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Axes du cours :
FLSHT
Pr Chafik Azirar
TD n°: 1
« Elles sont si étroitement liées les unes aux autres que l’on ne peut concevoir de
théorie littéraire sans histoire et sans critique, de critique sans théorie et sans histoire,
d’histoire sans théorie et sans critique. Il est évident qu’il ne peut y avoir de théorie
littéraire qu’à partir d’une étude d’œuvres elles-mêmes. Les critères, les catégories,
les systèmes ne sauraient se définir in vacuo. Mais in versement, aucune critique,
aucune histoire littéraire n’est possible sans qu’aient été posées une série de
questions, sans un système de concepts, sans des points de référence, sans un certain
nombre de généralisations. Ne voyons surtout pas un dilemme insurmontable : notre
lecture suppose toujours des idées préconçues, qui se modifient toujours à mesure que
nous prenons connaissance d’autres œuvres littéraires. Il s’agit d’un processus
dialectique».
Qu’est-ce qui a amené, pour vous, les spécialistes de littérature a forgé une
théorie littéraire ?
Quels sont les deux modes qui peuvent recevoir la théorie littéraire? :
2ème séance
Il prend son sens principal actuel, à savoir l'ensemble des œuvres écrites ou orales
comportant une dimension esthétique, ou l'activité participant à leur élaboration.
Au XXe siècle:
Le mot littérature a été l’objet d’une large critique. C’était l’objet de la science et la
science elle-même.
Résumé :
Diachroniquement c’est une histoire d’une restriction sémantique graduelle du mot
littérature, et ce avant d’aboutir à une acception moderne, assez large et de multiples
significations liée avec d’autres champs du savoir/avec d’autres disciplines.
Un texte littéraire peut subir plusieurs approches de traitement.
La littérature
1- Dans son acceptation large, « la notion de littérature correspond à tout ce qui
est imprimé (ou même écrit), tous les livres que contient la bibliothèque (y
compris ce qu’on appelle la littérature orale, désormais consignée). Cette
acceptation correspond à la notion classique des belles-lettres qui comprenaient
tout ce que la rhétorique et la poétique pouvaient produire non seulement la
fiction mais aussi l’histoire, la philosophie, et la science, et encore tout
l’éloquence ».
2- Le risque de telle extension sémantique est que « la littérature perd sa
« spécificité »: sa qualité proprement littéraire lui est déniée ».
3- Dans le sens étroit du terme, la littérature désigne « la frontière entre le
littéraire et le non-littéraire », elle « varie selon les époques et les cultures ».
4- Les genres littéraires ont connu une certaine émergence depuis Aristote qui
« décrivait dans La Poétique le genre épique et le genre dramatique, à
l’exclusion du genre lyrique, qui n’était pas fictif, ou pas imitatif, puisque le
poète s’y exprimait à la première personne, et qui fut par conséquent
longtemps jugé mineur. Epopée et drame constituaient encore les deux grands
genres de l’âge classique, c’est-à-dire la narration et la représentation ou les
deux modes majeurs de la poésie, entendue comme fiction ou imitation
(Genette, 1979 ; Combe).
Jusque-là, la littérature au sens strict (art poétique) c’était le vers. Mais un
déplacement capital a eu lieu au cours du 19 ème siècle, tandis que les deux
genres, la narration et le drame, abandonnaient de plus en plus le vers pour
adopter la prose. Sous le nom de poésie, on ne connut plus bientôt, ironie de
l’histoire, que le genre qu’Aristote excluait de la poétique, à savoir la poésie
lyrique, qui prit sa revanche et devint synonyme de toute la poésie. Dès lors,
la littérature, ce fut le roman, le théâtre et la poésie, reprenant la triade post-
aristotélicienne des genres épique, dramatique et lyrique, mais les deux
premiers s’identifiaient désormais à la prose, et le troisième seul au vers… ».
3ème séance
Epopée
Théâtre : la tragédie et la comédie
+ Ou – la poésie lyrique était à la marge
Epopée : narrativisée
la tragédie et la comédie : interprétées sur scène
Les objectifs :
1- Esquisser une introduction en relation avec l’histoire de critique
littéraire française.
2- Expliquer des informations historiques et des idées majeures des
différents mouvements de critique en en soulignant l’historicité (critique
de l’histoire).
3- Lire des textes théoriques et comprendre les idées et les points de vue,
ainsi que le discours de la littérature et l’apprécier selon des démarches
argumentatives.
4- Dresser un panorama de la critique littéraire occidentale depuis la fin
du 19ème siècle :
4-1- L’offensive contre positiviste incarnée par Marcel PROUST.
4-2- Réflexion sur la critique thématique et le lien entre la littérature et la
psychanalyse (interroger le rapport de la littérature avec le sujet, les
investigations psychanalytiques seront articulées autour des passages de
l’individu à celle de sujet.
4-3- La littérature sera considérée dans sa relation avec la société depuis les
années 1960 dans un rapport qui met en prise la littérature et la société.
4-4- Esquisser quelques travaux des structuralistes russes (Todorov…).
***
Quelle est l’origine du verbe juger ?
Juger est en même temps lier et séparer. Juger, en grec ancien, se traduit
par Krinéin (la même racine que critique) qui veut aussi dire séparer. Le
jugement est l'acte de séparer, de distinguer les plans et de décomposer les
médiations et les immédiatetés.
Il s’agit de :
étude faite d’une œuvre littéraire.
interprétation au sens d’expliquer
Il porte deux notions : lire et écrire
Les trois grandes formes de critique que nous avons connues :
Critique journalistique: bon, mauvais
Critique d’auteur : biographie (Sainte-Beuve…)
Critique universitaire : oscille entre recherche, description et analyse (je décris,
m’informe et apprends), mettre en application nos connaissances.
Méthode biographique
Méthode pluridisciplinaire
Méthode de critique en tant que discipline (diversification des approches de
traitement), tend à être science.