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Sommaire

INTRODUCTION..........................................................................................................................................................2
I. Sturm und Drang............................................................................................................................................3
II. CARACTERISTIQUES CLASSIQUES...................................................................................................................3
III. LES NOUVELLES FORMES MUSICALES........................................................................................................3
1. La musique Instrumentale..........................................................................................................................3
a. La forme sonate..........................................................................................................................................3
b. La forme Lied..............................................................................................................................................4
c. Le menuet et le scherzo..............................................................................................................................4
d. La forme rondo...........................................................................................................................................4
e. La forme  « thème et variations »..............................................................................................................4
2. LA SONATE......................................................................................................................................................4
3. Le quatuor à cordes........................................................................................................................................5
4. Le trio avec piano...........................................................................................................................................5
5. Le concerto.....................................................................................................................................................5
IV. LA SYMPHONIE...............................................................................................................................................6
a. L’école de Mannheim.................................................................................................................................6
b. La symphonie classique de Haydn..............................................................................................................6
c. La symphonie concertante.........................................................................................................................6
V. LA MUSIQUE RELIGIEUSE...............................................................................................................................7
1. L’oratorio....................................................................................................................................................7
2. La messe.....................................................................................................................................................7
VI. La musique vocale..........................................................................................................................................7
VII. LES GRANDS COMPOSITEURS DE LA PÉRIODE CLASSIQUE............................................................................7
2- Ludwig van Beethoven : le plus grand.......................................................................................................9
3- Frédéric François Chopin : Le pianiste............................................................................................................9
4- Johann Sébastian Bach : le maître de l’orgue...............................................................................................10
FRANZ SCHUBERT.................................................................................................................................................10
CONCLUSION............................................................................................................................................................11
INTRODUCTION
Le classicisme concerne une période d’environ 70 ans, de 1750 à 1820, qui suit la période baroque et  
précède le romantisme auquel il est souvent opposé.
Cette période est dominée par ce que certains nomment «la sainte triade» du classicisme
viennois : Haydn, Mozart et Beethoven.
Remettant en cause la complexité de la musique baroque, par ses polyphonies et ses ornements,  ils ont
créé un style plus simple, associant clarté, mesure et équilibre.
Concernant les formes musicales, la période classique voit le triomphe de la forme sonate que l’on
retrouve dans la sonate proprement dite mais également dans les quatuors, les concertos et les
symphonies. Ces nouveaux genres musicaux seront utilisés pendant tout le 19ème siècle et encore au
20ème siècle.
L’opéra italien quant à lui est remis en question par Gluck, puis par Mozart.
Cette époque voit aussi les musiciens moins dépendre de mécènes et accéder à une certaine
indépendance. C’est Mozart qui ouvre la voie en ce sens.
I. Sturm und Drang
Bien que le classicisme soit opposé au romantisme, on y trouve parfois l’expression de passions,
influencée par le mouvement littéraire allemand  «Sturm und Drang» (Orage et passion) qui prônait la
supériorité des passions sur la raison. C’est le cas en particulier dans certains quatuors et symphonies de
Haydn ainsi que dans des opéras de Gluck et de Mozart.
Les caractéristiques du Sturm und Drang sont :
Rythmes féroces et diversifiés
Utilisation fréquente du  mode mineur (et de la dimension affective correspondante).
Goût pour le clair obscur, les sonorités feutrées, les effets étranges
Récupération du contrepoint à des fins expressives.

II. CARACTERISTIQUES CLASSIQUES


L’un des apports essentiels du classicisme est la forme sonate. Inventée par les fils de J.S BACH, elle
apporte le principe du bithématisme (2 thèmes) et l’esprit du développement. L’importance de cette
structure est telle qu’elle s’étendra à toutes les formes instrumentales. Cette époque qui voit naître la
symphonie ainsi que la musique de chambre se définit par l’existence d’un même langage musical
compris et utilisé dans toute l’Europe.
Le second apport réside en la stabilisation et la définition de l’orchestre symphonique (40 à 60
musiciens):
Cordes: violons1, violons 2, altos, violoncelles, contrebasses.
Bois: 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons.
Cuivres: 2 cors, 2 trompettes.
Percussions: 2 timbales.
Le chef d’orchestre prend une importance croissante à l’époque classique. Tandis que la basse continue
disparaît sauf dans les formes vocales, le clavecin se voit remplacé par le clavicorde puis le piano. La
clarinette apparaît, les violoncelles et les contrebasses se dissocient au sein de l’orchestre.
III. LES NOUVELLES FORMES MUSICALES
1. La musique Instrumentale
 Les principaux genres musicaux de la période classique sont, outre l’opéra, la symphonie, la sonate, le
quatuor à cordes et le concerto, tous 4 de structures comparables composées de 3 ou 4 mouvements, et
utilisant généralement les formes sonate et rondo.
a. La forme sonate
 La forme sonate classique  repose sur l’utilisation de 2 tonalités et un découpage en 4 parties
principales :
Exposition de 2 thèmes dans des tonalités différentes (par exemple tonalité majeure principale
pour le 1er thème et tonalité de dominante correspondante pour le 2ème thème, ou tonalité
mineure pour le thème principal et tonalité majeure relative pour le 2ème thème)
Développement (variation) des 2 thèmes précédents.
Réexposition des 2 thèmes dans la tonalité principale.
Puis coda pour conclure.
 On retrouve cette forme sonate dans la plupart des premiers mouvements des œuvres de musique de
chambre  et des symphonies de l’époque classique, puis de l’époque romantique.
Mais rien de systématique bien sur, les compositeurs ayant toute liberté,  et en usant largement …
b. La forme Lied
 La forme Lied est une structure à 2 thèmes A-B-A, suivis d’une Coda. Chacun des thèmes A et B  pouvant
être lui-même simple ou de structure a-b-a’.
c. Le menuet et le scherzo
 Dans les sonates, symphonies et œuvres de musique de chambre classiques, le 3ème mouvement
(quelquefois le 2ème) est souvent constitué d’un menuet ou d’un scherzo.

d. La forme rondo
 La forme rondo est une structure à plusieurs sections dont l’une revient épisodiquement, ce que l’on peut
schématiser par A-B-A-C-A.
e. La forme  « thème et variations »
 Cette forme consiste en l’exposé d’un thème, suivi de variations sur ce thème obtenues selon divers
procédés dont :
Ajout de fioritures mélodiques et rythmiques, et superpositions contrapunctiques.
Modification d’éléments du thème (mélodiques, harmoniques, rythmiques).
Transformation radicale du thème en isolant et amplifiant ses cellules mélodiques.

2. LA SONATE
 Le terme de sonate a d’abord été utilisé à l’époque baroque pour désigner des œuvres purement
instrumentales fort différentes les unes des autres (sonata da chiesa en 4 mouvements, sonata da
camera en suite de danses). Pour Scarlatti, le terme désignait des pièces courtes, isolées, écrites pour le
clavecin.
A l’époque classique, apparait la sonate dite «d’école» dont la forme la plus académique comporte 3
mouvements :
Un premier mouvement vif de forme sonate.
Un deuxième mouvement lent de forme A-B-A (forme «Lied»), c'est-à-dire comportant un premier
thème, une partie centrale libre (développement ou 2ème thème)  et la reprise du 1er thème
suivie d’une coda.
Un troisième mouvement de forme rondo.

3. Le quatuor à cordes
On considère que le quatuor à cordes a été inventé par Haydn. Il est issu de la sonate à quatre de
l’époque baroque dans laquelle la basse continue a été abandonnée, et dans laquelle on a introduit la
forme sonate.
Le quatuor à cordes classique est donc une œuvre à 4 voix jouée par la formation musicale du même nom
composée de 2 violons, un alto et un violoncelle.

4. Le trio avec piano


Le trio avec piano réunit généralement un piano, un violon et un violoncelle.
Il a la même structure en 3 mouvements que le quatuor et a fait l’objet de belles compositions de Mozart
et de Beethoven.
Il sera plus tard également très prisé par les musiciens des 19ème et 20ème siècles tels que Schubert,
Schumann, Mendelssohn, Brahms, Ravel …

5. Le concerto
 Vers la fin du XVIIIe siècle, alors que la symphonie prend naissance en Allemagne, le concerto grosso
tombe en désuétude et le concerto de soliste commence une nouvelle carrière en intégrant  de nouvelles
formes musicales, telle la forme sonate qui se combine avec l’introduction orchestrale héritée de l’opéra.
IV. LA SYMPHONIE
 Joseph Haydn (1732-1809) est généralement considéré comme le père de la symphonie, bien que
l’invention en soit attribuée à l’école de Mannheim.
a. L’école de Mannheim

On considère que la symphonie classique fut inventée par l’école de Mannheim, fondée par J Stamitz, qui
a lui-même composé de nombreuses symphonies.
Stamitz est célèbre pour avoir formé un orchestre de réputation internationale, apprécié pour ses fameux
crescendos et diminuendos.
b. La symphonie classique de Haydn

Outre l’école de Mannheim, Joseph Haydn a été précédé dans la symphonie par les écoles de Milan avec
Sammartini, de Paris avec Gossec, et de Vienne avec Weigenseil. Il est néanmoins considéré comme le
père de la symphonie car c’est lui qui lui a donné la forme classique qu’on lui connait.
c. La symphonie concertante
 La symphonie concertante, est en fait un concerto  pour plusieurs instruments, ayant le même style et la
même structure que la symphonie. On en trouve chez Haydn (sa symphonie n° 105 est une symphonie 
concertante pour violon, violoncelle, hautbois, basson et orchestre) et chez Mozart (Symphonie
concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur, K. 364).
V. LA MUSIQUE RELIGIEUSE
1. L’oratorio
 On a vu naître l’oratorio à la période baroque, avec Carissimi et Rossi, mais surtout avec J.S. Bach (les
passions) et Haendel.
L’oratorio est en quelque sorte un opéra religieux caractérisé par l’absence de représentation scénique et
la présence d’un récitant souvent extérieur à l’action.
Pendant la période classique, l’oratorio voit s’affirmer son caractère symphonique et choral.
Il est surtout représenté par Haydn avec «La Création»  et «les Saisons»  et, plus accessoirement,  par
Beethoven avec « Le Christ au mont des oliviers ».
2. La messe
 La période classique voit se développer les aspects symphonique et choral, en particulier avec Haydn,
suivi par Mozart, Beethoven et Cherubini.
La messe peut être brève (missa brevis), sans gloria ni credo  pour les dimanches ordinaires, ou solennelle
(missa solemnis)  pour de plus grandes occasions. L’effectif  vocal et instrumental y est alors plus
développé.
VI. La musique vocale
La notion de « concert » est acquise du fil du temps et dans cette Europe préromantique se développe les
salons. Plus encore que les concerts privés, les salons vont désormais privilégier l’intimité et en
particularité la musique de cette intimité. Ce n’est qu’un début en ces dernières années du XVIII° siècle,
car cette musique de salon inscrira ses lettres d’or au cours du XIX° siècle.
En France, les âmes se délectent de cantates, romances ou airs, alors très à la mode. La romance en
particulier, pièce pour chant et accompagnement instrumental (piano) de structure indéterminée et dont
le caractère est amoureux et sentimental, connu un immense succès. Moncrif est l’un des modèles du
genre (les Constantes Amours d’Alix et d’Alexis, 1738) puis Delusse (recueil de romances historiques,
tendres et burlesques, 1767), J.J. Rousseau (publication de plusieurs romances dans les Consolations des
misères de ma vie, 1781), et Cherubini (romances tirées du roman Estelle, de Florian, 1787) se mettent à
cette nouvelle mode.
VII. LES GRANDS COMPOSITEURS DE LA PÉRIODE CLASSIQUE
Sont sans conteste Haydn, Mozart et Beethoven, tous trois autrichiens incarnant le classicisme viennois,
comme en témoigne l’illustration ci-contre, où ils sont associés à leur « père » J.S. Bach.
 On y ajoutera
 C.W. Gluck qui réforma profondément l’opéra,
 Johann Stamitz qui fonda l’école de Mannheim et « inventa » la symphonie,
 C.P.E. Bach qui fit le lien entre le style baroque de son père JS Bach, et le style classique de Haydn
et Mozart,
 Muzio Clementi qui fut le premier grand compositeur pour le piano,
 Luigi Boccherini, virtuose du violoncelle qui composa en particulier de nombreux quintettes à
cordes.
 

VIII. Quelques compositeurs et leurs Biographie

Mozart au clavecin, son père et sa sœur

De nos jours, la musique classique est synonyme de rigidité de forme, de symétrie et de


répétitions. Pourtant, pour ses contemporains, ce genre nouveau rompait avec l'entrelacs des
mélodies, fioritures et fugues interminables du contrepoint complexe du baroque. Le nouveau
style était alors synonyme de liberté et d'exploration des sentiments humains – et même
d'exploration tout court
Le langage classique se définit par des règles très strictes, une grande rigueur formelle, une
grande simplicité harmonique, et un sens développé de la mélodie.
Le principe de contraste au sein d'une même pièce est l'élément moteur du langage classique,
très dramatique. En outre, l’ère classique voit la disparition de la basse continue, qui transforme
la musique d’alors.
On passe, globalement, de l'utilisation de « figures » (prédominantes à l'ère baroque) à la
structuration à partir de « phrases musicales ponctuées », et à l'élaboration de tout ce système
de « ponctuation » (« cadences »), et, ce faisant, on glisse des procédés « analogiques », vers
des procédés se rattachant à une « logique discursive », proche de celle de la langue.
1- Wolfgang Amadeus Mozart : Le maître classique
Wolfgang Amadeus Mozart, né à Salzbourg en 1756 et mort à Vienne
en 1791, est probablement le plus grand représentant du mouvement
Classique, s’étendant de la mort de Johann Sébastian Bach en 1750 au
début du Romantisme vers 1820. Mozart est décédé jeune, à l’âge de
35 ans, mais il laisse pourtant une œuvre impressionnante de plus de
600 compositions, principalement des concertos symphonies et
sonates. Mozart était également un maître de l’opéra. Ses œuvres,
caractéristiques de l’art Classique, constituent une entrée en matière
totalement pertinente. L’art du beau se combine avec la perfection de
la composition pour donner parmi les plus belles compositions jamais
écrites. La sonate pour piano No. 11 en A mineur dont le troisième
mouvement est le célèbre Rondo alla turca ou encore l’opéra La Flûte enchantée K. 620 figurent parmi
les œuvres classiques les plus connues.
2- Ludwig van Beethoven : le plus grand
Né à Bonn en 1770 et mort à Vienne en 1827, Ludwig van
Beethoven est le représentant de plusieurs mouvements
artistiques, si bien qu’il est difficile de le classer. Il est à la fois le
dernier grand représentant du classicisme viennois – cercle
composé notamment de Gluck, Haydn et Mozart – et l’un des
précurseurs à la musique dite romantique, qui s’est développée
tout au long du XIX siècle. Beethoven a profondément influencé le
monde artistique et musical de son temps à travers ses
compositions symphoniques mais aussi pianistiques en
contribuant notamment à l’élaboration de la technique
pianistique. Ce qui est le plus remarquable concernant Beethoven
est sa surdité qui le frappa à l’âge de vingt-sept ans. Le
compositeur allemand a composé la plupart de ses œuvres magistrales en étant totalement sourd.
Parmi ses œuvres les plus remarquables figurent ses neuf symphonies, la célèbre sonate pour piano en
do dièse mineur No. 14, Op. 27 No 2, dite « Au clair de lune » ou encore la sonate « Pathétique ».
3- Frédéric François Chopin : Le pianiste

Né à ŻelazowaWola, en Pologne, en 1810 et mort à Paris en 1849,


Chopin est l’un des représentants les plus emblématiques des
compositeurs-pianistes romantiques, avec Franz Liszt et Charles-
Valentin Alkan. L’œuvre de Chopin est en effet principalement
composée d’œuvres pour piano, Chopin était avant tout un pianiste,
qui passa la plupart de son temps à jouer et à développer la technique
pour piano. Chopin, c’est en même temps le Romantique par
excellence et le plus grand mélodiste de son temps.

4- Johann Sébastian Bach : le maître de l’orgue


Né à Eisenach en 1685 et mort à Leipzig en 1750, Johann Sébastian Bach
est l’un des représentants les plus connus du Baroque, mouvement
artistique et musical s’étendant du début du XVIIe siècle au milieu du
XVIIIe siècle. Les œuvres les plus connues de Johann Sébastian Bach sont
très certainement ses œuvres pour orgues dont la célèbre Toccata et
fugueen ré mineur, BWV 565 ainsi que sa composition pour clavecin Le
Clavier bien tempéré, BWV 846-893, qui représente deux cycles de 24
préludes et fugues. L’œuvre de Bach est caractéristique d’une maîtrise
remarquable du contrepoint d’une part : le fait de superposer plusieurs
lignes mélodiques distinctes, et de l’harmonie d’autre part, le fait
d’exécuter plusieurs sons simultanément, qu’on appelle aussi accords. La
beauté des œuvres de Bach en fait une très bonne entrée en matière pour un amateur voulant découvrir la
musique dite « classique ».

FRANZ SCHUBERT
Franz Schubert est né à Vienne en 1797 et est mort en
1828 à l'âge de 31 ans après avoir contracté la fièvre
typhoïde ou peut-être la syphilis. Le fait qu'il figure dans la
liste malgré sa mort précoce témoigne de son talent de
compositeur. Schubert était un virtuose, peut-être même
plus que Mozart, qui composait des mélodies
techniquement complexes et artistiquement mûres à un
âge où la plupart des autres musiciens commençaient à
peine à saisir les bases de la théorie musicale. Schubert,
s'est exclamé l'animateur de radio classique Gregg
Whiteside, "a été le premier et le plus grand compositeur
de chansons de l'histoire. Ses 615 chansons représentent un
flux de mélodies sans affectation, et de sombres courants
d'âme, sans comparaison dans l'histoire de la musique.

FRANZ JOSEPH HAYDNN

Franz  Joseph Haydnn 1 (/ˈhaɪdən/) (  


audio) — il n'utilisait jamais son premier prénom —, né le 31
mars 1732 à Rohrau sur la Leitha en Basse-Autriche et mort
le 31 mai 1809 à Vienne, est un compositeur autrichien. Il incarne
le classicisme viennois au même titre que Mozart et Beethoven, les
trois compositeurs étant regroupés par la postérité sous le vocable
de « trinité classique viennoise »1.
La carrière musicale de Joseph Haydn couvre toute la
période classique, allant de la fin de la musique baroque aux débuts
du romantisme. Il est à la fois le pont et le moteur qui a permis cette
évolution2. L'image du « papa Haydn »3 ne vient pas des titres
de « père de la symphonie » ou « père du quatuor à
cordes » généreusement décernés au xixe siècle et même de nos
jours. La création de ces genres relève d'une genèse un peu plus
complexe, mais Haydn a très largement contribué à leur émergence
et leur consolidation.

CONCLUSION 
La période dite classique se déroule sur quelques décennies seulement, et pourtant remet en cause des
acquisitions et bouleverse les mentalités. En très peu de temps, la musique se démocratise, va dans les
salons, les concerts, les amateurs, et de ce fait, se fait plus simple et se tourne davantage vers un
sentiment plus humain et plus proche de la réalité.
Le musicien aussi va se démocratiser, et le compositeur du début du XIX° siècle sera indépendant.
Si Mozart ouvre la voie dans ce sens, Ludwig von Beethoven sera l’un des premiers musiciens
indépendants, libre d’écrire ce qu’il veut quand il veut. Son esthétique est classique et romantique à la
fois, mais avant tout novatrice. S’il marque la fin d’une époque, il début également une ère nouvelle et
ainsi devient un compositeur charnière entre deux mondes.
Beethoven devient un modèle, une référence dans tous les genres musicaux pour lesquels il a composé,
et ce pour ses contemporains mais aussi pour toute la musique de l’avenir. Entre l’époque classique et
l’époque romantique, il n’y a pas de solution de continuité.

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