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INTRODUCTION

L’échelle historique de la philosophie est divisée en quatre grandes périodes. Après


l’antiquité, suit le moyen-âge et la Renaissance, puis la modernité, enfin la période
contemporaine. Il nous est donnée selon l’analyse du thème de porter un regard minutieux sur
la deuxième période de l’histoire de la philosophie. Le moyen-âge et la renaissance se
compose elle-même de deux sous périodes, et s’étend du VIème siècle de notre ère au XVème
de notre. Les préoccupations philosophiques de cette période se composent des concepts de
religion et de politique. De plus, la philosophie médiévale développée en ce temps fut
soutenue par de grands théologiens comme Saint-Augustin, Saint Thomas d’Aquin, etc.
La philosophie politique de cette époque tire sa source du réalisme politique d’Aristote, mais
elle sera refondée puis développée par le grand Florentin Nicolas Machiavel. On ne peut parler
de cette période sans toutefois s’imprégner de la pensée de ces auteurs. Dès lors, quelle est la
biographie de ces auteurs ? Et quels sont leurs courants de pensée ?

I- LE MOYEN ANGE VIème- XVème SIECLE APRES JC


A- Biographie de Saint Augustin et de Saint Thomas d’Aquin

Saint Augustin (354-430) après J.C est essentiellement l’auteur des CONFESSIONS où il a
raconté l’itinéraire qui le conduit vers le christianisme et de la cité de Dieu. Né en Algerie, à
Thagaste, une colonie Romaine, dans une famille berbère romanisée et mort à Heppone. Si le
père, petit propriétaire terrien, adhère fermement au polythéisme romain, Monique sa mère est
une fervente chrétienne. Elle sera d’ailleurs béatifiée par l’église sous le nom de Sainte
Monique. Augustin tiraillé entre ces deux influences est néanmoins élevé dans la religion
maternelle. Elève doué, mais indiscipliné, il commet des larcins tel le célèbre vol des poires.
Quant à Saint Thomas d’Aquin, il est né en 1228 au château de Roccasecca près de la ville
d’Aquin et mort en 1274 à l’Abbye Cistercienne de Fossa-nueva. C’est un philosophe italien
appartenant à l’ordre des dominicains et maitres théologiens de l’université de paris. Il est
essentiellement l’auteur des commentaires d’Aristote et de la somme de théologique. C’est
dire qu’il essaie de mêler la philosophie d’Aristote à la théologie. Autrement dit il essaie
d’expliquer la connaissance de Dieu à partir de la nature. Ainsi, il s’efforce d’accorder la foi et
la raison.

B- Les preuves ontologiques et cosmogoniques de l’existence de Dieu

L’ontologie est la question de l’être, le discours de l’être. L’être étant le principe suprême de
toute chose c’est par la foi et l’adhésion de l’âme que l’on pourra saisi les principes premiers de
l’être, puis découvrir la vérité. Ainsi, la religion devient une affaire de foi selon Saint Augustin.
Néanmoins, la raison comme faculté discursive n’entre pas en conflit avec elle (la foi), mais la
complète. Retenons qu’avec Saint Augustin «il faut comprendre pour croire» par conséquent le
religieux doit pouvoir expliquer les mystères de la trinité. On commence par la foi qui appelle
ensuite la connaissance. Ce fidéiste s’approprie la raison pour saisir les bienfaits de Dieu.
Par cosmogonie, on retient "cosmos" qui veut dire "univers" et par "gonique" on comprend la
"structure". Résumons pour dire que la structure de l’univers est une preuve de l’existence de
Dieu. Avec thomas d’Aquin, on voit pour croire. L’être est vu qu’il se manifeste par sa
création. La foi dérive alors que ce que la nature nous présente d’incommensurable. Vu que
l’homme ne peut expliquer l’origine de la foudre, il va falloir admettre qu’il est une preuve de
l’existence d’un maître.
Avec ces deux théologiens, les concepts de philosophie religieuse visent à concilier la foi et la
raison. La croyance en Dieu devient aussi possible non seulement par la foi, mais avec l’apport
de la raison.
II- LA RENAISSANCE XVIIème-XVIIIème siècle

A-Biographie de Nicolas Machiavel

La renaissance se présente comme une période de réforme d’idée nouvelles et même nouveau
système de pensée. Le rapport entre la philosophie et la politique fut la préoccupation majeure
de cette époque. Intéressons-nous à Machiavel pour mieux comprendre le fondement politique
de cette époque.
Qui est machiavel ?
Machiavel (1469-1527) né en Florence. Son père Bernard Machiavel est trésorier du pape. Il
suivi une éducation typique de son père. On ne sait que peu de sa jeunesse, sachons qu’il suivi
les traces de la politique qu’a laissé son père. Il devient secrétaire de la seconde chancellerie. A
ce poste, il voyage beaucoup, étudie et compare les formes de gouvernement qu’il rencontre
dans autres pays, peu après, il fut nommé secrétaire des dix attaché aux affaires étrangères. Il
est bien de noter que la venue au pouvoir de Jérôme SAVONAROLE fut décisive à la vie de
Machiavel contrôlait les ambitions des uns et des autres, protégeait son pays, combinait
rationalité, froideur et nécessite pour exceller dans sa mission. Mais sa vie politique prend du
déclin en 1509, il sera emprisonné par les Médicis, qui vont l’écarter du pouvoir. C’est étant en
prison qu’il va écrit LE PRINCE, célèbre œuvre dans laquelle il exprime son expérience
politique.
L’étymologie du mot politique vient du grec « Polis » qui veut dire « rendre poli » fait sortir de
son état naturel, le façonné pour donner un état nouveau et moderne. La politique serait alors la
diplomatie, l’ingéniosité à laquelle on se serre pour gérer les affaires publiques ou les relations
mutuelles des divers états. La politique est à différencier de l’Etat. L’Etat c’est l’organe ou le
gouvernement alors que la politique c’est la stratégie qu’adopte ce gouvernement. Ainsi on peut
énumérer plusieurs régimes politiques : la démocratie, la tyrannie, la dictature, l’aristocratie,
l’oligarchie, la monarchie, etc….

Le régime politique adopté par Nicolas Machiavel n’est point ceux cités précédemment. Il est
plutôt Machiavélisme. C’est plus un courant de pensée qu’un régime politique. Pour lui, un Etat
doit être géré en rapport au peuple qui est en face. Le machiavélisme soutient que les actions et
les principes du Prince doivent être proportionnels à la réaction du peuple. Si l’on a affaire à un
peuple barbare, Machiavel préconise la force au Prince. Mais si le peuple a administré est doux
il préconise en revanche la ruse au Prince. C’est donc une politique d’intérêt pour garder son
pouvoir. Le prince est un personnage qui incarne le chef de l’Etat. Il devrait user des malices,
privilèges ses intérêts au détriment du peuple, user de la fortune, avoir l’estime et l’admiration
de son peuple afin de garder son pouvoir au regard de tout cela que Machiavel parle de la
Mathématique du pouvoir, une stratégie politique basée sur les rapports de calcul entre le prince
et le peuple.
CONCLUSION
Au terme de notre analyse, disons que l’enseignement de la période du moyen-âge fut beaucoup
de la scolastique. C’est bun enseignement basé sur la théologie (la connaissance de Dieu). Mais
la renaissance comme l’indique son nom même va opérer un profané

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