Organisations de base

Source de
vérification
Produits du projet
1. 27 GDAs à caractère territorial ont été crées sur tout le domaine d’intervention du projet dont 17 GDAs inscrits au JORT et Annexe N°01 :
23 GDAs disposants d’un compte bancaire ou postal Données générales
sur les
2. Reforme de la situation des organisations professionnelles de base dans le Gouvernorat compte tenue de la nouvelle Organisation de
législation relative aux associations (loi 99) et ceci à travers : Bases
- La dissolution de 26 AIC (crées avant 2003) qui exercent une mono activité (gestion d’un point d’eau potable) et
ayants un bilan négatif et, attribution de leurs activités au GDAs territoriaux crées dans le cadre du PRODESUD.

- Maintien des GDAs (crées avant et après 2003) qui s’occupent de la gestion des PPIs

- Le bilan de la reforme fait ressortir 55 GDAs territoriaux couvrants l’ensemble du domaine d’intervention du projet
(USTs Ouara et Dhahar non comprises) contre 95 AIC et GDAs opérants dans le domaine d’intervention du projet dont
71 crées avant 2003 et 24 nouveaux GDAs crées après 2003.

3. Activités développés par GDAs

GDAs pouvant exercer cette activité GDAs exerçants

Activités développées par les GDAs compte tenu des potentialités de réellement cette Taux
l’UST dont il appartient activité
Gestion des réseaux d’eau potable 14 14 100%
Gestion d’hydraulique pastorale 14 13 93%
Gestion de PPI 14 10 72%
Gestion des Parcours privés 27 18 67%
Gestion des Parcours collectifs 14 08 57%
Apurement foncier 14 10 72%
Commercialisation d’aliments de bétails 14 05 36%
Autres initiatives économiques et promotion des Filières :
artisanat, Menthe, Semences, Lait de chamelle, Plants - 08 -
d’oliviers, Laine, PAM, Autres)
GDAs qui ont recruté un cadre sur le fonds 21/21 27 22 81%
 4. Autres indicateurs :

• Membres des Conseils d’administrations des GDAs et des cadres formés: 237 personnes

• Visites d’échange d’expérience organisées entre les GDAs à l’intérieur du Gouvernorat de Tataouine : plus de 30visites
(planification, ateliers de démarrage des projets FEM, parcours….)

• Visites d’échange d’expérience organisées entre les GDAs à l’extérieur du Gouvernorat de Tataouine = plus que 20 visites
(autres GDAs et ONG, fermes de production de céréales, élevage camelin et cultures fourragères, promotion des produits)

• Nombre de Dons (micro financement accordés aux ONGs) réalisés suite à un travail de conception, de formulation et de mise en Annexe N°02 :
œuvre : 12 projets (voir liste) Partenariat
financière selon les
bailleurs de fond

• 22 GDAs disposants d’un local (crée, aménagé, loué) dont: Annexe N°01 :
Données générales
- 8 locaux sont crées sur les fonds du PRODESUD (composante création de PPI) sur les
Organisation de
- 5 locaux sont aménagés par le PRODESUD sur le mécanisme de soutien à la mise en repos Bases
- 9 locaux sont Loués sur les propres fonds des GDAs (discontinue)

• 04 GDAs disposants d‘un hangar de stockage d’aliments de bétail (Guermessa, Ouled Dabbeb, Intilaka et Rogba)

• 02 GDAs ont signés des contrats de gestion des deux centres de services (Nekrif et Galâat)

• 13 des GDAs disposants d’un équipement bureautique et outil informatique (Projet, FEM, Achat) dont :

- Fonds du Projet : 04 (Rogba ; Dghaghra ; Ouled Dabbeb ; Gattoufa)

- Fond FEM : 07 (Smar ; Zahra ; Ghomrassen ; Ferch ; Tlalet ; Galâat ; Guermessa)

Pertinence
1. Bien que le rapport de pré évaluation n’était pas très précis sur la question d’organisation de la population et n’a pas défini
clairement avec quel type d’institutions le projet doit s’engager pour la gestion des ressources naturelles et la promotion du
développement agropastoral et local (cf. objectif global du projet), l’UPP a essayé d’approcher cette question compte tenue des
spécificités institutionnelles et socio économiques de la zone du projet selon la stratégie suivante :

- Miser sur les organisations formelles afin de garantir un minimum de reconnaissance à ces structures surtout en
phase de démarrage et, garantir l’une des conditions nécessaires à leur durabilité.

- Opter pour des organisations a caractère/dimension territoriales afin d’intégrer les espaces agro pastoraux
dans leurs prérogatives et attributions

- Veillez à ce que le domaine d’intervention de l’organisation recherchée épouse le domaine d’intervention des
conseils de gestion pour éviter les conflits d’intérêt socio foncier, chose qui facilitera la prise de décision sur les
parcours collectifs. On rappelle que les conseils de gestion sont des structures formelles existantes ayants pour
mandats la gestion des aspects fonciers des terres collectives.

- Donner un rôle aux conseils de gestion qui puisent leurs légitimités dans les cercles de décision informels locaux.

2. Les GDAs, crées par la loi N°43 en date du 10 Mai 1999, et caractérisés par leurs dimensions territoriales et la pluridisciplinarité
de leurs mandats sont les OBs les plus proches de la stratégie arrêté par l’UPP. Malgré ça, certaines carences juridiques sont
apparues lors de la mise en œuvre à savoir :

- Mandat : le mandat des GDAs n’est pas explicite sur les activités économiques (promotion des filières de
production, commercialisation et autres)

- Représentativité : Les membres du conseil d’administration sont limités à 6 y compris le président. Ce nombre
est contraignant dans la mesure ou il ne permet pas une bonne représentativité de la population des communautés
de grandes taille (ex : Ouled Chhida, Jlidet, etc….

- Fonctionnement : le statut des GDAs doit être complété par des règlements intérieurs

- Financement : Malgré les multiples incitations décidés au profit des GDAs ( voir décrets et circulaires) le
financement reste le plus grand handicap au bon fonctionnement de ces structures vue la lourdeur des charges
 dont il sont tenus assurer ( GRN). Le caractère bénévole de ses adhérents et l’absence d’un agent d’encadrement
permanent (directeur technique) nuit à la capitalisation des acquis et à la durabilité de la structure.

3. Malgré ces insuffisances, le processus de développement local est déjà engagé :

- Le territoire, la vision et la mission sont des concepts adoptés chez certains GDAs

- La synergie entre population, CG, responsables locaux et GDAs existe et est tangible

- Bon nombre de GDAs se sont engagés dans la gestion des ressources naturelles (eau et parcours) et ont instaurés
le principe de la redevance sur ces ressources.

- Certain GDAs ont développés des activités économiques sur la base des atouts et ressources propres du territoire

- Le consensus interne à l’UST pour le choix des membres du GDA est un mécanisme local très réussi pour
contourner la question de représentativité.
Impact du projet
– Irrigation: 06 GDAs sur 14 Contribuent au frais d’entretien à concurrence de 20% recommandés par les structures de Annexe N°03 :
la maintenance du CRDA. Contribution aux
– Eau Potable et points d’eau dans le parcours: 11 GDAs sur 18 Contribuent au frais d’entretien à concurrence de 20% frais d’entretien
recommandés des aménagements

– Fonctionnement: Annexe N°04 :

Tenu des
1. Age moyen des GDAs crée : 4,4 ans
assemblés
2. Taux moyen de tenue des assembles générales : 3,2/4,4 = 72 % généraux
– Initiatives économiques:

GDA Projet Production Emploi généré

Galâat Gestion durable des ressources pastorales chez Ouled Chehida Semences 04
Conservation de eaux et des sols de la vallée «El Guedima» de
Guermassa 04
Guermassa
Smar -Guriani Conservation et revivification de l’oasis «Chmila» de Jlidet Smar Arbo - maraîchage 53
Maintien de l’agriculture oasienne et préservation de l’agrodiversité
El Ferch semences maraichers 17
dans le PPI El Ferch
Gestion participative de ressource pastorale à Maztouria « Ghrara »
Intilaka 20
Maroquinerie
Iben Arafa Préservation du patrimoine génétique oléicole à Ghomrassen 50 000 plants 07
Smar -Guriani Intensification et valorisation des PAM à l’oasis «Chemilla» PAM 05
Renforcement du processus de gestion du patrimoine pastoral et
Intilaka 05
culturel local de Maztouria
Galâat Renforcement de l’écosystème pastoral de Remtha Fourrage 02
Valorisation des parcours halophytes et promotion de l'élevage
Ezahra Lait de chamelle 08
camelin
Intégration de la femme dans le processus de développement locale à
Intilaka Maroquinerie 10
Maztouria Tataouine
Tlelet Protection et valorisation de la biodiversité dans l’oasis du Tlelet P. artisanal / fourrage 08
Partenariat

 Partenariat Technique : Tous les GDAs ont un partenariat avec le CRDA Annexe N°05 :
Partenariat
 Partenariat Sociale: 08 GDAs ont un partenariat avec les Conseils de gestion
 Partenariat Environnementale: 08 GDAs ont un partenariat avec le PNUD
 Partenariat Financière: 08 GDAs ont un partenariat avec le FEM
 Partenariat Scientifique: 15 GDAs ont un partenariat avec les institutions de recherche

Innovation
- Le Partenariat développé est une innovation (contrats GDA/GDA)

- Le développement pastoral et la gestion communautaire est une activité innovante (mise en repos, bornage et balisage
sans clôture, organisation de l’exploitation par l’ouverture et la fermeture concerté et respecté, redevance sur le
pacquage, contrat de gestion sur 10 années, etc…)

- L’expérimentation de nouveaux mécanismes de financement des GDAs (redevance, prélèvement de 10% sur la
compensation de la mise en repos des parcours privés, etc...)

- La promotion des filières économiques en vue de créer une ressource financière durable (pépinière, semences, lait, laine,
etc…)

Communication transposition partage de savoir

• Les ateliers : 43

• Les visites d’échange interne et externe : 40

• Publications Jord : 17

• Dépliants : 04
 • Posters : 05

• Site Web : 05

• Foires et manifestations locales : 10

• Expositions : plusieurs (supervisions, formation des groupes venants

d’autres pays, banque des gènes, ateliers de formation FEM, visites d’échanges internes, visite des politiques, conseils
d’administrations, journée à l’ISET, etc…)

Durabilité
Points forts:

• Le caractère formel des GDAs est le principal signe de durabilité

• La diversification des activités et la promotion d’activités économiques sont un autre signe de durabilité
• L’ancrage des GDAs dans le système de prise des décisions (conseils locaux)
• L’instauration du principe de la redevance sur les ressources naturels (eau: 1DT/tête/an; Parcours: 1DT/tête/mois) au profit
des GDAs consolide la durabilité
• L’installation des locaux et équipements et centres de services
• L’appropriation de l’approche partenariale à travers l’exercice communautaire (voir produit) peut consolider la durabilité
• L’adhésion des membres des CG dans le CA des GDAs
Points faibles:

• statut et mandat de CA des GDAs restrictifs pour promouvoir un développement local

• Conditions climatologiques (sécheresse) et économiques (flambée de prix de vente de l’orge) défavorable au
fonctionnement / développement des GDAs
• La large gamme d’activité relatives à la gestion des ressources naturelles affecté aux GDAs sont très difficiles (point d’eaux
lointains et parcours) et très coûteuses pour les GDAs (l’espace pastoral est immense, densité très faible avec une grande
mobilité des usagers et une présence aléatoire sur les points d’eaux)
• Statut bénévole des membres du CA et risque permanent de départ ou de moindre effort, absence de directeurs techniques
par manque de moyens et limite des ressources financières (subvention).
• Spécificités territoriales et socio foncières des GDAs agro pastorales ( La perception de la population et lien que fait entre le
parcours et le foncier complique la tache aux GDAs sachant l’héritage culturel par rapport à ces deux aspects et les
expériences vécus avec d’autres opérateurs)