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ISSN: 2320-5407 Int. J. Adv. Res.

11(05), 1451-1455

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Article DOI:10.21474/IJAR01/17012
DOI URL: http://dx.doi.org/10.21474/IJAR01/17012

RESEARCH ARTICLE
CARCINOMEPAPILLAIRESÉREUXLOCALEMENTAVANCÉ DU COLUTÉRIN :
À PROPOS D’UN CASCLINIQUE RARE ET REVUE DE LA LITTÉRATURE

Zinah Idrissi Kaitouni1, Issam Lalya2, Sana Laatitioui3, Sana Chaouia2, Mouna Darfaoui2, Abdelhamid El
Omrani1 and Mouna Khouchani3
1. Centre HospitalierUniversitaire Mohammed VI de Marrakech, Hôpitald’Onco-Hématologie.
2. Service d’Onco-Radiothérapie, Marrakech, Maroc.
3. Faculté de Médecine et de Pharmacie de Marrakech, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc.
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Manuscript Info Abstract
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ManuscriptHistory Primarypapillaryserouscarcinoma of the uterine cervix is an extremely
Received: 23 March 2023 rare anatomopathologicalentity. Itsdiagnosisis one of exclusion,
Final Accepted: 27 April 2023 requiring the elimination of an ovarian or endometrialprimary. Known
Published: May 2023 for having a poorprognosis, no consensus wasreachedregarding a
specifictherapeuticapproach for thishistological type, both in localized
Key words:-
PapillarySerousCarcinoma, Cervix, and advanced stages. We report a case of
Treatment, Immunohistochemistry, locallyadvancedpapillaryserouscarcinoma of the uterine cervix
MRI, Chemotherapy treatedwith exclusive cisplatin-basedradiochemotherapyfollowed by
brachytherapy, with a good post-therapeuticclinicalevolution.

Copy Right, IJAR, 2023,. All rightsreserved.


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Introduction:-
Le carcinomepapillaireséreuxprimitif du col utérinestuneentitéanatomopathologiqueextrêmement rare,
décriteunecinquantaine de foisseulement dans la littératuremédicale. Son diagnostic est un diagnostic d’exclusion,
nécessitantl’élimination d’un primitifovarienouendométrial. Réputé de mauvaispronostic, son évolutionest le plus
souventaggressive et imprévisible.Il n’existe pas de consensus établiconcernant la conduitethérapeutiquespécifique à
ce type histologique rare.

Nous rapportonsl’observation d’un cas de carcinomepapillaireséreuxlocalementavancé du col utérin pris en charge


par radiochimiothérapie exclusive puiscuriethérapie avec une bonne évolutionclinique post-thérapeutique.

Observation:-
Une patiente de 66 ans se présenteen consultation pour des métrorragies post-ménopausiques dans un
contexted’altération de l’étatgénéral. A l’examengynécologique, unetumeur cervicale ulcéro-bourgeonnante de 2,5
cm infiltrant le tiers supérieur du vagin et les paramètres de façon bilatérale. Une imagerie par résonancemagnétique
(IRM) pelvienneaobjectivé le processus cervical envahissant les paramètres et le tiers supérieur du vagin, sans
atteinteovarienneni du corps utérindécelable, le classant IIB selon la classification de la FIGO 2018.
L’aspecthistopathologique de la biopsie du processus tumoral étaitenfaveur d’un carcinomepapillaireséreux avec au
microscope: unemuqueusemalpighiennesièged’uneproliférationtumoraleadénocarcinomateuse de type séreux,
maligne invasive, d’architecturepapillaire (Figure1). Un bilanbiologiquepar dosage du CA125
sanguincomplémentaire à l’IRMpelvienne a permis de retenirl’origine cervicale utérine du processusnéoplasique.
Un biland'extensionradiologique par tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne a éliminél’existence de

Corresponding Author:- Zinah Idrissi Kaitouni 1451


Address:- Centre HospitalierUniversitaire Mohammed VI de Marrakech, Hôpitald’Onco-
Hématologie.
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métastases à distance. Après concertation multidisciplinaire, il a étédécidé d’un traitement par


radiochimiothérapieconcomitante à base de cisplatine, suivied’unecuriethérapieutérovaginale et d’un complément
sur les paramètres. A l'examenpelvienpuis au niveau de l'IRMd'évaluation: uneréponsethérapeutiquecomplète. Le
suivi à deux ansn'a pas objectivé de récidivetumorale.

Figure 1:- Aspect histopathologique d'un adénocarcinome papillaire séreux. Au microscope, une muqueuse
malpighienne à revêtement souvent abrasé siège d'une prolifération tumorale adénocarcinomateuse de type séreux.

Discussion:-
Le carcinomepapillaireséreuxprimitif du col utérinestunevariante rare du carcinomeépidermoïde cervical utérin (1),
de diagnostic histopathologique difficile etd’incidenceméconnue, rapportéunecinquantaine de foisseulement dans la
littératuremédicale. Les lésionspapillaires du col utérinontétédécrites pour la première foisen 1952 par Marsh dans
unesérie de 31 casdont trois malins (2). En 1986, Randall et al. ontprésenté 9 cas de carcinomepapillaire du col de
l'utérus et des critèreshistopathologiquespermettant de les distinguer des carcinomesverruqueux et des
tumeurspapillairesbénignes(3). Partant de cettedéfinition, Koenig a différenciédavantage le
carcinomepapillaireséreux du carcinome à cellules transitionnellesdu col utérin, et a permisa classification en trois
groupesselon la compositioncellulaire:cellules à prédominancesquameuse, des cellules à
prédominancetransitionnelle et cellules mixtes (1). En 2014, Nagura et al.ont étudiél’exactitude du diagnostic positif
sur biopsies sélectivescolposcopiques par rapport aux diagnostics finaux sur piècesopératoire. 12 casseulementparmi
les 28 étudiéss’étaientfinalementavérés être des carcinomespapillairesséreuxcervicaux, les autresétant pour

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l’essentiel des carcinomesépidermoïdes non kératinisant avec unecomposantepapillairesuperficielle(4). Ceci nous


amène à réfléchir à l’exactitude du diagnostic de carcinomeséreuxpapillaire dans les quelquescaspubliéslorsqu’une
confirmation par étude anatomopathologique sur pièce opératoiren’a pas étéfaite
(maladielocalementavancéeouchirurgiecontre-indiquée), et par conséquentcompromet les donnéesclinico-
pathologiques que l’onpourraitentirer. L’aspecthistopathologiquesimilaireindépendamment de salocalisation
primitive péritonéaleou au niveau de l’appareilgénitalféminin (corps de l’utérus, ovaires, trompes de Fallope)
nécessited’éliminerl’hypothèsed’unesecondelocalisation cervicale par un bilanradiologique et
biologiquecomplémentaire (5). Dans le cas de notrepatiente, cela nous a permis de retenir le diagnostic d’un cancer
primitif du col utérin. Le recours à une étude immunohistochimiquepeut aider à distinguer le
carcinomepapillaireséreuxdes autrescarcinomescervicaux plus courants :elletrouve un taux de p53 significativement
plus élevée et un ACE (AntigèneCarcinoEmbryonnaire) plus faible que d’autres sous-types
histologiquescervicauxusuels (6). Par ailleurs, 75% des cas de carcinomes papillaires séreuxétudiés dans la série de
Zhou avaient un immunomarquage CA125 positif (5). Une étude
immunohistochimiquepeutégalementpermettred’éliminer un primitifovarien par un immunomarquagenégatif de WT-
1 (6). Le tableau clinique du carcinomepapillaireséreux du col utérinestsimilaire à celui du
carcinomeépidermoïdeselon la littérature, il se distinguecependant par un risque plus élevé derécidive à long terme.
Deux pics d’incidenceétaientdécrits Dansnotrecas, la patienteavaituneprésentationcliniqueclassiqueen post-
ménopausique(1,5). La carcinogenèse du carcinomepapillaireséreuxest mal connue. Contrairement au
carcinomeépidermoïde du col utérin, le lien avec l’expressiongénomique de l’HPV (Human Papilloma Virus) n’a
pas pu être formellementétabli. Dans une étude rétrospective de 12 patients atteints de carcinomepapillaireséreux du
col utérin, le tauxd'expressiongénomique de l’HPV à haut risques'estavérésignificativementinférieur à celui du
carcinomeépidermoïde (50% contre 90%) (7). L’étuded’unesérie de 5 cassuggère que même chez les patients
infectés par le HPV, le PSCC peutêtreunetumeurmaligneindépendante du HPV (8). La sérologie HPV n’a
pasétéfaite chez notrepatiente. Au sujet de la priseen charge thérapeutique, il n’y a pas de
recommandationsinternationalesconcernantspécifiquement les carcinomespapillairesséreux du col utérin, mais il
estconsensuel de les traiter à la manière des types histologiqueshabituels des carcinomes du col utérincomme le
rapportent la majorité des rarescaspubliés. (1,3,4). Dans les études de Koenig et Nagura, le diagnostic du
caractèreinvasif du carcinomepapillaireséreuxn’estobtenu que dans 50 à 60% des cas par des biopsies superficielles
(1,4). Dans leur étude, Nagura et al ontpuprédire la présenced'une invasion stromale (limitemicroscopique : environ
3 mm) enpré-opératoire grâce à l'IRMpelvienne, et suggèrent de traiter les carcinomespapillairesséreux avec une
invasion stromale≤ 3 mm par conisationdiagnostique et thérapeutiqueouhystérectomie simple, procéduremoins
invasive que l’hystérectomieou la trachélectomieradicaleclassiquementpréconisées, sans augmenter le risque de
récidivelocorégionaleoumétastatique. Ilsrapportentd’ailleursune absence de récurence chez l’ensemble des patients
étudiés après un suivi de 49 mois (4). Dans le cas de notrepatiente, uneréponsethérapeutiquecomplète a
puêtreobservée à la suite du protocolethérapeutiqueclassique des cancers du col utérinslocalementavancés, et la
patienteétaitindemne de samaladie à 2 ans de suivi. Pour ce qui concerne la priseen charge de la maladie à un
stadeavancé, trois études de cas de carcinomepapillairesquameuxcervicauxlocalementavancés pris en charge par un
traitementinusuelont fait l’objet de publications récentes. En 2019, une équipe indienne a rapporté lecasd’un
carcinomepapillaireséreuxclasséstade II de la FIGO par envahissementparamétrialbilatéraltraité par
radiochimiothérapieconcomitante à base de paclitaxel et
carboplatinehebdomadairessuivied’unecuriethérapieintracavitaire. Une bonne réponse au traitement avec survie sans
récidive à 1 an ontétéobjectivées (9). En 2012, un carcinomepapillaireséreux cervical de stade IVB de la FIGO a fait
l’objetd’une publication indienne. Il s’agissaitd’unemaladie primitive du col utérinenvahissant les
paramètresbilatéralement et le tiers inférieur du vagin, découverte sur unemétastase à distance ganglionnaire
cervicale droite. Le diagnostic positif a étéretenu sur étude anatomopathologique et immunohistochimique des deux
localisations et élimination d’un primitifendométrial et ovarien. Au biland’extension des
métastasesganglionnairesmédiastinales, para-aortiques et pelviennes. La patiente a ététraitée par chimiothérapie à
base de paclitaxel et carboplatineen se référant à l'associationrecommandéeutilisée pour le traitement des
carcinomesséreux de l'ovaire. Une réponse quasi-complète loco-régionale et à distance après 6 cycles de
chimiothérapie a étédécrite. Un complément par chirurgie de réductiontumoraleétaitprévu, avec une reprise de la
chimiothérapie de première ligneencas de reprise évolutive. Ilsconsidèrent par ailleursl’utilité d’un
protocolesimilaireennéo-adjuvant envued’unechirurgiecomplète (10). Une équipe
japonaiserapporteégalementuneréponsethérapeutiquecomplèted’unenéoplasie cervicale stade IVB avec
disséminationpéritonéale et métastasesovariennesbilatérales après chimiothérapie à base de Paclitaxel-
Carboplatinepuismaintenance par Bévacizumab, sans récidive après 2 ans de suivi(11).L’ensemble de ces
publications souligne la bonne réponse aux différentstraitementsutilisés et suggère que les patientessuivies pour un

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carcinomepapillaireséreux cervical pourraientbénéficier de traitementsdifférents de ceuxclassiquementrecommandés


pour les carcinomesépidermoïdescervicaux et ainsi augmenter leurs chances de survie. Le carcinomepapillaireséreux
du col utérinestréputé de mauvaispronostic. Un âge<65 ans, le stade>I, la taille de la tumeur>2 cm,
l'invasiontumorale>10 mm, la présence de métastasesganglionnaires et l'élévation du tauxsérique de CA-125
étaientassociés à un mauvaispronostic dans la série de Zhou et al publiéeen 1998 et étudiantl’évolution de 17 cas de
carcinomes papillaires séreux. Seloncettemême étude, cestumeurspeuvents’avéreraggressives avec des métastases
supra-diaphragmatiques et uneévolutionrapidement fatale lorsqu’ellessontdiagnostiquées à un stadeavancé,
maisl'évolution des patients atteints de tumeurs de stade I estsimilaire à celle des patients
atteintsd'adénocarcinomescervicaux de type habituel. (5) Cependant, il semblerait que ce type de
néoplasiepuisseavoiruneévolutionindolente à moyenterme, avec un risque de récidivelocorégionale à long
termecomme le suggèrent les études de casrapportés par les différents auteurs. En effet, Mirhashemi, Nagura et
Kitaderapportentqu’unemajoritéécrasante de patients étaitindemne de maladie après un suivi post-
thérapeutiquemoyen de 34,2 mois, 49 mois et 104 moisrespectivement (4,7,11). Ainsi, Kitadesuggère que la
maladiepeutêtre curable dans des stadesprécocesopérés et même plus avancés avec extension ganglionnaire loco-
régionalelorsqu’elleestpriseen charge par un traitement multimodal optimal. Mirhashemi a rapportéunerécidive à 3
ans, Randall a rapporté 2 cas de récidive sur 9 casétudiés après 7 ans de suivi post-thérapeutique, et Koenig a
rapportéunerécidivevaginale à 12 ans dans sasérie de cas (1,3,7).

Conclusion:-
Le carcinomepapillaireséreux du col utérinestuneentitéextrêmement rare dont les caractéristiquesépidémiologiques
et clinico-pathologiquessont encore largementméconnues, justifiantl’utilité de publications de séries de cas dans la
littérature. Les recommandationsactuellesen matière de traitement ne se distinguent pas de celles du
carcinomeépidermoïde du col de l'utérus, cependant des pistes pour unepriseen charge spécifique à ce type
histologique rare voient le jour enfonction du stadeévolutif de la maladie. L’IRM trouvesa place pour le diagnostic
de la profondeurd’invasion dans l’optique d’un traitement chirurgical moinsinvasif dans les stades très localisés,
sans occasionner de pertes de chances. Le traitement multimodal conserve tout son intérêt dans les stadesavancés, et
fait considérer la place éventuelle d’un protocole à base de paclitaxel et carboplatineen concomitant,
enchimiothérapie de première ligneouennéo-adjuvant. Ainsi, un diagnostic de certitude fiablepré-thérapeutiqueest
indispensable, donnant tout leurintérêt à l’étudeimmunohistochimique et aux examens complémentaires pour retenir
le diagnostic de carcinomepapillaireséreuxprimitif du col utérinafind’établirunestratégiethérapeutiqueoptimale dans
le cadre d’uneapprochemultidisciplinaire indispensable.

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