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pratique quotidienne abc

Ann Biol Clin 2005 ; 63 (3) : 339-44

Le dosage de la CRP ultrasensible


par immunoturbidimétrie Fumouze
et immunonéphélémétrie Dade Behring

B. Onraed Résumé. Bien que récemment contestée par certains auteurs, la relation entre
B. Hennache le taux de CRP ultrasensible et le risque cardiovasculaire potentiel a fait l’objet
de plusieurs études aux États-Unis et en Europe. Ce travail présente une com-
Laboratoire de biochimie,
Hôpital cardiologique, Lille paraison de la méthode de dosage de la CRP ultrasensible Orion Diagnostica,
<b-onraed@chru-lille.fr> commercialisée par Fumouze et adaptable sur Hitachi 911, par rapport à la
méthode Dade Behring sur BN II utilisée dans notre laboratoire. Les études de
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répétabilité et de reproductibilité réalisées pour la méthode Fumouze sont


acceptables pour les deux niveaux de concentrations testés. L’étude de linéarité
est moins satisfaisante. Cent trente-quatre échantillons sériques ont été analy-
sés et montrent une bonne corrélation entre les méthodes dans la tranche de
résultats inférieurs à 6 mg/L.
Mots clés : CRP ultrasensible, immunoturbidimétrie, immunonéphélémétrie

Abstract. Increased concentrations of high sensitivity C-reactive protein are


associated with increased risk for coronary heart disease. We report here a
comparison of Fumouze hs-CRP turbidimetric method on Roche Diagnostics
Hitachi 911 with Dade Behring BN II nephelemetric method. 134 samples
were analysed. Within-run imprecision and between-run CV were good. Linea-
rity was less satisfactory. Correlation study showed that without exceeding the
maximum value of 6 mg/L, the hs-CRP method presented a good agreement
with hs-CRP BN II method.
Article reçu le 10 mai 2004,
accepté le 22 février 2005 Key words: CRP high sensitivity, immunoturbidimetry, immunonephelemetry

De nombreuses équipes ont travaillé ces dernières années cialisée par Fumouze et adaptée à l’Hitachi 911 par rap-
sur l’intérêt de la CRP ultrasensible (CRPus) dans les port à la méthode Dade Behring sur BN II.
maladies cardiovasculaires, l’inflammation étant un méca-
nisme clé du processus pathologique de l’athérosclérose.
La relation entre le taux de CRP ultrasensible chez le Matériel et méthodes
patient et le risque cardiovasculaire potentiel a été démon-
trée dans plusieurs études aux États-Unis et en Europe Échantillons
[1-3]. Plusieurs publications récentes sont venues tempé-
rer l’engouement pour l’utilisation de la CRP dans le Les échantillons proviennent de bilans biologiques pres-
domaine prédictif [4-7]. Quoiqu’il en soit, son usage quo- crits par les services cliniques et n’ont pas fait l’objet de
tidien nous dira si la CRPus mérite les espoirs qu’elle prélèvements de tubes supplémentaires. Cent trente-quatre
suscite. En pratique, l’utilisation de ce marqueur prédictif échantillons sériques ont été recueillis, centrifugés 10
de risque nécessite de disposer au laboratoire d’une tech- minutes à 3 500 tours/min et conservés à + 4 °C ou à
nique de dosage particulièrement performante, tant au – 20 °C avant d’être analysés selon les deux méthodes,
Dade Behring (BNII) et Fumouze (Hitachi 911). Le
niveau de la précision que de la sensibilité des dosages.
contrôle Ultrasensitive CRP control Fumouze (réf. 2700) a
Ce travail présente une comparaison de la méthode de été utilisé dans chaque série de dosages. La valeur cible
dosage de la CRP ultrasensible Orion Diagnostic commer- est de 3 mg/L.

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pratique quotidienne

Réactif Fumouze Orion sur automate Hitachi 911 saire d’effectuer une nouvelle dilution pour obtenir une
Le coffret Ultrasensitive CRP Orion Diagnostica (réf. quantification.
2403), commercialisé par le laboratoire Fumouze Division La fiche technique signale que « les échantillons troubles
Diagnostics (110-114, rue Victor Hugo - 92300 - Levallois ou lipémiques qui ne peuvent pas être clarifiés par centri-
Perret), permet le dosage dans le sérum ou le plasma fugation doivent être éliminés du test et que « aucune
(anticoagulant : héparine ou EDTA) de faibles concentra- influence due à la présence de bilirubine, hémoglobine et
tions de protéine C-réactive (CRP) par méthode immuno- triglycérides n’a été constatée jusqu’aux concentrations
turbidimétrique utilisant un latex sensibilisé. Le coffret respectives de 600 mg/L, 10 g/L et 16 g/L ».
contient le réactif CRP Ultra 1 x 4 mL lyophilisé, le tam-
pon, le calibrant. Sa conservation est de 1 an à + 2° – Analyses des résultats
+ 8 °C. Une fois reconstitué, le réactif est stable 8 semai- Le logiciel de statistiques « Method validator », écrit par
nes. Le calibrant est standardisé d’après l’IFCC CRM 470 Marquis [9], a été utilisé pour la comparaison des résultats
[8]. La gamme de calibration est réalisée en 6 points. Une obtenus par les deux méthodes.
calibration bimensuelle est recommandée. Le domaine de
mesure indiqué dans le livret d’instructions du fabricant
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Orion Diagnostica s’étend de 0,25 à 10 mg/L. Une adapta- Résultats


tion est disponible sur l’automate Hitachi 911 Roche Dia-
gnostics. Étude comparative
La fiche technique signale que « toutes circonstances ris-
quant de modifier la turbidité d’un échantillon de sang ou La droite de régression et le diagramme des différences
de plasma peuvent entraîner des résultats erronés » et que correspondant aux 134 couples de valeurs sont présentés
« aucune interférence n’a été constatée pour des concen- sur la figure 1. La droite de régression a pour équation :
trations d’hémoglobine, de triglycérides et de bilirubine y = 0,850 x + 0,1516. Le coefficient de corrélation r est de
respectivement inférieures à 5 g/L, 10 mmol/L et 400 0,982. Un infléchissement de la droite est observé sur le
micromol/L ». diagramme des différences à partir d’un seuil de CPRus
BNII de 6 mg/L (figure 1B). En restreignant la population
Réactif Behring sur automate BN II étudiée aux valeurs inférieures à ce seuil, la droite de
Le coffret CardioPhase hs CRP (code OQIY) permet le régression a pour équation: y = 0,975 x – 0,083 et le coef-
dosage dans le sérum ou le plasma (anticoagulant : hépa- ficient de corrélation r est de 0,978 (figure 2).
rine ou EDTA) de la CRP par immunonéphélémétrie sen- Différents seuils d’interprétation, variant entre 3 et 5,4
sibilisée avec des particules, à l’aide des systèmes Behring mg/L, ont été proposés selon les équipes de travail [2,
Néphélémètres, en particulier le BN II. (Dade Behring 10-12]. En retenant la valeur seuil de 3 mg/L proposée
S.A. 19-29, rue du capitaine Guynemer 92081 – Paris La dans la fiche technique CRP Dade Behring, les deux
Défense). Le réactif est prêt à l’emploi. Une fois le flacon méthodes concordent pour 96 % des couples de valeurs.
ouvert, le réactif est stable 4 semaines à + 2° – + 8 °C. Un Quatre échantillons dont les valeurs BNII se situent entre
réactif supplémentaire, le N Réactif complémentaire/ 10 et 15 mg/L ont été également étudiés. Les couples de
précipitation Dade Behring (code OUMU), est nécessaire valeurs BNII CRP / CRPus Fumouze sont respective-
pour le dosage de la CRP. Il s’agit d’une solution de ment : 11,10 et 8,30 mg/L, 12,1 et 8,23 mg/L, 13,2 et 9,14
tampon phosphate additionnée de chlorure de sodium et mg/L, 14,5 et 9,57 mg/L soit une déviation par rapport à la
de Thesit®, stable 4 semaines à une température de + 2° – cible qui varie de 25 à 32%. Pour ces échantillons, les
+ 8 °C. Le calibrant est standardisé par rapport au maté- valeurs fournies par la méthode Fumouze restent incluses
riau de référence IFCC CRM 470 [8]. Le coffret peut être dans le domaine de mesure de la CRPus défini par le
utilisé à la fois pour les dosages de CRP dans le cadre de fabricant (inférieures à 10 mg/L). Par contre, les valeurs
l’inflammation et les dosages de CRP ultrasensible obtenues sur BNII pour ces échantillons dépassent la
(CRPus) comme marqueur prédictif de pathologies car- limite supérieure de mesure de la CRPus et ont nécessité
diovasculaires. Ceci est un avantage en terme d’organisa- un dosage classique. Dans les valeurs les plus hautes de la
tion. Selon le cas, les dilutions de départ sur BNII sont courbe de calibration, il existe donc un écart important
différentes : 1/400 pour le dosage de CRP, marqueur entre les deux méthodes.
d’inflammation et 1/20 pour le dosage de la CRPus, mar- Un échantillon dont la concentration en CRP s’élevait à
queur prédictif de pathologies cardiovasculaires. La 517 mg/L sur BNII a également été testé par la méthode
courbe d’étalonnage est valable 4 semaines. Le domaine Fumouze sur Hitachi 911 et a fourni le résultat de
de mesure de la CRPus s’étend de 0,175 à 10 mg/L. Pour « 13,02 mg/L limite Haute » ce qui exclut la validité du
des valeurs supérieures au seuil maximum, il est néces- dosage.

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Dosage de la CRP

Linéarité et précision Pour l’étude de reproductibilité, deux autres couples


d’échantillons présentant chacun un taux bas et un taux
La linéarité des deux méthodes a été étudiée selon les
élevé de CRPus ont été dosés 10 jours consécutifs, l’un
recommandations de la SFBC [13] sur 6 dilutions prépa-
par la méthode Fumouze, l’autre par la méthode Dade
rées à partir d’un pool bas et d’un pool haut dans les
Behring. L’ensemble des résultats de la méthode Fumouze
proportions suivantes : pool haut dilué à 75 %, 50 %,
sont présentés dans le tableau 2, et ceux de la méthode
30 %, 20 %, 10 % et 5 % dans le pool bas. Les dilutions
Dade Behring dans le tableau 3.
ont été dosées chacune trois fois durant trois jours consé-
cutifs sur Hitachi 911 et BNII. Les résultats (moyennes,
CV et déviations par rapport aux valeurs cibles) sont pré-
sentés dans le tableau 1. Les courbes de régression éta- Discussion
blies à partir des valeurs obtenues pour chaque dilution en
fonction des valeurs cibles sont présentées sur la figure 3. L’étude comparative montre une excellente corrélation
Elles ont pour équation y = 1,19 x – 0,257, r = 0,998 pour pour les valeurs inférieures à 6 mg/L. Au-delà de ce seuil,
la linéarité de la méthode Fumouze et y = 0,998 x – 0,306, la corrélation est moins bonne comme le montrent le net
infléchissement de la courbe de régression et des écarts de
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r = 0,991 pour celle de la méthode BNII.


plus en plus importants par rapport aux valeurs BNII.
Au-delà de 6 mg/L, les valeurs de la méthode Fumouze
Répétabilité et reproductibilité
apparaissent sous-estimées par rapport à celles du BNII.
Pour l’étude de répétabilité, deux couples d’échantillons La limite supérieure du domaine de mesure fixée à 10
sériques présentant chacun un taux bas et un taux élevé de mg/L devrait être ramenée à 6 mg/L de façon à conserver
CRPus ont été dosés à dix reprises dans une même série, une bonne corrélation par rapport à la méthode BNII. Par
l’un par la méthode Fumouze et l’autre par la méthode ailleurs, il faut insister sur la vigilance indispensable dans
Dade Behring. les cas de CRP supérieures à la limite haute du domaine

Différences
CRPus (mg/L) (mg/L)
méthode Fumouze-Orion
2
8 B
A

y = 0,850 x + 0,1516 -1

2
-2

0 -3
0 2 4 6 8 10 0 2 4 6 8 10
CRPus (mg/L) Moyenne CRPus (mg/L)
méthode Dade-Behring

Figure 1. Comparaison de la méthode Fumouze Orion par rapport à la méthode Dade Behring/BN II sur 134 échantillons. A : droite de
régression selon Deming ; B : diagramme de différences (les lignes en pointillé définissent l’intervalle de 2 écarts-types par rapport à la
moyenne).

Ann Biol Clin, vol. 63, n° 3, mai-juin 2005 341


pratique quotidienne

Dade-Behring détecté dès le seuil de 2,5 mg/L, ce que


CRPus (mg/L) nous ne constatons qu’à partir du seuil de 6 mg/L.
méthode Fumouze-Orion
Les essais de linéarité de la méthode Fumouze montrent
7 des déviations par rapport aux valeurs cibles variant de
– 6,3 % à 19,8 % passant d’un écart positif à un écart
6 négatif. Ceci n’est pas retrouvé pour la méthode Dade-
Behring pour laquelle les déviations varient de –1,0 à
– 17,8 % sans inversion. La droite de régression obtenue
5
pour la linéarité de la méthode Dade-Behring est parallèle
à la droite théorique (y = 0,998 x – 0,306) alors que celle
4 obtenue pour Fumouze s’en écarte (y = 1,19 x – 0,257).
Cet écart, plus important vers les valeurs hautes de la
3 droite de régression, pourrait s’expliquer par la sous-
estimation de la concentration du pool haut par la méthode
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Fumouze et confirme la nécessité d’en restreindre le


2
domaine de mesure.

1 y = 0,975 x - 0,083 Les tests de répétabilité et de reproductibilité des deux


tests sont satisfaisants. Cependant, la répétabilité de la
méthode Dade Behring est meilleure pour l’échantillon de
0
valeur faible en CRPus (CV Behring : 2,65 %, CV
0 1 2 3 4 5 6
Fumouze : 8,14 %). Pour l’échantillon de valeur élevée,
CRPus (mg/L) les coefficients de variation sont équivalents et inférieurs à
méthode Dade-Behring
2 % pour les deux méthodes.
Figure 2. Comparaison de la méthode Fumouze Orion par rap- La reproductibilité pour l’échantillon de valeur basse en
port à la méthode Dade Behring/BN II pour la population res- CRPus est également meilleure pour la méthode Dade
treinte aux valeurs inférieures à 6 mg/L soit 118 échantillons
(droite de régression selon Deming).
Behring (CV : 7,28 %) par rapport à la méthode Fumouze
dont le coefficient de variation (9,30 %) reste cependant
inférieur à 10 %.
de mesure et pour lesquelles l’Hitachi 911 fournit néan-
moins un chiffre. Bien que signalé « limite haute », le Quant aux valeurs élevées, la reproductibilité est cette fois
résultat peut être très largement sous-estimé et des erreurs meilleure pour la méthode Fumouze (CV : 1,63 %) par
sont possibles si un contrôle strict des valeurs fournies par rapport à la méthode Dade Behring (CV : 3,77 %). Les
l’appareillage n’est pas mis en place. Nos résultats diffè- CV obtenus pour la méthode Dade-Behring sont compara-
rent relativement de ceux de Hamwi et al. [14] qui obte- bles à ceux décrits par Rothkrantz-Kos et al. [15]. Ces
naient pour la méthode Orion utilisée sur 101 sérums résultats sont confirmés par l’étude globale de précision
dosés sur Modular-P une droite de régression de pente effectuée dans le cadre de l’essai de linéarité. Elle montre
0,72. Ils constataient un écart par rapport à la méthode en effet des coefficients de variation inférieurs pour la

Tableau 1. Linéarité et précision.

Dade-Behring Fumouze Orion


Pool Moyenne CV Cible Déviation Pool Moyenne (CV) Cible Déviation
(mg/L) (%) (mg/L) (%) (mg/L) (%) (mg/L) (%)
1 13,0 1 9,38
2 9,34 2,7 9,82 - 4,9 2 8,15 1,27 7,18 13,5
3 5,90 5,6 6,64 - 11,1 3 5,92 1,18 4,94 19,8
4 3,37 5,3 4,10 - 17,8 4 3,32 0,99 3,17 4,7
5 2,80 3,9 2,83 - 1,0 5 2,55 2,90 2,28 11,8
6 1,44 4,7 1,56 - 7,6 6 1,33 4,33 1,40 - 5,0
7 0,90 3,5 0,91 - 1,0 7 0,89 7,84 0,95 - 6,3
8 0,29 8 0,51
Déviation : rapport résultat - valeur cible / valeur cible.

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Dosage de la CRP

Résultats (mg/L) Résultats (mg/L)


méthode Fumouze-Orion méthode Dade-Behring

10 12
A B

10
8

8
6

4
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y = 1,19 x - 0,257
2 y = 0,998 x - 0,306
2

0 0
0 2 4 6 8 0 2 4 6 8 10 12
Valeurs cibles (mg/L) Valeurs cibles (mg/L)

Figure 3. Linéarité des méthodes. A : linéarité de la méthode Fumouze Orion ; B : linéarité de la méthode Dade Behring.

Tableau 2. Répétabilité et reproductibilité de la méthode CRPus Conclusion


Fumouze Orion.

Répétabilité (n = 10) Reproductibilité (n = 10) Ces essais montrent que la méthode de dosage de la
CRPus commercialisée par Fumouze donne des résultats
Taux bas Taux haut Taux bas Taux haut
très acceptables lors de son adaptation sur Hitachi 911, si
Moyenne (mg/L) 0,786 7,09 1,118 8,377 l’on respecte un domaine de mesure limité à 6 mg/L. Cette
Écart-type 0,064 0,117 0,104 0,137
condition étant respectée, les résultats de répétabilité, de
CV (%) 8,14 1,65 9,30 1,63
reproductibilité ainsi que la comparaison par rapport à une
méthode néphélémétrique sont satisfaisants. La prescrip-
tion de ce marqueur est en augmentation et cette applica-
Tableau 3. Répétabilité et reproductibilité de la méthode CRPus
Dade Behring. tion devrait intéresser les laboratoires souhaitant en réali-
ser le dosage, sans toutefois disposer d’un automate
Répétabilité (n = 10) Reproductibilité (n = 10) spécialisé dans le dosage des protéines spécifiques par
Taux bas Taux haut Taux bas Taux haut
néphélémétrie.
Moyenne (mg/L) 0,754 7,144 1,401 6,700
Remerciements. Les auteurs tiennent à remercier Cathe-
Écart-type 0,020 0,139 0,102 0,253
rine Obeuf et Catherine Ribot, techniciennes du labora-
CV (%) 2,65 1,94 7,28 3,77
toire de biochimie, pour leur participation active à cette
étude, ainsi que la société Fumouze pour la fourniture de
leur réactif.

méthode Fumouze (de 0,99 à 4,33 %) par rapport à la


méthode BNII (de 2,7 à 5,6 %), sauf pour la valeur la plus Références
faible des pools (CV Fumouze : 7,84 %, CV BNII :
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3,5 %). culation 2002 ; 105 : 1135-45.

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pratique quotidienne

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Président : P. Gillery
Vice-président : A. Legrand
Past-président : F. Trivin
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Secrétaire générale adjointe : I. Aimone-Gastin
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Responsable du site internet www.sfbc.asso.fr : R. Couderc

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(Rennes), R. Garnotel (Reims), M.-F. Gaudeau-Toussaint (Chaumont), P. Gillery (Reims), N. Jacob (Paris),
A. Lavoinne (Rouen), A. Legrand (Paris), J. Pfeffer (Bagnolet), A. Philippon (Paris), Y. Piemont (Strasbourg), J. Watine (Rodez)

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