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Business Plan
I- INTRODUCTION
1.01 - Le présent rapport a pour objet de présenter le projet de construction de 1240 villas
économiques envisagés par la société CLEAN HOUSE Côte d’Ivoire.
1.02 - La Société CLEAN HOUSE Côte d’Ivoire a été créée sous forme de société à responsabilité
limitée le 01 Juillet 1999. Son capital social est de 5 000 000 de F CFA. Ses principaux associés
sont des jeunes diplômés en comptabilité, en commerce et en gestion d’entreprise.
1.03 - Le projet, objet du présent rapport, consiste en la réalisation d’un programme immobilier de
1240 villas économiques sur une superficie de 500 000 m². Le terrain bénéficie d’une excellente
rente de situation au regard de son site, entre la zone industrielle et la SODEFOR, dans la commune
de YOPOUGON en bordure de l’autoroute du Nord avec une vue sur la forêt classée du Banco. La
mise en œuvre du projet, prévue sur quatre ans, sera effectuée par des entreprises de construction
ayant d’excellentes références dans la maîtrise de programmes similaires.
1.04 - Comme dans tous les pays en voie de développement, l’évocation en Côte d’Ivoire de la
question de l’offre et de la demande de logements se traduit par l’émergence des caractéristiques
portant sur :
Ainsi, toute quantification de la production de logements constitue un exercice difficile. Souvent les
chiffres présentés sont soit sous-estimés, car tenant compte exclusivement des logements
autorisés en gonflant exagérément la part que représente l’habitat non réglementaire dans la
production totale des logements. Les données ressortant du chapitre 4 procèdent des statistiques
officielles. Bien qu’elles n’aient pas fait l’objet d’une évaluation de leur pertinence, elles témoignent
d’un déficit important en logements dans la seule agglomération d’Abidjan dont les besoins sont
estimés par an à 25.000 logements.
1.05 - A la suite de la dévaluation du franc CFA en 1994 et à la faveur de la reprise économique qui
continue de se raffermir, on peut raisonnablement affirmer que la production de logements en Côte
d’Ivoire s’est inscrit dans une période de rattrapage de son retard quantitatif après une baisse sur
près d’une décennie. En outre, on peut considérer, toujours à la faveur de la reprise économique,
que la catégorie socioprofessionnelle, constituée par les directeurs, cadres et professionnels du
secteur libérale et assimilés, va davantage exercer une pression sur la demande d’autant plus
qu’elle est solvable grâce au crédit bancaire. Le projet de CLEAN HOUSE Côte d’Ivoire s’inscrit dans
cette perspective de reprise de l’offre de logements et vise à répondre à la demande des ménages
à revenu moyen puisque son programme porte sur des villas économiques.
1.06 - Le coût d’investissement ressort d’études solides effectuées par des consultants réputés. En
ce qui concerne les besoins de financement, ils ressortent du budget de trésorerie qui comporte,
par mois, l’échéancier des recettes provenant des paiements des clients et l’échéancier des
dépenses d’investissement et de fonctionnement. Il en procède un besoin de financement extérieur
de 3 milliards de francs CFA. La rentabilité qui se dégage du projet permet de faire face aisément
au service de la dette qui serait née de cet emprunt.
1.07 - Le présent rapport soutient donc la requête de financement sous forme de ligne de crédit ou
d’autorisation de découvert d’un montant de 3 milliards de francs CFA
II- PROJET
2.1 - PRESENTATION
2.2.1 – La localisation
Le terrain à aménager d’une superficie de 500.000 m² est situé Yopougon, derrière la Zone
Industrielle.
2.2.3 – L’environnement
Situé à une altitude moyenne de 34 mètres, le projet « HABITAT ECONOMIQUE POUR TOUS » sera
construit dans un environnement sain et très ventilé par un vent léger et doux provenant de la forêt
du Banco. De ce point, on a une superbe vue sur la ville et la Zone Industrielle de Yopougon.
2.3.1 – La distribution du plan de masse a tenu à valoriser le profil du terrain en aménageant des
plates-formes en gradins permettant ainsi à chaque logement, d’avoir une pleine vue sur la forêt.
L’orientation des maisons tient compte de la direction dominante du vent pour une bonne aération
des parties privatives et du séjour comme il convient à une villa basse.
2.3.2 – L’architecture est de type moderne, avec un toit en pente qui s’harmonise fort bien avec la
configuration du site. Chaque logement a un accès direct sur une rue à deux voies, ce qui facilite le
stationnement et les déplacements.
2.3.3 – Une pénétration ou chaussée lourde de 16 mètre de large facilite l’accès des véhicules de
livraison et de ramassage d’ordures. De grandes réserves ont été prévues pour des espaces verts et
la construction d’école primaire de 12 classes. Tous ces choix opérés avec rigueur et soin visent au
bien être des futurs résidents de la cité.
2.4 – LE PROGRAMME
2.4.2 – Les quatre types de logement retenus sont des villas basses de 2; 3; 4 et 5 pièces Leurs
caractéristiques sont données dans le tableau ci-après.
2.4.3 – L’opération sera réalisée en 4 tranches comme indiqué dans le tableau ci-après.
Tableau 2.2
2.4.4 – La construction se fera par bloc de 300 logements sur une période de cinq (5) mois de
façon suivante :
1 – Implantation : 6 semaines
2 – Elévation : 3 semaines
Fondations : Semelles filantes et agglomérés de ciments pleins porteurs. Chaînage bas béton
armé.
Elévation : Agglomérés de ciment creux porteurs de 15 et 10 cm, chaînage et les poteaux en béton
armé.
Faux plafonds : Contreplaqué 5 mm sur ossature bois traité. Bardage horizontal en lattes de bois.
Revêtement : Chape ciment brut dans le séjour, désagrément, terrasse. Chape lisse dans les
chambres. Carreaux dans la salle humides (salle d’eau, W-C, cuisine).
Menuiserie bois : Porte intérieure iso plane, porte extérieure lambris bois sélectionné du terroir.
Fenêtre et portes fenêtre ouvrant à la française.
- La voirie et le revêtement ;
- L’adduction MT-BT et EP ;
- Le réseau téléphonique ;
- Les espaces verts.
Travaux de voirie et de revêtement : Les travaux de voirie comprennent l’implantation des axes des
rues et voies, la fourniture et la mise en place des couches et des galeries techniques et les
bordures. Les rues ont une emprise de 9,00 m dont la largeur de la chaussée est de 6,00 m avec
3,00 m de trottoirs. Les voies ont une emprise de 15,00 m dont la largeur de la chaussée est de 7,00
m avec 2,00 m de trottoirs et 2,00 m d’accotement avec 2,5 % de pente.
Alimentation en eau potable : La cité sera dotée d’un réseau d’adduction en eau potable pris en
charge sur la canalisation réseau principal de la SODECI que longe la voie express. Le réseau de
canalisation sera en PVC pression de 10 bars de résistance. Les ouvrages de sécurité tels que les
robinets vannes, les poteaux d’incendie, les ventouses et les vidanges seront prévues en nombre
suffisant pour le bon fonctionnement du réseau.
Espaces verts : Les arbres et les arbustes seront implantés en bordure des voies. Les espaces
verts seront aménagés et plantés comme suit :
3) Assainissement: 6 mois
5) Electrification: 6 mois
Et espaces verts)
2.4.9 – Le contrôle des travaux de construction a été confié à la société BUREAU VERITAS
Le contrat s’y rapportant figure en annexe 3. les travaux de VRD concernant les terrassements, la
voirie, l’assainissement, l’adduction d’eau potable, les branchements et les autres travaux divers
(voies piétonnes, espaces verts et les escaliers) ont également fait l’objet de discussion avec des
entreprises agrées de la place (JEAN-LEFEVRE, SONITRA)
En ce qui concerne le téléphone et l’électrification, les contrats sont en cours de négociation avec
des sociétés agrées de la place.
III – LE MARCHE
3.1.1.1 - Après son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire a engagé une politique volontariste
de l’habitat axée sur l’intervention directe de l’Etat et marquée par trois vecteurs essentiels :
institutionnel, soutien à la promotion immobilière, financier.
3.1.1.2 – Parallèlement au secteur privé, l’Etat a dévolu un rôle prépondérant aux organismes
publics ou parapublics de promotion immobilière, d’aménagement de terrain et de financement du
logement.
3.1.1.3 Dans le souci d’aider les économiquement faibles, l’Etat a initié des programmes
économiques qui leur étaient destinés. Les principaux avantages mis en œuvre par l’Etat
s’appuyaient sur les éléments ci-après et avaient pour base la mobilisation du Fonds de soutien à
l’habitat (FSH) :
1- Prise en charge par l’Etat des coûts d’acquisition d’aménagement fonciers (purges des droits
coutumiers, études et travaux de voiries et réseaux divers).
2- Bonification des intérêts financiers liés aux emprunts destinés à la réalisation des programmes
immobiliers.
3.1.1.4- Ils sont marqués par l’aval de l’Etat accordé à bon nombre d’emprunts contractés pour
réaliser les programmes immobiliers.
3.1.1.5- À partir dispositifs décrits précédemment, l’Etat a pu soutenir de 1960 à 1985, la réalisation
de plus de 125.000 logements aussi bien dans les zones urbaines que dans les zones rurales. La
crise économique du début des années 80 a démontré les limites d’une telle politique basée
essentiellement sur l’omniprésence et l’intervention trop marquée de l’Etat.
3.1.2.1- Depuis 1985, sous l’effet de la crise économique généralisée, l’Etat a mis en œuvre une
nouvelle philosophie d’action qui fait une large place au secteur privé. En effet, toutes les sociétés
d’intervention dans le secteur immobilier ont vu leurs objectifs corrigés et adaptés au contexte
nouveau marqué par l’intervention plus prononcée de l’initiative privée.
3.1.2.2- Ainsi, le Crédit de Côte d’Ivoire, la Banque Nationale pour l’Epargne et le Crédit (BNEC), la
Société d’Equipement et des Terrains Urbains (SETU) et la Société de Gestion Financière de
l’Habitat (SOGEFIHA) ont été mises en liquidation. Pour cette dernière société, des solutions de
relance sont en cours d’étude. La Société Ivoirienne de Construction et de Gestion (SICOGI) est en
voie de privatisation.
3.1.2.3- De nouvelles structures à fonctionnement simplifié et qui visent à renforcer les activités du
secteur immobilier ont été créées et domiciliées à la Caisse Autonome d’Amortissement (C.A.A). Il
s’agit :
Ce fonds, logé à la Caisse Autonome d’Amortissement, est destiné au renforcement des initiatives
en matière d’habitat. Toutefois, sa destination première est prioritairement réservée à la politique
sociale du logement, tant en milieu urbain, qu’en milieu rural. Le montant annuel de l’enveloppe
budgétaire y afférent est en moyenne de 4 à 5 milliards de F CFA. En 1997, il a été de 7 milliards.
Ce fonds crée en 1987 est destiné à financer les opérations d’aménagement foncier. Il facilite aussi
l’accès à la propriété foncière de plusieurs ménages. Depuis sa création, plus de 4.500 lots ont été
réalisés et vendus à des particuliers et ont fait l’objet de cession à des promoteurs immobiliers sur
près de 200 hectares.
Pour soutenir le secteur, le gouvernement a mis en place un nouveau mécanisme qui s’appuie sur
le COMPTE DE MOBILISATION POUR L’HABITAT (C.D.M.H) dont le rôle est de refinancer les
banques qui accordent des crédits acquéreurs à leurs clients et d’en améliorer les conditions en
rallongeant les durées de remboursement de 11 à 20 ans et en limitant le taux d’intérêt à 11,5 %.
3.1.2.4- En outre, des avantages fiscaux ont été instaurés tendant à des exonérations en matière de
TVA sur les matériaux de construction, les travaux de voirie et réseaux divers, les fournitures et sur
les études réalisées directement par les promoteurs, limitation de l’impôt sur le BIC à 50 % du
montant, dispense des droits d’enregistrement et de timbre, exonérations de la T.PS sur les agios
bancaires, exonérations des droits de patente pendant les deux premières années d’exercice.
- l’accès à ces avantages appelle que les programmes présentés comportent plus de 100
logements pour Abidjan et 25 logements pour l’intérieur du pays ;
3.1.2.6- Dans l’application de ce mécanisme, de 1985 à 1993, un peu plus de 8.000 logements ont
été réalisés pour répondre aux besoins de la population sans compter les programmes financés
directement par les banques par la voie classique. Cependant, de 1994 à 1997, l’on dénombre
24.000 logements sur la période.
3.1.2.7- S’agissant de l’habitat rural, le mécanisme mis en application par l’Etat s’appuie sur le
Fonds de Soutien à l’Habitat (F.S.H) dont nous avons parlé il y a quelques instants et permet
d’encourager la construction de logements en zone rurale par l’intermédiaire des groupements à
vocation coopérative. Les conditions d’accès au financement du F.S.H ont été simplifiées pour
favoriser un plus grand nombre de bénéficiaires. Ainsi, en milieu rural, il faut :
4) le coût du logement est plafonné à 5 millions de F CFA et s’appuie sur des plans-types agréés
par l’administration ;
5) la durée de remboursement des crédits est de 15 ans. Par ailleurs depuis 1997, une ouverture de
crédit est accordée aux communes pour leurs besoins en logement
Cette philosophie d’action a permis de réaliser environ 2.000 logements en milieu rural sur la
période de 1990 à 1997 dont 1.500 logements de 1994 à 1997
3.1.2.8- Au total, de 1985 à 1997, nous avons environ 34.000 logements aussi bien en milieu urbain,
qu’en milieu rural, dont 25.500 logements de 1994 à 1997. Ce qui met en évidence les efforts
déployés par le gouvernement depuis 1994
3.1.3.1- La Côte d’Ivoire compte près de 14,5 millions d’habitants dont près de la moitié vit dans les
cités urbaines, soient environ 7 millions d’habitants. Abidjan, la capitale économique, avec un peu
plus de 3 millions d’habitants couvre environ la moitié de la population urbaine de notre pays. Le
taux d’accroissement de la population est d’environ 5 % l’an dans la capitale économique. En
corollaire, ce sont environ 150.000 nouveaux habitants qu’absorbe cette cité, soit près de 20.000
nouveaux logements qu’il s’avère indispensable de produire par an pour cette seule ville. La
production annuelle de logements s’élève à près de 8.000 unités. Il reste à rechercher 12.000
logements par an. Par ailleurs, il est révélé que dans notre capitale économique près de 70 à 75 %
de la population est dans le locatif simple, c’est- à- dire demeurent des propriétaires potentiels. Le
champ d’intervention est donc très large pour les initiateurs de projets immobiliers.
3.1.3.2- Il y a lieu de noter spécifiquement que tout ce qui est vrai pour Abidjan en matière de
besoin reste applicable au reste des villes à l’intérieur du pays tant il est vrai que le poids d’Abidjan
dans la population urbaine de la Côte d’Ivoire est d’environ 50 %. Ainsi, toutes choses égale ailleurs,
les besoins en logements pour satisfaire la population urbaine sont estimés à environ 40.000
unités à construire chaque année dont 20.000 logements pour la seule ville d’Abidjan. Déduction
faite des productions annuelles estimées à 8.000 logements, il reste à construire 32.000 unités
dans les villes sans compter les besoins en milieu rural. Dans les zones rurales, le niveau des
demandes est équivalent à celui des zones urbaines, soit environ 40.000 unités nécessaires
chaque année.
3.2.2- Par rapport aux projets immobiliers de type similaire en cours de réalisation, le projet
HABITAT ECONOMIQUE POUR TOUS de CLEAN HOUSE-CI a une position compétitive tant en ce qui
concerne la superficie par parcelle qu’au prix du mètre carré habitable comme l’indique le tableau
3.1
Tableau 3.1
3.2.3- Cette position favorable du point de vue de la compétitivité du projet HABITAT ECONOMIQUE
POUR TOUS de CLEAN HOUSE-CI s’illustre parfaitement par l’évolution de sa demande. A ce jour,
nous avons en plus des 600 intentions d’achat des particuliers, celles des sociétés comme la
SOTRA et la SIR pour leurs agents. Aussi, faut-il souligner qu’en attendant les premières
réalisations ( villas témoins), les prospects (aussi bien particuliers et entreprises) ont été séduites
par la simple vue des plans et des plaquettes.
4.1.1 - Le coût du projet s’établit à 11 334 932 000 F CFA et se présente comme suit:
Voir le coût global du projet immobilier
4.1.2 – Le terrain d’un coût de 1.250.000.000 F CFA a fait l’objet d’un acte notarié avec les villageois
cédants. Les autorisations administratives suivantes Lettre d’Attribution, Arrêté de Concession
Provisoire, Accord Préalable d’Urbanisme, l’Obtention du Permis de Construire sont en cours.
4.1.3–Le poste construction d’un montant de 7 197 000.000 F CFA comprend le coût de
construction de 1240 villas y compris les maisons témoins et les espaces verts.
4.1.4-Les investisseurs en VRD (2 500.000.000 F CFA) qui recouvrent les coûts de terrassement,
d’adduction d’eau et d’assainissement, d’électrification, de téléphone et de voiries ainsi que les
branchements divers ressortent des études établies par des experts reconnus et des propositions
d’offres de sociétés de la place qui s’intéressent à la réalisation des travaux.
4.1.5- Les honoraires (179.916.000 F CFA) pour études d’architecte, de géomètre et de VRD ainsi
que pour le suivi de chantier ont été évalué sur la base d’offres fermes.
4.1.6- Equipement et agencement de bureau d’un montant de17.500.000 F CFA, ce poste comprend
les frais d’ameublement et d’agencement des bureaux du siège ainsi que les équipements
bureautiques.
4.1.7- Les frais d’établissement (50.000.000 F CFA) couvrent les frais d’études, de recherche de
financement et d’honoraires juridiques.
4.1.8- Les frais fonciers 170.016.000 F CFA concernent les frais administratifs au titre de l’obtention
de l’Arrêté de Concession Provisoire (ACP), pour un montant de 11,20% du coût du terrain et 16500
F de timbre et autres taxes d’urbanisme et municipaux.
ET RENTABILITE DU PROJET
4.2.1- La réalisation se fera par lot de 150 villas sur une durée de 3 mois. Entre les lots, il est prévu
un décalage de deux mois. Sur cette base, le délai de réalisation des 1240 villas sera de 38 mois.
4.2.2- Le prix de vente unitaire des villas et le chiffre d’affaires qui s’en dégage se présentent
comme suit:
Voir le chiffre d'affaire du projet
4.2.3- Il est considéré que les paiements de la clientèle se feront selon l’échéancier suivant :
4.2.4- Le coût de revient de l’opération, compte non tenu des frais financiers, s’élève à 13 221 866
000 F CFA se répartissent entre les coûts d’investissement (11 334 932 000 F CFA) et les dépenses
antérieures de fonctionnement (80.000.000 F CFA), les commissions sur vente (156.943.000 F
CFA) et les commissions diverses (50.000.000 F CFA) ; il se détaille comme suit:
Voir le coût de revient du projet
4.2.5- Les coûts d’investissement ont été présentés à la section 4.1. Les charges de
fonctionnement comprennent les frais de personnel charges comprises et les frais généraux (eau,
électricité, loyer, téléphone, transport, assurances, fournitures de bureau et autres frais
d’exploitation).Les dépenses antérieures de fonctionnement sont les dépenses effectuées par la
structure du 1er juillet 1999, date de son démarrage au 31 décembre 2000. Le détail de cette
estimation figure en annexe 6. Les commissions sur vente y compris les primes exceptionnelles
représentent environ 1 % du chiffre d’affaires. Les commissions diverses sont celles rendues
nécessaires pour les diligences administratives.
4.2.6- A partir du prix de revient global de l’opération et du rythme de construction retenu, il a été
établi un échéancier des prévisions des dépenses trimestre par trimestre Cet échéancier figure en
annexe 7.
4.2.7- En vue de déterminer l’importance des fonds qui seront nécessaires et l’échéancier de ces
besoins, il a été établi un budget de trésorerie hors frais et impôts (annexe 7).Ce budget indique,
trimestre par trimestre, le montant des sommes requises. Il comporte l’échéancier des dépenses à
effectuer hors frais et impôts. La différence entre les recettes et les dépenses donne la situation de
la trésorerie au cours du mois. En ajoutant le solde initial au début du trimestre au gain ou à la
perte de trésorerie du trimestre, il ressort la trésorerie totale disponible en l’absence de
financement extérieur. En outre, il a été considéré que la société doit conserver à tout moment 10
millions de F CFA en liquide. Ainsi, le montant du financement nécessaire s’obtient par la différence
entre la trésorerie totale et le niveau du disponible.
4.2.8- De cette façon, il ressort du budget de trésorerie que la société aura besoin de financement
extérieur de3.500.000.000 F CFA. Ce montant ressort des déficits de trésorerie cumulés. A la fin de
la réalisation du programme, la situation nette de trésorerie après remboursement du service de la
dette (capital et intérêts) s’établit à plus de 3.780.000.000 de F CFA
Rentabilité
4.2.9- Pour couvrir les besoins de financement extérieurs, il est considéré qu’un emprunt de 3
milliards de F CFA sera contracté au taux de 4 % sur une durée de 3 ans avec 1 an de franchise. Il
est également retenu que le projet est assujetti de l’impôt sur les bénéfices au taux de 35 %.
Compte tenu de la durée de réalisation du projet (38 mois) et de l’échéancier des recettes et des
dépenses, les comptes d’exploitation prévisionnels se présentent comme suit :
Tableau 4.1
4.2.10- La première année d’exploitation fait apparaître un résultat net négatif de 932 52 500 de
Francs CFA. La deuxième année d’exploitation dégage un résultat net positif de 2 088 827 000 de
Francs CFA.
Tableau 4.2
Ressources – Emplois
4.2.12- Il ressort que le projet pourra faire face aisément au service de la dette. Après le
remboursement du capital de l’emprunt à la deuxième année et de comptes courants ainsi que le
prêt KSF, il se dégage une trésorerie nette positive de 2 093 827 000 F CFA. Ce montant est
particulièrement satisfaisant pour rémunérer l’actionnariat et renforcer les fonds propres de la
société.
V - CONCLUSION
CONDITIONS
Taux d’intérêt : 4%
GARANTIES
Straub2810
à
12:22:00 PM
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