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La Biomasse
ABAALI El Mahdi
Table des matières
a. La fermentation .............................................................................................................. 6
a. Combustion ..................................................................................................................... 7
b. Gazéification ................................................................................................................... 8
c. Pyrolyse .......................................................................................................................... 9
d. Procédés hydrothermaux.............................................................................................. 10
a. Le bois-énergie ............................................................................................................. 11
b. Le biogaz....................................................................................................................... 12
CONCLUSION ..................................................................................................... 18
Listes des figures
Figure 1: Structure de la cellulose........................................................................................................ 4
Figure 2: Principaux monomère constituants l'hémicellulose ............................................................ 4
Figure 3 : Principaux monomères constituant la lignine .................................................................... 5
Figure 4: Principales voies de conversion énergétique de la biomasse en différents formes de
combustibles .......................................................................................................................................... 5
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I Généralités
Biomasse énergie, ou bioénergie, est considérée comme la quatrième source d’énergie
(derrière le pétrole, le charbon et le gaz naturel), en participant à environ 14% de la production
mondiale d’énergie primaire. En 2012, 70% de l’énergie renouvelable mondiale utilisée pour
générer la chaleur est issue de la biomasse (IEA, 2015). De plus, la faible teneur de la biomasse en
soufre et en azote comparée au charbon réduit l’émission des polluants gazeux lors de sa
combustion donc moins de gaz à effet de serre sont émis. Enfin, en termes de CO2, la biomasse est
considérée comme carbone neutre. En effet, le CO2 dégagé durant la conversion énergétique par
combustion correspond à la quantité de CO2 absorbée par photosynthèse au cours de la croissance
de la plante.
D’un point de vue chimique, la biomasse peut être définie comme un hydrocarbure
constitué principalement de C, H, O et de N. Elle contient également des éléments inorganiques
tels que : Ca, Mg, K et Si. Les proportions de ces derniers varient en fonction de la nature, de
l’origine, de l’âge et des conditions de croissance de la biomasse considérée (type et humidité du
sol, ensoleillement…). Les composants de la biomasse peuvent être classés en éléments majeurs
(> 1%), mineurs (0,1- 1%) et traces (< 0,1%). Les éléments majeurs sont principalement C,
H, N, O, Ca et K tandis que les éléments mineurs incluent Si, Mg, Al, S, Fe, P, Cl, et Na. Les
éléments traces quant à eux sont Mn, Ti). Le tableau 1 présente la composition de différents types
de biomasses.
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Tableau 1 : Analyse élémentaire et taux de cendres donnés en pourcentage massique de différents types de biomasse
lignocellulosique
Cellulose :
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En fonction de leurs sources, quelques chaines de cellulose peuvent contenir plus de 15 000
unité de 𝛽-D-glucopyranose .
Hémicellulose :
Contrairement à la cellulose, qui est un polymère linéaire d’unités de glucose, l'hémicellulose est
un polymère hétérogène formé d’unités de monomères composés de sucres tels que: le glucose, le
mannose et la xylose. L’hémicellulose est aussi caractérisée par un faible degré de polymérisation
(~200), une structure amorphe et une faible stabilité thermique. La figure 2 présente les principaux
monomères constituants l’hémicellulose.
Lignine :
La lignine est définie comme étant un polymère aromatique d’unités phényle-propane avec une
masse moléculaire qui dépasse 10 000 unités. La lignine est en générale constituée de trois
monomères phénylpropanoïdes: les alcools pcoumarylique, sinapylique et coniférylique (figure 3).
La nature des monomères dépend de degré de méthoxylation des noyaux aromatiques.
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Figure 3 : Principaux monomères constituant la lignine
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le contexte économique. Une biomasse lignocellulosique à forte teneur en eau se prête d’avantage
à une conversion hydrothermale alors les procédés thermochimiques secs font appel à des
biomasses moins humides (< 50%). La norme française NF Biocombustible Solides exige un taux
d’humidité inférieur à 15% pour l’utilisation des granulés de bois et agricoles en combustion. Dans
le cas de gazéification, le taux d’humidité de la biomasse combustible est compris entre 10% et
15% et inférieur à 10% dans le cas de la pyrolyse. Dans la suite de cette section, les différentes
voies de valorisation de la biomasse sont développées.
a. La fermentation
La fermentation consiste à la transformation de l’amidon des biomasses en sucres sous
l’action des enzymes avant que les levures transforment le sucre en éthanol. Le résidu solide peut
être utilisé en alimentation animale ou comme combustible en combustion et en gazéification. Ce
procédé est largement utilisé pour les résidus de la culture des plantes sucrières (cannes à sucre,
betteraves sucrières…) et d'amidon (maïs, blé...)
b. La digestion anaérobie
La digestion anaérobie est la conversion de la matière organique directement en un gaz
nommé « biogaz » sous l’action des bactéries. Ce procédé est largement utilisé pour traiter les
déchets organiques à fort taux d’humidité (80-90%) sans apport supplémentaire d’énergie pour le
séchage de la biomasse. Le biogaz produit est un mélange de méthane (50-80%.vol) et de dioxyde
de carbone (20-45%.vol) contenant des faibles quantités de sulfure d'hydrogène (0, 4%.vol). Le
biogaz produit peut-être injecté directement dans le réseau de gaz, brûlé dans des chaudières pour
fournir de la vapeur aux industriels proches ou destiné à alimenter les générateurs électriques et les
véhicules (exemple : bus urbain).
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est nécessaire afin de répondre aux exigences de pureté des différentes voies de valorisation de
biogaz.
a. Combustion
La combustion est une réaction d’oxydation exothermique qui se déroule en excès
d’oxygène permettant de convertir l'énergie stockée dans les liaisons chimiques des composants de
la biomasse en énergie thermique (chaleur). Les gaz chauds (vapeur d’eau, CO2) sont produits à
des températures comprises entre 800°C et 1000°C. Ce procédé convient aux biomasses d’un taux
d’humidité inférieur à 15% (tableau I-3). Au sein d’une chaudière, l’énergie calorifique des gaz
chauds produits est récupérée instantanément par refroidissement via un échangeur thermique.
Cette étape permet de produire de la vapeur d’eau pressurisée et surchauffée pour alimenter les
turbines à vapeur pour la production d’électricité ou pour l’injecter dans les réseaux de chauffage
urbain ou industriel. Les principaux inconvénients de la combustion de la biomasse sont l’émission
des polluants atmosphérique (poussière, métaux lourds …) et les propriétés de la biomasse qui
doivent répondre aux normes exigées pour l’utilisation des biocombustibles solides. Le tableau I-
3 liste les exigences de la norme française NF Biocombustibles Solides pour l’utilisation des
biocombustibles solides.
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Tableau 3: Norme française NF Biocombustibles solides
b. Gazéification
La gazéification est la conversion de la biomasse peu humide (10-15%) en un vecteur énergétique
gazeux (gaz synthétique : syngaz) par oxydation partielle (oxygène, air, vapeur d’eau) à hautes
températures (800-900°C).
Le pouvoir calorifique du syngaz produit varie entre 4 et 14 MJ.Nm-3 (Qian et al., 2015). Les gaz
produits (CO, CO2, CH4, H2) peuvent être brûlés ou utilisés pour l’alimentation des moteurs et
des turbines à gaz (McKendry, 2002b). Ce mélange de gaz est aussi utilisé comme matière première
pour la synthèse des carburants liquides via le procédé catalytique Fischer-Tropsch comme suit :
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des goudrons (éthyle benzène, toluène, benzène) est responsable de l’encrassement des dispositifs
de la conversion du syngaz en énergie électrique (moteur thermique, turbines à gaz…).
c. Pyrolyse
La pyrolyse consiste à chauffer la biomasse à faible teneur en humidité (< 10%) à des
températures modérées en milieu inerte, ce qui conduit à l’évaporation de l’eau et à la libération
progressive des substances volatiles. La biomasse est décomposée en trois phases : liquide (huile),
solide (char) et gazeuse. Le tableau 4 montre que la technologie et la distribution des produits de
pyrolyse dépendent de la vitesse de chauffe et du temps de séjour.
Tableau 4: Rendement des produits issus de la pyrolyse du bois sous différentes conditions opératoires
La proportion du gaz de pyrolyse (CO, CO2, CH4, H2…) varie en fonction de la nature de
la biomasse et des conditions opératoires (température, vitesse de chauffage). Les gaz produits
peuvent être brûlés pour autoalimenter le procédé de pyrolyse. L’huile de pyrolyse est constituée
d’un mélange complexe d’hydrocarbures (benzène, toluène, éthyle benzène, xylène…). L’huile
pyrolytique peut être utilisée comme combustible dans les chaudières et les moteurs pour la
production d’électricité et son utilisation dans les raffineries est également envisagée. La stabilité
thermique, la composition hétérogène et la teneur en oxygène restent les principaux verrous à la
valorisation d’huile de pyrolyse.
La pyrolyse lente à des températures modérées (< 500°C) produit un solide riche en carbone
(78-89% en carbone). La libération de l’eau et de la matière volatile au cours de la pyrolyse
augment la proportion de la matière minérale intrinsèque de la biomasse dans le char produit. Le
char peut être considéré comme combustible s’il ne contient pas trop d’éléments minéraux (cf.
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tableau 3). La présence importante de cendres peut présenter des problèmes de mise en œuvre tels
que l’encrassement et la corrosion d’équipements de combustion et de gazéification.
d. Procédés hydrothermaux
Contrairement aux procédés thermochimiques secs, qui nécessitent une étape de séchage
consommatrice d’énergie, les procédés hydrothermaux sont basés sur la conversion de la biomasse
en phases liquide, solide (hydro-char) et gazeuse en milieu aqueux sans séchage préalable de la
biomasse ainsi ils conviennent pour les biomasses à fort taux d’humidité. En fonction des
conditions opératoires (température, pression), il existe trois procédés de conversion hydrothermale
de la biomasse humide : (i) carbonisation hydrothermale, (ii) liquéfaction hydrothermale et (iii)
gazéification hydrothermale.
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a. Le bois-énergie
Jusqu’à l’ère industrielle et à la généralisation des énergies fossiles à travers le charbon
et les hydrocarbures, la biomasse fut la source d’énergie la plus exploitée par l’homme. Son
utilisation remonte à la maîtrise du feu, il y a près d’un demi-million d’années. Fort de cette
antériorité, le bois demeure à la première place des énergies renouvelables employées en France
et, a fortiori, à la première place des énergies biomasse.
Le « bois de feu » se présente sous quatre formes essentielles : les bûches, les granulés
de bois (l’anglais pellet est particulièrement répandu dans le secteur), les plaquettes forestières
et les résidus divers.
Les bûches constituent la forme la plus traditionnelle du « bois de feu », celle qui
demande le moins de transformation mais aussi la moins performante aussi du point de vue
énergétique. Le pouvoir calorifique augmente d’autant plus que son humidité est faible et que
l’apport en oxygène est contrôlé.
Le bois, réduit en poudre, est comprimé en cylindres de quelques millimètres cube pour
donner les granulés. Des procédés industriels rationalisés sont requis pour la fabrication de ce
produit transformé, plus coûteux, auquel ils procurent un pouvoir calorifique élevé dû à une
très faible humidité. Plus petits que les plaquettes, les granulés sont utilisables pour le
fonctionnement d’un chauffage individuel qui ne permet pas de stocker la ressource en grande
quantité, autant que pour un équipement collectif. Il existe diverses méthodes de fabrication
des granulés, certaines privilégiant des produits plus denses qu’on nomme alors des briques de
bois.
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Enfin, les résidus de bois de toutes sortes peuvent alimenter des chaufferies collectives.
La réglementation autant que l’éthique imposent simplement de vérifier qu’il s’agit bien d’un
bois sain, non traité par des produits chimiques, afin d’éviter la vaporisation dans l’atmosphère
de composés toxiques.
Les installations de bois-énergie diffèrent grandement par leur rendement. Celui-ci est
d’abord lié à l’essence utilisée : à humidité et volume égaux, un hêtre libère presque deux fois
plus de chaleur qu’un peuplier. La performance dépend aussi fortement, on l’a dit, de l’humidité
du bois utilisé dans la flambée. Enfin, le rendement est fonction de l’installation employée : il
ne dépasse pas 10 % pour une cheminée à foyer ouvert ; il atteint difficilement 50 % pour un
poêle à bûches traditionnel ; il excède 90 % dans une chaudière à granulés de bois.
b. Le biogaz
Produit par méthanisation, le biogaz est un composé de CH4 et de CO2 dans lequel se
trouvent aussi de petites quantités d’eau et de sulfure d’hydrogène (H2S). Le méthane lui
confère son pouvoir énergétique : il s’agit, en effet, d’un composé de carbone et d’hydrogène,
donc d’un hydrocarbure. Le biogaz purifié est qualifié de biométhane : il peut être injecté dans
le réseau de distribution du gaz naturel et se substituer aux hydrocarbures d’importation. Le
procédé est actuellement long, mais des avancées technologiques sont attendues pour en limiter
les coûts. Les frais liés à l’extension des canalisations paraissent, en revanche, difficilement
compressibles, mais ne représentent en général qu’une proportion limitée des coûts
d’investissement d’un projet.
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La méthanisation est un phénomène naturel. Le lac Kivu, partagé entre le Rwanda et la
République démocratique du Congo, recèlerait par exemple plus de 60 kilomètres cubes de
méthane. Mais la géographie française ne semble pas propice à de tels gisements ; le biogaz produit
l’est donc par l’homme.
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La digestion anaérobie des boues des stations d’épuration urbaines (STEP), deuxième
filière de production de biogaz, est un procédé largement éprouvé et bien maîtrisé. Il permet
d’éliminer les composés organiques tout en produisant de l’énergie. Le nombre de digesteurs s’est
stabilisé au cours des dernières années, après un temps de décroissance consécutif à la mise en
œuvre de contraintes réglementaires liées à l’élimination des boues, ainsi qu’à l’augmentation des
coûts de l’énergie. Le secteur est fortement concentré, partagé entre les trois grands groupes de
traitement des eaux usées que sont Suez, Veolia, et Saur.
Les effluents industriels sont également une source potentielle de biogaz. Il s’agit de
déchets, souvent générés par les industries agro-alimentaires, mais parfois issus d’autres filières
comme la papeterie. L’unité de méthanisation est installée sur le site industriel de façon à ce que
l’énergie produite puisse alimenter le processus de fabrication industriel.
c. Les biocarburants
Un biocarburant est un carburant produit à partir de matériaux organiques et non
fossiles. L’étymologie indique qu’il est formé à partir du vivant (bios) par opposition aux
hydrocarbures traditionnels. Cette terminologie, qui est celle utilisée par l’Union européenne et qui
fait écho au biofuel de la langue anglaise, est désormais passée dans le langage courant. Elle fait
toutefois l’objet de fréquentes remises en question : certains soulignent le risque de confusion avec
le sens habituel du préfixe bio-, qui renvoie à un mode de production respectueux de
l’environnement et qui bénéficie d’une image positive. Ils préfèrent parler des agrocarburants,
mettant en avant la provenance agricole du produit, ce qui correspond aux filières actuellement
commercialisées, mais que les recherches sur les algues, le bois et le gaz de synthèse pourraient
rapidement infirmer. Il reste que biocarburant est le seul vocable juridiquement admis tant par le
droit de l’Union européenne que dans la législation française – en dépit de débats récents au
Parlement sur ce point.
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Seule une première génération de biocarburants est actuellement disponible à la
pompe, mélangée à l’essence et au diesel en petites quantités. Elle regroupe deux familles.
L’éthanol, alcool produit par fermentation des glucides contenus dans la biomasse
végétale, est utilisable dans les moteurs à essence. En France, la betterave à sucre et les céréales
sont les principales ressources utilisées pour la production d’éthanol d’origine agricole, aussi
appelé bioéthanol. Il peut être mélangé dans les essences commerciales de manière systématique
dans les supercarburants sans plomb, représentant jusqu’à 5 % en volume du super sans plomb 95
(SP95) et du SP98, et jusqu’à 10 % du SP95-E10 – compatible avec la plupart des véhicules neufs.
Le bioéthanol entre de façon plus massive dans la composition du superéthanol E85, dont il
représente entre 65 % et 85 % du volume, mais qui est strictement réservé aux véhicules à carburant
modulable.
Également destiné aux moteurs à essence, l’ETBE est obtenu à partir de bioéthanol et
d’isobutylène d’origine chimique. Il est incorporé dans les essences commerciales pour 15 %
dans le SP95 et le SP98, et jusqu’à 22 % dans le SP95- E10. L’ETBE est la voie privilégiée
d’incorporation d’éthanol dans l’essence car il est plus facile à utiliser. Son origine n’est
cependant que partiellement renouvelable, à la différence du bioéthanol. Dans le suivi des
quantités de biocarburants incorporées dans les carburants pour l’atteinte des objectifs nationaux,
l’ETBE n’est donc inscrit que pour 40 % de son volume.
Le biodiesel, fréquemment appelé diester quoiqu’il s’agisse là d’une marque commerciale, est
destiné aux moteurs diesel ; il est obtenu à partir d’huile de colza, de tournesol, de soja ou de
palme. Les huiles végétales et les graisses animales ne sont pas directement utilisables pour
l’alimentation des moteurs diesel modernes. C’est pourquoi elles sont estérifiées, c’est-à-dire
transformées en esters d’acide gras, par une réaction chimique de transestérification. La
production d’ester méthylique d’acide gras (EMAG) génère des coproduits : de la glycérine
valorisée en pharmacie ou dans le domaine alimentaire et, lorsque l’huile provient du broyage de
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graines, un résidu solide utilisé pour l’alimentation animale nommé le tourteau. La France recourt
principalement au colza pour l’approvisionnement de sa filière et, pour une part plus limitée, au
tournesol.
Les biocarburants dits « avancés », de deuxième et troisième générations, n’ont pas encore atteint
le stade industriel et font toujours l’objet de recherches.
Le bois occupe une part importante de l’énergie de la biomasse. Récolté dans les forêts,
le bois issu des arbres est exploité à hauteur de 60 % de ce qui pousse annuellement. Les forêts ont
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donc le temps de se régénérer. Cela constitue indéniablement un avantage majeur de l’énergie de
la biomasse.
Autre point positif, ces matières organiques peuvent servir à chauffer une maison. En
effet, la cheminée utilise l’énergie de la biomasse. De nos jours, les appareils pour brûler le bois
sont design et permettent ainsi de profiter de cette énergie renouvelable avec style, ce qui représente
un avantage de plus pour l’énergie de la biomasse.
Disponible partout, l’énergie de la biomasse est inépuisable. Les déchets étant produits
par chaque espèce vivante, leur disponibilité est donc illimitée. Ce dernier point est un atout
considérable par rapport aux ressources énergétiques fossiles, comme le pétrole ou encore le
charbon. On le voit donc, l’énergie biomasse dispose de nombreux avantages. Mais des
inconvénients sont aussi à noter.
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qu’elle rejette correspond à la quantité de CO2 qui est précédemment absorbée par les végétaux
qui sont ensuite utilisés comme ressource énergétique. C’est donc un cycle sans fin qui se produit.
CONCLUSION
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L’énergie est devenue, en moins d’un siècle, un enjeu économique et stratégique
majeur et un symbole du succès du développement économique. En effet, des relations étroites
existent entre l’énergie et le développement économique. Cependant, le développement des
industries à forte consommation énergétique n’a pas répondu à une satisfaction correcte des besoins
et a entrainé des graves atteintes à l’environnement. Le changement climatique, l’épuisement des
combustibles fossiles et les risques géopolitiques rendent inévitable le passage aux ER.
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