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pharmacothérapeutique pratique

Nouveaux anticoagulants oraux Série hématologie


• Antivitamines K
• Nouveaux anticoagulants
oraux
• Érythropoïétines
Les nouveaux anticoagulants oraux inhibent directement des facteurs de la coagulation :
facteur IIa pour le dabigatran, facteur Xa pour le rivaroxaban et l’apixaban. Si leur
utilisation apparaît simple car leur posologie est fixe et leur usage ne requiert pas de suivi
biologique, leur risque hémorragique ne doit pas être négligé, d’autant que l’absence de Sébastien FAURE
suivi biologique rend difficile la détection d’un éventuel surdosage et qu’aucune antidote
spécifique n’existe, à la différence des héparines ou des antivitamines K.
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F
ace aux limites d’utilisation thrombus. Le rivaroxaban et l’api-
Mots clés
des antivitamines K (AVK), qui xaban n’inhibent pas la thrombine.
nécessitent une adaptation • Anticoagulant oral
posologique en fonction des résul- Indications • Antithrombine
tats du suivi biologique, et du risque Les nouveaux anticoagulants oraux • Apixaban
important d’interactions avec les sont indiqués : • Dabigatran
© DR

aliments ou d’autres médicaments, • en prévention primaire des évé- • Rivaroxaban


de nouveaux anticoagulants ont été nements thrombo-emboliques
mis sur le marché depuis quelques veineux chez les patients adultes Figure 1. Dernières étapes de la cascade
années. ayant bénéficié d’une chirurgie de coagulation.
programmée pour prothèse totale
Mode d’action - de hanche ou de genou (dabiga- coronaropathie ou hypertension
Propriétés tran 75 et 110 mg, rivaroxaban artérielle (dabigatran 110 et
pharmacologiques 10 mg, apixaban 2,5 mg) ; 150 mg, rivaroxaban 15 et 20 mg) ;
Les nouveaux anticoagulants oraux • en prévention de l’accident vas- • en traitement des thromboses vei-
sont des inhibiteurs sélectifs de cer- culaire cérébral (AVC) et de l’em- neuses profondes (TVP, figure 2) et
tains facteurs de la coagulation bolie systémique (ES) chez les en prévention des récidives sous
(figure 1). patients adultes présentant une forme de TVP et d’embolie pulmo-
F Le dabigatran est un inhibiteur fibrillation atriale non valvulaire naire (EP) suite à une TVP aiguë
direct puissant, compétitif et réver- associée à un ou plusieurs des chez l’adulte (rivaroxaban 15 et
sible de la thrombine (facteur II activé facteurs de risque suivants : 20 mg).
ou IIa) libre ou liée à la fibrine – antécédent d’AVC, d’accident
(tableau 1). L’inhibition du facteur IIa ischémique transitoire ou d’em- Contre-indications
prévient la formation de caillots. bolie systémique ; Les nouveaux anticoagulants oraux
Le dabigatran étexilate est une pro- – insuffisance cardiaque sympto- sont contre-indiqués en cas :
drogue qui, après administration matique, classe ≥ 2 New York • d’insuffisance rénale sévère (clai-
orale, est rapidement absorbée et Heart Association (NYHA) ou rance de la créatinine < 30 mL/
convertie en dabigatran, par hydro- fraction d’éjection ventriculaire minute) pour le dabigatran ;
lyse catalysée par une estérase, gauche < 40 % ; • de saignement évolutif clinique-
dans le plasma et dans le foie – âge ≥ 75 ans ; ment significatif ;
(tableau 2). – âge ≥ 65 ans associé à l’une des • d’insuffisance hépatique ou d’at-
F Le rivaroxaban et l’apixaban affections suivantes : diabète, teinte hépatique grave associée à
sont des inhibiteurs directs haute- une coagulopathie et à un risque
ment sélectifs du facteur Xa, dotés de saignement cliniquement
d’une biodisponibilité par voie orale. significatif.
À savoir
Comme pour le facteur IIa, l’inhibi-
tion du facteur Xa interrompt les La thrombine est une sérine protéase Grossesse
voies intrinsèque et extrinsèque de permettant la conversion du fibrino- et allaitement
la cascade de coagulation san- gène en fibrine lors de la cascade de la Il n’existe pas de données suffisam-
guine, inhibant ainsi la formation de coagulation. ment pertinentes concernant l’utilisa-
thrombine et le développement du tion des nouveaux anticoagulants

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• n° 525 • avril 2013 • http://dx.doi.org/10.1016/j.actpha.2013.02.014 55
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Tableau 1. Principaux nouveaux anticoagulants oraux.


Type DCI Spécialité Présentation Posologie Demi-vie (heures)

Anti-IIa Dabigatran Pradaxa® Gél. à 75, Chirurgie programmée pour prothèse totale du membre 11 à 14
110 et 150 mg inférieur : 220 mg/jour en une prise pendant 10 jours (genou)
ou 28 à 35 jours (hanche) ; instauration avec 110 mg
1 à 4 heures après la fin de l’intervention chirurgicale.
En cas d’âge ≥ 75 ans, de clairance de la créatinine entre 30 et
50 mL/minute ou d’association avec le vérapamil, l’amiodarone,
la quinidine : 150 mg/jour en une prise.
Fibrillation atriale : 150 mg deux fois/jour au long cours.
En cas d’âge ≥ 80 ans ou d’association au vérapamil : 110 mg
deux fois/jour.

Anti-Xa Rivaroxaban Xarelto® Cp pell. à 10, Chirurgie programmée pour prothèse totale du membre 5 à 13
15 et 20 mg inférieur : 10 mg/jour pendant 2 (genou) à 5 semaines (hanche).
Fibrillation atriale : 20 mg/jour.
Traitement des thromboses veineuses profondes et
prévention des récidives : 20 mg/jour ; instauration par 15 mg
deux fois/jour pendant 3 semaines.

Apixaban Eliquis® Cp pell. 2,5 mg Chirurgie programmée pour prothèse totale du membre 12
inférieur : 2,5 mg deux fois/jour pendant 10 à 14 jours (genou)
ou 32 à 38 jours (hanche). Prise de la première dose 12 à
24 heures après l’intervention chirurgicale.

chez la femme enceinte. Les femmes Effets indésirables Interactions


en âge de procréer doivent donc éviter F Hémorragies : hématomes, médicamenteuses
une grossesse au cours d’un traite- épistaxis, hémorragies gastro-intes- F Avec les autres médicaments
ment et ces anticoagulants ne doivent tinales ou urogénitales. à effet anticoagulant : héparines
pas être utilisés au cours de la F Effets digestifs : douleurs abdo- non fractionnées (HNF), héparines
grossesse. minales, diarrhées, nausées, de bas poids moléculaire ou HBPM
Il n’existe aucune donnée clinique dyspepsies. (énoxaparine, daltéparine, etc.),
sur l’effet des nouveaux anticoagu- F Effets hématologiques : ané- fondaparinux, anticoagulants oraux
lants chez le nourrisson nourri au mies, diminution de l’hémoglobine, (warfarine, acénocoumarol, fluin-
sein. L’allaitement maternel doit thrombopénies. dione), sauf en cas de relais des
donc être arrêté durant le traitement F Atteinte hépatique : élévation anticoagulants entre eux.
par ces anticoagulants. des transaminases. Les autres médicaments modifiant
F Atteinte neurologique : vertiges, l’hémostase, tels que les anti-
céphalées, syncope (rivaroxaban) ; inflammatoires non stéroïdiens
confusion (apixaban). (AINS), l’acide acétylsalicylique, les
F Affections cardiaques (riva- antiagrégants plaquettaires ou les
roxaban) : tachycardie. autres médicaments antithrombo-
F Atteinte cutanée (rivaroxa- tiques, doivent amener à redoubler
ban) : prurit. de vigilance. Chez les patients à
risque de maladie ulcéreuse gastro-
intestinale, un traitement prophylac-
tique approprié peut être envisagé.
F Avec les inhibiteurs de la
P-glycoprotéine (P-gp) : le dabiga-
tran étexilate, tout comme le riva-
À noter
roxaban, est un substrat du
Au cours des études cliniques, des sai- transporteur d’efflux P-gp. L’admi-
gnements des muqueuses (épistaxis, nistration concomitante d’un inhibi-
© BSIP/Cavallini James

saignement gingival, gastro-intestinal, teur puissant de la P-gp devrait


génito-urinaire…) et des anémies ont augmenter les concentrations plas-
été observés de manière plus fréquente matiques de dabigatran. C’est pour-
durant le traitement au long cours par quoi le kétoconazole par voie
Xarelto® comparé à celui par anti- systémique, l’itraconazole, la ciclo-
Figure 2. Les nouveaux anticoagulants
vitamines K. sporine, le tacrolimus et la dronéda-
oraux sont indiqués en traitement
des thromboses veineuses profondes. rone sont contre-indiqués avec le

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Tableau 2. Pharmacocinétique des nouveaux anticoagulants oraux.


Biodisponibilité 6,5 % (Pradaxa®), 50 % (Eliquis®) à 100 % (Xarelto®)

Liaison aux protéines plasmatiques 35 % (Pradaxa®), 87 % (Eliquis®) à 95 % (Xarelto®)

Métabolisme hépatique Le dabigatran étixilate est une prodrogue métabolisée dans le plasma et le foie en
dabigatran alors éliminé sous forme inchangée
Le rivaroxaban et l’apixaban sont métabolisés par les CYP3A4 et 2J2

Élimination Urinaire (85 %) pour le dabigatran


Urinaire et biliaire pour le rivaroxaban et l’apixaban

Demi-vie Environ 10 heures

dabigatran. La prudence est requise que l’érythromycine ou la clarythro- la posologie doit être adaptée sur la
avec les autres inhibiteurs puissants mycine doivent être évités. base des mesures de l’INR. Lorsque
de la P-gp tels que l’amiodarone, la F Avec les inducteurs du les patients reçoivent simultané-
quinidine, le vérapamil ou la cla- CYP3A4 : l’utilisation concomi- ment un inhibiteur direct et l’AVK,
rithromycine. Bien que non spéci- tante de rivaroxaban et d’autres l’INR doit être mesuré au moins
fiée, une surveillance clinique étroite inducteurs puissants du CYP3A4 24 heures après la dernière dose de
(observation des signes de saigne- (rifampicine, phénytoïne, carbama- l’inhibiteur direct et avant la dose
ment ou d’anémie) est nécessaire zépine, phénobarbital ou milleper- suivante. Enfin, une fois le traite-
lorsque le dabigatran est administré tuis, par exemple) peut entraîner ment par l’inhibiteur direct inter-
de façon concomitante avec de une réduction des concentrations rompu, des mesures fiables de l’INR
puissants inhibiteurs de la P-gp. plasmatiques du rivaroxaban. C’est peuvent être obtenues au bout de
F Avec les inducteurs de la P-gp : pourquoi la prudence est néces- 24 heures.
l’administration concomitante d’un saire en cas d’association avec des F Dans le cadre du relais d’un
inducteur de la P-gp (tel que la inducteurs puissants du CYP3A4. anticoagulant parentéral par un
rifampicine, le millepertuis [Hyperi- inhibiteur direct, ce dernier doit
cum perforatum], la carbamazépine Modalités être débuté 0 à 2 heures avant
ou la phénytoïne) est susceptible de prescription l’heure prévue pour l’administration
d’entraîner une diminution des F En cas de relais des AVK par un suivante du médicament parentéral
concentrations de dabigatran et doit inhibiteur direct, le traitement par (HBPM, par exemple) ou au moment
être évitée. AVK doit tout d’abord être inter- de l’arrêt du médicament parentéral
Les inhibiteurs de protéase tels que rompu. Chez les patients traités en en cas d’administration continue
le ritonavir, seul ou en association prévention des AVC et des embolies (héparine non fractionnée en intra-
avec d’autres inhibiteurs de la pro- systémiques, le traitement par un veineuse, par exemple).
téase, ont une incidence sur la P-gp nouvel anticoagulant oral peut être F En cas de relais d’un inhibiteur
(soit comme inhibiteur, soit comme instauré une fois que l’International direct par un anticoagulant
inducteur) et ne sont, par consé- normalized ratio (INR) est ≤ 3,0. parentéral, la première dose de ce
quent, pas recommandés en traite- Chez les patients traités pour une dernier doit être administrée à
ment concomitant avec Pradaxa®. TVP et en prévention des récidives l’heure à laquelle la dose suivante
F Avec les inhibiteurs enzyma- sous forme de TVP et d’EP, le trai- de l’inhibiteur direct aurait dû être
tiques (pour le rivaroxaban et tement par inhibiteur direct ne doit prise.
l’apixaban) : les antifongiques azo- être débuté que lorsque l’INR est
lés (tels que le kétoconazole, l’itra- ≤ 2,5. Suivi biologique
conazole, le voriconazole et le F Lors du relais d’un inhibiteur L’utilisation des nouveaux anti-
posaconazole) ou les inhibiteurs de direct par les AVK, il existe un coagulants ne nécessite pas, en
la protéase du virus de l’immuno- risque d’anticoagulation inadé- principe, de suivi en routine. En cas
déficience humaine (ritonavir, par quate. Une anticoagulation continue de signes évocateurs d’hémor-
exemple) sont également de puis- adéquate doit être assurée lors du ragies, certains tests peuvent être
sants inhibiteurs du CYP3A4, ce qui relais par un autre anticoagulant. réalisés.
peut aussi favoriser l’augmentation Pour cela, l’AVK doit être administré Le dabigatran prolonge :
des concentrations plasmatiques conjointement jusqu’à ce que l’INR • le temps de thrombine (TT) calibré
du rivaroxaban ou de l’apixaban et soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers et dilué, qui est un test fournissant
donc majorer le risque hémorra- jours du relais, l’AVK doit être utilisé une estimation de la concentra-
gique. De même, les macrolides tels à sa posologie initiale standard, puis tion plasmatique de dabigatran ;

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• le temps d’écarine (ECT), corres- (hématomes spontanés, épistaxis, rénale et impose un suivi de la
Pour en savoir plus
pondant à une mesure directe de hématurie, selles noires…) pouvant fonction rénale ;
• Alberts MJ, Eikelboom JW,
Hankey GJ. Antithrombotic l’activité des inhibiteurs directs de annoncer un potentiel surdosage. • absence d’antidote spécifique
therapy for stroke prevention la thrombine ; contrairement aux AVK pour les-
in non-valvular atrial
fibrillation. Lancet Neurol.
• le temps de céphaline activé Conclusion quels la vitamine K ainsi que des
2012;11:1066-81. (TCA), permettant d’obtenir une Les nouveaux anticoagulants oraux concentrés de complexes pro-
• Fox BD, Kahn SR, indication approximative de inhibent directement des facteurs thrombiniques peuvent être utili-
Langleben D et al. Efficacy l’intensité de l’anticoagulation de la coagulation : facteur IIa pour le sés ;
and safety of novel
obtenue avec le dabigatran. dabigatran, facteur Xa pour riva- • augmentation des complications
oral anticoagulants for
treatment of acute venous Pour le rivaroxaban et l’apixa- roxaban et apixaban. Si leur utilisa- hémorragiques gastro-intesti-
thromboembolism: direct and ban, des dosages de l’activité tion apparaît simple, leur posologie nales par rapport aux AVK ;
adjusted indirect meta-analysis
anti-facteur Xa doivent être pra- étant fixe et leur usage ne requiérant • plus grande sensibilité de l’effica-
of randomised controlled trials.
BMJ. 2012;13:e7498. tiqués afin d’estimer le niveau pas de suivi biologique, leur risque cité à l’observance, du fait de
d’anticoagulation. hémorragique n’est pas à négliger, leurs demi-vies courtes ;
d’autant que l’absence de suivi bio- • risque potentiel de mésusage
Conseils associés logique rend difficile la détection compte tenu de la nouveauté, de
F Aucune interaction avec les d’un éventuel surdosage et que l’on l’existence de différents dosages
aliments n’a été mise en évidence ne dispose pas d’antidote spéci- et posologies selon les indica-
à la différence des AVK. fique, à la différence des héparines tions, de l’absence de surveillance
F Les gélules de Pradaxa ® ne ou des antivitamines K. biologique et de leur utilisation
doivent pas être ouvertes afin Leur place dans la thérapeutique hors autorisation de mise sur le
d’éviter tout risque de surdosage. actuelle reste à préciser, notam- marché (AMM) du fait de leur faci-
F Compte tenu de la demi-vie ment par rapport aux AVK. Pour lité d’emploi ;
très courte des anticoagulants l’heure, les points forts et limites de • coût plus élevé, dont il faudra
oraux, une attention particulière ces nouveaux anticoagulants peu- déterminer, à l’avenir, s’il est
doit être portée à l’observance du vent être listés. compensé par une réduction des
traitement, tant pour en assurer F Les avantages des nouveaux coûts des dosages biologiques et
l’efficacité que pour prévenir tout anticoagulants oraux sont les sui- de la prise en charge des poten-
risque iatrogène d’hémorragies, ces vants : tielles complications.
médicaments ne possédant pas • moins d’interactions médicamen- Les nouveaux anticoagulants oraux
d’antidotes spécifiques en cas de teuses que les AVK ; font aujourd’hui l’objet d’un plan de
surdosage. • absence d’interactions avec les gestion des risques au niveau euro-
F En cas d’oubli d’une dose aliments, contrairement aux AVK péen et d’un suivi renforcé en
d’anti coagulant, le patient doit dont l’effet peut être sous la France.
prendre immédiatement le dépendance des apports alimen- En conclusion, dans l’état actuel
comprimé oublié, sans toutefois taires en vitamine K ; des connaissances, l’Agence natio-
doubler la dose quotidienne pour • absence de suivi biologique du nale de sécurité du médicament et
compenser, et poursuivre son trai- niveau d’anticoagulation, ce qui des produits de santé (ANSM) pré-
tement normalement dès le lende- facilite leur utilisation ; cise qu’il n’existe pas d’argument
main, à la dose recommandée. • utilisation de posologies fixes, pour changer le traitement d’un
Simplement, une même dose peut renforçant encore la simplicité patient stabilisé sous AVK par un
être prise en une fois au lieu de deux d’usage ; nouvel anticoagulant oral. w
habituellement en cas d’oubli de la • réduction des complications
première. hémorragiques intracrâniennes
Déclaration d’intérêts :
l’auteur déclare ne pas avoir F Le traitement de routine ne par rapport aux AVK ;
de conflits d’intérêts en relation nécessite pas de surveillance bio- • délai d’action rapide limitant la
avec cet article.
logique du niveau de coagulation. nécessité de réaliser un relais
Cependant, la fonction rénale doit avec un anticoagulant injectable
L’auteur
être contrôlée régulièrement afin de (HBPM) ;
Sébastien FAURE
Maître de conférences prévenir tout risque d’insuffisance F Les inconvénients des nou-
des universités, Faculté rénale. De même, le patient doit veaux anticoagulants oraux sont
de pharmacie, Université être sensibilisé à l’importance de les suivants :
d’Angers, 16 bd Daviers,
49045 Angers, France l’autosurveillance, en particulier de • élimination rénale, qui limite leur
sebastien.faure@univ-angers.fr signes évocateurs d’hémorragies utilisation en cas d’insuffisance

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58 • n° 525 • avril 2013 •

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