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Dans les universités comme dans les médias la francophonie connaît un succès
croissant fait de nouveaux cursus et de collections littéraires diverses. Des
espaces aussi variés que le Québec et Tahiti se découvrent parents francophones
car locuteurs d’une même langue. A l’intérieur de la famille francophone, il faut
pourtant bien distinguer des divergences nées de l’Histoire ; ne peut-on pas ainsi
regrouper de façon plus précise et plus pertinente les îles à sucre de l’ancien
empire français qui partagent l’héritage de sociétés créolophones et
francophones de plantation ?
En effet, certains auteurs estiment que le cadre de la francophonie est parfois
restrictif voire étranger à leurs aspirations culturelles car il négligerait les
apports non francophones. Il paraît donc important d’étudier également les
alternatives proposées dans les départements français de l’Océan Indien et des
Antilles françaises.
Le statut du créole et du français et l’importance accordée à l’une comme à
l’autre langue est à cet égard révélateur, la francophonie se définissant comme
une famille culturelle née d’unrapport partagé à la langue française. Ce
rapprochement semble d’autant plus fructueux que l’auteur réunionnais Axel
Gauvin s’est joint à l’écrivain martiniquais Raphaël Confiant dans la défense de la
langue créole face à la suprématie du français dans les îles. Doit-on en déduire un
rapport identique à la francophonie ?
Les œuvres littéraires illustrent des approches différentes : les écrivains de
l’Océan Indien, Axel Gauvin en particulier, approchent la question identitaire
d’une façon plus individuelle, conciliant créolité et une certaine francophonie
universelle, non parisienne, qui se traduit par une description psychologique
plus importante des personnages, tandis que bon nombre d’écrivains
martiniquais comme Raphael Confiant s’intéressent plus à la défense du créole
comme langue authentique d’un milieu populaire en opposition au français : la
politisation de l’œuvre littéraire entraîne dans ce cas un rapport conflictuel avec
la métropole et ses institutions et la création d’une francophonie d’opposition, se
plaçant sous le signe d’une régionalisation linguistique et culturelle.
Le problème de la langue
La situation antillaise est très complexe, car le rapport à la francophonie
s’exprime non seulement à travers une littérature créole et une littérature
française en Guadeloupe, mais aussi à travers une littérature française
créolisante et une littérature française et créole en Martinique, le cas
martiniquais divergeant le plus de l’approche d’Axel Gauvin et de la plupart des
auteurs de l’Océan Indien d’ailleurs.
Ce qui frappe de prime abord le lecteur de littérature antillaise est la
réapparition récente des publications en créole : Raphaël Confiant, qui avait
abandonné l’écriture en créole dans une volonté d’être lu par un plus grand
nombre, renoue ainsi avec l’écriture en créole. La Martinique semble
particulièrement réceptive à présent à ce type de littérature. En tout cas, il s’agit
d’un nouvel essai jugé prometteur dans le cadre du développement du GEREC
(Groupe d’É tudes et de Recherches en Espace Créolophone créé en 1975 par Jean
Bernabé. Raphaël Confiant est le responsable des publications du GEREC). Dans
cette perspective, la logique des auteurs martiniquais est une logique de
confrontation idéologique et culturelle. Ainsi, la traduction en français “ standard
” des textes martiniquais en créole vise non pas la pluralité des langues au sein
de l’espace créole, mais la conquête de l’espace littéraire local par le créole, la
traduction étant considérée comme une béquille amenant le lecteur vers le texte
originel. Cette entreprise a pour objet de rendre une tradition orale par
l’écriture, à qui l’on accorde une fonction de transcription et non de création.
Cette volonté ethnologique se retrouve dans les œuvres créatrices des auteurs
martiniquais qui font une large part à l’enregistrement des traditions antillaises.
On ne peut donc pas parler de deux versions d’une histoire, mais d’une version
transposée dans une autre langue. Le récit créole est ainsi placé au centre, la
traduction étant par nature secondaire. Il n’est qu’à citer quelques passages de “
Pipich pawò l ”, “ Menus propos ” en français pour se rendre compte de la volonté
de reproduire le créole, afin d’amener le lecteur vers le texte “ premier ” :
Texte en créole :
Doubout ora isiya menm, wou
kika chaché bon nyouz ki ké sa
fè’w tjenbé londjè chenn la
jounen-an. Wou ki lé jwenn ti
listwa grandisèz ki ké sa ba’w
lanmen pou monté mach la
konésans. Wou ki sa koumandé
pawò l – ba’w lè – pou risouvrè’w
grangrèk. (1)
Traduction en français :
Arrêtez-vous ici même, sans
autres limites, vous qui êtes à la
recherche de grandes épopées
capables de vous faire tenir la
mesure d’une journée sans vous
lasser de sa longueur. Vous qui
recherchez des histoires
performantes qui vous aideront à
grimper les hauteurs de la
connaissance. Vous qui savez
faire pression sur la parole pour
qu’elle sache vous recevoir aux
rangs des érudits grands grecs.
(2)
Il n’est pas inutile de savoir que Térèz Léotin est un membre fondateur du
journal créole Grif-an-tè, qui parut de 1977 à 1982, et dont le but était de
promouvoir l’écriture du créole dans l’esprit du GEREC (Groupe d’É tudes et de
Recherches en Espace Créolophone) créé en 1975 par Jean Bernabé. Raphaël
Confiant, responsable des publications du GEREC fut un contributeur régulier
aux pages littéraires et auteur de reportages sociaux pour Grif-an-tè. À l’heure
actuelle, le GEREC contribue à travers ses publications et son engagement en
faveur du CAPES de créole à défendre cette langue, même si les auteurs békés
n’adhèrent pas souvent à cette position :
Version créole :
Si yo té di Titin on jou tousa biten té
ké rivé-y an vi a-y, i pa té ké jen kwè
sa. Pas, dépi i té toupiti, pou-y vi a-y
té ja tou trasé : i té ké travay asi
bitasyon dépi i té ké pran on ti laj é
plita, i té ké mayé épi Tijò j. (10)
Version française :
Titine aurait-elle pu s’imaginer qu’un
jour tant de bouleversements
surviendraient dans sa vie ? Elle qui
pensait que cette vie n’était qu’un
sillon tout droit qui ne regardait ni
devant ni derrière. Elle qui croyait
que sitô t sa nubilité atteinte, sa
deuxième existence commencerait
sur la grande habitation ; là où sa
sueur coulerait du petit matin
jusqu’au finissement du jour ; là où la
sueur de ses parents et de ses arrière-
parents n’avait pas arrêté de se
répandre du lever au coucher du
soleil. (11)
Dans son ouvrage Du créole opprimé au créole libéré, Gauvin était allé plus loin
en insistant sur l’antériorité du créole pour les Réunionnais et donc l’usage plus
naturel et à partir de là plus efficace de cette langue :
Cette démarche se distingue de celle des auteurs guadeloupéens dont les textes
en français offrent des traces sporadiques de créole, comme une reconnaissance
de plusieurs héritages, plus qu’un affrontement de deux univers. Les auteurs
guadeloupéennes se distinguent ainsi de bon nombre de leurs homologues
martiniquais par une approche moins exclusive de la langue d’écriture : Maryse
Condé et Gisèle Pineau ont choisi le français, Sylviane Telchid le français et le
créole de façon simultanée (sa version française ne comporte que peu
d’expressions créoles et ce de manière irrégulière ; on ne peut donc parler de
français créolisé comme le pratiquent Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant).
Cependant, au delà de ces différences, les littératures antillaises ont comme point
commun une présence évidente du créole dans l’écriture. Qu’il s’agisse de
revendication littéraire contre une francophonie jugée menaçante ou d’une
écriture bipolaire alliant créolophonie et francophonie dans la compréhension de
la culture antillaise, les littératures martiniquaises et guadeloupéennes intègrent
le créole et la question francophone de façon systématique jusque dans la
structure même de la phrase chez Raphaël Confiant qui intègre comme Patrick
Chamoiseau le style direct au sein d’une phrase en style indirect :
La violence de Train fou, le dernier roman d’Axel Gauvin, prend le lecteur par
surprise, car le rapport à la francophonie en général semble malgré tout moins
problématique. En effet, l’auteur cible parfaitement sa critique en isolant les
parangons d’une francophonie limitée à un groupe social, celui de Bernard
Montcorbeil, fonctionnaire raciste et inculte. Ainsi, deux approches de la
francophonie se heurtent : une francophonie multiculturelle dans laquelle
l’écrivain se reconnaît et une francophonie centralisée colonisatrice qui serait
celle défendue par certains chercheurs métropolitains. Axel Gauvin n’offre pas
d’alternative particulière mais lance des suggestions d’ordre général, l’essentiel
étant de préserver la culture réunionnaise. Le dernier roman de cet auteur se
distingue plus par l’illustration de principes moraux et culturels, valables pour
toute communauté opprimée, que par une revendication linguistique et politique
définie qui serait comparable au modèle antillais de la créolité. Train fou est le
récit d’une grotesque farandole nocturne menée par Bernard Montcorbeil,
conquérant parisien, venu faire carrière dans les îles. Après une série d’échecs en
métropole, la vengeance autant que la soif de réussite sont devenues les
principales motivations de cet homme, “héros ” d’une farce néocoloniale. Celui-ci
se met, une nuit, à la tête d’une chenille humaine errant à travers les rues de la
ville. Le périple de trois Réunionnais, qui, tels des wagons, s’accrochent à la
locomotive France pour exister, illustre la marginalisation de l’île par rapport au
centre parisien, représenté par ses directions et sous-directions aux noms
barbares.
Les nombreux monologues intérieurs de Bernard Montcorbeil, personnage
principal du récit, sont l’expression de son égocentrisme, car ils dominent le
récit, comme l’homme domine le déroulement des événements. Le passage du
registre de la politesse hypocrite à un argot ordurier donne dès le début du
roman le ton du racisme et de la vulgarité de cet antihéros, qui ne perçoit la
Réunion que comme un de “ces amuse gueules tropicaux probablement bourrés
de piment ” (25). Le trio des Réunionnais quant à lui – composé de personnages
aux noms évocateurs, véritable résumé des causes de leur perte : Pan, le
vaniteux, ParlePas, le passif et Noiseau, le nomade – est condamné à périr dès
lors que le “ vaza ” – l’étranger – s’en désintéresse. Le ton est donné, le langage
imposé. Les personnages locaux sont là pour faire tapisserie fantaisiste. Ne
compte que ce « Bernard » ressassé dix fois en l’espace de deux pages, multiplié
au rythme des possessifs et d’une troisième personne qui marque l’importance
que le bonhomme revêt à ses propres yeux :
La parole de l’Autre est inexistante dans son univers. Bernard Montcorbeil est là
pour prêcher la bonne parole, celle de son Ministère Divin des Belles Lettres et
de la Culture. Le créole, ce « patois des analphabètes », résonne entre les lignes,
débarrassé de son parfum d’opprobre face à l’argot méprisant de l’exilé parisien.
L’analphabète ici s’appelle Bernard Montcorbeil. La langue qu’il ne maîtrise pas
est celle de la pluralité linguistique et culturelle de la Réunion.
Le dernier roman d’Axel Gauvin se distingue également par la multitude des
points d’interrogation qui fait pendant aux points d’exclamation, faibles cache-
misères du doute. Le contenu anodin des phrases marque un contraste avec
l’urgence de la situation, signifiant ainsi l’importance du non-dit et des chocs
culturels invisibles (« Mon verre ! J’ai oublié de payer mon verre ! Je ne vais pas
partir sans payer mon verre ! » (27)). L’approche quasi psychanalytique du
narrateur semble être la clef d’un roman dans lequel les portes ne cessent de
claquer au nez des protagonistes.
- Psychologie de la “colonisation” dans les œuvres littéraires
Train fou est un roman de la quête identitaire, non pas celle de Bernard
Montcorbeil, qui est d’ailleurs bien plus symbole qu’individu, mais de Maxime
qui face au destin de ses amis réalise la nécessité de se débarrasser du regard de
l’autre et de déterminer l’avenir politique de l’île. L’exotisme béat de l’aventure
balisée qu’est censé fournir le roman réunionnais est subverti par le parcours
cynique de l’ambitieux et par le dénouement tragique du récit. Axel Gauvin
poursuit la déconstruction du regard pittoresque amorcé dans Cravate et
fils avec un sujet qui ne prêtait déjà guère à l’idéalisation et qui plongeait le
lecteur dans la psychologie de la désorientation et du déracinement : le suicide.
Dans Train fou, l’alcool et l’obscurité, symboles de l’abrutissement et de
l’anonymat des passagers de ce train fantô me lancé au rythme infernal des
phrases saccadées, révèlent l’espace de quelques heures l’envers du décor
paradisiaque. Le paysage aquatique, scène d’une pièce morbide, peuplée de
monstres – crapauds et grenouilles – noie les rêves dans l’eau croupie du bassin
aux nénuphars et dans les remous d’un océan hostile. Cette plongée dans
l’inconscient des personnages va à l’encontre des attentes d’un certain lectorat
métropolitain friand de francophonie très tropicale. Dans Cravate et fils, Axel
Gauvin envoyait déjà son héros prendre des vacances aux Seychelles, endroit
paradisiaque pour les Réunionnais. Le lecteur peu familier des îles de l’Océan
indien découvrait surpris que son regard n’était pas universel. Quelle
désorientation lorsqu’il découvrit que ce héros qui rêvait tout comme lui d’une
plage de sable blanc comme comble de l’exotisme, ne considérait pas son île
comme un club de vacances (on notera que l’exotisme qu’aborde Gauvin ici est
compris dans son acception la plus péjorative) !
A travers Train fou, une fois de plus, l’auteur n’accorde pas le droit au nouveau
venu de définir ce qui est exotique ou non pour un Réunionnais. Bernard
Montcorbeil dégrade tant la Réunion que la notion d’exotisme en la réduisant à
une définition des plus primitives : l’interdit provisoire, cette transparence
inconnue destinée à exciter les sens du touriste administratif, vite devinée,
encore plus vite délaissée. Au mieux, la Réunion est un malentendu, une
familiarité qui se déguise pour plaire, mais qui indiffère profondément :
(1) Léotin, Térèz “ Pipich pawò l ”, Ora lavi. À fleur de vie, Ouvrage bilingue
créole-français, Paris, L’Harmattan, 1997., p.11.
(2) Léotin, Térèz “ Menus propos ”, Op. cit., p.41, traduction : R. Jean-Baptiste-
Edouard.
(3) de Jaham, Roger “ Pinalie, touche pas à ma constitution ” Antilla, N°841, 16
juillet 1999, p.9.
(4) Voir Chaudenson, Robert “ Les créoles à l’épreuve du Capes ” Libération, 9
novembre 2000, http://kapeskreol.online.fr/articles/chaudenson.htm et
Confiant, Raphaël “ Chaudenson et le mammouth. Réponse de R. Confiant suite
aux attaques contre sa personne par R. Chaudenson dans le dernier numéro de “
Gazèt sifon blé ” ”,
http://kapeskreol.online.fr/articles/chaudensonmammouth.htm
(5) Prudent, Lambert Félix “ É crire le créole à la Martinique : norme et conflit
socio-linguistique ” Le créole français entre l’oral et l’écrit (Ed. Ralph Ludwig),
Tü bingen, Gunter Narr Verlag, 1989, p.72. Pour un recensement de la littérature
en créole voir : Prudent, Lambert-Félix “ Les problèmes d’émergence d’une
littérature créole antillaise ” Itinéraires et contacts de cultures, Littératures
insulaires : Caraïbes et Mascareignes, Vol.3, Paris, L’Harmattan, 1983, p.29-54.
(6) De Lépine, Edouard “ Contre l’obscurantisme, oser dire tout ce qu’on croit
vrai ” Nouvelle Revue des Antilles, N°1, Fort-de-France, 1988, p.1.
(7) Orville, Xavier Le marchand de larmes, Paris, Grasset, 1985, p.34-35.
(8) Maragnès, Daniel “ Editorial ” Dérades, N°1, décembre 1997, Guadeloupe,
http://www.multimania.com/derades.
(9) Maragnès, Daniel “ Editorial ” Centre Antillais de Recherche et d’Etudes, N°1,
mars 1975, Bourg Abymes, Guadeloupe, p.6.), la revue a cessé de paraître en
1982.
(10) Telchid, Sylviane “ Mondézi ” Op. cit., p.102.
(11) Telchid, Sylviane “ Mondésir ” Ecrire la “ parole de nuit ”. La nouvelle
littérature antillaise, Paris, Gallimard, 1994, p.95.
(12) Gauvin, Axel » Chaudenson, l’éradicateur » Kapes
kreol, http://kapeskreol.online.fr/articles/eradicateur.htm
(13) Gauvin, Axel Du créole opprimé au créole libéré, Paris, L’Harmattan, 1977,
p.24.
(14) Chaudenson, Robert Créoles et enseignement du français, Paris,
L’Harmattan, 1989, p.156.
(15) Gauvin, Axel Op. cit., p.80.
(16) Gauvin, Axel Op. cit., p.82.
(17) Joubert, Jean-louis ‘Axel Gauvin ou la saveur réunionnaise’ Littératures de
l’Océan Indien, Edicef, Vanves, 1991, http://www.bibliotheque.refer.org/litoi/
(18) Marimoutou, Carpanin Le Roman réunionnais, Une problématique du Même
et de l’Autre. Essai sur la poétique du texte romanesque en situation de
diglossie. Université Paul Valéry-Montpellier, Thèse pour le Doctorat d’Etat, sous
la direction de Monsieur le Professeur Robert Lafont, 1990, tome 2, p. 251.
(19) Confiant, Raphaël Espace créole : Préface.
(20) Confiant, Raphaël Ravines du devant-jour, Paris, Gallimard, 1993, p.34
(italiques dans le texte).
(21) Raphaël Confiant a publié de nombreux nouvelles et romans en créole, dont
il prend en charge la traduction ou qu’il confie à des traducteurs proches de sa
sensibilité linguistique : Jik dèyè do Bondyé, Grif An Tè (1975), Bitako-a, Gérec
(1985), Kô d Yanm, K.D.P. (1986), Marisosé, Presses Universitaires Créoles
(1987), Jik dèyè do Bondyé, Ibis Rouge, 2000.
(22) Deltel, Danielle “ La créativité du créole dans le roman de langue française :
Patrick Chamoiseau et Axel Gauvin ” Convergences et divergences dans les
littératures francophones, Paris, L’Harmattan, 1992, p.185-186.
(23) Confiant, Raphaël Régisseur du rhum., p.294.
(24) Gauvin, Axel In « La langue métisse d’Axel Gauvin. Propos recueillis par
Bernard Magnier » Notre Librairie, N.128, p.103.
(25) Gauvin, Axel Train fou, Paris, Seuil, 2000, p.9.
(26) Gauvin, Axel Op. cit, p.40-41.
(27) Gauvin, Axel Op. cit., p.84.
(28) Gauvin, Axel Op. cit., p.154-155.
(29) Gauvin, Axel Op. cit., p.119.
(30) Gauvin, Axel Op. cit., p.172-173.
(31) Confiant, Raphaël Ravines du devant-jour, Paris, Gallimard, 1993, p.139-
140.
(32) Gauvin, Axel Op. cit., p.125.
Bibliographie
Œuvres :
Confiant, Raphaël Jik dèyè do Bondyé, Fort-de-France, Grif An Tè, 1975.
Confiant, Raphaël Bitako-a, Schoelcher, Gérec, 1985.
Confiant, Raphaël Kô d Yanm, K.D.P., 1986.
Confiant, Raphaël Marisosé, Schoelcher, Presses Universitaires Créoles, 1987.
Confiant, Raphaël Jik dèyè do Bondyé, Petit-Bourg, Ibis Rouge, 2000.
Confiant, Raphaël Ravines du devant-jour, Paris, Gallimard, 1993.
Gauvin, Axel Kartié-trwa-lèt, Saint-Leu, Presses de Développement, 1984.
Gauvin, Axel Bayalina, Saint-Denis, Grand Océan, 1995.
Gauvin, Axel Cravate et fils, Paris, Seuil, 1996.
Gauvin, Axel Train fou, Paris, Seuil, 2000.
Léotin, Térèz “ Pipich pawò l ”, Ora lavi. À fleur de vie, Ouvrage bilingue créole-
français, Paris, L’Harmattan, 1997.
Léotin, Térèz “ Menus propos ”, Op. cit., traduction : R. Jean-Baptiste-Edouard.
Orville, Xavier Le marchand de larmes, Paris, Grasset, 1985.
Telchid, Sylviane “ Mondésir ” Ecrire la “ parole de nuit ”. La nouvelle littérature
antillaise, Paris, Gallimard, 1994.
Telchid, Sylviane “ Mondezi ” Ecrire la “ parole de nuit ”. La nouvelle littérature
antillaise, Paris, Gallimard, 1994.
Ouvrages critiques :
- Chaudenson, Robert Créoles et enseignement du français, Paris, L’Harmattan,
1989.
- Chaudenson, Robert “ Les créoles à l’épreuve du Capes ” Libération, 9 novembre
2000, http://kapeskreol.online.fr/articles/chaudenson.htm
- Confiant, Raphaël Espace créole : Préface.
- Confiant, Raphaël “ Chaudenson et le mammouth. Réponse de R. Confiant suite
aux attaques contre sa personne par R. Chaudenson dans le dernier numéro
de Gazèt sifon blé ”,
http://kapeskreol.online.fr/articles/chaudensonmammouth.htm, 2000.
- Deltel, Danielle “ La créativité du créole dans le roman de langue française :
Patrick Chamoiseau et Axel Gauvin ” Convergences et divergences dans les
littératures francophones, Paris, L’Harmattan, 1992.
- Gauvin, Axel Du créole opprimé au créole libéré, Paris, L’Harmattan, 1977.
- Gauvin, Axel In « La langue métisse d’Axel Gauvin. Propos recueillis par Bernard
Magnier » Notre Librairie, N.128, Cinq ans de littératures. 1991-1995 : Haïti,
Océan Indien, Octobre-Décembre 1996.
- Gauvin, Axel » Chaudenson, l’éradicateur » Kapes kreol,
http://kapeskreol.online.fr/articles/eradicateur.htm, 2000 ?
- de Jaham, Roger “ Pinalie, touche pas à ma constitution ” Antilla, N°841, 16
juillet 1999.
- Joubert, Jean-Louis « Axel Gauvin ou la saveur réunionnaise » Littératures de
l’Océan Indien, Edicef, Vanves, 1991, http://www.bibliotheque.refer.org/litoi/
- De Lépine, Edouard “ Contre l’obscurantisme, oser dire tout ce qu’on croit vrai
” Nouvelle Revue des Antilles, N°1, Fort-de-France, 1988.
- Maragnès, Daniel “ Editorial ” Dérades, N°1, décembre 1997, Petit-Bourg,
http://www.multimania.com/derades.
- Maragnès, Daniel “ Editorial ” Centre Antillais de Recherche et d’Etudes, N°1,
mars 1975, Bourg Abymes, Guadeloupe.
- Marimoutou, Carpanin Le Roman réunionnais, Une problématique du Même et
de l’Autre. Essai sur la poétique du texte romanesque en situation de
diglossie. Université Paul Valéry-Montpellier, Thèse pour le Doctorat d’Etat, sous
la direction de Monsieur le Professeur Robert Lafont, 1990, tome 2.
- Prudent, Lambert-Félix “ Les problèmes d’émergence d’une littérature créole
antillaise ” Itinéraires et contacts de cultures, Littératures insulaires : Caraïbes et
Mascareignes, Vol.3, Paris, L’Harmattan, 1983.
- Prudent, Lambert Félix “ É crire le créole à la Martinique : norme et conflit socio-
linguistique ” Le créole français entre l’oral et l’écrit (Ed. Ralph Ludwig),
Tü bingen, Gunter Narr Verlag, 1989.