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DEPISTAGE CANCER DU COL

Professeur EL FAZAZI Hicham


M.D, Ph.D
CENTRE DE FERTILITE CHEIKH
ZAID
UNIVERSITE INTERNATIONALE
ABULCASIS DES
SCIENCES DE
LA SANTE
EPIDEMIOLOGIE
I - E. descriptive :

- incidence et mortalité : tjs évaluées / situation


géographique et l’évolution ds le tps
- France (2000) : 8 cas / 100.000 ♀/an
- 2 ème cancer de la femme après le cancer du sein.
• Incidence de : 2000 nouveaux cas chaque année.

- pays en voie de dvlp : 50 cas / 100.000 ♀/an

- pays dvlp : politique de dépistage → lésions pré-Kc >>>>


Kc invasif
AU MAROC
- 2éme rang en terme de mortalité des
cancers féminins.
- le nombre de décés par CCU a
doublé en seulement six ans,
- il est passé de 2258 cas par an en 2012 à
3388 en 2018
♣ incidence :
- 2ème KC chez la ♀
- 500 000 nouveaux cas / an
- risque pour une ♀ de dvlp un Kc du col : pays dvlp : 1% pays sous – dvlp : 5%
- pays dvlp : ↓ incidence , car :
□efficacité des programmes de dépistage
□accès aux soins
□meilleurs TTT

- ♀ jeune : ↑ incidence, car :


□dépistage moins optimal
□modifications de l’activité sexuelle

- ↑ ADK invasif : car + difficile à mee par FCV de dépistage


♣ mortalité :
- Monde : 270 000 DC / an → 2-3ème cause de
mortalité par Kc chez la ♀
1 : sein, 2 : poumon
- pays de revenus faibles ou moyens : 85% des
DC
2 - E. analytique
- KC SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE
- FDR :
□ âge :
- 30 - 50 ans
- âge moyen au moment du Dic = 55 ans
- ♀ en activité sexuelle
□ facteurs liés à l’activité sexuelle :
♠ précocité des RS :
- immaturité epith de la JPC
- activité sexuelle < 17 ans : RR = 2
♠ multipartenarité : RR x 1,7
♠ multipartenarité du conjoint
♠ infections virales ++++ :
- HPV 16,18, 30, 33, 35, 54… :
▪ht risque : 16,18, 34, 45, 56
▪risque intermédiaire : 31,33, 35, 52,58
▪bas risque : 6,11
16 → CE // 18 → ADK
- HSV2 : Ac anti- HSV2 + freq retrouvés
□ MP
- nb GS menées à terme
- cause : traumatismes multiples du col

□ âge jeune de la 1ère GS

□ CO au long cours :
- favorise les ADK épidermoïdes car hormono - dépendants
- favorise l’ectropion

□ tabagisme :
- concentration de la nicotine ds cell epith → modification des cell epith
- effet immunosuppresseur → infection chronique + active accompagné d’inflam

□ HIV → immunodépression
□ BNSE
niveau d’éducation insuffisant
ethnie
résidence ds les pays à faibles revenus

Facteurs sans influence


- âge de la ménarche
- âge de la ménopause
- THM
- caractéristiques des regles
DEPISTAGE
- Kc du col se prête parfaitement à un dépistage de masse :
□Mie freq
□mortalité élevée
□TTT efficace des lésions précancéreuses existe
□test de dépistage efficace, peu coûteux et facilement acceptable par les patientes :
= frottis cervico-utérin (FCU)

- Kc du col : évolution lente + précédé par des CIN

- test de dépistage idéal doit ê :


▪ innocuité totale
▪ indolore
▪ simple d’utilisation
▪ apprentissage facile
▪ peu onéreux
▪ efficace en termes de sensibilité et de spécificité
RAPPEL :

1 - histologie Nl du col
- évolue au cours de la vie génitale
- comprend :
♣ exocol : epith pavimenteux stratifié: 4 couches :
superficielle, intermédiaire, parabasale, basale
♣ endocol : épith cylindrique
- cell cylindriques ciliées, cell cylindriques à mucus, cell de
réserve
♣ JPC : transition brutale entre les 2
- adolescente : exocervicale → rejoint progressivement
l’OCE

- ♀ ménopausée : remonte ds l’endocol
2 – histoire naturelle du Kc du col
MOYENS DE DEPISTAGE :
I – FCU de dépistage :
- méthode de référence
1 – techniques :
♣ conventionnel de Papanicolaou
- matériel :
□spatule d’Ayre + brosse ou porte – coton
□spatule d’Ayre modifiée :
- extrémité bifide → plv de OCE + endocol
- autre extremité : balaye les CDS vaginaux lat
□ Cervex Brush :
- poils longs → endocol
- poils courts → exocol
- rotation de 180°

- étalement uniforme sur 1/3 central de la lame sans pression et sans zigzag
- fixation immédiate par une laque à cheveux à 20 cm
♣ en milieu liquide = FCV en couche mince = FCV monocouche
- matériel plv mis en suspension ds le flacon qui contient le liq de
conservation
- filtration et collection des cell sous vide sur une mb avec transfert des
cell sur une lame ou par centrifugation et sédimentation à travers un
gradient de densité
- permet l’emploi d’un second test reflex HPV sans reconvoquer la
patiente
- ↓nb des FCV non interprétables
- étalement en couche mince permet :
▪élimine les cell inflam, nécrose et GR
▪supprime la plupart des artefacts de superposition
- ↑ coût
2 – conditions du plv :
- à distance des RS : 48h
- en dhs des menstruations
période péri – ovulatoire ++ : col ouvert + glaire translucide
- pas de TTT local
- pas d’infection
- ♀ ménopausée : après TTT OS si nécessaire - pas de TV avant le
FCV
- pas de lubrifiant
- col correctement exposé à l’aide d’un spéculum

3 – siège du plv :
- zone de transformation +++
- plv doit concerner : totalité de l’OCE + endocol
4-
-systèmes de lecture automatisésinterprétation
: logiciel d’interprétation
: d’images, en cours
d’évaluation
a – critères de qualité :
♣ cellularité :
- cell malpighiennes : FCV conventionnel : 8 000 - 12 000
FCV en milieu liq : 5 000 cell
- cell endocervicales ≥ 10 → témoigne d’une bonne représentativité d’un plv
de la zone
de jonction
♣ absence de sg, inflam, infection ou superpositions cell
♣ présence de cell de JPC : cell parabasales de remaniement

 FCV jugé non interprétable si:


♦ couverture de la lame par des cell malpighiennes < 10 % de la lame
♦ > 70 % des cell épith ne sont pas interprétables car :
□masquées par du sg ou inflam
□superpositions cell
□contaminations
□artefacts
- absence de cell endocervicales doit ê signalée, mais ne constitue un critère de non-
interprétabilité
- tt plv comportant des cell aNL est satisfaisant
b – FCV NL :
comprend :
- absence de cell suspectes de malignité
- modifications cell bénignes : modifications
réactionnelles induites par une inflam, une
irradiation ou DIU
c – FCV aNL
♣ FCV inflamm
- présence de cell inflamm : PNN altérés, Lc, histiocytes
- agents pathogènes : trichomonas, mycose, gardenella, actinomycose (DIU)
- CAT : contrôle après TTT

♣ FCV dystrophique :
♦ ectropion :
- exagération de l’éversion physio de la muq > 5mm / axe du col
- Dic colpo +++
- FCV : placards d’elm Gl + cell parabasales de remaniement métaplasique
♦ atrophie :
- cell basales à noyau irrégulier
- CAT : contrôle après TTT OS
♦ tr de maturation : kératose
♥ orthokératose
= kératinisation de surface du revêtement qui s’épidermisee
- leucoplasie
- FCV : squames cornées anuclées
♥ parakératose
= kératinisation moins intense de l’épith + persistance des noyaux
- FCV : placards de cell à noyaux picnotique et cytoplasme orangé
♥ dyskératose
= kératinisation d’elm isolés au sein de l’épith
- forme de mort cell
- FCV : elm de pte taille à cytoplasme orangé
NB : parakératose et dyskératose : peuvent accompagner les processus inflam
ou pré – Kc
♣ Bethesda 2014:
■ aNL des cell malpighiennes
♦ atypies des cell malpighiennes = ASC : divisés en
▪ASC - H : « atypical squamous cells cannot exclude HGSIL » = ne permettant pas
d’exclure une lésion malpighienne de ht grade
- rares : < 10 % des ASC
- correspondent à des lésions de ht grade (CIN2 ou CIN3) : 40 %
▪ ASC – US = atypie cellulaire de signification indéterminée
- freq : > 90 %
- correspondent à des lésions de ht grade : < 10%
- ASCUS + inflamm : considéré comme FCV NL
♦ lésions intra – épith :
♥ LSIL = lésion malpighienne intra - épith de bas grade : comprend :
- koïlocytes
- CIN1 = dysplasie légère
- évolution : régressent spontanément +++ / évoluent lentement vers des HSIL
♥ HSIL = lésion malpighienne intra – épith de ht grade : comprend :
- CIN2 = dysplasie modérée
- CIN3 = dysplasie sévère
- carcinome in situ
- liées à une infection virale persistante
♦ carcinome malpighien
■ aNL des cell GL
♦ atypies des cell GL = AGC
- atypies cell endo – cervicales remplacent le terme AGUS
- atypies cell endomètriales (atypies cell GL de
- atypies cell GL sans précision = NOS signification indéterminée)
♦ ADK endocervical in situ = AIS
♦ ADK invasif
■ autres :
- présence de cell endomètriales chez la ♀ > 40 ans : exploration de
l’endomètre même si ces cell sont d’aspect bénin
4 – limites :
■ faible sensibilité :
- faux négatifs = 20 - 45 %
- FCV conventionnel : sensibilité = 70% // milieu liq = 85%
- FCV conventionnel : 50% des faux - dus à :
▪plv cell insuff
▪non représentatif mauvais échantillonnage
▪mal fixé
▪masqué par des elm inflam ou du
▪sg
erreurs d’interprétation : subjective → variabilité intra et inter - observateur
- sensibilité cytologique âge-dépendante : meilleure après 50 ans
ALORS QUE : pic d’incidence des CIN2 = < 35 ans / Kc = 41 ans
 dépistage doit ê modifié
■ interprétation subjective
- peu reproductible
5 – résultats de dépistage par FCV :

- FCV NL = 95%
- FCV aNL : < 5% dont
□ Kc = 0,04 %
□lésions de ht grade : 0,4 – 0,5 %
□lésions de bas grade : 1 - 2 %
□ASCUS : 2 – 4%
6 – CAT / résultats :

a – FCV NL :
- rythme de surveillance : deux FCU à un an d’ intervalle puis chaque 3
ans
b – FCV aNL :
■ outils Dic :
♣ colposcopie :
- but : repérer des aNL au niv de la muq du col utérin et d’en préciser la
topographie.
- préciser :
□emplacement de la ligne de JPC
□zone de transformation
□topographie des lésions
□S+ de gravité
- indications :
- FCV aNL + colposcopie NL (JPC vue)
→ FCV après 3 – 6 mois : si aNL
→ conisation même si colposcopie NL
- JPC pas vue ou mal vue → colposcopie non
satisfaisante.
♣ biopsie cervicale dirigée :
- sous colposcopie
- partie la + suspecte de la lésion
-doit ramener : épith de surface + stroma sous-jacent → ≠cier
lésion purement intra – épith / lésion envahissant le stroma.
- matériel interprétable : pas de signes de thermocoagulation
- fixation rapide → permettre une inclusion et une
coloration de bonne qualité

♣ microcolposcopie
- indication colposcopie mise en défaut :
□zone de jonction endocervicale
□discordance cyto-histo

♣ curetage endocervical
- but = rechercher une lésion endocervicale GL ou malpighienne, inaccessible à la biopsie sous
colposcopie.
- plv superficiel → si - : ne permet pas d’éliminer une lésion invasive
- déconseillé pd la GS
♣ ex génital à la recherche d’autres localisations
- ex des parois vaginales : sous colposcopie lors du retrait du spéculum
- ex de la vulve : indiqué si
□plainte fonctionnelle
□immunodépression
□lésion macroscopique de la vulve
- ex du périnée : indiqué si
□lésion vulvaire
□immunodépression
- ex du partenaire : indiqué si
□condylome
□CIN
▪situations particulières
♥ ♀ enceinte
- faible concordance cyto-histologique → surveillance par FCV peu
fiable
 colposcopie + biopsie : permettent le + svt de différer le TTT
- CIN confirmé par la biopsie → FCV + colpo à M6 – M7 de GS :
aggravation du résultat cytologique ou de l’aspect colposcopique →
nouvelle biopsie dirigée
- indications du TTT / réévaluation cyto-colpo-histologique faite entre
S6 – M6 du PP
- conisation exceptionnellement nécessaire pd GS : pd 1T – 2T en cas
de discordance colpo – cyto – histologique si on ne peut éliminer
avec certitude
un Kc invasif
♥ après la ménopause
- ex de référence = colposcopie après une préparation
OS de 7 - 10 j
- si la colposcopie non satisfaisante (sténose de l’orifice
cervical ou JPC non visible)
→ conisation Dique
♥ VIH+
- CIN freq
- corrélation entre histologie et cytologie imparfaite
 colposcopie systématique devant tte aNL cytologique
II – Test HPV

- HPV = principal FDR d’un Kc du col de l’utérus :


□présence ≈ systématique de l’ADN d’HPV ds les cell
carcinomateuses cervicales
□mee de l’expression de 2 oncogènes viraux (E6 et E7) ds les
cell carcinomateuses cervicales
□propriétés transformantes de ces oncogènes viraux
□nécessité de l’expression de E6 et E7 pour le maintien de la
malignité des cell carcinomateuses cervicales
□interaction des oncoprotéines virales avec les protéines de
régulation de la croissance cell des cellules de l’hôte
 test HPV = moyen d’optimiser le dépistage Iaire des lésions
précancéreuses du col de l’utérus, voire de supplanter la
cytologie
1 – techniques :

- principe : détection de l’ADN des HPV


- HPV à ht risque : 16, 18, 31,33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 68
HPV à bas risque : 6, 11, 42, 43, 44
- plv sur la zone de transformation à I’aide d’une brosse conoïde

NB : avant la puberté, l'épith cylindrique recouvre une partie du col, sa limite


ext est en dhs de l'orifice anatomique du col.
une gr partie de cet épith va subir une transformation, centripète en épith
malpighien.
Lors de l’ex, la transformation a progressé pour aboutir à la jonction
actuelle
zone de transformation = zone comprise entre l'ancienne frontière et la
frontière actuelle (frontière actuelle = JPC) = zone comprise comprise
entre le cercle dessiné précédemment et celui qui se dessine aujourd'hui.
- test HPV réflexe : utilise le matériel résiduel du FCV en milieu liq
2 – indications :

- USA : systématique en 1ère intention


- dépistage Iaire des ♀ > 35 ans
♀ < 30 ans (HPV – HR freq mais qui sera vite éliminé) → faible VPP car
seulement
une minorité des patientes infectées développera un Kc du col

- discordances entre la cytologie, colposcopie et l’histologie


- suivi post – conisation : test HPV à 6 mois
→ si - : ralentir le suivi ≡ protocole de dépistage classique
→ si + : excision incomplète
+ performant / cytologie seule pour dépister une lésion résiduelle ou une
récurrence
- FCV : ASCUS chez la ♀ > 30 ans
- assurance de qualité de la cytologie
3 – avantages :
- + sensible / FCV qlq soit sa technique
- VPN ≈ 100%
- objective
- bonne reproductibilité inter et intralaboratoires
- meilleur dépistage des ADK du col et de ses
précurseurs : svt non dépistés,
≈ tjs HPV-HR +
4 – tests complémentaires du test
HPV :
a - tests de génotypage
- tests de détection de ARNm E6/E7 d’HPV-HR (bioMérieux, GenProbe) :
▪ARNm traduit l’initiation et la maintenance de l’état pré – Kc et Kc
▪identifier immédiatement les infections persistantes sans répéter le test
= perspective : indications possibles :
▪triage des test ADN
▪triage des FCV NL, ASCUS et LSIL
▪déterminer ou non l’expression oncogénique : seule responsable de la transformation cell

- détection d’infections bénignes (transitoires) : inévitable → détecter HPV oncogéniques + détecter


leur persistance potentielle par la répétition ultérieure du génotypage et/ou par la détection de
l’expression des transcrits oncogéniques (ARNm E6/E7 d’HPV HR)
- infection par un HPV-HR et sa persistance = principaux FDR de progression de la Mie.
- HPV 16 : trés oncogénique → risque de Dic d’un état précancéreux = 40 % après
3 - 5 ans d’infections persistantes
- clairance des HPV à très haut risque (16,18, 31 et 33)
 si FCV NL + HPV-HR + positif → contrôle + rapide si HPV 16 ou 18
□ cas particulier : infections multiples :
- 20 - 40 %
- semblent ê indépendantes les unes des autres
- ↓ avec la progression lésionnelle cervicale
- risque de CIN3 à 10 ans ≡ HPV 16 unique
- risque des infections multiples ≡ risque des
infections à HPV-HR (16 et /ou 18)
écentes produisant bcp de virions (ex : verrues ano-
génitales) → n’impliquent pas forcément un
risque augmenté sauf pour l’HPV 16
b - tests de détection de la p16 (marqueur cytologique de prolifération)
c - mesure de la charge virale :
- interprétation clinique difficile
- seuil clinique très difficile à déterminer
le + svt : 1 pg/ml soit 5000 copies d’HPV :
CV basse = 1–10 pg/ml
CV intermédiaire = 11–100
pg/ml CV élevée > 100 pg/ml

- nb de copies virales mesuré ds un


FCV dépend de :
□nb de cell présentes et infectées
□présence d’une lésion ou non
□nb de types d’HPV
□caractère réplicatif ou intégré
de l’ADN viral
 signification ambiguë
- CV élevée = marqueur de risque de :
□infection à HPV persistante
□CIN 2-3
□Kc du col
□lésion résiduelle et/ou d’une récidive post – TTT
- évolution et la cinétique de CV : + prédictive de la
persistance et de l’évolution de l’infection ou de
sa clairance
V – Autres moyens de dépistage :
♦ colposcopie :
- a peu progressé
- faible spécificité pour les lésions de bas grade : rate 1/3 des lésions de haut grade chez des ♀ ayant des
aNL cytologiques de bas grade
- peu reproductible
- utilisation simultanée du FCV + colposcopie → ↑taux de détection des CIN
sensibilité = 90 %
- abandonné comme méthode de dépistage ++

♦ inspection visuelle à l’acide acétique (VIA) : 1ère intention ds les pays sous – dvlp (Inde)
♦ auto - plv
- - dépendants du site de plv génital et même du préleveur
- très bons résultats pour une détection d’HPV par PCR et par Hybrid Capture 2 sur du matériel
cervicovaginal
- inadéquats pour un Dic cytologique
- plv urinaires : en cours de dvlp
♦ cervicographie
= interprétation par un colposcopiste d’une photographie du col prise après
application d’ac acétique
- ↑sensibilité pour les LSIL / FCV
↓ sensibilité pour les HSIL / FCV
- abandonné
♦ spéculoscopie
- principe : réflexion de la lumière fluorescente proportionnelle à l’intensité de la
kératinisation et au rapport nucléo- cytoplasmique des cell épith du col utérin
- source luminescente disposé à la partie distale d’une des valves du spéculum
- FCV + spéculoscopie → ↑sensibilité + ↓spécificité + ↓VPP
♦ polarprobet
- utilisation combinée d’impulsions électriques de faible voltage + impulsions
lumineuses → comparaison des signaux à ceux d’une banque de données
STRATEGIES DE DEPISTAGE :

I - dépistage Iaire combiné : cytologie + HPV systématique


- USA : validé depuis 2003
- cytologie en milieu liq → éviter la reconvocation des
patientes pour le test HPV

- prévalence des HPV : Europe = 6 -15 % France =


15 %
- pic de prévalence : 20 - 30 ans
- ♀ jeunes : infections transitoires très freq → USA :
test HPV réservé aux ♀ > 30 ans
autres : 25 ou 35 ans
■ CAT
♣ FCV NL + HPV - HR +
= faux + prévalents càd stade de l’infection inconnu ponctuellement : persistant ou non
- 6 -10 % des ♀
- résultats des contrôles à 1an :
□clairance virale = 60 - 80 %
□infection à HPV - HR persistante : 2 - 4 % → suivi +intensif
- CAT : contrôles à 1an
♥ si FCV après 1 an aNL → colposcopie
♥ 2 FCV NL + 2 HPV-HR + consécutifs espacés d’1 an → colposcopie FCV
NL + HPV-HR + persistant → ht risque de dvpl des lésions de ht grade à
10 ans / FCV NL + HPV-HR –
 Test HPV : bonne valeur prédictive pour détecter les lésions de ht grade sur
10 ans en 1ière intention
 Certains : pour le dépistage de masse :
1ère intention : Test HPV
seulement si + → FCV
♣ FCV NL + HPV – HR -
- test HPV - : excellente VPN → FCV NL + HPV-HR – → espacer
l’intervalle de
dépistage : 3 – 5 ans
♣ FCV aNL (HSIL) + HPV – HR - : rare
- faux + de la cytologie
- présence d’un HPV oncogene non detectable par le kit
- infection en voie de régression → lésion potentiellement régressive
également

AU TOTAL :
- combinaison : FCV + test HPV systématique → sensibilité ≈ 100 %
- Pb = coût
II – test HPV en 1ère intention +++ :

- âge du début de dépistage HPV : variable /


recommandations :
25 ans / vers 30 - 35 ans (tjs ≈ 10 ans après
1er
RS)
excellente VPN chez ♀ vaccinées : si - →
intervalle entre 2 dépistages pourra ê espacé
au min à 5 ans
III – Dépistage par FCV

♦ population cible
- RS+
- 25 – 65 ans ++
- dépistage avant 25 ans : controversé
- kc très rare
- aNL cytologiques de bas grade régressent svt et rapidement du fait de la
maturation
des tissus et ne progressent que rarement
- aNL cytologiques de ht grade ne correspondent que ds 50 % des cas à
une CIN2+
dont majoritairement des CIN2
+ Kc d’intervalle = Kc survenant aprés un FCV de dépistage NL, durant
l’intervalle qui sépare 2 vagues de dépistage : + freq entre 20 – 29 ans
- arrêt à 65 ans après 2 FCV NL
♦ rythme de surveillance
- 2 FCU à 1an d’intervalle : si NL → / 3 ans
- si comportement à risque : / an
IV – Dépistage des ♀ vaccinées
- doit ê poursuivi au même rythme car le vaccin
ne protège pas contre ttes les souches
- ↓ freq des aNL cytologiques → ↓sensibilité
du
FCV
- test HPV +++
Dépistage du
cancerdu sein
Introduction
- Le cancer du sein
: fléau global
- Le Maroc :
– Incidence : 6650
nouveaux cas
– la mortalité : 1ère
cause de mortalité
par cancer chez la
Femme Organisation Mondiale de la
Santé – Profil des pays pour le
Cancer, 2014
La strategie nationale
de dépistage au
Maroc
1. Analyse de la situation épidémiologique :
- > 60 % (entre 2005 et 2007) = stade III ou
IV, selon le registre du cancer du Grand
Casablanca [2]
- En 2015 : 1,1 million de cas dont 1048 ont était
détectés lors du programme (0,095%)
- En 2016 : 1,6 million de cas dont 1238 ont était
détectés lors du programme (0,07 %)
 Seuil de détection : 1/1000 femmes
2. Population cible :
3.
Niveau
de prise
en
charge :
Aspects pratiques : modalités de
dépistage
- Où se fait le dépistage ?
Le dépistage se fait au niveau des centres de santé urbains
(CSU) ou des centres de santé communaux (CSC)
- Par qui ?
Par des médecins généralistes, des sages-femmes et/ou des
infirmières de SMI
- Par quel moyen de dépistage (test) ?
Le dépistage du cancer du sein se fait par l’examen clinique
des seins.
- Comment est pratiqué l’examen clinique ?
L’examen comporte l’inspection et la palpation des seins et
des aires ganglionnaires.
i. Inspection :
- une rétraction discrète (fossette ou ride) ou
massive (glande mammaire totalement fixée et
rétractée sur le muscle pectoral)
- une saillie ou une modification des contours du
sein en cas de tumeur superficielle
- une ulcération.
- Écoulement unipore
- Maladie de Paget
ii. Palpation :
- La palpation des seins doit être douce, précise,
méthodique et comparative. Elle doit se faire la
main bien à plat, avec l’extrémité de l’index et du
médius
- Si tumeur : préciser ses caractéristiques (nombre,
siège, taille, limites, consistance, forme, mobilité)
et l’existence d’une inflammation
- L’examinateur est tenu de palper
systématiquement les aires ganglionnaires
axillaires et sus claviculaires quelque soit les
données de l’examen du sein.
CAT :
Modalités de diagnostique
-A qui s’adresse le diagnostic ?
Toutes les femmes participantes au dépistage référées
par les professionnels de santé des CSU et CSC pour
une anomalie clinique du sein ou ayant un antécédent
familial de cancer du sein.
- Où se fait le diagnostic de cancer du sein ?
Au niveau du centre de référence de santé
reproductive.
- Par qui ?
Le gynécologue, le radiologue, l’anatomopathologiste,
les techniciens de radiologie et d’anatomopathologie.
Quels sont les moyens de diagnostic
?

- La mammographie : conventionnel ou
numérisé
- L’échographie mammaire par un
échographe muni d’une sonde
mammaire
- IRM mammaire
- La cytologie (cytologie de
CAT :
La politique de dépistage aux
Etats Unis
- Dépistage annuel : 4 moyens de
femmes 45 – 54 dépistage :
ans - Mammogr
- Biannuel : femmes aphie
> 50 ans - Examen clinique
- Post ménopause : des seins (CBE)
biannuel ou annuel - Autopalpation
Current Oncology, Vol. 25, Supp. 1, June
2018 © 2018 Multimed Inc. (BSE)
- +/- IRM
mammaire
The impact of mammography
La politique de dépistage en
France
- Les femmes à risque élevé de cancer du sein
-les femmes à risque très élevé de cancer du sein
(forme héréditaire de cancer du sein, présence de
mutations génétiques)
Annexes (2)
(3) classification ACR :
ACR 0:
- ACR 1 : il n’y a rien à signaler, les seins sont symétriques, il n’y a ni
masse, ni distorsion architecturale, ni calcification suspecte.
- ACR 2 : les anomalies décelées sont typiquement bénignes :
fibroadénome calcifiés, calcifications sécrétoires multiples, lésions de
tonalité graisseuse telles que le kyste huileux et le lipome, ou de
tonalité mixte telles que la galactocèle, l’hamartome et les ganglions
intramammaires. Il n’y a pas lieu de pousser plus loin les investigations
quand le diagnostic est formel.
- ACR 3 : bénignité est hautement probable; un contrôle
mammographique à court terme peut être suggéré (des modifications
futures sont probables).
- ACR 4 : sont probablement malignes, elles n’ont pas les caractères
typiques d’un cancer du sein mais leur aspect fait prescrire un examen
cytologique ou tissulaire.
- ACR 5 : l’image anormale à un aspect malin et la lésion est quasi
certainement un cancer.
- ACR6: kc sein confirmé
• DEPISTAGE DU CCU EST OBLIGATOIRE
• PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
• SN DE DEPISTAGE DU Cancer du col uterin:
• FCU
• HPV TEST
ET DU CANCER DU SEIN:
• Examen clinique-MAMMOGRAPHIE
• IRM mammaire+++

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