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Le plus important risque commercial pour un exportateur est le risque de non-paiement.

Dans une transaction internationale, plusieurs événements peuvent mener à la non


exécution du contrat et donc au non-paiement du prix. Ces risques se divisent en trois
grandes catégories : les risques politiques, les risques économiques et les risques
commerciaux.

1. Les risques politiques :

Les risques politiques reviennent à la survenance d’événements ou des mesures


politiques indépendants de la volonté du client qui empêche l’exécution du contrat et
par suite le paiement. Les plus classique de ces événements sont : les guerres, les
révolutions, les boycotts, les tentatives de putsch, les embargos, le protectionnisme ou
l’érection imprévue de barrière commerciales non tarifaires dans le pays du partenaire
contractuel…

Cette catégorie de risque comprend également le risque de transfert. Il y a risque de


transfert lorsqu’une interdiction de paiement et de transfert, une n contrô le des changes
ou un moratoire rendent impossible la conversion ou le transfert dans la monnaie du
contrat du montant payé par l’importateur dans la monnaie du pays. Ainsi que le risque
bancaire lié à la solvabilité de la banque de l’acheteur (difficultés de trésorerie
empêchent le transfert des fonds, faillite de la banque…).

2. Les risques économiques :

Pour leur part, les risques économiques affectent directement la valeur du paiement. Le
principal risque économique, outre l’inflation, est les variations du taux de change.

Ce risque de change consiste à une appréciation ou dépréciation d’une monnaie. En effet,


si la monnaie de l’acheteur se déprécie par rapport à la valeur convenue dans le contrat,
la marchandise peut alors devenir soudain très cher pour lui au moment du paiement.
Ainsi en cas de forte dépréciation de sa monnaie, un acheteur qui ne s’est pas couvert
peut tout à fait avoir des difficultés à honorer son obligation de paiement. Citons, à titre
illustratif, la perte de valeur de 44% du réal brésilien ou de la lire turque (26%) par
rapport au franc suisse l’an avant dernier.

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