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Sedera
FIAVAMA N°000023 – OIM N° 101 041 00502
NORMES
D’EQUIPEMENTS
Mars 1969
NOTE PRELIMINAIRE
SOMMAIRE
1 - ENSEIGNEMENT
4 -EQUIPEMENTS CULTURELS
6 - EQUIPEMENTS DE SANTE
7 - EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS
8 - EQUIPEMENTS COMMERCIAUX
9 - PLACES DE STATIONNEMENT
10 - EQUIPEMENTS DIVERS
IAURP
Juin 1968
-1-
ENSEIGNEMENT
- Dans la pratique, en raison de cas d’espèces, il est possible que des coefficients
supérieurs ou inférieurs, à ceux ci-dessus indiqués, ( qui constituent une moyenne
nationale, ) puissent être alors retenus.
Il conviendra alors que les bases de calcul prises pour déterminer la consistance des
programmes pédagogiques en cause, soient dûment justifiées par l’étude des
effectifs réels attendus, compte tenu des facteurs concernant :
Le taux de natalité
La composition
Ou le standing des logements à desservir. (4)
- Par ailleurs le taux global actuel des 0,85 élève par logement semble rester trop
tributaire de la répartition actuelle des tranches d’âge et méconnaître l’évolution
possible du taux de scolarité dans les écoles maternelles, qui, de 52 % actuellement
pour l’ensemble de la Région Parisienne passerait à 70 %, vers 1975.
La structure de base –type des groupes scolaires définis dans la circulaire du MEN. du
15/6/1965, peut être exprimée comme suit :
Nombre de Nombre de Nombre de
Groupe scolaire Classes maternelles Classes élémentaires Logements nouveaux
(3)
« Minimal » 2 5 (4) 300
« Optimal » 4 10 à 12 600 (6)
« Maximal » 8 1 école de 10 classes 1 200 (7)
( 2 fois 4 ) 1 école de 12 classes
(5)
Les surfaces au sol affectées aux établissements scolaires du 1er degré concernent
donc uniquement les terrains d’assiette nécessaires aux locaux d’enseignement,
cours et dégagement.
NOTE :
Bien que la part de l’enseignement privé soit actuellement relativement
importante ( 10 % ), il a été admis que le secteur privé n’interviendrait que dans une
proportion négligeable dans les prévisions d’établissements du 1er degré.
0,11 x 4 x 1 000
= 125 élèves / 1 000 habitants
3,5
soit 0,44 élèves / logements. (3)
3. Emprise au sol :
- CES : 20 m² / élève ( Sports non compris ) (3).
Soit pour 1 CES de 600 élèves = 1 ha 20
1 CES de 900 élèves = 1 ha 80
1 CES de 1 200 élèves = 2 ha 40
(1) Supposant, 17 % des scolarisés entrant dans la vie active à la fin du 1er cycle et 8 %
d’inadaptés.
(2) Groupant lesTRAVAUX
3 départements
DE GENIE CIVIL –des Hauts– TRAVAUX
BATIMENTS de Seine, Val– de
PUBLICS Marne- HYDROELECTRIQUE
URBANISME et Seine St Denis.
ETUDES – CONTRÔLE ET SURVEILLANCE – REALISATION
Mobiles : +261 34 01 220 84 / +261 33 80 909 80
E-mail : sederarf@yahoo.fr / sederarf@hotmail.fr / sederarf@Gmail.com 10
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a)- La répartition des effectifs selon les différents types d’enseignement (industriel
et non industriel) peut être résumée dans le tableau suivant ( à titre indicatif ) :
3. Emprise au sol :
(1) Etablissements dont l’implantation peut être proche, pour faciliter l’utilisation et
l’amortissement des installations techniques : ateliers…
L’orientation actuelle des directives émanant du MEN vise la création d’établissements
polyvalents.
(2) 20 m² pour les locaux d’enseignement plus de 15 m² d’ateliers.
(3) 20 m² pour les locaux d’enseignement plus de 20 m² d’installations techniques.
(4) TRAVAUX
Cf. Besoins DE GENIE
scolaires duCIVIL
2ème– BATIMENTS
DEGRE -– TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE
2ème CYCLE
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3. - ENSEIGNEMENT SUPERIEUR :
1. Définition :
Etablissement d’enseignement supérieur destiné à former des techniciens supérieurs,
« associés de près au travail des ingénieurs administratifs, financiers ou commerciaux ». (1)
4. Type :
- Secondaire ( industrie – bâtiment – biologie… )
- Tertiaire ( Administration des entreprises gestion des collectivités publiques
relations, information… )
NOTE :
4. - ANNEXES :
Norme : 1 établissement ( ENP ) de 150 élèves ( dont 120 internes ) pour 100 000
habitants.
2ème cycle : des classes spéciales pourront être organisées dans les lycées
parallèlement aux classes ordinaires. A prévoir dans des zones urbaines de
plus de 300 000 habitants.
- Soit dans des établissements spécialisés : avec internat, qui pourront être créés à
l’initiative du MEN.
(1) Cf. Circulaire du MEN. n° 65.348 du 21/09/1965. Accueil d’élèves à prévoir, outre les
« classes de perfectionnement » du 1er degré (Cf. Types et taille des établissements) et
les « Sections d’enseignement spécialisé » du 1er cycle.
TRAVAUX DE GENIE CIVIL – BATIMENTS – TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE
(2) Cf. Circulaire du MEN. ETUDES
n° 65.348 du 21/09/1965.
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ESPACES PUBLICS
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1. Définition :
Par « espaces publics », on entend non seulement les espaces plantés ou
« espaces verts » ( forêts, bois, parcs, jardins, mails … ) (1) mais toute surface
susceptible d’accueillir divers équipements : sportifs ( stades, gymnases, tennis,
plaines de jeux, patinoires … ) de détente ( parcs d’attraction, … ), ou culturels (
salles d’exposition, maisons de la culture … ).
- Parcs de Week-end 25 m² / hab Partie aménagée des parcs et forêts Rayon de 100 km
extérieures environ
Les espaces publics de caractère régional sont constitués par les bois et forêts
extérieurs à l’agglomération, dont certaines parties font l’objet d’aménagements
particuliers ( type parcs de week-end ).
1. Répartition fonctionnelle :
La répartition des superficies à réserver en espaces publics dépendra en effet du
parti d’urbanisme adopté. Elle doit de ce fait s’effectuer dans un cadre très souple. Il
en ira de même pour la taille et le nombre des jardins et des parcs à chaque niveau.
Les termes « jardins » et « parcs » ne préjugent d’ailleurs pas de la fonction et du tracé
des espaces plantés.
Dans la ville elle-même : 13 m² / habitant doivent être réservés aux espaces publics
urbains, (2) comprenant :
(1) -
Cf. Programme duodécennal 1964-1975
(2) La norme de 13 m²/habitant d’espaces publics urbains ne tient pas compte du prospect
des immeubles d’habitation. Les espaces et aménagements de pré-habitaton ( ex. bacs
à sable, balançoires, toboggans, pelouses … ) ne sont donc pas englobés dans cette
norme. La circulaire du Ministère de l’équipement, n° 67-19 du 30/03/1967 relative à
l’aménagement d’espaces verts et d’aires de jeux dans les groupes d’H.LM. estime la
TRAVAUX DEàGENIE
surface nécessaire cesCIVIL – BATIMENTS – TRAVAUX
équipements PUBLICS
à environ 13 –m²/logement
URBANISME - HYDROELECTRIQUE
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(1) Les équipements sportifs et socio-éducatifs intégrés dans les 13 m²/hab. sont les
équipements sportifs « organisés » ( stades, terrains de travail, gymnases, piscines maisons
de jeunes… ( soit environ 5,5 m²/hab. ). Les équipements sportifs sommairement
aménagés ( centres sportifs suburbains, plaines de jeux ) et les centres aérés qui
représentent environ 2,5 m²/hab., peuvent être regroupés à la périphérie des villes dans
les espaces libres suburbains ( 12 m²/hab.).
(2) Incluant les équipements sportifs. Mais au cas où l’espace nécessaire ne pourrait être
dégagé, laTRAVAUX
normeDEnécessaire
GENIE CIVIL – BATIMENTS – TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE
pourrait être de 8 m²/habitant.
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La notion de quartier ( 4 000 à 5 000 logements ) tend à définir une unité dotée
d’une certaine vie propre. Un parc à ce niveau correspond à deux besoins :
- trouver un espace qui, sans être très éloigné du domicile soit plus vaste que le
jardin de voisinage.
- Voisinage
Nombre de logts. : 1 000 à 12 000 Un espace public de 3 ha à 3 ha 7 à réserver
Population : 3 500 à 4 000 Hab. 1 ha 5 hors unité (1) 4 ha 5 à 5 ha 2
(1) Les surfaces hors unité devront être regroupées. Sinon l’impossibilité de les localiser justifiera que soit augmenté la surface des parcs et
jardins à localiser dans l’unité.
(2) Un parc central se justifie au niveau d’une masse de population de 50 – 70 000 hab. Cependant, en zone agglomérée un ensemble de 10
à 15 000 logements peut justifier un tel parc, en raison du déficit existant.
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NOTE PREALABLE
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A. Généralités
1. Généralités :
1) – Les équipements sportifs et socio-éducatifs relèvent de la compétence
du Ministère de la Jeunesse et des Sports. (1) Les normes relatives à ces
deux types d’équipement ont donc été regroupées dans ce même
chapitre.
26
d)- Gymnases et salles de sports :
- salles de sports et de compétition
- gymnases
- aires d’entraînement couvertes ( Halls de sports ).
2) –Equipements socio-éducatifs :
a)- Terrain Maison des jeunes (1)
b)- Locaux de mouvement
3) –Equipements :
- locaux d’accueil et de vacances (2)
- colonies de vacances :
Camps et colonies de vacances
Classes de neige et classes aérées.
- centres de vacances d’adolescents.
4.
Récapitulatif : Normes moyennes en équipements sportifs et socio-
éducatifs,(4) civils et scolaires
(Non compris les besoins universitaires) (normes à l’échelle de 100 000 habitants et plus)
Civil plus scolaire 1e degré 2e cycle Total civil plus scolaire 1e
et 1e cycle m²/hab m²/hab degré et 2e degré m²/hab
Type d’équipement
Terrains de sports (superficie de l’emprise) 5,2 1,2 6,4
Centres aérés 0,4 - 0,4
Piscines couvertes (surface plan d’eau) (5) 0,017 0,009 0,026
Bassins de plein-air (surface plan d’eau) (6) 0,02 - 0,02
Gymnases (surface utile de jeu) (7) 0,3 0,036 0,336
Locaux socio-éducatifs (surface plancher développée) (8) 0,2 - 0,2
(1) Cf. circulaire J.S. n° 67-367 du 29 septembre 1967. Les besoins scolaires 2e cycle, font l’objet d’une évaluation
distincte au titre de chaque établissement du 2e cycle, en utilisant la présente grille qui représente une norme
moyenne.
(2) Il n’est prévu aucun supplément en bassin de plein air, ces derniers n’étaient pas au programme sportif du 2e
cycle.
(3) Cf. circulaire n° 67-307 J et S su 29 septembre 1967. Les besoins afférents aux étudiants seront évalués au titre de
chaque établissement universitaire en utilisant la présente grille qui représente une norme moyenne.
(4) Cf. circulaire J.S. n° 285 du 16 avril 1967 plus circulaire n° 63-367 du 27 septembre 1967.
(5) on obtient l’emprise totale nécessaire au sol, en multipliant la surface de plan d’eau par 3.
(6) on obtient l’emprise totale nécessaire au sol, en multipliant la surface de plan d’eau par 5.
(7) En multipliant par 2 la surface utile de jeu, on obtient l’emprise nécessaire au sol.
(8) La surface plancher développée multipliée par 4, donne l’emprise totale au sol. L’emprise totale au sol des seules
maisons de jeunes représente 0,2 m²/habitant.
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C. Types d’équipements
b)- Le tableau ci-après précise l’ensemble des besoins (4) en terrains de sports
de plein air, ( besoins confondus ) (5) selon la population à desservir.
Population Stades de compétition Terrains de travail et Terrains d’entraînement m²/hab
sommairement aménagés (centres
(6) d’entraînement (7) TOTAL
sportifs suburbains)
Nb habitant en ha m²/ha en ha m²/ha en ha m²/ha
100 000 7 0,7 25 2,5 20 2 5,2
50 000 5 1 14 2,8 10 2 5,8
20 000 3,5 1,75 5 2,5 3,5 1,75 6
10 000 2,5 2,50 3,5 3,5 2 2 8
5 000 2 4 1,5 3,0 1,5 3 10
2 000 - - 2,2 11 - - 11
1 000 - - 1,1 11 - - 11
2. Centres aérés
a)- Définition : Les centres aérés sont des centres de loisirs organisés à la
périphérie des agglomérations par des institutions publiques ou
privées, et destinés à accueillir en demi-pension, dans des
installations permanentes, les enfants de moins de 16 ans,
pendant les périodes de congés scolaires.
(1) On se référera utilement au numéro hors série du « Moniteur des Travaux Publics et du
Bâtiment » du juin 1965.
(2) Leur superficie doit être prise ( en complément des 2,6 m²/habitant de plaine de jeux ) sur les
espaces publics suburbains ( 12 m²/habitant ). Cf. Nombre d’élèves par classe.
(3) – non compris, en ce qui concerne les piscines couvertes :
– ni les besoins du 2e cycle qui doivent être ajoutés à ces normes, sur la base de 0,15 m² de
plan d’eau/élève (ou 0,009 m²/habitant) soit 3 piscines couvertes de 25 m pour 100 000
habitants.
– ni les besoins universitaires (0,06 m²/étudiant).
30
b)- Surface :
Les installations des types 50 m et 25 m ( normal ) se composent d’un bassin
sportif et d’un bassin d’apprentissage. Il est en outre possible de faire varier la
largeur du bassin sportif en fonction de la population ( largeur 12,5 m à 15 m pour le
type 25 m, et largeur 15 à 20 m pour le type 50 m ). Les dimensions du bassin
d’apprentissage sont de 12,5 m à 25 m sur 6 à 10 m. par contre les installations plus
petites ( bassins 25 m. « réduits » c’est-à-dire dont la largeur ne dépasse pas 10 m )
ne comportent qu’un seul bassin. (1)
La surface totale minima à réserver pour chaque type de bassin est de : (2)
Type Bassins de Plein Air Piscines couvertes
Bassin 50 m 5 750 m² à 7 250 m² 3 450 à 4 350 m²
Bassin 25 m complet 2 200 m² à 3 300 m² 1 320 à 1 980 m²
Bassin 25 m réduit 1 250 m² 750 m²
a)- Définition :
- les salles de sports ( compétition ) peuvent recevoir des spectateurs et sont
essentiellement consacrées aux besoins non scolaires.
- par contre, les gymnases sont la plupart du temps destinés en priorité aux
scolaires.
- les Halles de sports sont des terrains d’exercices couverts fermés
complètement ou partiellement, peuvent être adjointes aux gymnases. Ces halles
de sport assurent, dans la gamme des installations couvertes, la transition entre le
gymnase classique ou la salle de sport, et le « stade couvert » (3).
b)- Norme :
Le nombre des salle de sports et gymnases à prévoir ( besoins confondus (4) ),
selon les populations à desservir est déterminé par le tableau suivant :
c)- Surface :
Une unité de gymnase correspond à un gymnase de type C, étant entendu
qu’il y a intérêt à réaliser une combinaison des différents types de gymnases. Outre
les gymnases C, il y a les gymnases A et B, les salles de compétition et les salles
d’entraînement spécialisé.
- un gymnase type A mesure 20 m x 11,5 m = 230 m²
- un gymnase type B mesure 30 m x 20 m = 600 m²
- un gymnase type C mesure 40 m x 20 m = 800 m²
- une salle de compétition mesure 44 m x 24 m = 1 056 m²
- une salle d’entraînement spécialisé mesure 10 m à 15 m x 7 à 12 m ( soit 100
à 200 m² ) en général.
NOTE :
Les surfaces sont celles des surfaces nettes de travail, elles ne comprennent
pas celles des gradins éventuels ni celles des annexes fonctionnelles. ( local à
matériel, sanitaires, douches, vestiaires, bureaux, logements… ).
32
5. Equipements socio-éducatifs :
a)- Norme :
Les besoins ( maisons des jeunes et locaux de mouvements ) ramenés en
m²/habitant, sont de 0,20 m², mais doivent s’adapter à des situations toujours
différentes. L’application automatique des normes chiffrées viendrait à l’encontre
du but recherché.
Il convient de noter que pour les Maisons de Jeunes, il ne s’agit que d’un
simple exemple de répartition possible, entre divers types d’installations, mentionné
à titre purement indicatif.
33
Locaux de
Population MAISONS DES JEUNES mouvements
(Nombre Type VIII Type V Type III Type I ( nb d’unités
d’habitants) 1 500 m² 600 m² (1) 300 m² (1) 150 m² (1) de 100 m² )
100 000 1 2 4 4 150
50 000 1 - 2 3 75
20 000 - 1 1 1 30
10 000 - 1 - - 14
5 000 - - 1 - 7
2 000 - - - 1 3,5
1 000 - - - - 1,5
- Il est admis que pour les ensembles d’au moins 50 logements, dont les
demandes de permis de construire ont été présentées postérieurement au
30/06/1965, les locaux de mouvements prévus dans la grille ci-dessus ( 0,15
m²/habitant ) peuvent et doivent trouver leur place dans le cadre des « locaux
collectifs résidentiels », ( 1 m²/logement, soit environ 0,28 m²/habitant ). Prévus par la
circulaire n° 6 529 du 05 juin 1965 du Ministère de la Construction.
34
Ventilation des surfaces d’équipements sportifs et socio-éducatifs à l’intérieur des 25 m²/habitant d’espaces publics de caractère urbain
et suburbain
25 m²/habitant
(Cf. Normes globales) Espace public de • 3,2 m²/habitant : équipements sportifs de plein air
aménagés (besoins civils et scolaires 1e degré et 2e degré.
caractère Urbain
1e cycle).
13 m²/habitant (Cf. Généralités)
dont :
(Cf. Répartition des
• 1,2 m²/habitant : équipements sportifs de plein air
espaces publics aménagés (besoins scolaires 2e degré. 2e cycle).
urbains)
• 0,178 m²/habitant : Piscines et bassins de plein air.
(Cf. Généralités – Besoins civils et scolaires 1e degré et 2e degré. 1e cycle – Piscines
couvertes et bassins de plein air)
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Octobre 1968
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EQUIPEMENTS CULTURELS
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1. – MAISON DE LA CULTURE (1)
A. Définition :
Les Maisons de la Culture relèvent du Ministère des Affaires Culturelles qui en assure la
construction et le fonctionnement, à égalité avec la Municipalité intéressée.
B. Emprise au sol :
Prévoir : 600 à 700 places de parkings (4) pour voitures individuelles + places pour le
stationnement des cars des collectivités.
(1) Cf. Monographie IAURP. « Les maisons de la culture en France » (février 1968)
(2) Amiens – Bourges – Caen – Le Havre – Thonon – Firminy et Paris (TEP) Grenoble.
(3) Nevers – Rennes – Reims – St Etienne.
(4) Besoins en parkings pouvant être satisfaits par l’utilisation de parkings affectés aux bureaux
ou commerces.
37
2. – THEATRES D’ACCUEIL
38
3. – MUSEES
A. Définition :
Définition retenue par les statuts du « Conseil International des musées ». ( ICOM :
« International Council of Muséum ») : »Tout établissement permanent créé en vue de
conserver, étudier, mettre en valeur par des moyens divers et d’exposer pour la
délectation et l’éducation du public, des collections d’objets d’intérêt artistique,
historique, scientifique et technique ».
B. Référence :
Des salles d’exposition sont habituellement prévues dans les Maisons de la Culture. En
Région Parisienne, la proximité de Paris, rend moins nécessaire la création de musées
assurant la conservation d’objets d’art.
Toutefois, dans les centres urbains nouveaux, une salle d’exposition, fonctionnant en
liaison avec la Maison de la Culture pourrait être prévue.
NOTE :
La création d’un Musée suppose un « fond » d’œuvres d’art suffisamment
important.
La fréquentation des salles de cinéma se situe de plus en plus dans le centre des villes
et surtout les plus grandes : le public « sort » voir un film, mais ne fréquente plus le
cinéma de quartier.
A. Critère de localisation :
40
D. Pour mémoire : CINE-CLUBS
41
5. – BIBLIOTHEQUES
A. Définition :
B. Norme
Prévoir : 600 à 700 places de parkings (4) pour voitures individuelles + places pour le
stationnement des cars des collectivités.
- Dans les villes nouvelles de plus de 100 000 habitants, outre une bibliothèque centrale,
prévoir la création de bibliothèques annexes de quartier, ( ou succursales de
bibliothèque municipale ), soit :
500 m² ( plancher utile ) pour un quartier d’environ 15 000 habitants et
750 m² ( plancher utile ) pour un quartier de 20 à 30 000 habitants
- Il semble que le nombre de bibliothèques annexes de quartier, ne devrait pas
dépasser 3 à 4 unités (1).
Surface plancher-utile
1 niveau 3 fois la surface plancher
inférieure à 1 000 m²
Surface plancher-utile
2 niveaux 2 fois la surface plancher
supérieure à 1 000 m²
- Centre de Congrès
Peut être programmé au niveau de chacune des villes nouvelles de la Région
Parisienne (1)
A localiser dans le centre urbain
Surface : - plancher (HO) 7 000 m²
- au sol 2 ha ( y compris parkings )
45
-5 - 6-
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46
5. – EQUIPEMENTS DE CARACTERE SOCIAL
1. Etablissements de prévention :
Décret n° 45 792 du 21.4.65
Décret du 19.7.62
Décret du 24.8.61
Décret n° 1 558 du 1.7.65
Le centre de PMI fait fonction de P.I. ( Type B ) pour son quartier d’implantation. (7)
Les centres de P.I. sont à regrouper de préférence avec crèches et centres sociaux dont
l’aire de rayonnement est comparable. (cf. infra)
Les centres de PMI avec les dispensaires polyvalents (cf. infra)
Tous ces regroupements souhaitables, restant bien entendu, facultatifs.
(1) Les équipements intégrés dans le chapitre « Protection de l’enfance » sont classés par le Ministère des Affaires Sociales comme « équipements
sanitaires » ( relevant de la Direction Générale de la Santé )
Pour plus de cohérence avec la nomenclature globale de ce document, ils ont été maintenus sous la dénomination plus commune
« d’équipements de caractère social ».
(2) Centre de Protection Infantile.
Dans les futurs CHU on a prévu une maternité comportant un service de consultations pré et post-natales et une consultation de nourrissons.
(3) à situer au niveau du voisinage, dans le cas d’un habitat dispersé.
(4) Centre de Protection Maternelle.
De plus en plus la future mère tiendra à se faire examiner et suivre dans l’établissement où elle accouchera ( maternité hospitalière-clinique
conventionnée )
On évitera donc d’implanter isolément un centre de cette nature.
(5) Regroupant « Consultations de nourrissons » et « Centres pré et post-nataux ». Toutefois, la dénomination de « centre pré ou post-natal » est
parfois donnée à l’ensemble du « Centre de PMI ».
S’assurer donc de la signification donnée par le promoteur à ce terme.
(6) On remarquera que cette surface est concernée par rapport à la surface théorique donnée dans « Consultations de nourrissons » et « Centres
pré et post-nataux ».
(7) Ainsi pour une population de 40 000 habitants, il faudrait donc prévoir :
- 2 centres de PMI complets, soit 2 « C » ( au niveau de la PI ) : 16 000 habitants
- et 3 centres de PI isolés, soit 3 « B » ( au niveau de la PI ) : 24 000 habitants
47
2. Crèches :
Arrêté du 18 avril 1951
Circulaire du 24.8.1961
Décret n° 45 792 du 21.4.1945
Circulaire n° 1521 du 1.7.1965
Instructions techniques n° 1605 du 16.8.1965
Optimale Minimale
- Taille : 20 places
- Surface : 141 m² pl. H.O.
( Peut être regroupée avec la crèche, le centre social pou le jardin d’enfants ). (5)
48
Norme indicative : 1 / 2 000 à 3 000 logts ( 40 places )
1 / 4 000 à 5 000 logts ( 60 places )
Il peut être précisé cependant que seuls les besoins correspondant aux places
d’externats ou semi-internats sont à considérer comme « équipements
d’accompagnement » à prendre en compte dans les programmes de zones
opérationnelles de moyenne importance.
1. Centres Sociaux :
Circulaire n° 61-7 du 30.1.1961
Circulaire n° 61-44 du 24.8.1961
Circulaire n° 1582 du 29.9.1965
49
2) – Possibilités de regroupement :
et équipements pluri-administratifs
50
C. Equipements pour personnes âgées
Les maisons de retraite et les foyers restaurants avec logements et centre de services
collectifs, intéressent la population âgée de plus de 65 ans.
De la structure par âge de la population totale des ensembles urbains ( villes nouvelles,
Z.U.P … ) dépendra le nombre des personnes concernées.
Deux hypothèses ont été retenues par l’I.A.U.R.P. (1) pour l’évaluation du pourcentage
de la population âgée de plus de 65 ans par rapport à la population totale, l’une relative
aux habitants des futures villes nouvelles, l’autre au niveau de la région parisienne prise
dans son ensemble.
1975 1985
Pourcentage des
Ville nouvelle 3,5 % 5%
plus de 65 ans par
rapport à la
Région Parisienne 14 % 11 %
population totale
a)- Foyers-restaurants
et Centres de services collectifs
(1) Etude de l’évolution de structure par âge de la population d’une ville nouvelle. IAURP
Janvier 1967.
(2) Programme duodécennal. Groupe de travail Santé. (soit 3,60 places pour 1 000 habitants).
(3) Norme maximum pour obtenir le financement des organismes de Sécurité Sociale.
(4) Jusqu’à 100 m² / lit = hors zone urbaine (cf. Duodécennal).
(5) Par opposition aux « hospices », seuls équipements de caractère sanitaire réservés aux
personnes âgées (cf. chapitre 6)
51
- Prévoir : 1 Foyer-restaurant
et 1 centre de services (1) par unité urbaine
de 20 000 habts au minimum
( jusqu’à 40 à 50 000 habts. Maximum ) (2)
- Capacité optimale : 40 à 50 places
Maximum : 80 à 100 places
- Superficie : de 1 250 à 2 500 m² H.O.
D. Logement
2/3 de ces logements, en logements individuels (5) dispersés dans l’habitat courant.
(1) Les centres de services collectifs peuvent faire l’objet d’une construction autonome, ou
être inclus dans un « logements-résidences ». (cf. infra).
(2) Cf. Commission Laroque. Dans « Programme duodécennal Santé 1964-1975 » p.77
(3) Cf. Commission Laroque. Dans « Programme duodécennal Santé 1964-1975 » p.76
(4) Appelés aussi logements-foyers, et à grouper de préférence par unité de 80 places,
comme les maisons de retraite.
(5) Logements à réserver dans les programmes de construction pour les vieillards désirant vivre
à leur propre domicile.
52
6. – EQUIPEMENTS DE SANTE
1. Dispensaires antituberculeux :
Circulaire du 24.8.1961
( pour mémoire ) (1)
53
3. Etablissements extra-hospitalières d’hygiène mentale
Ils regroupent :
54
b)- Surface utile moyenne : 1 600 m² pl / établissement (1)
(1) Dans certains départements, les Conseils Généraux ont adopté des plans types auxquels
les projets sont naturellement tenus de se conformer dans la mesure où le département est
maître d’ouvrage de l’opération, ce qui est la majorité des cas.
Se renseigner auprès de la Direction Administrative du Service Santé du département
concerné.
a)- Norme : 1 établissement / 70 à 90 000 habitants (1)
(2) Section de type « H.M.2. », plus importante que celle prévue au paragraphe
« Etablissements extra-hospitaliers d’hygiène mentale »
55
b)- Surface moyenne : 4 000 à 4 500 m² pl. HO
56
C. Hôpitaux (1)
2. Types d’établissements :
(1) Les besoins en école d’infirmières ne sont pas inclus dans ce chapitre.
(2) Ces besoins englobent lits publics et lits privés (secteurs lucratif et non lucratif). Ces derniers
représentent une proposition qui n’est pas définie de façon réglementaire.
(3) Norme OMS.
57
b)- Centre hospitalier régional à pleine vocation universitaire :
( titre de section CHU ) (1)
Ce centre hospitalier :
- Exerce un rayonnement beaucoup plus large : 600 à 800 000 habitants
- Et possède une capacité plus importante : 1 500 à 2 000 lits,
3. Superficies :
NOTE :
Pour un CHU les surfaces complémentaires liées à l’enseignement sont par
étudiant et au sol :
(1) L’implantation de ce type d’établissement doit être définie dans le cadre de la carte
hospitalière régionale, actuellement à l’étude.
De plus la séparation indiquée entre les types a) et b) n’exclue pas que certains
établissements de type a) puissent jouer le rôle d’antennes universitaires mais ne disposent
pas de bâtiments universitaires individualisés.
58
ANNEXE : N’ont pas été pris en compte dans ce chapitre les normes concernant :
1) Etablissements pharmaceutiques :
Pharmacie
Laboratoires d’analyses, officines …
ou même laboratoires de recherches liés à des établissements hospitaliers
…
4) Equipements non-normalisés :
Les centres d’accueil et d’hébergement
Les écoles de formation des travailleurs sociaux
Les foyers d’aide sociale à l’enfance
Les maisons et hôtels maternels
Les établissements pour alimentation des nourrissons (« gouttes de lait »…)
59
SCHEMA DE PRINCIPE, DU RAYONNEMENT ET DES POSSIBILITES DE REGROUPEMENT DES EQUIPEMENTS DE SANTE ET SOCIAUX
8 à 12 000 20 à 25 000 70 à 90 000 600 à 800 000
2 000 habitants 4 000 habitants 50 000 habitants
habitants habitants habitants habitants
Crèche
Foyers - Restaurants
Centres de Services Collectifs
Foyer de Jeunes
Travailleurs
(1) Equipement à situer dans le cas d’un habitat isolé, en zone rurale.
(2) Equipements relevant de la carte hospitalière..
60
IAURP
Jan. 1968
-7-
BÂTIMENTS PUBLICS
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
( Equipements administratifs )
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
61
NOTE
De plus, pour certains d’entre eux, leur rayonnement touche souvent une
population dont l’importance rend difficile une normalisation précise.
Les chiffres donnés dans les pages suivantes ne constituent donc pas, à
proprement parler, des « normes », mais davantage des directives données par les
services préfectoraux ou ministériels compétents, ou des enseignements tirés de
l’expérience des réalisations accomplies.
62
I. – ADMINISTRATION
1. Préfecture :
- Population desservie : population du département (1)
- Emprise du sol : environ 10 ha
( y compris : Palais de Justice
Hôtel des Finances )
2. Cité administrative :
- Dimensions et composition tributaires de la proximité de la Préfecture
- Importance variable en fonction des regroupements opérés des services
départementaux, préfectoraux voire municipaux
- Surface planchers indicative (2) :
5 000 m² pour 300 000 habitants
10 000 m² pour 500 000 habitants
Les charges des différents services sont variables selon les impératifs propres à
la commune. ( la présence d’1 hôpital sur le territoire communal, augmente
sensiblement les charges des bureaux de l’état civil et de l’aide sociale ).
Aussi le tableau suivant a été établi en fonction d’une structure classique des
organismes municipaux, et ne peut à ce titre, être qu’indicatif :
63
Surface totale
Effectif théorique
Population desservie plancher Hors Œuvre
(1)
(2)
200 000 hab. 280 7 900 m²
150 000 hab. 204 6 400 m²
100 000 hab. 153 5 000 m²
80 000 hab. 126 4 300 m²
60 000 hab. 101 3 500 m²
40 000 hab. 77 2 750 m²
20 000 hab. 53 2 150 m²
10 000 hab. 32 1 500 m²
64
II. – SECURITE - SECOURS
1. Gendarmerie : (1)
- Principe : 1 Gendarmerie / chef lieu de Canton
- Rayonnement : 1 Gendarmerie / 20 000 habitants
- Surface terrain : 2 000 m² / 20 000 habitants
+ 150 m² par tranche supplémentaire
de 10 000 habitants
+ 400 m² : cour d’évolution
- Effectif : 6 Gendarmes / 20 000 habitants
+ 1 par tranche supplémentaire
de 10 000 habitants
- Critère d’implantation et de voisinage
- Le terrain ne doit être grevé d’aucune servitude
- Chaque opération constitue un problème particulier relevant de la
compétence du Ministère des Armées.
- Une gendarmerie doit constituer un établissement indépendant, en raison des
mesures de sécurité nécessaires à tout établissement militaire.
- Son regroupement dans un Centre Administratif ne peut être envisagé que si
l’indépendance du Service ne risque pas d’être compromise.
3. Sapeurs - Pompiers :
66
a) Brigade (1) : Commandement localisé à Paris (17) ( Porte Champerret )
- PC de bataillon prévu à :
Groupe 4 à 6 centres de secours Surface cf. PC. De Bataillon Effectif
Effectif : 50 hommes.
- Compétence :
la création des centres de secours nécessaires à
l’agglomération relève de la compétence des
municipalités, qui ont la charge de construire les
locaux techniques adéquats.
- Effectifs :
Le centre de secours est dirigé par un officier
( professionnel formé par la Brigade )
Assisté d’employés communaux.
( qui deviennent pompiers selon les besoins )
Et de volontaires (2) ( rétribués à la vacation ).
Norme moyenne actuelle :
1 sapeur / 1 000 habitants
( perspective : 1 sapeur / 1 200 habitants )(3)
68
III. – JUSTICE
1. Tribunaux : (1)
- Cette dénomination recouvre :
La cour de Cassation Administration de tutelle : Ministère de la Justice
La cour d’appel
La cour d’assises
Les Tribunaux de Gde Instance
d’Instance Administration de tutelle : Ministère
de Commerce de l’Intérieur.
Les conseils de Prud’hommes
69
IV. – SERVICES DIVERS
70
TYPE D’EQUIPEMENT DEFITNITION RAYONNEMENT SURFACE PLANCHER H.O.
(1) cf. Etudes SEDES « Coût des équipements d’une ville nouvelle ». ( 1966 )
(2) Prévoir également en liaison avec les PTT, les besoins nécessaires au stationnement des véhicules PTT plus clientèle. La surface au sol est
sensiblement égale à la surface plancher.
71
Pour mémoire :
Equipements pouvant éventuellement être prévus par l’Administration
des PTT, dans le cadre des extensions urbaines importantes de la RP :
- 8 actuellement en RP.
- 5 opérations sont prévues en RP. Dans le cadre du Ve plan (1), et 4 au VIe
plan.
- A situer à proximité immédiate des voies de dégagement routières ou
ferroviaires.
c)- Télécommunications :
(1) A titre d’exemple le programme du centre urbain de Créteil prévoit un centre de tri postal,
réalisé conjointement avec l’Hôtel des Postes.
(2) Cf. Circulaire du Ministère des Affaires Sociales N° 337. CNSS du 4.3.1966. plus circulaire du
Secrétariat d’Etat au Travail et à la Sécurité Sociale N° 194. CNSS du 28.5.1966.
(3) D’environ 700 paiements / jour.
Actuellement il existe environ 200 centres de Caisse Primaire de la Sécurité Sociale en RP.
72
Critère de localisation : à situer à proximité d’autres équipements
administratifs bien desservis : mairie …
NOTE :
Les paiements directs ont tendance à diminuer, (1) et ne représentent en fait
qu’environ 50 % du total des paiements.
paiements par moyen postal
virement bancaire …
et par les mutuelle professionnelles environ 7 %
et comités d’entreprises
Type :
Les archives des 1ères et 2èmes années sont à considérer comme des
instruments de travail.
73
b)- Normes :
Les prévisions sont établies par le Ministère des Finances qui
donnera dans chaque cas particulier les prévisions nécessaires sur
le programme des besoins (1).
L’implantation des centres d’impôts est limitée à certaines
agglomérations retenues comme sièges des centres selon des
critères multiples : étendue de la circonscription orientation
générale des relations économiques et communications,
caractéristique locales diverses.
(1) Sachant que les salles d’attentes et dégagements représentent environ 50 % des surfaces
utiles de bureaux et locaux d’archives 15 %.
74
V. – AUTRES EQUIPEMENTS : pour mémoire (1)
- Marchés publics
- Syndicats d’initiative
- Bourses du travail
- Chambre de commerce …
75
IAURP
Jan. 1968
-8-
EQUIPEMENTS COMMERCIAUX
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
76
INTRODUCTION
Les normes de surface commerciale ont été calculées à partir des dépenses
commercialisables par catégorie de produit et par habitant. Ces dépenses ont
ensuite été ventilées selon trois niveaux d’équipement commercial :
- Equipement de voisinage
- Equipement de secteur
- Equipement régional (1)
(1) Les équipements commerciaux de caractère régional ne sont signalés ici que pour
mémoire. En effet ils ont fait l’objet d’une programmation particulière à l’échelle de la
Région Parisienne (Cf. Programme des centres commerciaux régionaux de l’agglomération
de Paris. IAURP Juin 1967).
77
I. – CENTRE COMMERCIAL DE VOISINAGE :
- Clientèle piétonnière
- Fréquentation quasi-quotidienne
- Faible montant des achats par sortie
- Rayon d’attraction : 300 à 400 mètres
- Population desservie : 1 000 à 1 500 logements selon la densité ( 30 à 50
logements à l’hectare ).
Dans l’avenir, le rôle des centres de voisinage est appelé à se transformer du fait
des facteurs suivants :
- Développement des magasins de vente en masse
- Croissance du taux de motorisation des ménages
- Diffusion des moyens de stockage individuel ( réfrigérateur )
Ces centres joueront alors un rôle de dépannage et on peut donc
raisonnablement penser que les dépenses effectuées au niveau du voisinage en
1975 et 1985 seront identiques en volume à celles retenues pour 1970.
78
• Superficie totale de planchers : 1 500 m² sur un seul niveau.
(1) Pour un centre de cette importance, il faut compter 40 places de stationnement (cf.
normes de places de stationnement chapitre 9).
(2) Il faut prévoir environ 60 places de stationnement (cf. normes de places de stationnement
chapitre 9).
79
II. – CENTRE COMMERCIAL DE SECTEUR :
Outre un certain nombre de produit courants, les achats s’effectueront sur des
produits non alimentaires de grande série. De plus certains services ainsi que des
magasins spécialisés de grande surface seront offert à la clientèle.
80
d)- Normes pour un centre commercial de secteur :
Ces normes ne comprennent pas les cafés, les restaurants et les services divers (
Agences de banque ou de la Caisse d’Epargne ). Il est donc nécessaire de
majorer ces normes d’environ 10 %.
81
Disposé sur un seul niveau, avec un parc de stationnement de 500
à 800 places, ce centre occuperait 3,5 ha à 5,5 ha.
82
III. – TABLEAU RECAPITULATIF DES NORMES D’EQUIPEMENT COMMERCIAL :
(1) Plus environ 10 % pour les cafés, restaurants, agences de banque, agences immobilières,
établissements de loisirs…
83
CONCLUSION
Ainsi la norme définie pour les centres de voisinage doit être considérée comme de
secteur comme des maxima.
84
IAURP
Jan. 1968
-9-
PLACES DE STATIONNEMENT
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
85
NOTE PRELIMINAIRE
86
1. SURFACE OCCUPEE PAR UNE VOITURE
* Parc-silo à étages où les véhicules sont mis en place et retirés sans l’intervention du
conducteur.
a)- Paris
b)- Banlieue
Hors Paris, les normes varient selon la qualité de la desserte. Les critères de
définition de cette qualité feront l’objet d’une instruction ultérieure.
PARIS BANLIEUE
Arrondis. Arrondis. Bonne Moyenne Mauvaise
Centraux périphérique desserte desserte desserte
(1ère à 10 + 16ème)
10 places / 15 places /
Parc de
100 emplois 100 emplois
stationnement
60 – 80 % 100 %
15 % surface 25 % surface 40 % surface surface surface
BUREAUX
plancher HO plancher HO plancher HO plancher HO plancher HO
Individuels (2)
( desserte 1 1,5 1,5 2 2 2
médiocre )
(1) Pour Paris, il est nécessaire de réserver immédiatement dès la construction, la totalité des
structures. Par contre, hors Paris, le nombre des places de stationnement imposé au
moment de la construction est inférieur à ce qui sera nécessaire à terme ; des
emplacements seront à réserver pour la construction ultérieure de places supplémentaires.
(2) Dans les lotissements de maisons individuelles.
88
4. PLACES DE STATIONNEMENT POUR DES INDUSTRIES ET ENTREPOTS
b)- Banlieue :
(1) Des études complémentaires sur le nombre de m² / emploi selon le type d’entreprise et sur
les normes applicables au stationnement et à l’évolution des véhicules de transports de
l’entreprise sont actuellement à l’étude.
(2) Pour Paris, une étude particulière est en cours pour préciser le maximum de places à
retenir pour les clients et le minimum pour l’approvisionnement.
89
IAURP
Janvier 1969
-10-
EQUIPEMENTS DIVERS
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
90
1. – CIMETIERES
Note préliminaire :
Le bilan des surfaces nouvelles à réserver d’ici la fin du siècle serait de 820 ha dans
l’hypothèse où seuls seraient créés des cimetières communaux traditionnels.
A. Normes
La surface unitaire de 1,5 m² / hab. doit être considérée comme un seuil en dessous
duquel les cimetières connaissent en général des difficultés de fonctionnement, pouvant
conduire dans certains cas à une saturation quasi complète.
Selon le type choisi de cimetière, les surfaces suivantes semblent devoir être retenues :
91
B. Surfaces optimales
92
2. – LIEUX DE CULTE
Note préliminaire :
La définition des lieux de culte à prévoir dans les ensembles urbains doit :
- tenir compte des types et origines de la population qui y réside
- et faire l’objet de consultations auprès des autorités des diverses confessions
concernées.
Compte tenu de la pluralité des différentes confessions, il peut parfois être opportun
d’envisager la création de locaux « polyculturels » ( dit parfois œcuméniques » ) pouvant
servir aux diverses confessions, à des jours et heures différents (1).
A. Normes
Les normes à retenir sont difficiles à définir mais il semble qu’une réservation de
principe pour un lieu de culte, doit être prévue pour tout ensemble groupant 2 à 4 000
logements, soit en moyenne à partir de 10 000 habitants (2).
B. Surface
La superficie nécessaire à prévoir peut être évaluée sur la base d’1 surface
planchers [m²] égale à 5 % du chiffre de population totale prévu soit :
Pour 10 000 habitants : 500 m²
( + 200 à 300 m² plancher pour les locaux d’enseignement et annexe )
C. Implantation préférentielle
93
3. – POUR MEMOIRE AUTRES EQUIPEMENTS
b)- Locaux spéciaux liés à la réalisation de logements édifiés pour l’Etat ou avec
le bénéfice de l’aide de l’Etat (2)
94