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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE

ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université des Sciences et de la Technologie d’Oran Mohamed Boudiaf
Faculté des Sciences de la nature et de la vie
Département de biotechnologie

Mémoire de fin de Cycle


En vue de l’obtention du Diplôme Licence Fondamentale

Filière : Qualité des Produits et Sécurité


Alimentaire
THEME :
revue bibliographie tabagisme et produits
illicites chez les jeunes Algériens.

Rédigée et présentée par :

Ilyes Baghdadi

Responsable pédagogique :

M.

Année de présentation 
2022 - 2023
Sommaire
Sommaire……………………………………………………………………1
I. Introduction …………………………………………………………….3
1. DÉFINITION D’UNE DROGUE  …………………………………………4
2. Drogues légales et illégales  …………………………….…………….5
1) Qu’est-ce qu’une <Drogue légale….....………………………………..5
2) Qu’est-ce qu’un <Drogue illégale>…………………………………….5
3. Drogues et médicaments………..…………………………………….6
4. D’où viennlent les drogues ………………..………………………………8
5. Les principales drogues de consommation.............................9
1) Les drogues qui ont un effet relaxant………………………..………….9
2) Les drogues qui ont un effet stimulant………………………………….....9
3) les drogues qui perturbent le cerveau……………………………….9
6. Les types de consommation ………..……………………………….10
1) Les consommation impulsifs…………………………………………....10
2) Les consommation sociaux…….………………………………………..10
3) Les consommation attentionnés .………………………………………10
4) Les consommation qui évitent tout stress………………………………………..10
5) Les consommation contrôleurs………………………………………………………..11
6) Les consommation pavaneurs………………………………………………………….11
7) Les consommation avides d’expériences………………………………………….11
7. Les différents types de drogue et leurs effets ……………………………..12
1) Le Tabac…………………………………………………………………………………12
a. La respiration…………………………………………………………………………13
b. La circulation du sang…………………………………………………………….13
c. Le développement de plusieurs cancers…………………………………13

21
2) L’alcool…………………………………………………………………………………13
3) Le cannabis…………………………………………………………………………..14
4) La cocaïne et le crack…………………………………………………………….15
5) L’héroïne……………………………………………………………………………….16
6) Le GHB…………………………………………………………………………………..17
II. La Drogues dans Alegria……………………………………………………………..18
1) Introduction……………………………………………………………………………18
2) La lutte contre le phénomène de drogue en Algérie……………..18
3) L’Algérie un pays vulnérable au trafic de drogue……………………19
4) Remarques et suggestions de la CNCPPDH……………………………..20
5) Coopération internationale…………………………………………………….20

III. Conclusion …………………………………………………………………………………21

21
I. Introduction

L'épidémiologie de l'abus de drogues est un domaine


relativement nouveau et n'est pas encore considéré
comme un phénomène qui se prête à une étude. Les
actes des réunions d'associations de recherches
épidémiques mettent en relief l'abus, même dans le
contexte de la transmission du virus de
l'immunodéficience humaine (VIH, VHC) et VHB. Le
Diagnostic et Statistique Manuel et la Classification
internationale des maladies utilisent des critères
comportementaux pour définir l'abus et la dépendance,
mais la plupart des enquêtes menées auprès des
usagers ou de groupes spécifiques ne comportent pas
de questions reflétant ces critères. Grâce aux progrès
accomplis dans la mise au point de nouveaux outils
biologiques et médicaux, on disposera de méthodes
améliorées conjuguant des évaluations aussi bien
comportementales que physiques qui permettront
d'étudier de plus près les différentes formes.

_________________________
Ilyes , B. (2014). La science de l’épidémiologie de l’abus des drogues

21
1. DÉFINITION D’UNE DROGUE :
Une drogue est toute substance modifiant le fonctionnement
électrique et chimique du cerveau!
Elle peut être de source naturelle quand elle est produite par
le cerveau lui-même et vient alors donner un coup de pouce
quand on en a besoin. Notre cerveau en contrôle la quantité,
la qualité et la durée de l’effet (endorphine, dopamine…).
Elle peut être artificielle dans le sens que c’est une substance
extérieure que l’on absorbe et qu’elle imite l’action de nos
drogues naturelles. Il n’y a aucun contrôle sur la quantité, la
qualité et la durée de l’effet sinon celui de connaître les taux
de concentration (prescription médicale…).

REFERENCES______________________________

Ilyes , B.cspaysbleuets.qc.ca

21
2. Drogues légales et illégales :
1) Qu’est-ce qu’une « Drogue légale » ?
La consommation et la vente sont autorisées par la loi mais
réglementées (exemple : interdiction de vente aux mineurs).

TABAC ALCOOL

2) Qu’est-ce qu’une « Drogue illégale » ?


La détention, la production, la consommation, la vente sont
interdits par la loi (exemples : cannabis, cocaïne, LSD).

CANNABIS COCAÏNE

REFERENCES________________________________________

Ilyes , B. Jacques Monod-Drogues licites et illicites

21
3. DROGUES ET MÉDICAMENTS :
Le Prozac, l'alcool, le Valium, la cocaïne, le Ritalin, la nicotine,
le café et la marijuana sont des psychotropes et agissent sur
le système nerveux central, modifiant l'humeur et la
conscience. Certains sont en vente libre, d'autres sont
dispensés sur prescription médicale, et certains sont
considérés dangereux peu importe la dose. Les chercheurs,
cliniciens, les décideurs et les membres du grand public ont
longtemps fait la distinction entre deux grandes catégories de
substances: les « drogues », de l'autre, « les médicaments ».
La distinction date d'environ un siècle et est apparue en
Occident suite à la dénomination de la morphine, qui était
classifiée parmi les fléaux de l'humanité.
Le psychotrope évolue en fonction des attitudes populaires,
des groupes de pression et des décisions politiques,
économiques et sociales. La distinction entre drogues illicites
et médicaments ne repose pas sur des réalités biologiques,
mais plutôt sur des réalités sociales, culturelles, juridiques et
politiques. La distinction deviennent des entités matérielles
distinctes avec du même coup, des propriétés
pharmacologiques distinctes, le tout véhiculé par les
jugements, préjugés et intérêts du moment. Il y a une
tendance au sein du grand public mais aussi dans une
certaine mesure chez les professionnels de la santé, de
tomber dans leur propre piège sémantique. Un balayage
historique des conceptions passées et contemporaines aide à
démystifier le processus.

21
Les psychotropes sont tour à tour louanges et
stigmatisés pour ses conséquences nocives sur la
santé. La nicotine transdermal est maintenant un «
médicament », prescrit sur ordonnance médicale et
investiguée comme traitement de désordres tel le
syndrome Gilles de la Tourette, la maladie d'Alzheimer,
le trouble déficitaire de l'attention, et le trouble de déficit.
Le tabac, initialement apprécié pour ses propriétés
médicinales, a été décrié pour sa conséquence nocive.
En Amérique du Nord et bientôt dans tout l’occident, le
tabac entre dans ce qui sera certainement une longue
phase de rejet total.
Les stimulants amphétaminiques furent parmi les «
médicaments » les plus prescrits par les généralistes en
Occident durant les années 50 et 60. Leur utilisation
hors-norme par des sous-cultures (jeunes errants,
motards, athlètes, etc.) dans quelques pays à la fin des
années 60 fit en sorte qu'ils passèrent dans la catégorie
de « drogues » et furent plus strictement contrôlés par
les pouvoirs publics. Les temps ont changé et entre 1.5
et 4 millions d'enfants consomment quotidiennement du
Ritalin aujourd'hui en Amérique du Nord. On rediscute
aussi des stimulants pour un usage autrefois désavoué:
le traitement de la dépression.

références_________________________________________________

Ilyes , B. « Drogues » et « médicaments » mis en contexte

21
4. D’où viennlent les drogues ?

Dès la préhistoire, les êtres humains ont consommé des


drogues. On croit que les premières drogues étaient des
plantes qui donnaient des hallucinations.
Quelques-unes des drogues modernes, comme l’alcool, la
marijuana ou l’opium existent d’ailleurs depuis des milliers
d’années. Elles étaient même tellement populaires qu’elles
servaient pour toutes sortes de raisons

References________________________________

Ilyes , B. (2014). les drogues

21
5. Les principales drogues de consommation :
Il y a plusieurs types de drogues. Certaines servent à
augmenter les performances physiques, comme les stéroïdes.
D’autres servent à soigner les personnes malades, comme la
plupart des médicaments. D’autres encore ont un effet sur le
cerveau.
C'est à ces dernières qu'on pense le plus quand on parle de
drogues. Elles sont souvent consommées pour le plaisir et
peuvent causer des problèmes à la longue.
Il y a plusieurs catégories de drogues qui ont un effet sur le
cerveau. Les principales sont :
1) Les drogues qui ont un effet relaxant :
Elles diminuent le niveau d’éveil et l’activité du cerveau. Les
principales sont : l’alcool, les tranquillisants (Valium, Ativan,
etc.), la morphine et l’héroïne.
2) Les drogues qui ont un effet stimulant :
Elles augmentent le niveau d’éveil et l’activité du cerveau. Les
principales sont : la caféine, la nicotine, les amphétamines, la
cocaïne, l’ecstasy et les antidépresseurs.
3) Les drogues qui perturbent le cerveau :
Elles provoquent des changements dans le fonctionnement du
cerveau. Les principales sont : la marijuana, le haschich, le
LSD et la mescaline.
Référence______________________

Ilyes , B. Livre"les drogues"

21
6. Les types de consommation :
1) Les consommateurs impulsifs :
Ils veulent ressentir une expérience intense et se rendent
régulièrement en magasin pour de petits achats. Ils n’établissent
pas de liste de courses, décidant sur place ce qu’ils vont manger.
Les actions en magasin (p.ex. les dégustations) ont un grand
impact. Vous ne les convainquez pas en communicant sur la santé
ou la sécurité mais en jouant de la surprise ou en les inspirant. 
2) Les consommateurs sociaux :
Ils considèrent que cuisiner et manger sont des activités sociales et,
par conséquent, préfèrent ne pas manger seuls. Partager son repas
est une manière de passer un bon moment entre amis. Ils sont
surtout séduits par la convivialité du moment et cherchent donc des
produits qui rassemblent les convives. Ils apprécient
particulièrement l’interactivité. 

3) Les consommateurs attentionnés  :


Ils considèrent le fait de cuisiner et de manger comme un besoin de
base et un service aux autres. Ils estiment que leur devoir de parent
est de cuisiner pour les enfants, que leur rôle d’hôte/hôtesse est de
prendre soin de leurs invités. Ils entendent accomplir cette tâche au
mieux de leurs capacités. Dans votre communication à leur égard,
positionnez-vous comme un magasin familial, serviable, chaleureux,
‘faste good Food’. Les mots clé pour ce groupe sont : nostalgie, fait
maison, local, convenance...

4) Les consommateurs qui évitent tout stress :


Ils attachent une grande importance à la sécurité et préfèrent donc
des produits connus. Aucun plat compliqué qu’ils pourraient rater,
car cela ne leur apporte que du stress. Ils cherchent à s’informer le
plus précisément possible lorsqu’ils sont confrontés à des
produits/plats inconnus et écoutent volontiers l’avis et l’expérience
des autres. Dans votre communication, jouez avant tout du
sentiment de confiance et proposez des produits aisément
disponibles et faciles à préparer. 

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5) Les consommateurs contrôleurs :
Ils sont très attentifs à leur alimentation et recherchent des
informations qui confirment que leurs choix sont bons, sains et sûrs.
Ils ont besoin d’être confortés par des arguments rationnels et des
preuves scientifiques. Les étiquettes revêtent une grande
importance. Les mots-clés de la communication sont : science,
statistiques, preuves, information, infographies...
6) Les consommateurs pavaneurs :
Ils veulent se sentir spéciaux et se démarquer de la foule. Ils aiment
faire étalage des produits qu’ils ont consommés ou des lieux qu’ils
ont découverts. Ils sont surtout à la recherche de produits et de
recettes uniques, de qualité supérieure et dont la disponibilité est
limitée. Positionnez votre magasin comme créatif, tendance, chic et
de qualité supérieure à la moyenne. Montrez également que votre
magasin leur permet de s’exprimer sur les plans intellectuel et
culturel ou de se distinguer des autres. 
7) Les consommateurs avides d’expériences :
Ce sont des aventuriers, toujours à la recherche de nouveaux
produits et de nouvelles recettes. Ils expérimentent sans cesse et
essayent de varier leur alimentation autant que possible, pas pour
des raisons liées à la santé mais par pur plaisir. Dans votre
communication, vous devez mettre en avant le caractère innovant et
dynamique de votre magasin. Enrichissez constamment votre
assortiment avec des nouveautés. 

Reference_______________________

Ilyes , B. Livre"les drogues"

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7. LES DIFFERENTS TYPES DE DROGUE ET LEURS
EFFETS :

1) LE TABAC  :
Le tabac a été découvert en Amérique il y a plus de 3000 ans.
C’est Christophe Colomb qui en rapporta des feuilles et des
graines en Europe il y a environ 500 ans.
Au début, les Européens l’ont utilisé pour soigner des maladies
comme l’asthme et la toux. Ils se sont cependant rendu compte
que ce n’était pas un très bon médicament, bien au contraire. On
a alors commencé à l’utiliser pour le plaisir. On le fumait avec des
pipes, on le chiquait et on le reniflait.
Toutefois, c’est l’invention de la cigarette en 1843 qui a vraiment
rendu le tabac populaire. À partir de ce moment, il a été
consommé dans le monde entier. Aujourd’hui, le tabac est la
deuxième drogue la plus consommée dans le monde, après la
caféine.
La nicotine est la drogue qu’on trouve dans le tabac. C’est elle qui
est responsable des effets agréables du produit. C’est également
elle qui cause la dépendance. D’ailleurs, il n’y a que l’héroïne qui
cause une dépendance aussi forte que la nicotine.
Toutefois, la nicotine n’est pas le seul produit qui fait que le tabac
est un produit dangereux. En fait, il y a environ 5000 produits
chimiques dans la fumée de cigarette. La plupart sont dangereux
pour la santé. Un grand nombre d’entre eux peuvent même
causer le cancer. Ces produits chimiques agissent en particulier
sur :

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a. La respiration : Le tabac cause des maladies qui rendent la
respiration difficile comme la bronchite chronique et
l’emphysème.
b. La circulation du sang : Le tabac augmente la vitesse des
battements du cœur et durcit les artères. Il peut bloquer les
artères et causer des crises cardiaques.
c. Le développement de plusieurs cancers : Le plus évident est le
cancer du poumon, qui 16 est celui qui tue le plus de monde au
Canada. Toutefois, il peut être responsable de plusieurs autres
cancers, dont ceux de la bouche, de la gorge, de l’estomac et
de la vessie.

2) L’ALCOOL  :
La consommation d’alcool remonte à environ 10 000 ans. À cette
époque, on produisait déjà de l’alcool à partir de céréales, de jus
de fruits ou de miel. Il y a un peu plus de 1000 ans, les Arabes ont
découvert comment produire des alcools plus forts. On
considérait alors que c’était un remède très efficace contre
presque toutes les maladies.
L’alcool agit sur le cerveau en causant une sensation de plaisir.
Les gens qui en consomment se sentent de bonne humeur et
beaucoup moins gênés en public. Par contre, si on en prend trop,
l’alcool peut avoir des effets désagréables : perte de mémoire
agressivité, nausées, etc. En très grande quantité, il peut
provoquer l’inconscience, la difficulté à respirer, le coma et même
la mort.
À long terme, d’autres problèmes peuvent s’ajouter : maladies du
foie, problèmes de circulation du sang, diabète et risques de
cancer (surtout de la bouche, de l’estomac et du foie).

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3) LE CANNABIS :
Le cannabis est une plante qui est connue en Chine et aux Indes
depuis plus de 6000 ans. Selon les endroits, cette plante porte
plusieurs noms : chanvre indien, kif, pot, marijuana, etc.
Ce sont des travailleurs mexicains qui en consommaient qui l’ont
fait connaître aux États Unis il y a environ cent ans. C’est
pourquoi en Amérique du Nord on connaît surtout le cannabis
sous le nom mexicain de marijuana. Le cannabis est avec le LSD
l’une des drogues qu’on associe le plus aux hippies.
Au Québec, elle est devenue très populaire avec les années. On
en fait pousser dans les serres, dans les champs et même dans
des maisons. D’ailleurs, le « pot québécois » est l’un des meilleurs
au monde.
Le cannabis est le produit illégal le plus consommé dans le
monde.
On le trouve sous forme de marijuana et de haschisch. La
marijuana se fume roulée dans un papier à cigarettes. C’est ce
qu’on appelle un joint.
Le haschisch provient de la résine de la plante à laquelle on
ajoute la poudre provenant des plants séchés. Le haschich est
brun, noir, jaunâtre ou verdâtre selon les régions. Il se fume
généralement mélangé à du tabac dans un joint ou à l’aide
d’une pipe.
Les effets sont agréables : sentiment de paix intérieure et envie
de rire.
Toutefois, si on en consomme en grande quantité, les effets sont
moins intéressants : étourdissements, pertes de mémoire et
pertes d’équilibre.

21
Le cannabis ne cause pas beaucoup de problèmes de santé.
Toutefois, il n’est pas très bon pour les bronches et les poumons,
surtout s’il est fumé avec du tabac.
Finalement, même si elle existe, la dépendance au cannabis n’est
pas très forte.
4) LA COCAÏNE ET LE CRACK :
La cocaïne vient d’une plante qui s’appelle la coca. C’est une
plante qui pousse surtout en Amérique du Sud. Ses effets
stimulants sont connus depuis plus de 4000 ans. Les habitants de
cette région du monde en mâchaient afin d’avoir plus d’énergie
pour travailler dans les montagnes, là où l’oxygène est rare. La
cocaïne sous forme de poudre date de 1855. Elle est devenue
populaire très rapidement. On l’utilisait comme médicament pour
combattre la dépression et toutes sortes d’autres maladies. Elle
était vendue sous forme de sirops.
Aujourd’hui, on retrouve la cocaïne sous deux formes :
 En poudre qu’on peut renifler ou injecter
 En petits cailloux qu’on peut fumer; on parle alors de crack.
La cocaïne est une drogue populaire. Les personnes qui en
consomment ne ressentent plus la fatigue, la faim ou la douleur.
De plus, elles se sentent intelligentes, de bonne humeur et pleines
d’énergie.
Par contre, la cocaïne peut rendre les gens méfiants, colériques et
même parfois violents. De plus, comme c’est un stimulant
puissant, elle peut causer des problèmes cardiaques.
Enfin, la cocaïne produit une forte dépendance psychologique.

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5) L’HÉROÏNE :
L’héroïne vient d’une plante qu’on appelle le pavot, tout comme
l’opium et la morphine. Les effets du pavot sont connus depuis
plus de 6000 ans.
L’héroïne est connue depuis 1874. Elle se présente sous la forme
d’une poudre blanche, beige ou brune. La plupart du temps, on la
consomme par injection. Elle peut également être reniflée ou
fumée.
Les effets de l’héroïne sont très appréciés. Elle crée une grande
sensation de bien-être et de paix. De plus, elle fait disparaître
l’anxiété et les idées noires.
Par contre, après quelques semaines, les effets agréables
diminuent. Il faut donc augmenter les doses, ce qui coûte cher. Il
faut donc trouver de l’argent, ce qui crée souvent des problèmes
avec la famille, les amis et même la loi.
Avec l’augmentation des doses, l’utilisateur peut faire une
surdose. Il risque alors d’avoir des problèmes respiratoires qui
peuvent aller jusqu’à la mort.
De plus, à cause de l’échange des seringues, les utilisateurs
peuvent développer des maladies comme le sida et les hépatites
B et C.
Finalement, il faut se rappeler que l’héroïne est l’une des drogues
qui causent les dépendances physique et psychologique les plus
fortes.

21
6) LE GHB :
Le GHB est une drogue qui peut prendre bien des formes : liquide,
poudre blanche ou capsules. On peut l’avaler, le renifler ou même
le fumer. Il agit très rapidement.
Les effets du GHB varient selon la quantité. À petites doses, les
utilisateurs se sentent détendus et de bonne humeur. Cependant,
si on augmente les doses, ils perdent en partie conscience et ne se
souviennent de rien. C’est à cause de ces effets qu’on appelle le
GHB la drogue du viol. De plus, le GHB est une drogue qui cause
une grande dépendance physique.

Reference____________________________

Ilyes , B. Livre "les drogues"

21
II. La Drogues dans Alegria :
1. Introduction  :
La production et la consommation des drogues, quelles que soient leurs formes,
représentent un phénomène mondial qui engendre des effets négatifs avérés sur la
promotion et la protection des droits de l’Homme.

L’Algérie a adhéré à la Convention unique sur les stupéfiants, ainsi qu’à son protocole
de 1972, respectivement, en 1965 et en 2003.

L’Algérie a également adhéré à la Convention sur les substances psychotropes en


1978, ainsi qu’à la Convention des Nations unies contre le trafic illicite de stupéfiants
et de substances psychotropes en 1995.

La lutte contre la production et le trafic de drogue, non seulement à l’échelle nationale,


mais également par le biais de la coopération bilatérale et multilatérale, est inscrite
dans le dispositif juridique international susmentionné.

Le trafic de drogue peut avoir des effets directs sur la jouissance des droits de
l’Homme, tel que le droit et l’accès à la santé. Il affecte également le développement
socioéconomique et l’épanouissement des individus dans une société donnée.

Par ailleurs, les réseaux internationaux de trafic de drogue nouent des liens étroits avec
les autres formes de crimes organisés, dont l’impact péjoratif sur les droits de
l’Homme n’est plus à démontrer, tels que la contrebande, le trafic d’armes, la traite des
personnes et le terrorisme.

2. La lutte contre le phénomène de la drogue en Algérie :


loin d’être hermétiques, notamment dans la région du Sahara caractérisée par des
conditions climatiques difficiles.

La Commission Nationale souhaite que la proximité géographique avec les grands


producteurs de drogue soit prise en considération comme étant un élément qui favorise
la vulnérabilité des sociétés vis-à-vis du trafic de drogue.

D’autre part, la société algérienne est constituée majoritairement de jeunes de moins de


30 ans. Naturellement, cette tranche d’âge est la plus exposée à la consommation des
drogues.

21
3. L’Algérie, un pays vulnérable au trafic de drogue :

L’Algérie est un pays de transit et de destination finale de cannabis. En dépit de


quelques cas sporadiques relevés ces dernières années, l’Algérie n’est pas considérée
comme un pays producteur de drogue.

La vulnérabilité de l’Algérie devant le phénomène de la drogue est d’une double


nature :

D’une part, l’Algérie partage une frontière terrestre conséquente avec le Maroc,
considéré comme le plus grand producteur et exportateur de cannabis dans le monde.
De plus, les frontières que partage l’Algérie avec les 7 pays voisins sont

Reference _______________________________________________________________

Le site internet http://toxicomanie-dz.com/index.php estime que la consommation de cannabis a


augmenté de 100% entre 2002et 2004.
http://www.onlcdt.mjustice.dz/onlcdt_fr/?p=accueil

21
4. Remarques et suggestions de la CNCPPDH  :
À travers ses publications et ses communications, la Commission Nationale plaide en
faveur de l’adoption, par les pouvoirs publics, d’une nouvelle vision en matière de
lutte contre la drogue et la toxicomanie, vu que la population cible/à risque est
constituée majoritairement de jeunes.

Cette vision devrait être axée sur :

- Éviter de prendre en otages les jeunes, entre la dépendance et la répression 1 et les


considérer plutôt comme des « victimes »,
- L’ampleur inquiétante de la consommation du cannabis en Algérie est une raison
supplémentaire pour faire preuve de souplesse et œuvrer à la réintégration des
victimes,
- Axer les efforts de lutte contre la drogue et la toxicomanie sur la sensibilisation et la
prévention,
- Renforcer la prise en charge sanitaire des victimes,
- Oeuvrer à la sécurisation des frontières ouest de l’Algérie.

5. Coopération internationale  :
La Commission Nationale se félicite de la prochaine organisation d’une table ronde
sur les effets du problème mondial de la drogue sur la jouissance des droits de
l’Homme, lors de la 30e session du Conseil des droits de l’Homme.

La CNCPPDH souhaite que cette rencontre de haut niveau permette d’aborder les
problèmes de fond, tels que les populations vulnérables vis-à-vis de ce phénomène,
et puisse inviter toutes les parties prenantes à prendre leurs responsabilités en
matière de lutte contre la production et le trafic de drogue dans le monde.

Aussi, la Commission Nationale demeure confiante que les discussions de ce panel


contribueront indéniablement à enrichir l’agenda de la session extraordinaire de
l’AG sur le problème de la drogue, prévue en 2016.

1
La loi 04/18 stipule : « Il est puni d’un emprisonnement de 02 mois à 02 ans et d’une amende de
5000 à 50000 DA ou de l’une de ces 02 peines toute personne qui, d’une manière illicite consomme ou
détient à un usage de consommation personnelle des stupéfiants ou des substances psychotropes ».

21
III. CONCLUSION :
Les êtres humains ont toujours consommé des drogues. Il est
certain qu’ils vont continuer à le faire. Est-ce une bonne ou une
mauvaise chose? Sans doute un peu des deux. Il faut s’attendre à
ce que la science finisse par créer des médicaments pour guérir
des maladies comme le sida ou la schizophrénie. Par contre, il est
aussi évident qu’on verra apparaître de nouvelles drogues
dangereuses. En fait, le problème restera toujours le même : il
vaut mieux choisir ses drogues que laisser les drogues nous
choisir.

21

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