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PAPILLOMAVIRUS

THÉMATIQUE À TAPER
(HPV)

Méthodes de détection et d’identification


des HPV
Laurence Olliera, Valérie Giordanengoa,b,*

RÉSUMÉ
SUMMARY
P
Parmi i lles papillomavirus
ill i h
humains
i (HPV)
(HPV), on di
distingue
ti lles HPV dit
dits à h
hautt
risque oncogénique et les HPV à bas risque oncogénique. L’association Detection and identification of HPV
de ces génotypes à haut risque oncogénique et du cancer du col de l’uté- Among human papillomaviruses (HPV), high risk
rus est aujourd’hui bien établie et permet de proposer des techniques de (HR) and low risk HPV types can be distinguished.
détection de ces génotypes d’HPV. Ce diagnostic d’infection est réalisé The well established association of HR-HPV with
par des techniques de biologie moléculaire qui reposent sur le principe cervical cancer justifies the detection and identifi-
de l’hybridation moléculaire entre : un ADN ou ARN cible et une sonde cation of these HR-HPV genotypes. This diagno-
spécifique. Elles permettent de détecter, quantifier ou génotyper le ou les sis of infection is realized by molecular biology
HPV présents. tolls based on molecular hybridization between
DNA or RNA target and specific probes. They
HPV – détection – génotypage – quantification – PCR. allow detection, quantification or typing of one
or several HPV genotypes.

HPV – detection – genotyping – quantification – PCR.

1. Introduction
Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus à ADN
infectant les kératinocytes des muqueuses épidermoïdes
génitales et de la peau [16, 20, 21]. Parmi les génotypes
d’HPV (près de 120), une trentaine environ présente un virale. Ces modèles ne peuvent pas être utilisés en routine
tropisme génital. Parmi eux, on distingue d’une part les pour le diagnostic et seules des techniques de biologie
HPV dits à haut risque oncogénique (high-risk HPV, HR- moléculaire permettent d’identifier qualitativement ou de
HPV), représentés par HPV16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, quantifier les séquences nucléiques des HPV.
52, 56, 58,59, 68, 73 et 82, et d’autre part, les HPV à bas Ces techniques de biologie moléculaire sont nombreuses
risque (low-risk HPV, LR-HPV) représentés par HPV 6, 11, et parfois complémentaires [19, 28] ; elles reposent sur le
40, 42, 43, 44, 54, 61, 70, 72, 81 et 89 [21, 22]. Le cycle principe de l’hybridation moléculaire entre un ADN ou un
viral des papillomavirus dépend de la différenciation épithé- ARN messager (ARNm) cible et une sonde spécifique.
liale et les méthodes d’isolement viral par culture cellulaire Certaines de ces techniques sont désormais utilisables
sont difficiles à mettre en place. Néanmoins, l’utilisation en routine de laboratoire. L’ADN génomique des HPV est
de modèles de culture organotypique de kératinocytes la cible la plus utilisée, car les ARNm sont plus fragiles.
ou de lambeaux tissulaires sur un gel de collagène ont Les étapes d’extraction et de dénaturation de l’ADN ou
permis des avancées significatives dans la compréhen- de l’ARNm cible sont éventuellement suivies d’une étape
sion des mécanismes moléculaires régulant la réplication d’amplification, précédant l’hybridation moléculaire. L’étape
ultérieure de détection des hybrides « cible-sonde » permet
de révéler la présence de la cible. Ainsi schématiquement,
les techniques de biologie moléculaire actuellement appli-
cables en routine au laboratoire sont réalisées en 3 ou
a Laboratoire de virologie 4 temps (extraction, +/- amplification, hybridation, révé-
Hôpital de l’Archet II lation), à partir d’un prélèvement effectué au niveau de la
151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière – B.P. 3079 zone de jonction endocol-exocol (figure 1).
06202 Nice cedex 3
b Inserm U895 Biologie des interactions hôte-microorganisme – C3M
151, route Saint Antoine-de-Ginestière – B.P. 2 3094
2. Détection qualitative
06204 Nice cedex 3 du génome HPV
* Correspondance Lors de la détection qualitative des HPV, deux types de
giordane@unice.fr résultats peuvent être obtenus : soit le résultat indique
la présence (ou l’absence) de HR-HPV sans préciser le
article reçu le 13 mars, accepté le 20 mars 2008. génotype exact, soit le résultat précise le génotype de
© 2008 – Elsevier Masson SAS – Tous droits réservés. l’HPV détecté.

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2.1. Détection des HPV à haut risque, captés sur la paroi de la microplaque. Après capture des
sans précision du type hybrides, un anticorps anti-duplex couplé à une phospha-
Ces techniques permettent de détecter la présence d’un tase alcaline (PAL) réagit avec la partie libre des duplex
ou de plusieurs HPV sans identifier le ou les génotypes (figure 2). En présence d’un substrat chimioluminescent,
précis présents dans l’échantillon. la PAL déclenche une émission de lumière détectée par
un luminomètre [2]. La sensibilité de cette technique est
2.1.1. Hybridation en phase liquide proche de celle de la PCR (polymerase chain reaction) [3,
La spécificité diagnostique de cette technique ancienne 26] tout en étant une technique rapide, reproductible et
repose sur une étape d’hybridation en solution, c’est applicable à de grandes séries.
une immunocapture en phase liquide. L’ADN est extrait Le rendu du résultat est qualitatif :
et l’hybridation en phase liquide est réalisée entre l’ADN - test HR-HPV positif : présence d’HPV à haut risque onco-
viral cible dénaturé et un « cocktail » de sondes ARN com- génique,
plémentaires de 13 HR-HPV (HPV16, 18, 31, 33, 35, 39, - test HR-HPV négatif : absence d’HPV à haut risque onco-
45, 51, 52, 56, 58,59, 68). Les hybrides ADN/ARN formés génique.
sont stables et, grâce à des anticorps polyclonaux anti-
duplex ADN/ARN fixés sur la paroi des puits, ils sont 2.1.2. Amplification par PCR couplée à une détection
immunoenzymatique des amplicons
Figure 1 – Représentation schématique des différentes étapes De nombreuses stratégies existent, toutes utilisent une étape
des techniques de détection et de génotypage des HPV. d’amplification d’une séquence caractéristique du génome
HPV, puis une étape de révélation de ces amplicons grâce
à une réaction colorimétrique [4, 23]. Ainsi sont successi-
vement réalisées : la lyse et l’extraction de l’ADN contenu
dans les cellules cervicales, puis la PCR avec des amorces
biotinylées encadrant un fragment de la région L1. Le choix
de cette région L1 permet une PCR de genre amplifiant le
fragment ADN quel que soit le génotype d’HPV. L’amplicon
est ensuite dénaturé puis hybridé, dans un puits, avec un
cocktail de sondes spécifiques et complémentaires des
13 HR-HPV. Les hybrides capturés dans les puits sont révélés
par réaction colorimétrique grâce au groupement biotine
présent sur l’amplicon (figure 3). Le rendu du résultat est
qualitatif : présence, ou non, d’HPV à haut risque oncogéni-
que dans le prélèvement. Dans la plupart des cas, une PCR
contrôle qui amplifie une région d’un ADN cellulaire ubiqui-
taire est réalisée afin de valider la qualité du prélèvement et
les conditions d’amplification et de révélation.

2.2. Génotypage des HR-HPV


Réalisées en 3 temps (extraction, hybridation, révélation) ou 4 temps (extraction, Le patient pouvant être infecté par un seul type d’HPV ou
amplification, hybridation, révélation).
présenter une infection multiple, ces techniques identifient

Figure 2 – Hybridation en phase liquide. Figure 3 – Détection immunoenzymatique


des amplicons HPV .

L’ADN extrait dénaturé est hybridé avec les sondes ARN, puis capturé sur le puits L’ADN extrait dénaturé est capturé sur le puits par des sondes
par des anticorps anti-hybride ADN/ARN et révélé. oligonucléotidiques puis révélé.

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le (ou les) génotype(s) d’HPV présents dans l’échantillon profils de tous les génotypes d’HPV. La localisation de la
analysé. Elles comportent une étape d’amplification PCR bande (ou des bandes) colorée(s) sur la bandelette permet
d’un fragment d’ADN HPV. Le choix de la région amplifiée de définir le (ou les) génotype(s) présent(s) dans le prélève-
doit répondre à deux contraintes [5, 11, 25] : une séquence ment [10, 27]. Ces techniques portent le nom de line blot
ADN suffisamment conservée à ses extrémités afin de per- assay [10], line probe assay (LiPA) [27] ou de linear array
mettre une PCR de genre, mais divergente dans sa région assay [29] La sensibilité de ces tests permet la détection
interne pour autoriser le génotypage par comparaison avec simultanée de plusieurs génotypes d’HPV [6, 29].
des séquences de génotypes connus.
La réalisation d’une PCR contrôle, à partir d’un ADN cel- 2.2.3. Génotypage par puce à ADN
lulaire ubiquitaire, peut valider la qualité du prélèvement Cette technique de biologie moléculaire est en plein essor
et le bon déroulement des étapes d’amplification et de et permet un génotypage rapide [1, 12, 14]. La PCR HPV de
révélation. genre est réalisée avec des amorces fluorescentes, puis le
produit PCR est hybridé sur une lame. Cette lame contient
2.2.1. Génotypage par séquençage les sondes spécifiques des génotypes d’HPV recherchés
C’est la méthode de référence puisque c’est la séquence déposées sous forme de spots bien distincts. Les puces
complète de la région L1 qui définit les différents génoty- applicables au diagnostic sont des puces de basse densité,
pes d’HPV. Cependant, en routine, le génotype est réalisé avec 5 à 100 sondes différentes par lame. Le produit PCR
à partir d’une plus courte séquence, celle des amplicons : étant fluorescent aucune étape de révélation n’est nécessaire
région variable suivant le type qui sera alignée avec des et, après lavage de la lame, la lecture se fait directement sur
séquences de référence des différents génotypes d’HPV un scanner qui localise l’hybride cible-sonde et en déduit le
[7, 15]. génotype (figure 5). Cette technique est simple, sensible
Cette méthode permet de détecter le génotype d’HPV et rapide. Elle permet également de détecter les différents
majoritaire, présent dans le prélèvement, mais peut diffici- types dans les infections HPV multiples.
lement diagnostiquer les infections multiples. En revanche,
elle permet de détecter des variants d’HPV (pour les HPV 2.2.4. Génotypage par la technologie Luminex®
16 et 18 principalement) dont la distribution varie selon La technologie Luminex® est une nouvelle technologie de
les zones géographiques. cytométrie en flux permettant la détection de réactions
multiples dans un même tube. Ce système multi-analyti-
2.2.2. Génotypage par sondes immobilisées que est constitué d’un cytomètre de flux à 2 lasers et d’un
sur bandelettes ensemble de microsphères. Après amplification avec des
Dans cette technique, c’est lors de l’étape d’hybridation amorces fluorescentes (PCR de genre), l’ADN amplifié est
que l’on différencie les divers génotypes présents. La PCR hybridé sur les microsphères recouvertes chacune d’un
HPV est réalisée avec des amorces biotinylées. Les produits oligonucléotide spécifique d’un génotype d’HPV. Chaque
amplifiés sont hybridés sur une bandelette sur laquelle des type de microsphères est reconnaissable en cytométrie
oligonucléotides spécifiques de différents génotypes d’HPV en flux par un code-couleur spécifique et l’amplicon est
ont été préalablement fixés. Les hybrides amplicon - oligo- lui aussi marqué par un fluorophore. Il est donc possible,
nucléotide sont révélés par réaction colorimétrique grâce grâce à cette technologie, d’analyser simultanément jusqu’à
au groupement biotine présent sur l’amplicon (figure 4). 100 types de microsphères par condition et donc d’ana-
La lecture s’effectue ensuite, par comparaison entre le lyser rapidement les différents types d’HR-HPV présents
profil d’hybridation obtenu et une plaquette où figurent les dans le prélèvement [24].

Figure 4 – Génotypage par reverse dot-blot. Figure 5 – Génotypage par puce à ADN.

Les amplicons sont hybridés sur la bandelette formant des hybrides Les amplicons sont hybridés sur la lame formant des hybrides amplicon
amplicon – oligonucléotide spécifique d’un type d’HPV puis sont révélés – oligonucléotide spécifique d’un type d’HPV puis sont visualisés par le
par réaction colorimétrique. scanner à fluorescence.

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3. Détection quantitative que, la détection des ARNm E6-E7 peut être un marqueur
intéressant pour apprécier le risque d’évolution vers une
du génome HPV lésion cancéreuse. Dans la technique NASBA (nucleic acid
sequence based amplification) [13, 18], les ARN viraux et
Ces techniques évaluent la charge virale d’un type précis cellulaires extraits des prélèvements cervicaux sont rétro-
d’HPV. La quantité de virus détecté dans les frottis pour- transcrits en ADN par la transcriptase inverse. L’une des
rait être liée au grade de la lésion et donc être un facteur deux amorces utilisées possède le promoteur de la T7-ARN
pronostique, mais les résultats sont parfois contradictoires polymérase et permet à cette T7-ARN polymérase de
[8, 9, 17]. L’arrivée de la PCR en temps réel permet de transcrire une centaine de copies d’ARN à partir d’une
nombreuses études. Cette technique donne une quantifi- copie d’ADN, réalisant une amplification isotherme des
cation précise (nombre de copies d’ADN) par comparaison ARNm. La détection de ces ARNm se fait par hybridation
avec des standards internes. La détection et la quantifi- avec des sondes oligonucléotidiques fluorescentes spé-
cation simultanées de l’ADN cible sont possibles grâce à cifiques de type, permettant le génotypage.
la mesure « en temps réel » de l’émission de fluorescence.
L’intensité de cette fluorescence est proportionnelle à la
quantité d’amplicons synthétisés et donc au nombre de
5. Conclusion
cibles (génome HPV) présentes initialement dans le pré-
lèvement. L’analyse de la pente de la courbe de mesure La détection des HPV à haut risque oncogénique est un
de la fluorescence, au tout début de la phase exponen- outil indispensable à la prise en charge des lésions du col
utérin. Dans les années à venir, les techniques de biologie
tielle, permet la quantification de cet ADN par rapport à
moléculaire serviront probablement dans le suivi de ces
une gamme étalon.
lésions du col utérin après traitement, et dans le diagnostic
d’autres lésions précancéreuses. L’évolution rapide des
4. Détection des ARNm HPV techniques nous permet actuellement d’avoir de multiples
moyens, parfois complémentaires, pour détecter, identifier
Puisque les protéines oncogéniques E6 et E7 sont res- et quantifier les HPV. Cependant les indications de ces
ponsables de la carcinogenèse liée aux HPV à haut ris- techniques doivent encore être évaluées.

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