaque école (en différenciant les élèves), alors que le niveau (2)
analysera la variabilité inter-écoles12.
5 RÉSULTATS DE L’ESTIMATION
Modèle vide
Effets fixes
Constante 393,58 (3,07) ***
Effets aléatoires
Niveau 2 : variance inter-écoles 438,26 (113,16) ***
Niveau 1 : variance inter-élèves 3 254,41 (140,67) ***
–2LogL 12 529,19
12
La méthode utilisée pour l’estimation du modèle est celle du maximum de vrai-
semblance (ML).
13
11,87 % = variance inter-écoles/variance totale.
138 Fouzi Mourji, Abdelilah Abbaia
Les variables
individuelles
Importance
0,42 ns 0,60 0,60 ns 0,66 –0,63 ns 1,66
de la matière
Attitude de l’élève
–1,93** 0,77 –2,36*** 0,83 0,08 ns 2,24
envers son école
Sentiment de l’élève
à propos de sa 0,82 ns 2,04 1,38 ns 2,23 –2,13 ns 5,30
sécurité dans l’école
Intégration de l’élève
3,17 ns 2,67 3,38 ns 3,01 2,41 ns 6,25
dans l’école
Niveau d’instruction
espéré
– Aller au-delà du
Réf Réf Réf Réf Réf Réf
bac
Utilisation
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– Moins d’une
–10,57*** 3,72 –10,08** 4,12 –7,44 ns 9,59
heure
– Entre 1 et
–4,02 ns 3,64 –4,08 ns 3,99 3,16 ns 9,62
2 heures
Les variables
familiales
Disponibilité des
biens d’équipement
et du matériel 3,04*** 1,18 3,72*** 1,33 0,94 ns 2,78
pédagogique au sein
du ménage
Utilisation de l’arabe
dans la famille
Nombre de livres
chez l’élève
–D
avantage
–5,17 ns 4,30 –6,00 ns 4,70 –1,14 ns 11,53
(26 livres ou plus)
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–A
nalphabète
ou sans certificat –0,50 ns 5,67 –7,97 ns 6,14 41,93** 16,24
du primaire
– niveau supérieur
au certificat
–11,08** 5,35 –16,27*** 5,76 20,98 ns 16,00
primaire et moins
du bac
– Bac ou niveau
Réf Réf Réf Réf Réf Réf
supérieur
Niveau d’instruction
du père
– Analphabète ou
sans certificat du –6,97 ns 5,11 –3,02 ns 5,56 –23,78* 14,51
primaire
– Niveau supérieur
au certificat
–5,11 ns 4,50 –3,02 ns 4,87 –18,55 ns 13,00
primaire et moins
du bac
– Bac ou niveau
Réf Réf Réf Réf Réf Réf
supérieur
Les variables
du contexte scolaire
Âge de l’enseignant
Sexe de l’enseignant :
11,20 ns 8,09 9,23 ns 88,27 — —
Féminin16
Ancienneté de
l’enseignant (en 1,43* 0,83 2,13** 0,94 –2,14ns 3,10
années)
Formation initiale
Formation
professionnelle : –4,11 ns 14,92 –7,66 ns 16,78 — —
Un an17 (Réf : 2 ans)
Implication des
familles dans les
activités de l’école
15
Dans notre échantillon, il n’y a pas d’enseignants âgés de 50 ans ou plus en milieu
rural. En fait, commençant souvent leurs carrières dans le milieu rural, les ensei-
gnants bénéficient de la mobilité professionnelle vers le milieu urbain, grâce à
l’ancienneté.
16
De même, nous n’avons aucune enseignante en milieu rural. En fait, même avec
une ancienneté faible, les enseignantes ont plus de chance de bénéficier de la mobi-
lité professionnelle pour rejoindre leurs maris.
17
Enfin en milieu rural, il n’y a que les enseignants ayant une formation profession-
nelle de deux ans. En fait, ce sont les enseignants les plus anciens qui exercent
avec une année seulement de formation professionnelle ; et ce sont également eux,
qui ayant bénéficié de la mobilité professionnelle, exercent dans les villes.
18
Enregistrant 26 % de valeurs manquantes, cette variable a été traitée par la mé-
thode des imputations multiples.
142 Fouzi Mourji, Abdelilah Abbaia
–F
aible –0,57 ns 9,036 –2,71 ns 7,10 –39,93ns 46,88
–M
oyenne –5,35 ns 9,724 1,80 ns 10,53 –81,67ns 89,66
Travail en groupes
–J
amais 4,96 ns 7,22 3,89 ns 7,55 –43,26ns 80,63
–R
arement Réf Réf Réf Réf Réf Réf
–S
ouvent 7,35 ns 8,65 4,86 ns 10,74 33,95ns 41,06
Effets aléatoires
Niveau 2 :
342,74*** 96,36 306,27*** 100,7 1 060,43 1 271,02
variance inter-écoles
Les résultats de l’estimation montrent que, toutes choses égales par ailleurs,
les garçons réussissent mieux que les filles. Cette différence est significative
statistiquement (t = –3,65) et plus forte en milieu rural.
Ce résultat corrobore ceux trouvés dans plusieurs travaux effectués dans
des pays en développement (Jarousse et Mingat, 1989, Diambomba et al.,
1995). En fait, dans ces pays, le faible intérêt accordé par les parents à la sco-
larisation des filles impliquerait des rendements scolaires moindres chez ces
dernières comparativement aux garçons.
Concernant l’âge, les résultats de notre estimation révèlent que plus
l’élève est âgé, moins bon est son rendement scolaire (t = –4,68). Ce résultat
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l’élève envers son école » ; ils aboutissent tous à une variable dont l’effet est négatif,
tantôt statistiquement significatif, tantôt non significatif. Suite à un commentaire
de notre référé, nous avons procédé à une estimation dans laquelle nous excluons
les variables colinéaires avec cette variable. Les résultats n’ont pas changé.
144 Fouzi Mourji, Abdelilah Abbaia
Notons cependant que pour cette variable, le test d’endogéneité a conclu au non-
21
rejet de celle-ci ; mais la base de données n’offre pas de possibilité de recourir à une
variable instrumentale.
Les déterminants du rendement scolaire en mathématiques… 145
ménage sont captés par la disponibilité d’un ordinateur, d’un bureau (ou table
d’étude), d’un dictionnaire ou encyclopédie, d’une PlayStation jeu DVD.
146 Fouzi Mourji, Abdelilah Abbaia
taux de redoublement des élèves dans les différentes régions. Il s’avère que
les taux enregistrés dans les régions où une part importante de la population
parle le berbère24 ne diffèrent pas des autres.
Ce résultat peut être expliqué par deux éléments. D’une part, au Maroc, il
y a une grande divergence entre l’arabe dialectal pratiqué au sein des familles
et l’arabe utilisé à l’école. D’autre part, l’utilisation d’un autre dialecte dans
la maison n’aura pas d’effet à ce niveau d’étude sur le rendement scolaire, car
après avoir passé huit ans à l’école, l’élève berbère atteint un niveau linguis-
tique semblable à celui de ses camarades arabophones.
La taille de la famille n’a également pas d’effet significatif, contrairement
aux résultats de Hijri (1993) qui avait trouvé que la taille de la famille agit
négativement sur les résultats au baccalauréat. Cette divergence pourrait
être due à la différence des populations étudiées. Ainsi l’impact de la taille de
la famille, qui agit sur les dépenses familiales pour chaque enfant, est faible
pour les élèves du niveau collégial. Ce n’est qu’aux niveaux supérieurs que
ces dépenses acquièrent une importance dans la détermination du rendement
scolaire.
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Les élèves qui étudient dans une école située en milieu urbain réussissent
mieux que ceux d’une école en milieu rural. Plusieurs facteurs sont derrière ce
résultat : en milieu urbain, les écoles sont mieux équipées, mieux organisées et
mieux gérées au niveau pédagogique par rapport aux écoles situées en milieu
rural. Dans celui-ci, l’absentéisme des enseignants est plus fréquent et leurs
conditions de vie moins favorables ; ils font souvent la navette entre leur lieu
de résidence en ville et l’école.
Les élèves pris en charge par des professeurs âgés de moins de 30 ans réa-
lisent des rendements scolaires largement supérieurs à ceux des élèves ensei-
gnés par des professeurs dont l’âge se situe entre 40 et 49 ans. Ainsi, à niveau
d’expérience donné, l’âge agit négativement. Ce résultat peut être expliqué
par la capacité des enseignants « jeunes » à mieux comprendre la mentalité
et les comportements des élèves adolescents. La communication est alors plus
fluide et contribue à établir un sentiment positif de la part des élèves envers
la matière enseignée.
Il s’agit de : Souss Massa Daraa, Tadla Azilal, Taza Taounat ElHoussima et rela-
24
tivement Marrakech Tansift Al Haouz. La comparaison est faite à partir des don-
nées relatives à 2005-2006, publiés par le CSE (2008).
148 Fouzi Mourji, Abdelilah Abbaia
6 CONCLUSION
L’objet de notre étude était de comprendre les raisons, qui permettent aux
enfants du collège d’assimiler correctement les concepts et techniques qui leur
sont enseignés en mathématiques. Nous nous sommes basés sur les facteurs
usuellement retenus dans la littérature pour expliquer les rendements sco-
laires. Il s’agit de variables individuelles, familiales et relatives au contexte
scolaire. Pour tenir compte de la structure hiérarchisée des données, nous
avons retenu un modèle multiniveaux, mieux approprié dans un tel contexte.
Les résultats obtenus vont généralement dans le sens de ceux trouvés
dans des études analogues réalisées dans des pays en développement. Comme
pour les rendements scolaires globaux, les performances en mathématiques
dépendent prioritairement des caractéristiques propres aux élèves et à leur
Les déterminants du rendement scolaire en mathématiques… 149
famille. Par contre, peu de variables liées au contexte scolaire ont un effet si-
gnificatif. Il s’agit du milieu d’implantation de l’école, de l’âge de l’enseignant
et de son ancienneté.
Ces résultats peuvent éclairer à la fois les décideurs et les familles pour
concevoir des mesures susceptibles d’améliorer l’efficacité du système éduca-
tif marocain. Ainsi, les parents doivent être vigilants envers leurs enfants. Il
ressort en effet qu’un niveau élevé d’encadrement familial, d’encouragement
et de gratification contribue à la motivation et à l’amélioration du rendement
scolaire.
Étant donné qu’il est difficile de doter les familles en biens d’équipement et
en matériel pédagogique, une solution consisterait à généraliser les espaces col-
lectifs spécifiques (bibliothèques, salles d’études…) au sein des établissements
scolaires et de les équiper en biens et matériaux scolaires, pour contribuer à
l’amélioration du rendement scolaire des élèves. Cela permettrait également
d’atténuer les inégalités de chance entre élèves de milieux aisés et démunis.
Les résultats montrent qu’une attention particulière doit être accordée au
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RÉFÉRENCES
7 ANNEXES
Annexe 1 : Liste des variables et statistiques descriptives
*25
Ces variables ont été construites à partir de leurs composantes telles qu’elles figurent dans
le questionnaire administré aux élèves ; voir annexe 2 relative au détail de la construction
de ces variables.
Les déterminants du rendement scolaire en mathématiques… 153
Age de l’enseignant
Formation initiale
Travail en groupes
Effets aléatoires