Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
THÉMATIQUE À TAPER
(HPV)
RÉSUMÉ
SUMMARY
L but
Le b t de
d ce travail
t il estt de
d tenter
t t ded résumer
é les
l conclusions
l i cliniques,
li i
virologiques et épidémiologiques les plus pertinentes sur le dépistage du Screening strategies for cervical precancerous
cancer du col utérin, afin de mieux comprendre les propositions actuelles lesions: cytology or HPV test ?
des experts internationaux sur le sujet. The aim of this publication is to try to summarize
Mondialement, le cancer du col utérin est le second cancer féminin. Le the more accurate clinical, viral and epidemiological
succès d’un dépistage en général est lié à un système organisé avec une conclusions about cervical cancer screening, to
bonne couverture de la population, à des prélèvements adéquats avec des better understand the present propositions of
tests sensibles, reproductibles et des contrôles de qualité nécessaires à international experts on the subject.
toutes les étapes. La sensibilité de la cytologie à détecter des lésions de Cervix cancer is still the second female cancer
haut grade varie de 50 à 80 % environ selon les études internationales. in the world. Success of screening is linked to
La cytologie est limitée par la qualité des prélèvements et ne présente pas organized screening programmes, good samplings,
une bonne reproductibilité. La détection moléculaire des Papillomavirus sensitive and reproducible technologies with all
humains (HPV) a clairement démontré sa grande sensibilité, comparée à the necessary quality controls. The sensitivity of
celle de la cytologie, mais le test HPV est moins spécifique. Ainsi plusieurs cytology varies between 50 and 80 % for high
approches sont proposées pour pallier à cette moins bonne spécificité grade cervical intraepithelial neoplasia (CIN)
du test HPV. L’emploi le plus intéressant du dépistage primaire serait detection. Cytology is limited by sampling problems
ainsi d’utiliser le test HPV seul en première intention (sensible), suivi d’un without good reproducibility. Otherwise, molecular
triage cytologique (spécifique) des femmes HPV positives. D’autre part, detection of Human Papillomavirus (HPV) has clearly
l’étude d’autres facteurs viraux semble prometteuse mais certains d’en- demonstrated its higher sensitivity compared to
tre eux doivent encore être testés à grande échelle, citons notamment le cytology, but is less specific. At the present time,
génotypage des HPV 16 et 18 en particulier, l’analyse de la charge virale different approaches are possible to deal with this
ou encore l’étude de l’expression persistante des oncogènes viraux via lower specificity of HPV testing. The most interesting
les ARNm E6/E7. possibility for primary screening would be then to
Nous ne devons pas oublier qu’un dépistage optimum doit être organisé use HPV testing as the first and sole screening test
avec un minimum de tests espacés du plus grand intervalle de sécurité (sensitive) with triage of HR-HPV positive women
possible et devant permettre la détection de lésions précancéreuses ou with cytology (specific). Moreover, the study of other
non, pouvant être traitées, le tout restant coût/efficace. Nous sommes de viral factors are promising but need to be tested on
plus dans une ère vaccinale anti-HPV 16 et 18 où le dépistage sera encore a large clinical scale : genotyping of HPV types 16
nécessaire jusqu’à l’amélioration des vaccins actuels. D’autre part, cette and 18 particularly, viral load of HPV, or the persistent
vaccination diminuera la valeur prédictive positive de la cytologie et des expression of viral oncogenes E6/E7 mRNA.
tests HPV seront donc nécessaires au contrôle des femmes vaccinées. We do not have to forget that a perfect screening
Au total, les médecins et les femmes devront bien comprendre l’infection should be organized with a minimum number of
à HPV et les nouveaux modes de dépistage possibles avec de nouvelles tests, with a safe interval, and should be capable of
recommandations devenant plus que nécessaires. detecting precursor or early treatable cervical lesions
Cancer du col utérin – prévention – HPV – tests HPV – dépistage cytologique – with great accuracy and cost-efficacy. Now, we are
dépistage combiné cytologique et HPV – dépistage primaire HPV. also in a new HPV vaccine era against HPV 16 and
18, with still necessary requirement for screening up
to the improvement of vaccines. Besides, vaccination
a Laboratoire Pol-Bouin (histologie, cytologie, biologie cellulaire) will decrease the positive predictive value of cytology
Centre hospitalier universitaire – Hôpital de la Maison-Blanche and vaccine controls will need HPV testing. All this
45, rue Cognacq-Jay means also that women and physicians need to well
51092 Reims cedex understand the role of HPV infection and the new
possible cervical screenings with new guidelines,
* Correspondance which become more and more necessary.
cclavel@chu-reims.fr Cervical cancer – prevention – HPV – HPV test –
cytologic screening – combined cytologic and
article reçu le 27 juin, accepté le 25 juillet 2008. HPV screening – primary screening.
© 2008 – Elsevier Masson SAS – Tous droits réservés.
3. Tests HPV
3.1. Avantages
Plus de 15 études internationales ont ainsi maintenant
montré que l’emploi du test HPV en dépistage primaire,
pour détecter des lésions de haut grade de types CIN2+,
est significativement plus sensible que le dépistage cytolo-
gique, conventionnel ou en milieu liquide [7, 11, 18, 22-33].
La sensibilité cumulée du test HPV est significativement
D’après Arbyn et al. [26].
plus élevée quel que soit le seuil de positivité du frottis
Figure 4 – Proposition d’algorithme pour un test HPV de première intention en dépistage primaire,
suivi d’un frottis de seconde intention chez les femmes HPV-HR positives.
Femmes de 25 à 64 ans
Test HPV
Négatif Positif
Normal
C
Cytologie
Suivi 5 ans plus tard
Normale ou
ASCUS ≥ LSIL
HPV et cytologie
Colposcopie
à 6-12 moios
Cytologie normale
HPV négatif
≥ LSIL
HPV positif et < LSIL
Normal HPV négatif et ASCUS
Colposcopie
Suivi 5 ans plus tard
HPV et cytologie
à 6-12 mois
précoce de CIN3 par le test viral, sans « sur-dépistage » actuel !) [3, 7, 8, 23, 24, 35]. Par exemple, des résultats
et permettant d’accroître aussi l’intervalle de dépistage des études anglaise HART (HPV in addition to routine tes-
[53]. Ainsi, la combinaison d’un test cytologique et d’un ting), italienne et française montrent que l’on peut suivre
test HPV systématique dans le dépistage du cancer du efficacement ces femmes en répétant à la fois le frottis
col utérin augmente certes la sensibilité à quasiment avec un test HPV après un an [22, 30, 49]. Le compromis
100 % [34], mais elle n’est sans doute pas la solution de la forte sensibilité du test HPV implique une spécificité
la plus économique dans les programmes de dépistage réduite de 8 à 12 %, comparée à celle de la cytologie. Mais
(opportuniste ou organisé) [8, 54, 55]. si la spécificité du frottis reste légèrement supérieure au
test HPV (Hybrid Capture 2® ou PCR) pour la détection
3.4. Le test HPV de première des CIN2+, elle devient pratiquement identique pour les
intention en dépistage primaire CIN3+ [8]. D’autre part, les notions de persistance virale
Au vu des données précédentes, le dépistage viral pri- et d’âge tendent à améliorer la valeur de cette spécificité.
maire de première intention devient alors logiquement et Cuzick et al. montre sur 60 000 femmes européennes et
scientifiquement envisageable [3, 7, 22, 30]. En pratique, nord-américaines que si la spécificité du test HPV et celle
les patientes HPV-HR positives à frottis anormaux sont de la cytologie augmentent avec l’âge, la spécificité virale
adressées en colposcopie et celles à frottis normaux sont après 35 ans devient très correcte (environ 93 %) [11].
suivies sur le plan cytologique [35]. Lors d’un dépistage, L’étude canadienne de Mayrand et al. [28] montre, chez
le test doit être sensible afin de détecter une maladie pré- les femmes de plus de 30 ans, une très bonne sensibilité et
valente (cancer ou précurseurs), le but étant de stratifier une diminution faible de la spécificité. Enfin, la spécificité
la population en termes de risque, sachant qu’il existe un du test HPV devient très proche de celle de la cytologie
grand nombre d’infections cervicales transitoires. conventionnelle lors de l’emploi de la cytologie comme
De nombreuses études internationales récentes ont étudié triage des tests HPV positifs [56]. Les résultats italiens
ou étudient encore ce type de dépistage et les résultats randomisés de Ronco et al. valident le choix du dépistage
sont déjà prometteurs : utiliser en première intention un test HPV seul (frottis conventionnel versus cytologie en milieu
HPV sensible, suivi en seconde intention d’une cytologie de liquide et test HPV) chez des femmes entre 35 et 60 ans.
triage et de diagnostic plus spécifique, uniquement chez Leur seconde étude chez des femmes entre 25 et 35 ans
les femmes HPV-HR positives (figure 4). L’emploi de la conclut favorablement sur l’emploi du test HPV suivi du
cytologie en milieu liquide pour la réalisation d’un test HPV, triage cytologique des femmes HPV positives [23, 24, 49].
permet alors la réalisation secondaire du test cytologique Enfin, un système triennal est moins onéreux que la cyto-
chez les femmes ayant un test HPV-HR positif, sans re- logie biennale [16, 33].
convocation des patientes. L’âge du début de dépistage
HPV est proposé à partir de 25 ans ou vers 30-35 ans, en 3.5. Stratification par d’autres tests HPV
tous cas environ 10 ans après les premiers rapports sexuels Pour les femmes HPV-HR positives, une stratification par
pour un coût/efficacité optimum [3]. Ce nouveau type de d’autres tests moléculaires est envisageable. Pour un test
dépistage faciliterait le développement d’une cytologie de donné, il faut alors pouvoir distinguer le seuil de détection
haute qualité et avec moins de lecteurs en cytologie (ce analytique du seuil de détection clinique (détection des
qui n’est pas un moindre problème vu le déficit médical CIN2+) [3, 57] mais la détection d’infections bénignes (tran-
alors cruciale pour le succès du dépistage cervical. Des vons constater que dans les dernières grandes études
difficultés sont bien connues. En pratique colposcopique, internationales, les femmes ont accepté facilement le
la détection précoce de petites lésions de haut grade est dépistage viral.
difficile quand le seuil d’anomalies cytologiques est bas (à
partir d’ASCUS). Un des challenges est de ne pas traiter 4.3. Auto-prélèvements
les femmes jeunes avec des anomalies modérées de type À la différence de la cytologie, ces systèmes de prélè-
CIN1, qui risqueront alors des complications obstétricales vement sont moins dépendants du site de prélèvement
(accouchement prématuré, etc.) ; en effet, au moins 70 % génital et même du préleveur. Pour le dépistage des CIN2+,
des CIN1 régressent spontanément [2, 3, 77]. Enfin, un autre la sensibilité est proche de celle du test viral effectué par
challenge est d’utiliser un suivi HPV en post-conisation, un préleveur médical et reste supérieure au frottis [8, 35,
la présence d’un test HPV-HR positif en post-traitement 81, 82]. En effet, les auto-prélèvements donnent de très
étant un indicateur d’une excision incomplète. bons résultats pour une détection d’HPV par PCR et par
Dans les pays en voie de développement, des traditions Hybrid Capture 2® sur du matériel cervico-vaginal, mais
socio-culturelles et économiques compliquent le choix ils ne sont pas adéquats pour un diagnostic cytologique
d’un dépistage adapté à la logistique des systèmes de [34]. Enfin, les progrès technologiques moléculaires ont
santé incriminés, le but étant la prise en charge rapide permis l’obtention de nouveaux résultats très intéres-
du suivi des femmes à risque et/ou avec une cytologie sants sur des prélèvements urinaires [83]. Ces résultats
anormale. Les recherches sur les méthodes d’inspection sont d’autant plus intéressants que les femmes semblent
visuelles, les auto-prélèvements pour l’analyse d’ADN accepter facilement cette nouvelle idée de prélèvement
d’HPV, la rapidité du dépistage et du traitement en 2 éta- et que ces femmes non dépistées sont bien celles le plus
pes (screen and treat) au lieu des 3 étapes habituelles à risque [8, 34].
(screen, diagnose and treat) et le développement de tests
viraux et de vaccins à coûts bas sont en cours avec des
premiers résultats [6, 7, 35]. Ainsi, une étude péruvienne a 5. Conclusion
montré que l’option du test HPV (à bas coût) en dépistage
primaire était la meilleure option comparée à la cytolo- La prévention primaire avec les vaccins prophylactiques
gie conventionnelle ou en milieu liquide et à l’inspection actuels et sans doute les futurs vaccins constitueront la
visuelle à l’acide acétique (VIA) [78]. En Inde, c’est la VIA réponse définitive aux cancers ano-génitaux chez la femme
qui a été retenue [79]. De nouveaux programmes devraient et l’homme. Les réactions croisées entre HPV seront mieux
aussi pouvoir offrir une vaccination aux adolescentes et connues, de nouveaux types HPV devraient être ajoutés aux
un dépistage pour leurs mères [7]. Plus récemment, des vaccins et leur durée de protection sera mieux connue. Le
modélisations mathématiques ont exploré des stratégies dépistage ou prévention secondaire devra donc être adapté
alternatives combinant la puissance de la vaccination à voire modifié rapidement dans les prochaines années et
des schémas de dépistage simplifiés [7, 21] et de nom- notamment pour la surveillance des femmes vaccinées, avec
breuses autres études économiques ont montré l’intérêt des tests moléculaires et des contrôles sérologiques, dans
de l’emploi des vaccins. Ainsi au Brésil, la vaccination un cadre organisé. Mais sans une standardisation rigoureuse
d’une adolescente de 12 ans avec ultérieurement 3 tests de tous ces tests HPV, la performance analytique sera trop
de dépistage dans sa vie entre 35 et 45 ans, serait à moins variable et très altérée. Des recommandations sont donc
de 25 $ très coût-efficace [80]. nécessaires pour chaque pays. Pour améliorer rapidement
la spécificité tout en maintenant la sensibilité clinique, le
4.2. Conséquences psycho-sociales génotypage incluant particulièrement les types 16 et 18
du dépistage sera d’un grand intérêt quel que soit le type de frottis. En
Un résultat HPV positif, comme tout résultat cytologique conclusion, l’évidence scientifique recommande donc en
anormal ou équivoque, ou encore un diagnostic d’infection premier lieu un test de dépistage HPV ADN sensible, suivi
sexuellement transmissible (IST), peut générer de l’anxiété. d’un test diagnostique cytologique spécifique pour le triage.
De plus, l’infection naturelle à HPV (si fréquente) est mal
D’autres tests stratifiant le risque d’une femme HPV-HR
connue d’un bon nombre de médecins. Augmenter et
améliorer la communication sur l’infection à HPV, sur le positive pourraient être utilisés mais devront être validés
dépistage du cancer du col utérin et sur le vaccin est un à grande échelle. Enfin, l’éducation des professionnels
long travail qui devrait améliorer la gestion de l’anxiété de santé et des femmes reste capitale avec désormais la
ressentie devant un résultat « anormal ». Enfin, nous pou- gestion du lien IST, cancer et vaccin.
[48] Prétet JL, Jacquard AC, Carcopino X, Charlot JF, Bouhour D, [66] Wentzensen N, Hampl M, Herkert M, Reichert A, Trunk MJ, Poremba
Kantelip B, et al. Human Papillomavirus (HPV) genotype distribution in C, et al. Identification of high-grade cervical dysplasia by the detection
invasive cervical cancers in France: EDITH study. Int J Cancer 2008; of p16(INK4a) in cell lysates obtained from cervical samples. Cancer
122: 428-32. 2006; 107: 2307-13.
[49] Ronco G, Giorgi-Rossi P, Carozzi F, Confortini M, Dalla Palma P, [67] Molden T, Kraus I, Karlsen F, Skomedal H, Nygard JF, Hagmar B.
Del Mistro A, et al. Results at recruitment from a randomized controlled Comparison of human papillomavirus messenger RNA and DNA detec-
trial comparing human papillomavirus testing alone with conventional tion: a cross-sectional study of 4,136 women >30 years of age with a
cytology as the primary cervical cancer screening test. J Natl Cancer 2-year follow-up of high-grade squamous intraepithelial lesion. Cancer
Inst 2008; 100: 492-501. Epidemiol Biomarkers Prev 2005; 14: 367-72.
[50] Khan MJ, Castle PE, Lorincz AT, Wacholder S, Sherman M, Scott [68] Molden T, Kraus I, Karlsen F, Skomedal H, Hagmar B. Human
DR, et al. The elevated 10-year risk of cervical precancer and cancer in papillomavirus E6/E7 mRNA expression in women younger than
women with human papillomavirus (HPV) type 16 or 18 and the possible 30 years of age. Gynecol Oncol 2006; 100: 95-100.
utility of type-specific HPV testing in clinical practice. J Natl Cancer Inst [69] Cox JT, Schiffman M, Solomon D. Prospective follow-up suggests
2005; 97: 1072-9. similar risk of subsequent cervical intraepithelial neoplasia grade 2 or 3
[51] Castellsague X, Diaz M, de Sanjosé S, Munoz N, Herrero R, among women with cervical intraepithelial neoplasia grade 1 or nega-
Franceschi S, et al. Worldwide human papillomavirus etiology of cer- tive colposcopy and directed biopsy. Am J Obstet Gynecol 2003; 188:
vical adenocarcinoma and its cofactors: implications for screening and 1406-12.
prevention. J Natl Cancer Inst 2006; 98: 303-15. [70] Cuschieri KS, Whitley MJ, Cubie HA. Human papillomavirus type
[52] Bulkmans NW, Rozendaal L, Voorhorst FJ, Snijders PJ, Meijer specific DNA and RNA persistence-implications for cervical disease
CJ. Long-term protective effect of high-risk human papillomavirus progression and monitoring. J Med Virol 2004; 73: 65-70.
testing in population-based cervical screening. Br J Cancer 2005; 92:
[71] Molden T, Nygard JF, Kraus I, Karlsen F, Nygard M, Skare GB, et al.
1800-2.
Predicting CIN2+ when detecting HPV mRNA and DNA by PreTect HPV-
[53] Bulkmans NW, Berkhof J, Rozendaal L, van Kemenade FJ, Boeke proofer and consensus PCR: A 2-year follow-up of women with ASCUS
AJ, Bulk S, et al. Human papillomavirus DNA testing for the detection or LSIL Pap smear. Int J Cancer 2005; 114: 973-6.
of cervical intraepithelial neoplasia grade 3 and cancer: 5-year follow-
[72] Lie AK, Risberg B, Borge B, Sandstad B, Delabie J, Rimala R, et al.
up of a randomised controlled implementation trial. Lancet 2007; 370:
DNA- versus RNA-based methods for human papillomavirus detection
1764-72.
in cervical neoplasia. Gynecol Oncol 2005; 97: 908-15.
[54] Holmes J, Hemmett L, Garfield S, The cost-effectiveness of human
[73] Prétet JL, Dalstein V, Monnier-Benoit S, Delpeut S, Mougin C. High
papillomavirus screening for cervical cancer. A review of recent model-
risk HPV load estimated by Hybrid Capture II correlates with HPV16
ling studies. Eur J Health Econ 2005; 6: 30-7.
load measured by real-time PCR in cervical smears of HPV16-infected
[55] Wiener HG, Klinkhamer P, Schenck U, Arbyn M, Bulten J, Bergeron
women. J Clin Virol 2004; 31: 140-7.
C, et al. European guidelines for quality assurance in cervical cancer
[74] Snijders PJ, Hogewoning CJ, Hesselink AT, Berkhof J, Voorhorst
screening: recommendations for cytology laboratories. Cytopathology
FJ, Bleeker MC, et al. Determination of viral load thresholds in cervical
2007; 18: 67-78.
scrapings to rule out CIN 3 in HPV 16, 18, 31 and 33-positive women
[56] Kotaniemi-Talonen L, Nieminen P, Anttila A, Hakama M. Routine
with normal cytology. Int J Cancer 2006; 119: 1102-7.
cervical screening with primary HPV testing and cytology triage protocol
[75] Ylitalo N, Sorensen P, Josefsson AM, Magnusson PK, Andersen
in a randomised setting. Br J Cancer 2005; 93: 862-7.
PK, Ponten J, et al. Consistent high viral load of human papillomavirus
[57] Snijders PJ, van den Brule AJ, Meijer CJ, The clinical relevance of
16 and risk of cervical carcinoma in situ: a nested case-control study.
human papillomavirus testing: relationship between analytical and clini-
Lancet 2000; 355: 2194-8.
cal sensitivity. J Pathol 2003; 201: 1-6.
[76] Arias-Pulido H, Peyton CL, Joste NE, Vargas H, Wheeler CM.
[58] Bulkmans NW, Berkhof J, Bulk S, Bleeker MC, van Kemenade FJ,
Human papillomavirus type 16 integration in cervical carcinoma
Rozendaal L, et al. High-risk HPV type-specific clearance rates in cervi-
in situ and in invasive cervical cancer. J Clin Microbiol 2006; 44:
cal screening. Br J Cancer 2007; 96: 1419-24.
1755-62.
[59] Bulk S, Berkhof J, Bulkmans NW, Zielinski GD, Rozendaal L, van
Kemenade FJ, et al. Preferential risk of HPV16 for squamous cell car- [77] Kyrgiou M, Koliopoulos G, Martin-Hirsch P, Arbyn M, Prendiville W,
cinoma and of HPV18 for adenocarcinoma of the cervix compared to Paraskevaidis E. Obstetric outcomes after conservative treatment for
women with normal cytology in The Netherlands. Br J Cancer 2006; intraepithelial or early invasive cervical lesions: systematic review and
94: 171-5. meta-analysis. Lancet 2006; 367: 489-98.
[60] Plummer M, Schiffman M, Castle PE, Maucort-Boulch D, Wheeler [78] Almonte M, Ferreccio C, Winkler JL, Cuzick J, Tsu V, Robles S, et
CM. A 2-year prospective study of human papillomavirus persistence al. Cervical screening by visual inspection, HPV testing, liquid-based
among women with a cytological diagnosis of atypical squamous cells and conventional cytology in Amazonian Peru. Int J Cancer 2007; 121:
of undetermined significance or low-grade squamous intraepithelial 796-802.
lesion. J Infect Dis 2007; 195: 1582-9. [79] Sankaranarayanan R, Esmy PO, Rajkumar R, Muwonge R,
[61] Sargent A, Bailey A, Almonte M, Turner A, Thomson C, Peto J, et al. Swaminathan R, Shanthakumari S, et al. Effect of visual screening on
Prevalence of type-specific HPV infection by age and grade of cervical cervical cancer incidence and mortality in Tamil Nadu, India: a cluster-
cytology: data from the ARTISTIC trial. Br J Cancer 2008; 98: 1704-9. randomised trial. Lancet 2007; 370: 398-406.
[62] Bulkmans NW, Berkhof J, Bulk S, Bleeker MC, van Kemenade FJ, [80] Goldie SJ, Kim JJ, Kobus K, Goldhaber-Fiebert JD, Salomon J,
Rozendaal L, et al. High-risk HPV type-specific clearance rates in cervi- O’shea MK, et al. Cost-effectiveness of HPV 16, 18 vaccination in Brazil.
cal screening. Br J Cancer 2007; 96: 1419-24. Vaccine 2007; 25: 6257-70.
[63] Khan MJ, Castle PE, Lorincz AT, Wacholder S, Sherman M, Scott [81] Petignat P, Faltin DL, Bruchim I, Tramer MR, Franco EL, Coutlee F.
DR, et al. The elevated 10-year risk of cervical precancer and cancer in Are self-collected samples comparable to physician-collected cervical
women with human papillomavirus (HPV) type 16 or 18 and the possible specimens for human papillomavirus DNA testing? A systematic review
utility of type-specific HPV testing in clinical practice. J Natl Cancer Inst and meta-analysis. Gynecol Oncol 2007; 105: 530-5.
2005; 97: 1072-9. [82] Brink AA, Meijer CJ, Wiegerinck MA, Nieboer TE, Kruitwagen RF,
[64] Wheeler CM, Hunt WC, Schiffman M, Castle PE. Human papilloma- van Kemenade F, et al. High concordance of results of testing for human
virus genotypes and the cumulative 2-year risk of cervical precancer. J papillomavirus in cervicovaginal samples collected by two methods,
Infect Dis 2006; 194: 1291-9. with comparison of a novel self-sampling device to a conventional
[65] Clifford GM, Gallus S, Herrero R, Munoz N, Snijders PJ, Vaccarella endocervical brush. J Clin Microbiol 2006; 44: 2518-23.
S, et al. Worldwide distribution of human papillomavirus types in [83] Payan C, Ducancelle A, Aboubaker MH, Caer J, Tapia M, Chauvin
cytologically normal women in the International Agency for Research A, et al. Human papillomavirus quantification in urine and cervical
on Cancer HPV prevalence surveys: a pooled analysis. Lancet 2005; samples by using the Mx4000 and LightCycler general real-time PCR
366: 991-8. systems. J Clin Microbiol 2007; 45: 897-901.