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ETUDE COMPARATIVE DE CINQ METHODES DE

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DU PALUDISME :


LA GOUTTE EPAISSE, LA METHODE QBC,
LA SONDE A ADN, LA PCR ET LE PARASIGHT F TEST
O. GAYE*, G. MC LAUGHLIN**, M. DIOUF*, S. DIALLO*

RESUME new Becton Dickinson ParaSight F test which detect the


histidine rich protein II antigen of Plasmodium
22 échantillons sanguins ont été analysés par la goutte falciparum. The ParaSight F test detected the same
épaisse, la méthode QBC, la PCR, la sonde à ADN et le positive samples as were detected by thick smear
ParaSight F test qui détecte l’antigène histidine rich m i c roscopy with general agreement between signal
Protein II de Plasmodium falciparum. Le ParaSight F intensities and parasite densities. One additional
test a trouvé les mêmes échantillons positifs en goutte positive sample was detected both by QBC analysis and
épaisse avec une correspondance entre l’intensité des the PCR detected two additional samples not detected
réactions colorimétriques et les densités parasitaires. by the other methods. the enzyme-linked DNA probe
Le QBC et la PCR ont détecté en plus les parasites au assay fail to detect one low positive sample. Assays were
niveau d’un échantillon non trouvé positif par les also compared with regard to the expense of equipment
2 autres et la PCR a trouvé positif en plus un échantil- ad reagents and speed and ease of use. The rapid
lon non détecté par les 3 autres. ParaSight F test can be performed with minimal trai-
Les différentes méthodes ont aussi été comparées selon ning and may be specially usefull in areas where P. falci-
l’équipement et les réactifs utilisé d’une part, et d’autre parum is the predominant malaria species, in epidemic
part selon la rapidité de leur réalisation. Le ParaSight malaria regions, and where skilled microscopy is not
II peut ainsi être utile dans les zones où P. falciparum readily available.
est l’espèce dominante, où le paludisme peut revêtir des
Key-words : Thick-smear, QBC, PCR, Enzyme-linked
allures épidémiques et où un examen microscopique de
DNA, ParaSight F test, Malaria.
qualité n’est pas réalisable. La persistance de l’antigé-
némie après guérison et sa monospécificité vis-à-vis de
I - INTRODUCTION
P. falciparum constituent des inconvénients majeurs.
Au vu des avantages et inconvénients des dif f é re n t s
Le paludisme demeure la plus importante maladie para-
tests, la goutte épaisse demeure pour le moment le test le
sitaire, responsable environ d’un million de décès chaque
plus approprié.
année.
Mots-clés : Goutte épaisse, QBC, PCR, Sonde ADN,
ParaSight F test, paludisme. L’augmentation de la morbidité et des souches de Plas-
modium falciparum chimiorésistantes incitent à améliorer
ABSTRACT les méthodes de diagnostic de la parasitose.

A comparison of thick smears, QBC malaria, Enzyme- L’examen microscopique des étalement sanguins est la
linked DNA, PCR and the ParaSight F assay in méthode de choix. D’autres techniques sont en train d’être
Plasmodium falciparum diagnosis évaluées : les sondes à ADN (1, 3, 5, 8, 11, 12), la PCR (2,
4, 9, 13), la méthode QBC (10) et le ParaSight F test mis au
A battery of 22 blood samples from Senegal was point par les laboratoires Becton Dickinson. Ce dernier
analysed using thick smear microspcopy, QBC malaria détecte l’antigène Histidine Rich Protein sécrété au cours
analysis, PCR, Enzyme-linked synthetic DNA, and the de l’accès palustre ; c’est une réaction qui utilise des anti-
* Service de Parasitologie, Faculté de Médecine, UCAD, Dakar, Sénégal.
** Department of pathology and laboratory Medicine, Indiana University
School of Medicine.

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corps spécifiques et l’antigène est révélé sur une bandelette duits amplifiés (600 bp) sont révélés par électrophorèse sur
sous forme d’une coloration rose. gel d’agarose à 2 % et photographiés en immunofluores-
La plupart des études n’ont pas comparé plus de 3 techni- cence après coloration à l’éthidium bromide (13).
ques entre elles.
L’extrême sensibilité de la PCR peut aboutir à des faux
Le but de celle-ci était de comparer en même temps 5 positifs ; aussi un témoin négatif a été ajouté dans la série
méthodes de diagnostic du paludisme à Plasmodium des prélèvements à examiner.
falciparum en prenant tour à tour chacune comme méthode
de référence, la goutte épaisse, le QBC, la PCR, une sonde La sonde à ADN : Une sonde synthétique de DNA
à ADN et le ParaSight F test. couplée à la phosphatase alcaline (PFR1-AP) est utilisée
(11). 2 séries d’échantillons de sang sont mis en contact
II - PATIENTS, MATERIELS ET METHODES avec la sonde et la réaction est révélée par coloration du fil-
tre par le NBT/BCIP ou par chemiluminescence utilisant
Au cours du mois d’août 1993, 22 patients présentant des 0,1 mg/ml de Lumiphos 540 (Tropix) et le film rayon X.
signes évocateurs de paludisme ont été recrutés dans un L’intensité des réactions positives a été établie selon une
dispensaire de Pikine situé dans la banlieue de Dakar au
échelle allant de 0 à 4 + (11).
Sénégal. Les âges des patients répartis en 14 femmes et
8 hommes variaient de 18 à 55 ans.
ParaSight F test : Suivant les instructions du fabricant
Des prélèvements de sang à la pulpe du doigt ont été réa-
50 microlitres de sang total de chaque échantillon sont
lisés pour la confection de gouttes épaisses. Après colo-
mélangés avec 3 gouttes d’une solution hémolysante. Une
ration au Giemsa et identification des plasmodium, la den-
sité parasitaire a été calculée sur la base de 8000 leucocytes goutte de ce sang hémolysé et filtré déposée à la base de
par µl. bandelettes contenant des anticorps monoclonaux spécifi-
ques antihistidine II, puis une goutte d’un agent de révéla-
Pour le test QBC, le sang recueilli sur un tube à héma- tion contenant des liposomes est ajoutée. La positivité du
tocrite contenant de l’acridine orange (tube QBC) est test est affirmée par l’apparition d’une ligne rose à la base
ensuite centrifugé à 12000 t/mn pendant 5 mn puis l’iden- des bandelettes. L’intensité de la coloration est déterminée
tification est faite par lecture au microscope à fluorescence suivant une échelle de 0 à 4+. Une coloration de contrôle
(10). identifiable au niveau des bandelettes témoigne de la bonne
réalisation du test.
La PCR a été réalisée selon le protocole suivant :
Après extraction à partir de 100 microlitres de sang par la Analyse statistique : La sensibilité, la spécificité, les
méthode Isoquick (Bio101, San Diego) l’ADN est ensuite valeurs prédictives positives et négatives et la concordance
resuspendue dans 100 microlitres d’une solution 0,1 TE entre les différents test ont été calculées en utilisant
puis dilué au dixième dans de l’eau. chaque tube d’amplifi- successivement chacune des techniques comme méthode
cation contient 3 microlitres du DNA dilué, 10 microlitres de référence.
de tampon de réaction 10X (100 mM tris à pH 8, 500 mM
KCL, 15 mM Mgcl2), 5 microlitres de chaque amorce, 18 III - RESULTATS
AP853 et 18AP1488 obtenus à partir d’une séquence
spécifique de l’ADN ribosomal du groupe des Api- 10 échantillons ont été retrouvés positifs avec présence de
complexa, 61,5 microlitres H2O stérile, 0,5 unités de poly- P. falciparum à des parasitémies variant de 2156 à 164.160
mérase et 2 microlitres de dNTP (Kit Perkin Elmer Cetus). parasites par microlitre (tableau I).
Une phase initiale de dénaturation pendant 2 minutes à 94°
suivie de 30 cycles comprenant chacun 3 étapes : 1 minute Goutte épaisse
de dénaturation, 1 minute d’hybridation à 58° et 1 minute 10 échantillons ont été retrouvés positifs avec présence de
d’élongation à 72°. Une phase d’élongation supplémentaire P. falciparum à des parasitémies variant de 2156 à 164.160
à 72° pendant 5 minutes termine l’amplification. Les pro- parasites par microlitres (Tableau I).

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Tableau I : Comparaison de 5 tests pour le diagnostic du paludisme

Echantillon Parasitémie QBC PCR Parasight PFR1- AP


1 25,360 + + 2+ 2+
2 - - + - -
3 - - - - -
4 - - - - -
5 121,920 + + 3+ 4+
6 81,440 + + 3+ 4+
7 54,000 + + 4+ 4+
8 2,156 + + 1+ -
9 164,160 + + 2+ 1+
10 - + + - -
11 41,200 + + 2+ 4+
12 49,000 + + 4+ 3+
13 - - - - -
14 - - - - -
15 - - + - -
16 40,880 + + 4+ 3+
17 - - - - -
18 121,440 nd + 1+ 3+
19 - - - - -
20 - - - - -
21 - - - - -
22 - - - - -

QBC Sonde à ADN


Sur les 21 échantillons examinés (un récolté sans anti- il y avait une correspondance entre l’hybridation et la gout-
coagulant n’ayant pu être examiné faute de buffy coat), te épaisse sauf au niveau de l’échantillon n°8 présentant
9 soit 43 % ont été retrouvés positifs aussi bien par goutte une faible parasitémie (2156 p/mm3) qui n’a pas été retrou-
épaisse que par QBC et 11 soit 52 % étaient négatifs avec vé positif par la sonde à ADN. L’intensité des réactions
les 2 méthodes. Un échantillon retrouvé positif par QBC et était comparable entre la coloration par le NBT/BICP et les
négatif avec la goutte épaisse a été identifié positif avec la rayons X, de même qu’avec le ParaSight (Tableau I).
PCR.
Si la goutte épaisse est prise comme méthode de référence, La goutte épaisse étant prise comme méthode de référence,
la sensibilité du QBC était de 100 %, la spécificité de la sensibilité de la sonde était de 90 %, la spécificité de
92 %, la valeur prédictive positive de 90 %, la valeur pré- 100 %, la valeur prédictive positive de 100 %, la valeur
dictive négative de 100 % et la concordance avec la goutte prédictive négative de 92 % et la concordance de 95 %.
épaisse de 95 %.
ParaSight F test
PCR Chaque test a été réalisé entre 5 et 15 minutes. De fortes
10 échantillons sur les 22 soit 45 % étaient positifs en colorations positives (3+ à 4+) ont été visibles à la base des
goutte épaisse et PCR. 3 soit 14 % étaient négatifs à la bandelettes après 5 minutes. Tous les échantillons retrouvés
microscopie mais positifs avec la PCR qui a détecté 2 positifs avec la goutte épaisse l’ont été également avec le
échantillons de plus que le QBC ; la sensibilité de la PCR ParaSight. Un échantillon négatif avec le ParaSight F a été
était de 100 %, la spécificité de 75 %, la valeur prédictive retrouvé positif aussi bien par QBC que par PCR.
positive de 77 %, la valeur prédictive négative de 100 % et Utilisant la goutte épaisse comme méthode de référence, la
la concordance avec la goutte épaisse de 86 %. sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives négative et

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positive et la correspondance étaient de 100 %. L’intensité généralement bien correlée avec la parasitémie déterminée
de la réaction positive obtenue avec le ParaSight F test était en goutte épaisse.

Tableau II : Comparaison de la goutte épaisse prise comme méthode de référence aux autres méthodes de diagnostic

Micro+ Micro- Total Micro+ Micro- Total


PCR+ 10 3 13 QBC+ 9 1 10
PCR- 0 9 9 QBC- 0 11 11
Total 10 12 22 Total 9 12 21
Micro+ Micro- Total Micro+ Micro- Total
ParaSight + 10 0 10 PFR1Ap+ 9 0 9
ParaSight - 0 12 12 PFRAp- 1 12 13
Total 10 12 22 Total 10 12 22

IV - DISCUSSION le ParaSight et la sonde à ADN ; la concordance serait au


moins de 90 %. Si la PCR est prise comme méthode de
22 prélèvements de sang ont été analysés avec 5 méthodes référence, les sensibilités seraient respectivement de 85 %,
de diagnostic. Les essais avec la PCR ont été répétés 2 fois 77 %, 77 % et 70 % pour le QBC, la goutte épaisse, le
et régulièrement ont détecté 3 fois plus de positifs que la ParaSight F test et la sonde à ADN ; les concordances
microscopie et le ParaSight F test. Il est généralement seraient supérieures ou égales à 85 %.
admis que la PCR est plus sensible (4, 13). Sur la totalité
La rapidité dans l’établissement du diagnostic, la facilité
des prélèvements nous avons observé 3 faux négatifs en
d’exécution de la technique employée, les équipements
goutte épaisse, ParaSight et hybridation avec la sonde à
utilisés et les coûts des réactifs sont des facteurs importants
ADN et 2 en QBC. Il faut cependant noter que l’existence
qu’il faut prendre en compte pour le choix de la méthode
de réactions faussement positives du fait de la grande sensi-
de diagnostic.
bilité de la PCR est un problème courant (13).
Chaque technique a ses avantages et ses limites ; la goutte
La sonde à ADN n’a pas détecté les plasmodium au niveau
épaisse quand elle est réalisée correctement à un seuil de
d’un échantillon présentant pourtant une parasitémie plus
détection de 10 parasites par microlitre ; elle est sensible,
forte (2156p/µl) que son seuil de détection sur sang frais
permet de quantifier la parasitémie, son coût est abordable (5
qui est de 30 à 100p/µl (14). Bien que la sonde soit stable,
FF) et elle ne nécessite pas de matériels sophistiqués pour sa
de nombreuses congélations et décongélations peuvent
réalisation. Sa correcte réalisation suppose cependant
décolorer le filtre et occasionnellement décroître la sensi-
disposer d’un bon microscope et d’un bon technicien (2).
bilité du test (4).
Le QBC présente une meilleure sensibilité, une rapidité de
Il faut préciser cependant que les densités parasitaires de
réalisation et de lecture, et un apprentissage rapide, mais
nos échantillons étaient particulièrement élevées et la plu-
elle requiert des équipements et consomme beaucoup de
part de nos patients présentaient probablement une infec- réactifs.
tion récente ; les prélèvements ont été effectués au début de
la période de transmission et l’infection survient en général La sonde à ADN et la PCR sont utiles dans les études por-
chez des populations non ou semi-immunes. tant sur de grands effectifs. Elles permettent une identifi-
cation des souches plasmodiales. Etant plus sensibles elles
Les différents critères d’évaluation varient selon la métho- sont appropriées en cas de faibles parasitémies. Cependant,
de choisie comme référence. Si le QBC est la méthode de la cherté des équipements, la lenteur des réactions (8 heures
référence, les sensibilités seraient respectivement : de dans la PCR) et le coût élevé des réactifs utilisés consti-
100 %, 91 %, 91 % et 82 % pour la PCR, la goutte épaisse, tuent de sérieux inconvénients.

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Le ParaSight F test ne requiert pas les équipements utilisés non immunes comme c’est le cas dans les zones où il est
and les autres essais de cette étude ; la détection de l’anti- hypoendémique et saisonnier ; là il peut avoir des allures
gène est simple, rapide, réalisable par un personnel moyen- épidémiques avec des parasitémies élevées (6). Dans ce
nement formé ; les réactifs par ailleurs sont stables et contexte épidémiologique la survenue de plus en plus
transportables facilement. Aussi le ParaSight F test peut d’échecs thérapeutiques (7) dus le plus souvent à des traite-
être indiqué là où l’examen microscopique n’est pas dispo- ments inadaptés par défaut de diagnostic biologique doit
nible. Il pourra être utilisé pour le diagnostic de l’accès conduire à une meilleure codification des techniques. La
aigu d e paludisme à P. falciparum en vue de la mise en goutte épaisse et le ParaSight F test peuvent être utiles dans
route rapide du traitement. ces conditions, permettant la mise en route d’un traitement
La persistance de l’antigénémie après guérison constitue rapide, efficace et d’un coût supportable par les populations
cependant le gros inconvénient de ce test . En effet, avec de nos pays.
l’exigence de surveiller la chimiorésistance de P. falci-
parum ceci constitue un sérieux handicap pour juger de Au vu des tous les avantages et limites des différents tests,
l’échec parasitologique. Par ailleurs ce test n’est spécifique la goutte épaisse reste actuellement celui qui remplit les
que de P. falciparum et limite ainsi grandement son utilisa- meilleurs conditions optimales d’utilisation en zone d’en-
tion pour le diagnostic d’espèce même si dans nos zones P. démie palustre.
falciparum domine dans 95 % des cas.
Remerciements
Il est évident par ailleurs que le choix d’une méthode Nous remerçions J. PERRONE de Becton Dickinson Cor-
dépendra également de l’objectif recherché. La PCR et la poration pour l’octroi du test ParaSight.
méthode QBC sont particulièrement indiquées dans les étu-
des portant sur des populations importantes et ayant trait à Support financier
l’épidémiologie, aux évaluations des mesures de lutte, à Cette étude a reçu un support financier du programme
l’identification des souches parasitaires. Fullbrigt octroyé à O. GAYE et une subvention TDR accor-
Le paludisme à P. falciparum est grave chez les populations dée à G. Mc LAUGHLIN.

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