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Introduction :
La conduite à tenir :
Interrogatoire:
- Traitement suivi,
Prendre contact avec le médecin traitant, avec demande d’un rapport détaillé
comprenant:
Le diagnostic, le traitement en cours, si le patient a été opéré ou doit être opéré, et son état
actuel.
1- Le risque infectieux :
- Définition de l’endocardite infectieuse :
La maladie d’Osler est définie comme une atteinte de l’endocarde qui constitue la tunique
interne du cœur, par des germes dont le passage est provoqué par une effraction muqueuse ou
cutanée.
NB: pour le groupe B, ce sont les facteurs de risque qui orientent ce choix:
En faveur de la prescription:
En faveur de l’abstention:
- souhait du patient.
la Pristinamycine 25mg/Kg
Azithromycine 15 mg/kg
2- Le risque hémorragique :
o Les cardiopathies à risque hémorragique :
Les affections thromboemboliques.
Les cardiopathies ischémiques.
Les antécédents de chirurgie cardio-vasculaire.
Les cardiopathies valvulaires ainsi que les porteurs de prothèse valvulaire.
Les troubles du rythme.
- Il concerne les patients cardiaques sous anticoagulants et également les patients sous
anti-agrégants plaquettaires.
Les anticoagulants:
Héparine (calciparine®, Lovenox®):
Anti-vitamines K:
- Acénocoumarol (Sintrom®)
- Fluindione (préviscan®)
- Warfarine (coumadine®)
- le Prasugrel :qui a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France
en 2009.
- le Ticagrélor : qui a obtenu une AMM européenne en 2010.
- le Cangrelor : qui n’a pas obtenu d’AMM.
Malades sous Anti-coagulants:
Sous anti-vitamine K:
- Le geste chirurgical est à retarder dans les cas où l’INR est supérieur à 4
Le TS (temps de saignement) :
1/ DUKE : 2 - 5 min
2 / IVY : 3 – 8 min.
- Bilan d’hémostase
Le TS ne doit pas être réalisé pour estimer le risque hémorragique d’un patient
sous traitement par (AAP), sa sensibilité étant inconstante.
-A l’heure actuelle, il n’existe pas de test biologique valide en routine permettant d’identifier
les patients sous AAP susceptibles de présenter une augmentation du risque hémorragique
lors d’une intervention chirurgicale.
- Si une alvéolectomie s’impose ; une quantité très faible du tissu osseux doit être
éliminée.
- Le tissu de granulation, les granulomes et les kystes doivent être curetés entotalité et
essentiellement après extraction des dents atteintes parodontalement
2. UnComblement alvéolaire:
Précautions post-opératoires:
- Le rinçage buccal par un bain de bouche est contre-indiqué pendant les 24 premières heures.
Le Risque Syncopal:
Définition de la syncope:
C’est une perte de connaissance brève, complète, brutale, et réversible, consécutive à une
diminution de l’oxygénation cérébrale
• Tous les patients peuvent présenter une syncope à l 'exception des porteurs de pace
maker
• A haut risque :
- L’hypertension artérielle.
- Troubles du rythme.
- Rétrécissement aortique
• A risque :
- Les myocardiopathies.
- De leur traitement.
La prévention de la syncope:
- préparation psychologique ;
Traitement de la syncope:
Si le malaise persiste, on procède au massage cardiaque externe qui sera accompagné d’une
ventilation artificielle par bouche à bouche ou en utilisant un appareil spécial, ou alors
procéder à une injection sous-cutanée d’atropine à raison de 0,5 mg (en attendant l’équipe
médicale)
III- Généralités
A- Définition du diabète sucré:
Le diabète est l’un des désordres endocriniens et
métaboliques les plus communs, il s’agit d’une affection
chronique caractérisée par un trouble dans le
métabolisme des carbohydrates qui résulte d’une
activité inadéquate de l’insuline au sein de l’organisme
aboutissant à une hyperglycémie à caractère chronique.
L’American Diabetic Association et l’Agence nationale
française d’accréditation et d’évaluation en santé
(ANAES) définissent le diabète selon les critères
suivants :
est considéré comme diabétique un sujet présentant à
deux reprises une glycémie à jeun supérieure à 7 mmol/l
(supérieure à 1,26 g/l) ;
est considéré comme normal un sujet ayant une
glycémie à jeun inférieure à 6,1 mmol/l inférieure à 1,10
g/l).
sont considérés comme ayant une glycorégulation
anormale :
les sujets ayant une hyperglycémie modérée à jeun,
glycémie> 6,1 mmol/l et < 7 mmol/l (> 1,10 g/l et <
1,26 g/l)
les sujets ayant une intolérance au glucose : glycémie à jeun < 7 mmol/l (< 1,26
g/l) et glycémie 2 heures après la prise de 75 g de glucose > 7,6 mmol/l (>1,40
g/l) et< 11 mmol/l (< 2 g/l).
C-Classification de l’OMS
• 1er )Type 1: anciennement : diabète
insulinodépendant (DID)
• Débute avant l’âge de 30ans
• Représente 5 à 10 % des cas de diabète
• C’est la conséquence de la destruction des cellules
bêta du pancréas par un mécanisme auto-immun,
résultant en une carence absolue en insuline
• Signes cliniques:
- Polyurie
- Polydipsie
- Polyphagie
- Asthénie
- Amaigrissement
• Signes biologiques
- Glycosurie : la présence de glucose dans les urines.
- Hyperglycémie: augmentation du glucose dans le
sang par rapport à la normale 0,65-1,10 g/l.
- Acidocétose: accumulation des corps cétoniques
dans le sang qui sont des produits de dégradation des
graisses utilisés par l’organisme lorsque le glucose ne
peut pas être utilisé comme carburant du à une
déficience en insuline .
• 2ème) Type 2: anciennement diabète non
insulinodépendant (DNID)
• Touche essentiellement la population obèse et dont
l’âge se situe autour de 50 ans
• Représente 90 à 95 % des cas de diabète
• Du à l’insulino-résistance et les troubles de
l’insulino-sécrétion.
• Signes cliniques:
- Polyurie
- Polydipsie
- Polyphagie
- Asthénie
• Signes biologiques:
- Hyperglycémie
- Glycosurie
3ème) Diabète gestationnel:
Diabète sucré transitoire survenant pendant la
grossesse, détecté pendant le deuxième mois de la
grossesse caractérisé par une hyperglycémie et
glycosurie due à la production d’hormones placentaire
et maternelle.
• D- les examens biologiques
-Glycémie à jeun : VM = 0,65-1,10 g /l (7 mml/l).
-Glycémie post prandiale:
C’est une glycémie mesurée 1h 30 après la fin ou 2h
après le début du repas principal de la mi journée qui
contient des hydrates de carbone
VM= inf 7,7mml/L.
-hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO):
Dans ce cas la glycémie est mesurée 2 heures après la
prise de 75g de glucose pour l’adulte et 1,75 g/kg de
poids pour l’enfant.
VM = inf à2 g/l (11 mml/l).
• Hémoglobine glyquée (Hb1 Ac ) = glycosylée:
Définition de l’hémoglobine glyquée :
• Il s’agit de l’hémoglobine qui se glyque
proportionnellement au taux de glycémie. Etant
donnée la durée de vie moyenne des globules
rouges qui est de 2 à 3 mois, on a là un marqueur de
l’équilibre glycémique.
• III-La prise en charge d’un diabétique :
A- Diabète rénal et insipide:
La CAT sera la même que pour l’insuffisant rénal
chronique mais il faut préciser le degré de
l’insuffisance.
B- Diabète sucré:
1- il ne faut jamais prendre en charge un diabétique
non suivi par un médecin diabétologue sauf en cas
d’urgence.
2- Il faut travailler en collaboration avec le médecin
traitant.
3- Il faut préciser :
• Le type du diabète
• Traitement antidiabétique : insuline ou
hypoglycémiants oraux.
• L’âge du diabète.
• Nombre, occasion et la date du coma.
Dans ce cas nous serons confrontés à 2
possibilités : Glycorégulation normale et
Glycorégulation anormale :
Glycorégulation normale : c’est le malade où
- son poids est stable dans le temps.
- la glycosurie ne dépasse pas les 10 % par rapport à
l’apport hydrocarboné.
- qui ne fait pas de malaise.
- les urines et le sang ne contiennent pas de corps
cétoniques .
- qui peut s’occuper de sa vie professionnelle sans
difficulté.
-valeurs glycémiques se rapprochent de la normale et
sont stables dans le temps
4- ne jamais donner les rendez vous dans les heures
de repas.
5- S’assurer que le malade n’est pas à jeun.
6- Préparation psychologique et sédative si nécessaire
(en cas de stress)
7- L’antibiothérapie n’est pas systématique sauf
En cas d’une infection déclarée l’ATB doit être
énergique en dose, en durée et en molécule.
• 8-il faut éviter la prescription :
Médication interaction Effets possibles