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CONSTRUCTION D’UNE SEQUENCE

-Titre
-Objectif
-Problématique (problématiser chaque séquence)
-Différentes activités langagières
-Les projets intermédiaires et le projet final
-CECRL (à apprendre) - Socle commun des connaissances et de la culture (mettre en liaison les 2)
-Les contenus avec compétences :
1) Linguistique (orthoépiques = tout ce qui concerne la langue, phonétique mais va au-delà :
intonation, prononciation, ce qui différencie un document sonore de la péninsule et de l’Amérique
Latine)/ grammaticaux/ lexicaux)
2) Socioculturelle
3) Pragmatique (discursive/fonctionnelle)

La compétence linguistique
Au plan de la compétence linguistique, l’observation séparée des compétences lexicale,
grammaticale, sémantique, phonologique, orthographie et orthoépique d’un apprenant
permettant de mesurer les progrès de ce dernier.
→ la compétence lexicale est à la fois la connaissance et la capacité à utiliser des
éléments lexicaux (mots, expressions toutes faites et locutions figées) et
grammaticaux.
→ la compétence grammaticale est la capacité de comprendre et d’exprimer du
sens à partir de phrases originales, qui ne sont donc pas reproduites
aveuglément. (On étudie par rapport à ce dont on a besoin par rapport au sens).
= Les langues sont donc fondées sur une organisation interactive de la forme.

L’intérêt du document choisi = aller au-delà de la simple description pour trouver les différentes
compétences.
Si on travaille un point linguistique on ne va pas travailler sur toutes les personnes (en 5ème par
exemple on ne travaille que sur les 3 premières personnes du singulier).
Tout projet final qu’on demande : un élève doit avoir un document modélisant (=un modèle), cela
signifie que si on a l’idée de faire une affiche, il faut faire une affiche dans une des séances.

La description de l’organisation grammaticale de la langue peut être réalisée :

o En termes d’éléments (morphèmes, racines, affixes, mots),


o De catégories (nombre, genre, cas, aspect, temps, etc.),
o De clases (conjugaison, déclinaison, nature de mot, etc.)
o De structures (syntagme, proposition, phrase, etc.)
o De processus (nominalisation, affixation, etc.) et/ ou
o De relations (régime, accord, etc.).
La compétence socioculturelle
Elle naît de la connaissance et la détention des habiletés exigées pour faire fonctionner la
langue dans sa dimension sociale, par exemple aux plans des marqueurs des relations
sociales, des règles de politesse, des expressions de la sagesse populaire, des différences de
registre, des dialectes/ idiolectes et des accents.
Il faut passer notre langue par la richesse de sa culture (qu’elle soit populaire, artistique…).

La compétence pragmatique 
Quand on va présenter un document, première chose que l’on fait : donner/ connaître la
nature.
→ Dans cette compétence on va travailler la nature du document.
Discursive : On va prendre le document et analyser sa structure.
Fonctionnelle : Tout ce qui est connecteurs logiques, fonctions des mots.

Les messages sont :


-organisés, structurés et adaptés (compétence discursive).
Met fondamentalement l’accent sur l’organisation cohérente et cohésive du discours.
Les termes et expressions « organisation des phrases », « organisation thématique », « organisation
logique », « structuration », « cohérence », « cohésion », « enchaînement naturel ».
-segmentés selon les schémas interactionnels et transactionnels (compétence de conception
schématique).

→ Utilisés pour la réalisation de fonctions communicatives (compétence fonctionnelle)


-savoir organiser des énonces de façon fonctionnelle dans le discours (discours oral/ texte écrit) ;
par exemple : description, narration, commentaire, exposé, explication, instruction, démonstration,
persuasion…
-savoir enchainer/ savoir recourir à des modèles, des schémas d’échanges verbaux (interaction) :

o Questions → réponses
o Marques d’accord/ de désaccord
o Requêtes, offre, excuses/ acceptation ou refus
o Salutations/ réactions, réponses

En bas de la grille nous avons les séances, les supports que nous allons utiliser, les activités
langagières, les compétences linguistiques, socioculturelles, les stratégies de mise en œuvre du
document (comment il a prévu de l’étudier), le travail qu’on compte faire à la maison).

V/ LA PROGRESSION

Le professeur d’espagnol doit aider les élèves à construire progressivement leur apprentissage de la
langue, quel que soit le cycle et le niveau d’enseignement.
Il lui faut donc
-s’attacher à planifier son enseignement (en se gardant de toute rigidité) = le professeur débutant
pourra, par exemple, établir sa programmation par demi trimestre.
En fonction des aptitudes et/ou des difficultés qu’il constate chez ses élèves, il opère des choix
pédagogiques et établit une programmation adaptée.

Il respecte l’équilibre entre les entrainements aux 5 activités langagières, et veille systématiquement
au réemploi des acquis (en termes de savoir-faire aussi bien que de connaissances).

VI/ LA SEANCE, LES ETAPES DU COURS

• Qu’est ce qu’une séance et comment la préparer ?


L’enseignant est un spécialiste de sa discipline. A ce titre, il est capable d’assurer, sur la durée d’une
année scolaire, l’apprentissage effectif de ses élèves dans le cadre d’un enseignement collectif.
Pour cela : Il maitrise la didactique disciplinaire et il est capable de la mettre en œuvre.
Il connait les processus d’apprentissages, les obstacles que peuvent rencontrer les élèves et la
manière d’y remédier.
Il est capable de planifier et de répartir les apprentissages dans le temps.

Une séance est une heure de cours – voire deux – qui s’inscrit dans un temps scolaire et s’intègre
dans une progression ; la séquence ou unité d’enseignement.
Cette séance a une finalité explicite que l’on décline en objectif(s) atteint(s) par la mise en œuvre de
compétences. On doit y favoriser la participation active des élèves à travers des situations
d’apprentissages liées aux différentes activités langagières.
Chaque séance a une dynamique propre.

A l’issue de chaque séance le professeur peut se poser deux questions :

o Qu’ai-je voulu faire ?


o Qu’ont appris mes élèves ?

De façon à ajuster l’enchainement des séances suivantes. POURQUOI ? → Parce que si ce que je
voulais faire n’a pas fonctionné ou qu’ils n’ont pas appris ce que je voulais, la séance d’après ne peut
pas être repris come si de rien n’était = d’où l’importance de la vérification des acquis.

La construction de la séance quelle que soit sa dominante relève d’une démarche inductive
s’appuyant sur une étape d’investigation – représentation des élèves. Cela signifie que si les élèves
doivent écouter un document ou écrire il faut toujours une étape d’investigation, de lui-même
(autonome) pour accéder au travail demandé.
-prise de note orale
-écriture libre, lecture
-une confrontation à un problème, une image, un texte
-une étape de résolution/ bilan/ synthèse
Ou
-la séance se définit par rapport au temps, à une durée : 1 heure ou 2 successives.
On aura plusieurs étapes à l’intérieur de cette séance dont le ou les objectifs doivent être clairement
fixés. Chaque séance est envisagée dans une progression.

DEROULEMENT/ PREPARER

C’est d’abord se poser des questions :

o Pour qui ?
o Pour quoi ?
o Quoi ?
o Quand ?
o Comment ?

Quelques phrases clés :

o Je veux arriver à ce que les élèves puissent faire… = OBJECTIFS


o De quels matériels ou supports aurai-je besoin ? = GESTION MATERIELLE
o Pour cette séance, les élèves doivent savoir… et savoir faire… = PREREQUIS
o Les élèves commenceront par… = LANCEMENT DU COURS
o A quelles difficultés seront-ils confrontés ? = AIDES POSSIBLES
o Les élèves feront… = MISES EN ACTIVITES
o Les élèves seront capables de… = COMPETENCES ET EVALUATION
o Les élèves auront comme traces… = DOCUMENTS, TRACES ECRITES, GESTION DU CAHIER

Une préparation de séance envisage clairement des étapes alternant oral, écrit, temps collectif,
temps individuel. (Si on fait 3 écoutes, on corrige entre chaque écoute pour voir s’ils ont bien
compris.)
→ Première consigne que donne l’enseignant : ¿Qué?, ¿quién ?, ¿cómo ?, ¿cuándo ? = questions
simples.
La séance est vraiment un temps de travail pour l’élève.
→ Toute séance débouche sur un bilan.
Le professeur a travaillé avant, fait travailler ses élèves pendant…
Pas de cours frontal car ils peuvent être amenés à poser des questions et attendre des réponses.

VII/ LA SEANCE

LES ETAPES DU COURS

1) On commence par un contrôle des acquis de la leçon précédente, souvent oralement. La


vérification des acquis. (Elle ne s’évite pas même lorsque l’on commence une nouvelle
séquence).
2) On aborde la leçon du jour (support nouveau ou poursuite d’un travail commencé au dernier
cours). La lección
3) Une phrase de fixation des acquis est nécessaire « les pauses structurantes ».
4) Une phase de fixation linguistique : quel que soit le niveau d’enseignement, c’est le moment
des mises au point nécessaires et de la pratique raisonnée de la langue. La trace écrite.
5) Des consignes de travail personnel. Les devoirs

→ Il faut avoir une trace écrite de la séance = c’est une synthèse du travail qui a été fait. Une trace
écrite est faite par les élèves, c’est eux-mêmes qui donnent les idées. (→ Possibilité de texte à trous
en guise de trace écrite (occasionnellement) et seulement s’ils ont énormément parlé à l’oral et qu’ils
n’ont plus d’idées.)

A. LA VERIFICATION DES ACQUIS


-phase dynamique, structurée
-Pour ne pas tomber dans une routine et dans l’ennui: elle doit être innovante, en mouvement,
surprenante.
-L’élève ne doit pas avoir l’impression de recracher le cours.
→ Il s’agit de vérifier très brièvement que les élèves en ont compris l’essentiel et font l’effort de
mémorisation indispensable. On prend soin de corriger les éventuels exercices donnés (penser à
utiliser le tableau de façon claire et précise).
→ Il est important de varier les modalités de ce contrôle et de rendre les élèves actifs dès ce moment
du cours.
→ Il faut que le professeur soit attentif à ce que les élèves ont acquis, mais aussi à ce qu’ils n’ont
pas encore acquis en termes de compréhension comme en termes d’outils de langue : il s’efforce
de prendre les résultats en compte pour passer à l’étape suivante : cette évaluation peut l’obliger à
moduler sa préparation de cours.

B. LA LECCION
→ L’articulation de cette deuxième étape avec la première doit être nette, et perceptible pour les
élèves. Le rôle du professeur est de les mettre en activité.
-Le domaine de la compréhension mérite ici une attention toute particulière : il s’agit de leur
apprendre à comprendre.
-Repérer les mots et les idées qu’ils véhiculent (les habituer pour qu’ils soient autonomes).
-S’appuyer sur ce qu’ils comprennent pour inférer le sens de ce qu’ils ne comprennent pas encore.
-Tirer à partir de cela un certain nombre de conclusions provisoires (confirmer ou non ces
conclusions en contexte).
-Trouver des liens logiques ou chronologiques.

Dans sa préparation de cours le professeur a prévu les activités de la séance, leurs modalités
d’organisation :
-travail en binôme, petits groupes, classe entières
-les indications à fournir pour que les puissent les réaliser (= les consignes)
-la durée souhaitable de chaque activité
(Chrono dans la diapo : ne pas oublier d’arrêter l’activité, peut également aider les élèves)
-il les guide en souplesse dans la réalisation des tâches qu’il leur propose, se garde d’accaparer la
parole, leur laisse le temps de comprendre ce qui leur est demandé et de réaliser matériellement.
-Remarque importante : on ne peut pas faire fonctionner un cours sur la base d’une batterie
de questions qui réduirait le rôle des élèves à celui de simples « répondants », ce qui réduit leur
implication dans le cours.

C. LA PAUSE STRUCTURANTE
Une « pause structurante » est un moment pédagogique pendant lequel les apprenants réalisent
un travail de structuration des connaissances qu’ils viennent de découvrir.
C’est un temps de réflexion, de synthèse et de formalisation qui le conduit à produire son propre
savoir à partir du contenu qu’il vient d’acquérir.
Les placer au moment d’un changement d’idée.
Par exemple : Questions évidentes (autor, fecha,…) – le professeur au tableau à écrit dans la partie
lexique pause structurante. → On fait un paragraphe en reprenant les idées, on améliore de façon
plus structurée.
Phases indispensables du cours qui permettent à l’élève de :

• structurer sa pensée
• réemployer
• reformuler
• mémoriser

D. LA TRACE ECRITE
→ Comment amener sur la trace écrite ? Tout est écrit sur le tableau, les mots de vocabulaire. On
part du premier mot écrit au tableau « ¿ Chicos, quién me puede hacer una frase con esta palabra ? »
= una palabra = una frase.
-Activité essentielle à laquelle le professeur doit activement associer les élèves.
-Prévoir en fin de cours un temps suffisant (mais non démesuré) pour que les élèves copient ce qui a
été noté au tableau au fil des activités (de façon toujours ordonnée et lisible, sans surcharge).
-Y figurent notamment : lexique sélectif, structure nouvelle dûment maniée en classe par les élèves,
réemplois importants, toujours en rapport direct avec la recherche de sens et le travail réalisé par les
élèves.
-L’élève est en droit de considérer que les éléments copiés du tableau sur son cahier est en quelque
sorte sa boite à outils, et qu’il devra se servir de ces outils pour réaliser le travail demandé. C’est
pourquoi les consignes de travail lui indiquent clairement quel usage il doit faire de chacun des
éléments copiés dans son cahier.

E) LOS DEBERES
Les devoirs doivent être notés sous forme de connaissance : « Tu dois être capable de… » : présenter
le document, de parler de telle personne…
→ le lexique doit toujours être appris par cœur/ les points grammaticaux.
-Les consignes sont données avant la sonnerie (prévoir ce temps dans la gestion du cours).
-Ces consignes permettront à l’élève de reprendre seul et de s’approprier le travail fait en groupe.
-Des pistes fiables et cohérentes pour qu’il puisse « relire » seul, avec pertinence, le document support.
-Une mémorisation sélective.
-Un ou deux exercices maximum (oralement et/ou par écrit)
→ reformuler les consignes en français pour être sûr que tous les élèves ont compris.

VIII/ QUELQUES RAPPELS IMPORTANTS

10 octobre → TUTELEC travail oral


→ Imaginez la première séance de votre deuxième séquence pour une classe de 3 ème.
-Présenter cette séance en tenant compte des différentes phases de cours.
-Faire une préparation très détaillée et expliciter la mise en œuvre du document (comment on
compte le travailler ?).
-Prévoir la vérification des acquis de notre document pour la séance suivante.

Document imposé pour monter la séance: Tableau de Chavajay, De camino a la escuela, 2004 (pintor
guatemalteco).

Quels sont les points en espagnol? → Les consignes, le projet final, la problématique, le titre
Didactique = en français

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