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Parmi les grandes figures spirituelles : Hildegarde de Bingen.

Maître Eckhart,
dominicain (1260-1328), a centré son message sur « Dieu vient habiter en nous ».
Son œuvre a posé les fondations philosophiques et théologiques.

Religions et spiritualité
Bien que les aspirations et pratiques spiritualistes se soient développées de façon
souvent très normative (dans le cadre d’Églises établies, ou de rites
traditionnels) au point de rendre les termes religion et spiritualité synonymes
pendant plusieurs siècles, la notion de spiritualité s'est de plus en plus
appliquée dans les travaux de théologiens10,11 ou de sociologues12 pour désigner
des croyances et comportements humains universels antérieurs13 ou postérieurs14 aux
religions historiques et dont la motivation serait liée à l'idée d'une survie après
la mort physique, à une notion plus ou moins apparentée à celle de l'âme, en tant
qu'entité cohérente et indépendante du corps15, ainsi qu'à des rites propitiatoires
proches du chamanisme (pour appeler une bonne chasse, de bonnes récoltes, etc.,
voir les rites funéraires préhistoriques). Certains voient dans la spiritualité une
simple expression de l'instinct de survie, voire un moyen de ne pas se confronter à
la réalité de notre condition de mortels16 ; selon d’autres, elle révèle la mémoire
intrinsèque de l’immortalité de l’âme17. Si toute religion est fondée dans une
spiritualité[réf. nécessaire], toute spiritualité n'est donc pas une religion.
Selon certains auteurs, la distinction se ferait ainsi : il y aurait dans la
religion une perspective collective et dans la spiritualité une démarche plus
individuelle18.

La spiritualité dans le cadre de la religion


Article détaillé : Religion.

La spiritualité religieuse est souvent associée à l'origine latine religare, dont


le premier sens (Félix Gaffiot) est : attacher par-derrière, relier , attacher,
amarrer [les navires au rivage]. C'est une racine possible du mot religion. Il
s'agit alors essentiellement dans un sens très extensif de se relier à Dieu, au
divin, à une réalité transcendante19 ; un lien qui conduirait, toujours par
extension, l'homme à se relier aussi à lui-même, aux autres, à la nature ou à
l'univers20. Beaucoup d'auteurs cependant, et depuis l'Antiquité (Cicéron),
s'appuient sur l'étymologie latine relegere, « relire », peut-être par extension «
réécrire », par exemple les rituels, ou se placer dans la perspective d'une
nouvelle lecture. Aujourd'hui, dans les études francophones c'est l'étymologie
relegere qui est considérée comme généralement admise, tandis que dans les études
anglophones c'est plutôt celle de religare.

Après avoir supplanté les spiritualités plus ou moins structurées du paganisme ou


de l'animisme, les spiritualités juive, chrétienne, musulmane, se sont développées
sans véritable concurrence pendant de nombreux siècles en Occident, jusqu'au siècle
des Lumières. Dans tous les pays où ces religions n'étaient pas parvenues à
s'imposer, des spiritualités locales ont cependant continué à se développer.

Les ordres mendiants


Autre courant, la spiritualité des ordres « mendiants » que le XIIIe siècle voit
naître à l’initiative de saints François d’Assise, Dominique, Thomas d’Aquin et
Bonaventure. Ces ordres mendiants prônent un retour à un esprit de pauvreté et à la
fraternité des origines.

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