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RAZAFINDRANAHAKA F.

Sedera
FIAVAMA N°000023 – OIM N° 101 041 00502

INSTITUT D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE LA REGION PARISIENNE


Fondation reconnue d’utilité publique par décret
21-23, rue Miollis PARIS 15e – Tél. 567.50.00

NORMES
D’EQUIPEMENTS

TRAVAUX DE GENIE CIVIL – BATIMENTS – TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE


ETUDES – CONTRÔLE ET SURVEILLANCE – REALISATION
Mobiles : +261 34 01 220 84 / +261 33 80 909 80
E-mail : sederarf@yahoo.fr / sederarf@hotmail.fr / sederarf@Gmail.com 1
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Mars 1969

NOTE PRELIMINAIRE

Le présent document ne constitue pas un recueil officiel des normes


d’équipement. S’il regroupe, en effet, les différentes normes ou directives
ministérielles actuellement en vigueur, il propose également, pour certaines
catégories d’équipements qui n’ont pas fait l’objet d’une normalisation officielle,
des solutions fondées sur l’expérience et sur les recherches entreprises au cours des
dernières années en région parisienne.

Ce document, qui sera d’ailleurs complété ultérieurement, a pour objet


d’aider les urbanistes et les responsables de la programmation des équipements,
étant entendu que son application devra toujours tenir comte du contexte
particulier dans lequel les équipements auront à s’inscrire.

TRAVAUX DE GENIE CIVIL – BATIMENTS – TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE


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SOMMAIRE

1 - ENSEIGNEMENT

2 - ESPACES PUBLICS ( espaces verts et de loisirs)

3 - EQUIPEMENTS SPORTIFS ET SOCIO-EDUCATIFS

4 -EQUIPEMENTS CULTURELS

5 - EQUIPEMENTS DE CARACTERE SOCIAL

6 - EQUIPEMENTS DE SANTE

7 - EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS

8 - EQUIPEMENTS COMMERCIAUX

9 - PLACES DE STATIONNEMENT

10 - EQUIPEMENTS DIVERS

TRAVAUX DE GENIE CIVIL – BATIMENTS – TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE


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IAURP
Juin 1968

-1-

ENSEIGNEMENT

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1. - ENSEIGNEMENT DU 1er DEGRE :


Enseignement pré-scolaire (maternelle)
et élémentaire. (1)

A. Nombre d’élève par logement :

- le IVe plan de modernisation et d’équipement avait retenu la norme de


1enfant/logement neuf construit en âge de fréquenter les écoles maternelles et
élémentaires.

- le Ministère de l’Education Nationale, (2) compte tenu de la structure par âge de la


population actuelle, a ramené la norme à :
0,85 élèves / logement, soit :
0,30 élève / logement, pour les classes maternelles
0,55 élève / logement, pour les classes élémentaires. (3)

- Dans la pratique, en raison de cas d’espèces, il est possible que des coefficients
supérieurs ou inférieurs, à ceux ci-dessus indiqués, ( qui constituent une moyenne
nationale, ) puissent être alors retenus.
Il conviendra alors que les bases de calcul prises pour déterminer la consistance des
programmes pédagogiques en cause, soient dûment justifiées par l’étude des
effectifs réels attendus, compte tenu des facteurs concernant :
Le taux de natalité
La composition
Ou le standing des logements à desservir. (4)

- Par ailleurs le taux global actuel des 0,85 élève par logement semble rester trop
tributaire de la répartition actuelle des tranches d’âge et méconnaître l’évolution
possible du taux de scolarité dans les écoles maternelles, qui, de 52 % actuellement
pour l’ensemble de la Région Parisienne passerait à 70 %, vers 1975.

(1) Tranches d’âges considérées : 3 à 11 ans =


Enseignement pré-scolaire : 3 – 4 et 5 ans
Enseignement élémentaire : 6 – 7 – 8 – 9 et 10 ans.
(2) Cf. Circulaire du MEN. N° 65-249 du 15/6/1965.
(3) Soit 0,10 élève par logement par classe d’âge, pour l’enseignement pré-scolaire et 0,11
élève par classe d’âge, pour l’enseignement élémentaire.
TRAVAUX DE GENIE CIVIL – BATIMENTS – TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE
(4) Cf. Circulaire du MEN. N° 65-249 du 15/6/1965.
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Cet accroissement inciterait donc, pour les programmes d’équipements établis à


moyen terme à porter la norme, pour l’ensemble du 1er degré, à : 0,90 enfant
scolarisable / logement, soit :
0,35 pour l’enseignement pré-scolaire
0,55 pour l’enseignement élémentaire. (1)

B. Nombre d’élève par classe :

• La situation actuelle ( établie depuis 1962 ) groupe :


45 élèves / classe, pour l’enseignement pré-scolaire ou maternel et
35 élèves / classe, pour l’enseignement élémentaire.
Mais cette situation ne semble satisfaisante :
Ni sur le plan de la pédagogie
Ni sur le plan de la sécurité.

• Aussi, pour les prévisions à court terme la norme optimale serait de :


35 élèves / classe, pour l’enseignement pré-scolaire ( ou maternel ) et
25 élèves / classe, pour l’enseignement élémentaire. (2)

C. Types et tailles des établissements :

La structure de base –type des groupes scolaires définis dans la circulaire du MEN. du
15/6/1965, peut être exprimée comme suit :
Nombre de Nombre de Nombre de
Groupe scolaire Classes maternelles Classes élémentaires Logements nouveaux
(3)
« Minimal » 2 5 (4) 300
« Optimal » 4 10 à 12 600 (6)
« Maximal » 8 1 école de 10 classes 1 200 (7)
( 2 fois 4 ) 1 école de 12 classes
(5)

(1) Programme duodécennal 1964-1975. « Equipements Scolaires ».


(2) Cf. Programme duodécennal 1964-1965. « Equipements Scolaires ». District de la Région Parisienne.
(3) L’organisation scolaire actuelle vise à dissocier les classes maternelles et élémentaires : le groupe
maternel devant être situé le plus près possible de l’habitat, constitue un groupe autonome du
groupe scolaire d’enseignement élémentaire.
(4) Soit : classe préparatoire. Cours élémentaires 1ère et 2ème année et cours moyen 1ère et 2ème année.
(5) Cf. Circulaire du MEN. du 20/4/1965.
(6) Dont 2 classes de perfectionnement destinées aux inadaptés. Ces classes ne peuvent être
dissociées et doivent comporter un effectif plus faible que les classes élémentaires normales :15 à
25 élèves par classe.
Cf. Circulaire du TRAVAUX MEN. N° 65-348
DE GENIE CIVIL du 21/9/1965.
– BATIMENTS – TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE
(7) Cf. Circulaire du MEN. du 15/6/196 ETUDES – CONTRÔLE ET SURVEILLANCE – REALISATION
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Type maximal : tout à fait exceptionnel, correspond aux très grands ensembles d’habitation.
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D. Emprise au sol : (1)

- Toutes les installations d’éducation physique et sportive relèvent de la compétence


du Ministère de la Jeunesse et des Sports. (2)

Les surfaces au sol affectées aux établissements scolaires du 1er degré concernent
donc uniquement les terrains d’assiette nécessaires aux locaux d’enseignement,
cours et dégagement.

- Norme : 10 à 12 m² par élève. (3)

- La norme optimale nécessiterait donc une emprise au sol par établissement de :


Enseignement pré-scolaire ou Enseignement
maternelle Elémentaire
10 classes plus 2 classes de
4 classes
perfectionnement
35 élèves / classe Moyenne : 30 élèves / classe
12 m² / élève 12 m² / élève
1 680 m² à 1 800 m² 4 300 m² à 6 100 m²
Soit un total de : 0 ha 60, pour 600 logements nouveaux

NOTE :
Bien que la part de l’enseignement privé soit actuellement relativement
importante ( 10 % ), il a été admis que le secteur privé n’interviendrait que dans une
proportion négligeable dans les prévisions d’établissements du 1er degré.

On constate en effet que pour l’enseignement du 1er degré, le nombre


d’élèves de l’enseignement privé reste stationnaire, ce qui entraîne une diminution
progressive de sa part dans les effectifs totaux à prévoir pour les années à venir. (4)

(1) Cf. Circulaire du MEN. du 15/6/1965. page 2.


(2) Cf. Normes « Equipements sportifs et socio-éducatifs »
(3) Surface pouvant être portée jusqu’à 16 m² par élève
(4) Cf. Programme duodécennal 1964-1975. « Equipements Scolaires » Annexe.
District de la Région Parisienne. ( Avril 1965 ).
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2. - ENSEIGNEMENT DU 2ème DEGRE :


Enseignement du 1er cycle et du 2ème cycle. (1)

L’enseignement du 2ème degré, comporte 2 cycles :

- 1er cycle : Groupant dans un « Collège d’Enseignement Secondaire » ( CES ),


les classes de 6e, 5e, 4e et 3e.

- 2ème cycle : Groupant dans un « Lycée »,


les classes de 2nd, 1e et terminale ( cycle long ) ou dans un « collège
économique ou industriel »
les élèves du cycle court.

A. Enseignement du 1er cycle :

1. Nombre d’élèves par logement :


L’enseignement obligatoire jusqu’à 16 ans a pour conséquence de grouper
jusqu’à la fin du 1er cycle, tous les élèves venant du 1er degré.
Le nombre d’élèves à prévoir par logement (2) peut donc être évaluée à :

0,11 x 4 x 1 000
 = 125 élèves / 1 000 habitants
3,5
soit 0,44 élèves / logements. (3)

Norme maximale, propre à la Région Parisienne, pouvant faire l’objet de


variation compte tenu de différents facteurs :
Taux de scolarisation
Catégories socio-professionnelles…

2. Type et taille des établissements :


a)- Le CES est un établissement distinct des établissements du 1er degré et du
2ème cycle, dont la gestion est entièrement autonome.

(1) Tranches d’âges concernées : 11 à 17 ans inclus


1er cycle : 11, 12, 13 et 14 ans
2ème cycle : 15, 16 et 17 ans - cycle long : 15, 16 et 17 ans
- cycle court : 15 et 16 ans.
(2) Sur la base de 3,5 habitants par logement
(3) Soit 4 classes d’âge
Et 0,11 élèvesTRAVAUX DE GENIE CIVIL
par logement par– BATIMENTS – TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE
classe d’âge.
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Les CES peuvent être de 3 types, selon qu’ils groupent :


- 600 élèves ( CES – simple )
- 900 élèves ( CES – intermédiaire )
- 1 200 élèves ( CES – double ).

La circulaire ministérielle n°11/67 1 124 du 20/4/1967, admet les correspondances


suivantes, dans les opérations concernées d’urbanisme ( ZUP… )

1 350 logements, soit 4 500 à 5 000 habitants = CES. 600


2 000 logements, soit 7 000 habitants = CES. 900
2 700 logements, soit 9 500 à 10 000 habitants = CES. 1 200

la disponibilité des terrains et la localisation des besoins contribueront souvent à


déterminer la taille des établissements.

b)- « Section d’Enseignement Spécialisé » ( SES )


( ou « Annexe d’Enseignement Spécialisé » ) (1)
destinée aux élèves en provenance des classes de perfectionnement du 1er
degré. ( accueil des déficients intellectuels légers ) (2).

- Norme : 1 annexe de 90 élèves


Pour 2 400 élèves de CES normal
( soit pour 4 CES de 600 élèves
ou 2 CES de 1 200 élèves ).

3. Emprise au sol :
- CES : 20 m² / élève ( Sports non compris ) (3).
Soit pour 1 CES de 600 élèves = 1 ha 20
1 CES de 900 élèves = 1 ha 80
1 CES de 1 200 élèves = 2 ha 40

- SES : 35 m² / élève ( Sports non compris )


Soit pour 1 SES de 90 élèves = 3 150 m²

(1) Cf. circulaire du MEN. n° IV. 67.530 du 27/12/1967.


et n° 65.348 du 21/09/1965.
(2) Cf. Annexe type d’établissement pour les autres catégories d’élèves inadaptés
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(3) Cf. Emprise du sol. ETUDES – CONTRÔLE ET SURVEILLANCE – REALISATION
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B. Enseignement du 2ème cycle :

1. Nombre d’élèves pour 1 000 habitants :


Un certain nombre de facteur influe sur la détermination du taux de scolarisation
dans l’enseignement du 2ème cycle : types d’urbanisation et milieu urbain, types de
logements, catégories socio-professionnelles, établissements privés existants…

a)- Ainsi, en misant sur une scolarisation à 75 % (1) :


35 % pour le 2ème cycle long et
40 % pour le 2ème cycle court.
Le taux d’élèves pour 1 000 habitants serait de :

0,11 x 3 x 0,35 x 1 000


2ème cycle long : ────────────── = 33 élèves
3,5

0,11 x 2 x 0,40 x 1 000


2ème cycle court : ────────────── = 25 élèves
3,5

Soit pour l’ensemble du second cycle :

56 élèves / 1 000 habitants. ( norme nationale )

b)- Le tableau suivant donne, à titre d’exemple différents taux de scolarisation


pouvant être retenus en Région Parisienne, compte tenu des différents facteurs
énoncés ci-dessus :
Taux global Taux par type Répartition en nombre Nombre d’élèves
d’enseignement d’élèves pour 1 000 pour 1 000 habitants
habitants par type
d’enseignement
Norme spécifique à Paris 40 % long 37 élèves long
et Couronne urbaine (2) 85 % 45 % court 28 élèves court 65
Norme maximale 35 % long 33 élèves long
( nationale ) 75 % 40 % court 25 élèves court 58
Norme minimale 35 % long 25 élèves long
75 % 40 % court 20 élèves court 45

(1) Supposant, 17 % des scolarisés entrant dans la vie active à la fin du 1er cycle et 8 %
d’inadaptés.
(2) Groupant lesTRAVAUX
3 départements
DE GENIE CIVIL –des Hauts– TRAVAUX
BATIMENTS de Seine, Val– de
PUBLICS Marne- HYDROELECTRIQUE
URBANISME et Seine St Denis.
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2. Types d’enseignement et d’établissements :

a)- La répartition des effectifs selon les différents types d’enseignement (industriel
et non industriel) peut être résumée dans le tableau suivant ( à titre indicatif ) :

Type Durée des Enseignement industriel Enseignement non industriel


d'enseignement études Répartition Types d’établissement Répartition Types d’établissement
effectifs effectifs
Enseignement court 2 ans 40 à 45 % Collège industriel (1) 55 à 60 % Collège économique et
administratif
Enseignement long 3 ans 15 à 25 % Lycée technique industriel 75 à 85 % Lycée d’enseignement général
(1) (classique ou moderne)

b)- Le programme et la taille des différents types d’établissements


d’enseignement du 2ème cycle long et court, ne peuvent être définis qu’en liaison
avec les services académiques intéressés, dans le cadre des districts scolaires du
2ème cycle.

3. Emprise au sol :

L’emprise au sol nécessaire par élève est de :


- 20 m² pour l’enseignement non industriel
- 35 m² pour l’enseignement industriel (2)
- 40 m² pour l’enseignement propre à l’industrie du bâtiment. (3)

Compte non tenu :


- des espaces nécessaires aux équipements sportifs (4)
- des surfaces rendues nécessaires par des internats éventuels, soit plus de 15
m² par élève interne.

L’emprise au sol des établissements de 2ème cycle, non encore programmés en


liaison avec les services du Rectorat, devrait être calculée sur une base moyenne
de : 30 m² / élève.

(1) Etablissements dont l’implantation peut être proche, pour faciliter l’utilisation et
l’amortissement des installations techniques : ateliers…
L’orientation actuelle des directives émanant du MEN vise la création d’établissements
polyvalents.
(2) 20 m² pour les locaux d’enseignement plus de 15 m² d’ateliers.
(3) 20 m² pour les locaux d’enseignement plus de 20 m² d’installations techniques.
(4) TRAVAUX
Cf. Besoins DE GENIE
scolaires duCIVIL
2ème– BATIMENTS
DEGRE -– TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE
2ème CYCLE
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3. - ENSEIGNEMENT SUPERIEUR :

- Les prévisions en effectifs universitaires et l’implantation des établissements


d’enseignement supérieur relèvent directement de la compétence du Ministère de
l’Education Nationale.
Il paraît donc difficile de donner ici des normes susceptibles de varier pour chaque
implantation selon le programme pédagogique retenu.
La création d’un établissement universitaire :
Institut Universitaire de Technologie ou Faculté, faisant l’objet d’une opération
spécifique, dans un contexte spécifique.

- Toutefois la création d’IUT semblant devoir représenter une implantation de plus en


plus courante et être appelée à ce titre à être intégrée dans les plans de zonage, il a
paru utile de donner les quelques indications suivantes :

1. Définition :
Etablissement d’enseignement supérieur destiné à former des techniciens supérieurs,
« associés de près au travail des ingénieurs administratifs, financiers ou commerciaux ». (1)

2. Durée de scolarité : 2 ans, sanctionnée par un diplôme universitaire de


technologie.

3. Durée de scolarité : « département » de 300 étudiants.

4. Type :
- Secondaire ( industrie – bâtiment – biologie… )
- Tertiaire ( Administration des entreprises gestion des collectivités publiques
relations, information… )

5. Surface : ( équipements sportifs non compris )


Département Surface plancher Emprise au sol (2)
Secondaire 4 000 à 5 000 m² environ 1 ha 2 à 1 ha 5
Tertiaire 2 700 m² environ 1 ha

(1) Y compris parkings, dégagements, accès.

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NOTE :

Le regroupement de plusieurs départements ( le plus souvent 4 départements ) a


pour conséquence de contacter la surface au sol à réserver.

Ainsi le programme d’extension Nord de la Faculté des Sciences d’Orsay prévoit


une réservation globale de 20 ha pour 4 IUT groupant 16 départements, ( dont 12
« secondaires » ), soit une emprise moyenne au sol de 1 ha 25 par département.

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4. - ANNEXES :

A. Enseignement pour élèves inadaptés :

1. Déficients mentaux légers et moyens :


« Chacune de ces catégories d’élèves peut être regroupée dans des « Ecoles
Nationales de Perfectionnement ». Au niveau élémentaire ( à titre exceptionnel ) et
au niveau du 1er cycle,
en vue de leur assurer un enseignement pré-professionnel et professionnel, ainsi
que les rééducations appropriées. (1)

Norme : 1 établissement ( ENP ) de 150 élèves ( dont 120 internes ) pour 100 000
habitants.

Surface au sol : environ 2 ha.

2. Déficients sensoriels et infirmes moteurs : (2)


Elèves dont l’état de santé ne nécessite pas une surveillance médicale intensive,
pouvant être intégrés dans des établissements de l’Education Nationale :
- Soit dans des classes annexées à des établissements scolaires ordinaires :
1er degré : 1 classe pour chacune des catégories d’élèves précitées pourra
être prévue dans une école primaire pour une zone urbaine d’au moins 40 à
50 000 habitants.

1er cycle : 1 série complète de sections de la 6e à la 3e pour chacune des


catégories d’élèves précitées pourra être organisée dans un ou plusieurs CES,
pour une zone urbaine d’au moins 150 200 000 habitants.

2ème cycle : des classes spéciales pourront être organisées dans les lycées
parallèlement aux classes ordinaires. A prévoir dans des zones urbaines de
plus de 300 000 habitants.

- Soit dans des établissements spécialisés : avec internat, qui pourront être créés à
l’initiative du MEN.

(1) Cf. Circulaire du MEN. n° 65.348 du 21/09/1965. Accueil d’élèves à prévoir, outre les
« classes de perfectionnement » du 1er degré (Cf. Types et taille des établissements) et
les « Sections d’enseignement spécialisé » du 1er cycle.
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(2) Cf. Circulaire du MEN. ETUDES
n° 65.348 du 21/09/1965.
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B. Schéma d’organisation : des enseignements du 1er et 2ème degré et supérieur


Cf. tableau suivant.

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ESPACES PUBLICS

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( Espaces verts et de loisirs )

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TRAVAUX DE GENIE CIVIL – BATIMENTS – TRAVAUX PUBLICS – URBANISME - HYDROELECTRIQUE


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A. Définition et normes globales :

1. Définition :
Par « espaces publics », on entend non seulement les espaces plantés ou
« espaces verts » ( forêts, bois, parcs, jardins, mails … ) (1) mais toute surface
susceptible d’accueillir divers équipements : sportifs ( stades, gymnases, tennis,
plaines de jeux, patinoires … ) de détente ( parcs d’attraction, … ), ou culturels (
salles d’exposition, maisons de la culture … ).

2. Normes globales : (2)


Les normes retenues ont été traduites dans le tableau suivant (3) :

Type d’ Normes de Observations Principe de


Espace public superficie localisation

REGIONAL : ( 100 m² / hab )

- Parcs Régionaux, 75 m² / hab Parcs et forêts extérieures Rayon de 100 km


forêts, réserves, … environ

- Parcs de Week-end 25 m² / hab Partie aménagée des parcs et forêts Rayon de 100 km
extérieures environ

REGIONAL : ( 100 m² / hab )

- Parcs suburbains 12 m² / hab Espaces boisés situés en bordure de Immédiatement


la ville et contigus aux quartiers limitrophe
d’habitation. Ils marquent la limite de
la zone urbaine. (4)

Espaces plantés intérieurs à la zone


- Parcs urbains 13 m² / hab urbaine ( parcs, jardins, squares … ), Interne
où doivent être implantés des
équipements sportifs, (5) culturels ou
de détente.

(1) Cf. Programme duodécennal 1964-1975


« Réglementation propre à la Région Parisienne, concernant la sauvegarde et la
création d’espaces verts » (p. 147)
(2) Cf. Etudes IUARP. Juin 1965 : « Espaces de loisirs en Région Parisienne » tome I :
« Détermination des normes d’espaces libres pour les loisirs ».
(3) Exemples étrangers : m² d’espaces verts / habitant :
Rome et Londres : 9 m² / habitant
Berlin : 13 m² / habitant
Viennes : 25 m² / habitant
(4) Permettant l’implantation de terrain de sports sommairement aménagés et de centres
aérés. (cf. Terrains de sports en plein air).
(5) Cf. types TRAVAUX DE GENIE CIVILsportifs
d’équipements – BATIMENTS
qui–doivent
TRAVAUX PUBLICS
y être– inclus
URBANISME - HYDROELECTRIQUE
: de sports en plein air.
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B. Espaces, publiques de caractère régional :

Les espaces publics de caractère régional sont constitués par les bois et forêts
extérieurs à l’agglomération, dont certaines parties font l’objet d’aménagements
particuliers ( type parcs de week-end ).

Les services des Eaux et Forêts et du District de la Région Parisienne déterminent


l’ensemble des programmes d’acquisitions et d’équipement de ce type d’espaces
verts. (1)

C. Espaces publiques de caractère urbain et suburbain :

1. Répartition fonctionnelle :
La répartition des superficies à réserver en espaces publics dépendra en effet du
parti d’urbanisme adopté. Elle doit de ce fait s’effectuer dans un cadre très souple. Il
en ira de même pour la taille et le nombre des jardins et des parcs à chaque niveau.
Les termes « jardins » et « parcs » ne préjugent d’ailleurs pas de la fonction et du tracé
des espaces plantés.

Pour une zone urbaine, la réserve globale d’espaces publics à prévoir à la


périphérie et dans le tissu urbain est de :
25 m² / habitant
destinée :
- pour moitié à la récréation passive ( plantations, promenades, repos … )
- et pour l’autre moitié à la récréation active ( dont environ 8 m² pour les
équipements sportifs et socio-éducatifs ).

Dans la ville elle-même : 13 m² / habitant doivent être réservés aux espaces publics
urbains, (2) comprenant :

(1) -
Cf. Programme duodécennal 1964-1975
(2) La norme de 13 m²/habitant d’espaces publics urbains ne tient pas compte du prospect
des immeubles d’habitation. Les espaces et aménagements de pré-habitaton ( ex. bacs
à sable, balançoires, toboggans, pelouses … ) ne sont donc pas englobés dans cette
norme. La circulaire du Ministère de l’équipement, n° 67-19 du 30/03/1967 relative à
l’aménagement d’espaces verts et d’aires de jeux dans les groupes d’H.LM. estime la
TRAVAUX DEàGENIE
surface nécessaire cesCIVIL – BATIMENTS – TRAVAUX
équipements PUBLICS
à environ 13 –m²/logement
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- Les parcs et jardins à tous les niveaux de l’organisation intérieure urbaine

- ainsi qu’une partie des équipements sportifs (1) et socio-éducatifs.

D’une manière générale, plus de la moitié de la superficie des espaces publics


urbains, devrait être consacrée à la récréation passive et aux aménagements paysagers.

2. Répartition des espaces publics urbains au niveau des unités résidentielles


Alors que la norme de 13 m² / habitant doit être respectée dans la mesure du
possible (1), la ventilation de cette surface entre les différentes unités résidentielles :
Voisinage
Quartier
Arrondissement,
Peut être considérée comme indicative :
Niveaux de Superficie – types Observations
normalisation d’espaces publics
7 – 8 m²/hab.
Voisinage Jardin de voisinage environ 50 % pour chaque type
quartier Parc de quartier
En zone d’extension une partie de la
surface nécessaire au parc central
Groupe de
peut être prise sur le parc suburbain.
15 – 20 000 5 – 6 m²/hab. Une plus grande superficie peut alors
être consacrée aux autres espaces
logements Parc central
plantés intérieurs ( voisinage et
quartier ).

a)- « Unité de voisinage » ( 1 000 à 1 200 logements ). « jardin ».


( 4 m² / habitant )

A ce niveau la nécessité d’un espace planté correspond à deux préoccupations :

(1) Les équipements sportifs et socio-éducatifs intégrés dans les 13 m²/hab. sont les
équipements sportifs « organisés » ( stades, terrains de travail, gymnases, piscines maisons
de jeunes… ( soit environ 5,5 m²/hab. ). Les équipements sportifs sommairement
aménagés ( centres sportifs suburbains, plaines de jeux ) et les centres aérés qui
représentent environ 2,5 m²/hab., peuvent être regroupés à la périphérie des villes dans
les espaces libres suburbains ( 12 m²/hab.).
(2) Incluant les équipements sportifs. Mais au cas où l’espace nécessaire ne pourrait être
dégagé, laTRAVAUX
normeDEnécessaire
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pourrait être de 8 m²/habitant.
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- « aérer » le tissu urbain en cherchant à mêler le plus possible la verdure aux


groupes d’habitations,

- faciliter la fréquentation de ces jardins aux mères accompagnant leurs


enfants en bas âge et aux personnes âgées d’où le nécessaire proximité du
domicile ( 200 à 400 m ).

b)- « Quartier » ( 4 000 à 5 000 logements ). Parc de quartier .


( 4 m² / habitant )

La notion de quartier ( 4 000 à 5 000 logements ) tend à définir une unité dotée
d’une certaine vie propre. Un parc à ce niveau correspond à deux besoins :

- trouver un espace qui, sans être très éloigné du domicile soit plus vaste que le
jardin de voisinage.

- Localiser des équipements de loisirs et de détente autour, desquels pourrait


graviter la vie du quartier.

c- « Arrondissement » ( 15 000 à 20 000 logements ). Parc central .


( 5 m² / habitant )

Sa fonction est triple :

- Assurer aux habitants la possibilité de se détendre par la promenade et le


repos dans un cadre verdoyant mais animé. Lieu de rencontres et de
contacts, naturel par son cadre mais urbain par sa fonction.

- Constituer l’un des pôles d’attraction de la ville, grâce à de grands


équipements sportifs ou culturels qui pourraient y être concentrés.

- Contribuer à embellissement de la ville ( statues, sculptures, floralies… )

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Répartition et surfaces des Espaces Publics Urbains ( 13 m² / Habitant )

Total des espaces


Niveau de Normalisation : Jardins de voisinage Parcs de quartier Parcs Central publics urbains ( sports
Unité : 4 m² / 1 Hab. 4 m² / 1 Hab. 5 m² / 1 Hab. compris ) 13 m² / Hab.

- Voisinage
Nombre de logts. : 1 000 à 12 000 Un espace public de 3 ha à 3 ha 7 à réserver
Population : 3 500 à 4 000 Hab. 1 ha 5 hors unité (1) 4 ha 5 à 5 ha 2

- Quartier Quatre espaces


Nombre de logts. : 4 000 à 5 000 publics de 1 ha 5 soit Un parc de 6 ha au 7 à 9 ha à réserver 18 à 22 ha
Population : 14 000 à 17 000 Hab. 6 ha au niveau des niveau du quartier hors unité (1)
voisinages

- Ensemble justifiant 1 parc central (2)


( arrondissement ) 20 ha et plus à 20 ha et plus à 25 ha et plus à 65 ha au minimum
Nombre de logts. : inférieur à 15 000 réserver au niveau réserver au niveau réserver au niveau
Population : 50 000 à 70 000 Hab. des voisinages. des quartiers. de l’arrondissement

(1) Les surfaces hors unité devront être regroupées. Sinon l’impossibilité de les localiser justifiera que soit augmenté la surface des parcs et
jardins à localiser dans l’unité.
(2) Un parc central se justifie au niveau d’une masse de population de 50 – 70 000 hab. Cependant, en zone agglomérée un ensemble de 10
à 15 000 logements peut justifier un tel parc, en raison du déficit existant.

23
IAURP
Mai 1968

-3-

EQUIPEMENTS SPORTIFS ET SOCIO-EDUCATIFS

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

24
NOTE PREALABLE

Les indications fournies dans ce document doivent être considérées comme


provisoires.

Une enquête générale lancée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports,


en vue de la préparation du VIe Plan, permettra notamment de préciser l’inflexion
régionale des normes d’équipements sportifs et socio-éducatifs et leur conjonction
avec des équipements voisins dépendant d’autres départements ministériels.

Une mise au point du présent document sera établie avec le Ministère de la


Jeunesse et des Sports et la Préfecture de Région, dès la fin de l’enquête générale
précisée ci-dessus.

25
A. Généralités

1. Généralités :
1) – Les équipements sportifs et socio-éducatifs relèvent de la compétence
du Ministère de la Jeunesse et des Sports. (1) Les normes relatives à ces
deux types d’équipement ont donc été regroupées dans ce même
chapitre.

2) – Deux circulaires importantes :

- n° 285 du 16 Avril 1964 ( équipements sportifs civils et scolaires du


1er degré. et du 2e degré. 1er cycle ).
- n° 67-367 du 29 Septembre 1967 ( équipements sportifs scolaires
du 2e degré 2e cycle et universitaires ).
Enumèrent les équipements sportifs et socio-éducatifs dits « classiques » ( ou
encore normalisés )
Et pour chacun, définissent les grilles des besoins à satisfaire (2).

3) – Pour les définitions et caractéristiques détaillées des diverses catégories


d’équipements, on se reportera utilement au numéro du « Moniteur des
Travaux Publics et du Bâtiment » .
(Numéro hors série juin 1966 (et Mai 1964 , pour les maisons de jeunes ) publié
en accord avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports).

4) – Les surfaces nécessaires aux équipements sportifs et socio-éducatifs


s’intègrent aux espaces publics et espaces verts, soit dans les « les espaces
publics urbains » ( 13 m² / Habitant ), soit dans les « espaces publics
suburbains » ( 12 m² / Habitant ),(3 )

2. Nomenclature des Equipements sportifs et Socio-éducatifs classiques ( ou


normalisés ) :
1) –Equipements sportifs :

a)- Terrain d’Education Physique et de Sports en plein air :


- Stades de compétition
- terrains de travail et d’entraînement
- terrains d’entraînement, sommairement aménagés.
b)- Centres aérés
c)- Piscines couvertes et bassins en plein air

(1) y compris les équipements sportifs « scolaires » , relevant précédemment de la


compétence du Ministère de l’Education Nationale.
(2) Les indications données dans ces grilles concernant des « seuils »successifs de
population (et non des tranches de population ).
Toutes possibilités d’interpolation sont ainsi assurées de façon logique (Cf. circulaire
n°285 .Chapitre 4. 2ème paragraphe ).
(3) Cf, Chapitre2.

26
d)- Gymnases et salles de sports :
- salles de sports et de compétition
- gymnases
- aires d’entraînement couvertes ( Halls de sports ).

2) –Equipements socio-éducatifs :
a)- Terrain Maison des jeunes (1)
b)- Locaux de mouvement

3) –Equipements :
- locaux d’accueil et de vacances (2)
- colonies de vacances :
Camps et colonies de vacances
Classes de neige et classes aérées.
- centres de vacances d’adolescents.

B. Grille des besoins en surface / habitant

Les besoins en équipements sportifs et socio-éducatifs peuvent être résumés dans


les tableaux suivants :

1. Besoins civils et scolaires 1e degré et 2e degré. 1e cycle (3)(Scolarité obligatoire)


Nombre de mètre carré par habitant
Population Terrains de Plan d’eau Plan d’eau Surface Planchers
développés de locaux
( nombre sports en piscine en bassin utile de socio-éducatifs
Centres aérés
d’habitants ) (4)(6) couverte de plein air gymnase (5)(8)
(4) (4)(7)
100 000 5,2 0,4 0,017 0,02 0,3 0,2
50 000 5,8 0,45 0,018 0,03 0,3 0,2
20 000 6 0,5 0,02 0,05 0,4 0,2
10 000 8 0,5 0,02 0,06 0,4 0,2
5 000 10 0,5 0,03 0,10 0,4 0,2
2 000 11 - - 0,12 0,4 0,2
1 000 11 - - - 0,5 0,2

(1) y compris les « foyers de jeunes » et « clubs de jeunes ».


(2) Les équipements étant toujours implantés à grande distance des agglomérations, leur cas ne sera pas
traité dans le présent document.
(3) Cf. circulaire n° 285 J et S su 16 avril 1964
(4) Ces normes ne tiennent pas compte des besoins scolaires afférents aux élèves du 2e cycle (au-delà de
la scolarité obligatoire) ces besoins faisant l’objet d’une évaluation distincte, au titre de chaque
établissement du 2e cycle. Les besoins sportifs universitaires sont eux aussi exclus de ces normes ; ils sont
également évalués au titre de chaque établissement d’enseignement supérieur.
(5) La norme de 0,2 m²/hab. des planchers de locaux socio-éducatifs englobe la part qui revient à la
jeunesse et aux sports dans le 1 m²/logement demandé aux promoteurs.
(6) Surface globale des terrains aménagés, y compris dégagements et circulation (parkings exclus).
(7) Surface utile : surface de travail, à l’exclusion de toute annexe (vestiaires, dépôts, sanitaires, bureaux…).
(8) Surface plancher développée : Surface utile y compris logements, dépôts, sanitaires, bureaux…
27
2. Besoins scolaires du 2e degré - 2e cycle (1)
(Au-delà de la scolarité obligatoire)
Type d’équipement m² par élève m² par habitant
Terrains de sports :
( superficie de l’emprise totale au sol ) 20 m² 1,2 m²
Gymnase :
( surface utile de jeux ) 0,6 m² 0,036 m²
Piscines couvertes : (2)
( surface plan d’eau ) 0,15 m² 0,009 m²

3. Besoins Universitaires (3)


Terrains de sports :
( superficie de l’emprise totale au sol ) 21 m² par étudiant
Gymnase :
( surface utile de jeux ) 0,5 m² par étudiant
Piscines couvertes :
( surface plan d’eau ) 0,06 m² par étudiant

4.
Récapitulatif : Normes moyennes en équipements sportifs et socio-
éducatifs,(4) civils et scolaires
(Non compris les besoins universitaires) (normes à l’échelle de 100 000 habitants et plus)
Civil plus scolaire 1e degré 2e cycle Total civil plus scolaire 1e
et 1e cycle m²/hab m²/hab degré et 2e degré m²/hab
Type d’équipement
Terrains de sports (superficie de l’emprise) 5,2 1,2 6,4
Centres aérés 0,4 - 0,4
Piscines couvertes (surface plan d’eau) (5) 0,017 0,009 0,026
Bassins de plein-air (surface plan d’eau) (6) 0,02 - 0,02
Gymnases (surface utile de jeu) (7) 0,3 0,036 0,336
Locaux socio-éducatifs (surface plancher développée) (8) 0,2 - 0,2

(1) Cf. circulaire J.S. n° 67-367 du 29 septembre 1967. Les besoins scolaires 2e cycle, font l’objet d’une évaluation
distincte au titre de chaque établissement du 2e cycle, en utilisant la présente grille qui représente une norme
moyenne.
(2) Il n’est prévu aucun supplément en bassin de plein air, ces derniers n’étaient pas au programme sportif du 2e
cycle.
(3) Cf. circulaire n° 67-307 J et S su 29 septembre 1967. Les besoins afférents aux étudiants seront évalués au titre de
chaque établissement universitaire en utilisant la présente grille qui représente une norme moyenne.
(4) Cf. circulaire J.S. n° 285 du 16 avril 1967 plus circulaire n° 63-367 du 27 septembre 1967.
(5) on obtient l’emprise totale nécessaire au sol, en multipliant la surface de plan d’eau par 3.
(6) on obtient l’emprise totale nécessaire au sol, en multipliant la surface de plan d’eau par 5.
(7) En multipliant par 2 la surface utile de jeu, on obtient l’emprise nécessaire au sol.
(8) La surface plancher développée multipliée par 4, donne l’emprise totale au sol. L’emprise totale au sol des seules
maisons de jeunes représente 0,2 m²/habitant.

28
C. Types d’équipements

1. Terrains de sports en plein air


En zone urbaine, les besoins moyens en terrains de spots de plein air peuvent être
évalués à :
6,4 m² / habitant (1) :
5,2 m² : Besoins civils et scolaires
1e degré et 2e degré.
1e cycle.
5,2 m² : Besoins scolaires 2e degré
2e cycle.

a)- Les types d’équipements nécessaires sont les suivants :


4,4 m² / habitant en terrains de sports aménagés (2), soit :
3,2 m² pour les besoins civils et scolaires 1e degré et
2e degré 1e cycle
1,2 m² pour les besoins scolaires 2e degré. 2e cycle.

2,6 m² / habitant en terrains sommairement aménagés ( plaines de jeux ) (3)

b)- Le tableau ci-après précise l’ensemble des besoins (4) en terrains de sports
de plein air, ( besoins confondus ) (5) selon la population à desservir.
Population Stades de compétition Terrains de travail et Terrains d’entraînement m²/hab
sommairement aménagés (centres
(6) d’entraînement (7) TOTAL
sportifs suburbains)
Nb habitant en ha m²/ha en ha m²/ha en ha m²/ha
100 000 7 0,7 25 2,5 20 2 5,2
50 000 5 1 14 2,8 10 2 5,8
20 000 3,5 1,75 5 2,5 3,5 1,75 6
10 000 2,5 2,50 3,5 3,5 2 2 8
5 000 2 4 1,5 3,0 1,5 3 10
2 000 - - 2,2 11 - - 11
1 000 - - 1,1 11 - - 11

(1) Cf. tableau récapitulatif


(2) Les terrains aménagés (4m²/habitant) seront localisés dans les espaces publics urbains
(13m²/habitant). Cf tableau normes globales et Répartition fonctionnelle.
(3) La superficie des terrains sommairement aménagés doit être prise sur les espaces publics
suburbains (12 m²/habitant) Cf. tableau normes globales.
(4) Cf. circulaire n° 285 Ministère Jeunesse et Sports du 16 avril 1964.
(5) Non compris ni les besoins scolaires du 2e cycle, qui doivent être ajoutées à ces normes sur la base
de 20 m²/élève ou 1 ,2 m²/habitant, ni les besoins universitaires (2,1 m² /étudiant).
(6) Sauf exception, les stades de compétition ne répondent qu’aux besoins extrascolaires.
(7) Les terrains de travail et d’entraînement répondent aux besoins civils et scolaires. Leur emprise
devra être dégagée dans les espaces publics urbains (13 m²/habitant).
29
c)- La composition d’un programme détaillé ne peut être établie qu’en liaison
avec les services départementaux du Ministère de la Jeunesse et des Sports. (1)

2. Centres aérés

a)- Définition : Les centres aérés sont des centres de loisirs organisés à la
périphérie des agglomérations par des institutions publiques ou
privées, et destinés à accueillir en demi-pension, dans des
installations permanentes, les enfants de moins de 16 ans,
pendant les périodes de congés scolaires.

b)- Norme : En zone urbaine,


les besoins en « centres aérés » sont de : 0,40 m² / habitant (2)

3. Piscines couvertes et bassins de plein air :

a)- Types et norme d’installations à prévoir :


besoins confondus, (3) selon les populations à desservir.

Population : BASSINS DE PLEIN AIR PISCINES COUVERTES


Nombre Stade Bassin de Bassin de 25 Bassin de 25 Piscine de Piscine de 25 Piscine de 25 Piscine
nautique 50 m m (normal) m (réduit) 50 m m (normale) m (réduite) réduite
d’habitants
100 000 1 - 1 - 1 1 1 -
50 000 - 1 1 - - 1 1 -
20 000 - - 1 - - 1 - -
10 000 - - 1 - - - 1 -
5 000 - - 1 - - - - 1
2 000 - - - 1 - - - -
1 000 - - - - - - - -

(1) On se référera utilement au numéro hors série du « Moniteur des Travaux Publics et du
Bâtiment » du juin 1965.
(2) Leur superficie doit être prise ( en complément des 2,6 m²/habitant de plaine de jeux ) sur les
espaces publics suburbains ( 12 m²/habitant ). Cf. Nombre d’élèves par classe.
(3) – non compris, en ce qui concerne les piscines couvertes :
– ni les besoins du 2e cycle qui doivent être ajoutés à ces normes, sur la base de 0,15 m² de
plan d’eau/élève (ou 0,009 m²/habitant) soit 3 piscines couvertes de 25 m pour 100 000
habitants.
– ni les besoins universitaires (0,06 m²/étudiant).
30
b)- Surface :
Les installations des types 50 m et 25 m ( normal ) se composent d’un bassin
sportif et d’un bassin d’apprentissage. Il est en outre possible de faire varier la
largeur du bassin sportif en fonction de la population ( largeur 12,5 m à 15 m pour le
type 25 m, et largeur 15 à 20 m pour le type 50 m ). Les dimensions du bassin
d’apprentissage sont de 12,5 m à 25 m sur 6 à 10 m. par contre les installations plus
petites ( bassins 25 m. « réduits » c’est-à-dire dont la largeur ne dépasse pas 10 m )
ne comportent qu’un seul bassin. (1)

La surface totale minima à réserver pour chaque type de bassin est de : (2)
Type Bassins de Plein Air Piscines couvertes
Bassin 50 m 5 750 m² à 7 250 m² 3 450 à 4 350 m²
Bassin 25 m complet 2 200 m² à 3 300 m² 1 320 à 1 980 m²
Bassin 25 m réduit 1 250 m² 750 m²

4. Gymnases et salles de sports :

a)- Définition :
- les salles de sports ( compétition ) peuvent recevoir des spectateurs et sont
essentiellement consacrées aux besoins non scolaires.
- par contre, les gymnases sont la plupart du temps destinés en priorité aux
scolaires.
- les Halles de sports sont des terrains d’exercices couverts fermés
complètement ou partiellement, peuvent être adjointes aux gymnases. Ces halles
de sport assurent, dans la gamme des installations couvertes, la transition entre le
gymnase classique ou la salle de sport, et le « stade couvert » (3).

b)- Norme :
Le nombre des salle de sports et gymnases à prévoir ( besoins confondus (4) ),
selon les populations à desservir est déterminé par le tableau suivant :

(1) Cf. Programme Duodécennal 1964-1975 « Equipement Sportifs et socio-éducatif ».


(2) Des surfaces minima ne comprennent que les besoins en parkings, et d’éventuels
dégagements autres que les dégagements fonctionnels déjà inclus dans le présent tableau.
(3) Définition extraite du numéro hors série du « Moniteur des Travaux Publics » de juin 1966.
(4) Non compris en ce qui concerne les gymnases, ni les besoins du 2e cycle qui doivent être
ajoutés à ces normes sur le base de 0,6 m²/élève ( ou 0,036 m²/habitant ), ( soit quatre
gymnases type C pour une population de 100 000 habitants ), ni les besoins universitaires ( 0,5
m²/étudiant ).
31
Halles de sports
Population Salles de sports Gymnases
(Aires d’entraînement
( nombre d’habitants ) ( compétition ) (en unités de salles C)
à couvert)
100 000 1 22 6
50 000 1 12 3
20 000 1 6 2
10 000 - 4 2
5 000 - 2 1
2 000 - 1 -
1 000 - Dimension réduite -

c)- Surface :
Une unité de gymnase correspond à un gymnase de type C, étant entendu
qu’il y a intérêt à réaliser une combinaison des différents types de gymnases. Outre
les gymnases C, il y a les gymnases A et B, les salles de compétition et les salles
d’entraînement spécialisé.
- un gymnase type A mesure 20 m x 11,5 m = 230 m²
- un gymnase type B mesure 30 m x 20 m = 600 m²
- un gymnase type C mesure 40 m x 20 m = 800 m²
- une salle de compétition mesure 44 m x 24 m = 1 056 m²
- une salle d’entraînement spécialisé mesure 10 m à 15 m x 7 à 12 m ( soit 100
à 200 m² ) en général.

- il est à noter en outre que :


• 2 salles d’entraînement spécialisées = 1 gymnase de type A
• 2 gymnases de type A = 1 gymnase de type B
• 3 gymnases de type A = 1 gymnase de type C

NOTE :
Les surfaces sont celles des surfaces nettes de travail, elles ne comprennent
pas celles des gradins éventuels ni celles des annexes fonctionnelles. ( local à
matériel, sanitaires, douches, vestiaires, bureaux, logements… ).

32
5. Equipements socio-éducatifs :

a)- Norme :
Les besoins ( maisons des jeunes et locaux de mouvements ) ramenés en
m²/habitant, sont de 0,20 m², mais doivent s’adapter à des situations toujours
différentes. L’application automatique des normes chiffrées viendrait à l’encontre
du but recherché.

Il convient donc d’éviter d’enfermer les structures d’animation, les maîtres


d’ouvrage et les architectes dans un cadre trop rigide.

L’équipement en Maisons de Jeunes et en autres locaux destinés à la


Jeunesse, doit présenter un caractère évolutif pour s’adapter aux besoins de la
population.

Toutefois un minimum de surface de planchers est à prévoir pour la


satisfaction de ces besoins, à savoir :
0,20 m²/habitant se répartissant comme suit :
0,05 m²/habitant en maisons de jeunes
0,15 m²/habitant en locaux de mouvement.

b)- Type d’équipements :


En regard du chiffre de population à desservir, le tableau ci-après donne une
liste des équipements socio-éducatifs à prévoir pour la satisfaction des besoins. (1)

Il convient de noter que pour les Maisons de Jeunes, il ne s’agit que d’un
simple exemple de répartition possible, entre divers types d’installations, mentionné
à titre purement indicatif.

(1) Cf. circulaire J et S n° 285 du 16 avril 1964


Les surfaces indiquées sont des « surfaces planchers développées ».

33
Locaux de
Population MAISONS DES JEUNES mouvements
(Nombre Type VIII Type V Type III Type I ( nb d’unités
d’habitants) 1 500 m² 600 m² (1) 300 m² (1) 150 m² (1) de 100 m² )
100 000 1 2 4 4 150
50 000 1 - 2 3 75
20 000 - 1 1 1 30
10 000 - 1 - - 14
5 000 - - 1 - 7
2 000 - - - 1 3,5
1 000 - - - - 1,5

c)- Notes importantes :


- Aux surfaces indiquées pour chacune des maisons de jeunes doivent
s’ajouter les emprises nécessaires aux « dégagements » ( espaces verts, petits
terrains de jeux et d’évolution sportive… )
L’emprise totale au sol peut être estimée à 4 fois la surface de planchers. (2)

- Il est admis que pour les ensembles d’au moins 50 logements, dont les
demandes de permis de construire ont été présentées postérieurement au
30/06/1965, les locaux de mouvements prévus dans la grille ci-dessus ( 0,15
m²/habitant ) peuvent et doivent trouver leur place dans le cadre des « locaux
collectifs résidentiels », ( 1 m²/logement, soit environ 0,28 m²/habitant ). Prévus par la
circulaire n° 6 529 du 05 juin 1965 du Ministère de la Construction.

(1) La construction de ces MJC, est généralement réalisée sur un niveau.


(2) A prendre sur les surfaces prévues pour les espaces publics ( 13 m²/habitant) Cf. Répartition
des espaces publics urbains au niveau des unités résidentielles ).

34
Ventilation des surfaces d’équipements sportifs et socio-éducatifs à l’intérieur des 25 m²/habitant d’espaces publics de caractère urbain
et suburbain

Espace public de • 2 m²/habitant : équipements sportifs de plein air


sommairement aménagés
caractère Suburbain
(Cf. Généralités)
12 m²/habitant dont :
• 0,1 m²/habitant : Centres aérés
Espaces publics (Cf. Répartition
(Cf. Centre aérés – note 1)
Urbains et Suburbains fonctionnelle)

25 m²/habitant
(Cf. Normes globales) Espace public de • 3,2 m²/habitant : équipements sportifs de plein air
aménagés (besoins civils et scolaires 1e degré et 2e degré.
caractère Urbain
1e cycle).
13 m²/habitant (Cf. Généralités)
dont :
(Cf. Répartition des
• 1,2 m²/habitant : équipements sportifs de plein air
espaces publics aménagés (besoins scolaires 2e degré. 2e cycle).
urbains)
• 0,178 m²/habitant : Piscines et bassins de plein air.
(Cf. Généralités – Besoins civils et scolaires 1e degré et 2e degré. 1e cycle – Piscines
couvertes et bassins de plein air)

• 0,672 m²/habitant : Gymnases et salles de sports.

• (Cf. Besoins civils et scolaires 1e degré et 2e degré. 1e cycle


– Gymnases et salle de sports)

• 0,2 m²/habitant : Equipements socio-éducatifs.


(Cf. Equipements socio-éducatifs)

35
IAURP
Octobre 1968

-4-

EQUIPEMENTS CULTURELS

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

36
1. – MAISON DE LA CULTURE (1)

A. Définition :

La Commission culturelle du Ive plan définit la Maison de la Culture, comme : « le lieu


de rencontre et de confrontation par excellence, entre la culture et ceux qui veulent y
accéder, entre ceux qui délivrent le message et ceux qui le reçoivent, entre les artistes
et leur public, et tout simplement entre les hommes ».

La Maison de la Culture a pour fonction d’abriter et de présenter à un large public des


œuvres et des activités culturelles de haute qualité.

Les Maisons de la Culture relèvent du Ministère des Affaires Culturelles qui en assure la
construction et le fonctionnement, à égalité avec la Municipalité intéressée.

Au 1e juin 1968, 8 Maisons de la Culture, étant ouvertes en France (2) et en construction


(3).

B. Emprise au sol :

Terrain de 3 à 4 ha situé de préférence au cœur du centre urbain ( à proximité des


commerces, bureaux, équipements d’enseignement… )

Prévoir : 600 à 700 places de parkings (4) pour voitures individuelles + places pour le
stationnement des cars des collectivités.

(1) Cf. Monographie IAURP. « Les maisons de la culture en France » (février 1968)
(2) Amiens – Bourges – Caen – Le Havre – Thonon – Firminy et Paris (TEP) Grenoble.
(3) Nevers – Rennes – Reims – St Etienne.
(4) Besoins en parkings pouvant être satisfaits par l’utilisation de parkings affectés aux bureaux
ou commerces.

37
2. – THEATRES D’ACCUEIL

Dans les agglomérations ne comportant pas de Maisons de la Culture, on peut


envisager la création d’un Théâtre d’accueil (1).

- Norme minimale : 50 à 60 000 habitants


- Capacité : 700 à 800 places ( seuil minimal de rentabilités ) (2)
- Surface plancher : de 0,80 m² à 1 m² par spectateur, soit 1 salle de 800 m² (3)
- Surface totale optimum : superficie scène = superficie salle + arrière-cour-
jardin, de superficie égale à celle de la scène

Soit : 800 m² x 5 = 4 000 m² plancher HO


Soit une emprise au sol de l’ordre de 1 ha ( parkings compris )

(1) Exemple en RP : Théâtre de la Commune à Aubervilliers.


(2) La petite salle de « création » ( 200 à 300 places ) se situe dans la Maison de la Culture ou
dans les grandes villes.
(3) Quelle que soit la forme envisagée de théâtre : Théâtre élisabéthain, à l’Italienne, en rond,
avec ou sans proscenium.

38
3. – MUSEES

A. Définition :

Définition retenue par les statuts du « Conseil International des musées ». ( ICOM :
« International Council of Muséum ») : »Tout établissement permanent créé en vue de
conserver, étudier, mettre en valeur par des moyens divers et d’exposer pour la
délectation et l’éducation du public, des collections d’objets d’intérêt artistique,
historique, scientifique et technique ».

B. Référence :

Des salles d’exposition sont habituellement prévues dans les Maisons de la Culture. En
Région Parisienne, la proximité de Paris, rend moins nécessaire la création de musées
assurant la conservation d’objets d’art.

Toutefois, dans les centres urbains nouveaux, une salle d’exposition, fonctionnant en
liaison avec la Maison de la Culture pourrait être prévue.

Exemple : Musée du Havre (1)


- Services techniques généraux de dépôts et de conservation : 1 260 m²
- Service administratifs : 220 m²
- Espaces polyvalents d’exposition : 2 870 m²
_______________
Soit une surface totale plancher-utile de : 4 350 m²

NOTE :
La création d’un Musée suppose un « fond » d’œuvres d’art suffisamment
important.

(1) Population support : 200 000 habitants.


39
4. – CINEMA (1)

La fréquentation des salles de cinéma se situe de plus en plus dans le centre des villes
et surtout les plus grandes : le public « sort » voir un film, mais ne fréquente plus le
cinéma de quartier.

A. Critère de localisation :

Les salles de cinéma doivent se situer :


- à proximité d’un centre commercial, drugstore, night clubs…
- dans l’environnement d’autres salles de projection.
A la salle isolée, les distributeurs et exploitants, préfèrent le « complexe » de plusieurs
salles, proposant au public des programmes différents permettant aux exploitants une
réduction des frais de gestion.

B. Fréquentation et taille des salles :

L’analyse de la situation en 1960 (2) a fait apparaître les données suivantes :


France : 16 habitants par fauteuil de cinéma
Seine : 17 habitants par fauteuil de cinéma
Seine et Oise : 19 habitants par fauteuil de cinéma
Les salles commerciales groupaient en moyenne : 736 fauteuils par salle. Les salles
« d’Art et d’Essai » : 380.

C. Proposition de programme et emprise au sol.

Population desservie résidant à moins de


TYPE DE SALLE
15’ en voiture
150 000 habitants 200 000 habitants
Salle d’exclusivité 700 places 500 places
Salle d’exclusivité spécialisée - 500 places
Salle d’Art et d’Essai 200 places 200 places
Salle de films d’action 300 places -
Salle de répertoire - 300 places
Emprise au sol (3) Environ 2 000 m² Environ 2 500 m²

(1) Cf. Monographie I.A.U.R.P. « Les salles de Cinéma » (Mai 1967)


(2) Cf. Etude S.E.D.E.S-lI.A.U.R.P. « Etude d’équipements culturels : cinémas et Musées ».
(3) Les besoins en parkings, peuvent être estimés à environ 500 et 600 places.
L’utilisation des parkings voisins ( bureaux-commerces ) devra être envisagée.

40
D. Pour mémoire : CINE-CLUBS

Association relevant de la Fédération des ciné-clubs, sous la tutelle du Ministère de la


Jeunesse et des Sports. Intégrée généralement à une Maison de Jeunes ou à une
Maison de la Culture.

L’activité d’un ciné –club comporte généralement :


- une présentation assez courte
- une projection de film
Et une discussion menée par un animateur.

41
5. – BIBLIOTHEQUES

A. Définition :

Parmi les bibliothèques, il faut distinguer :


- les grandes bibliothèques de consultation ( Bibliothèque Nationale )
- les bibliothèques universitaires ou d’organismes d’enseignement supérieur
( facultés, CNRS … )
- les bibliothèques de prêt

On ne traitera ici que des bibliothèques de prêt, ouvertes à tous :


- Bibliothèques centrales de prêts, relevant de la compétence de la Direction des
Bibliothèques de France (1).
- Bibliothèques municipales, relevant de l’initiative des Municipalités ( bénéficiant de
subventions du Ministère de l’Education
Nationale ).

B. Norme

La norme minimale est de : 2 livres/habitants (2)


et le rayon d’action maximal d’une bibliothèque de prêt : 800 m

Prévoir : 600 à 700 places de parkings (4) pour voitures individuelles + places pour le
stationnement des cars des collectivités.

C. Surface nécessaires ( plancher utile )

Distinguer les surfaces nécessaires :


- en milieu urbain existant
- en zone d’urbanisation nouvelle.

1. En milieu urbain existant (3)


Le tableau suivant fait apparaître la taille des équipements nécessaires par rapport
à l’importance de l’agglomération.

(1) Sous la tutelle du Ministère de l’Education Nationale.


(2) Pour la ville de Paris le taux actuel est de 0 ?34 livre par habitant.
(3) Cf. Jean BLETON. Conservateur à la Direction des Bibliothèques de France « Local et Mobilier
des Bibliothèques publiques ». Paris 1958.
42
Agglomération Surface plancher utile Nombre de volumes à
( nombre d’habitants ) ( m² ) prévoir en magasin
10 à 20 000 800 50 000
20 à 35 000 1 100 100 000
35 à 50 000 1 560 160 000
50 à 75 000 2 300 240 000
750 à 100 000 2 950 300 000
100 à 150 000 3 465 350 000

( Prévoir en outre 2 logements de fonction ‘bibliothécaire et concierge) soit 180 à 230 m² ).

2. En zone d’urbanisation nouvelle


- le programme pédagogique établi par le Ministère de l’Education Nationale pour les
bibliothèques municipales à créer dans des « communes nouvelles » peut être résumé
dans le tableau suivant :
Agglomération Surface plancher utile Nombre de volumes
( nombre d’habitants ) ( m² ) en accès libre
5 à 6 000 300 5 000
6 à 10 000 500 8 à 10 000
10 à 20 000 700 10 à 12 000
20 à 30 000 1 000 15 000
30 à 60 000 1 600 17 000
60 à 75 000 2 000 20 000
75 à 90 000 2 500 20 000
90 à 105 000 3 000 20 000

- Dans les villes nouvelles de plus de 100 000 habitants, outre une bibliothèque centrale,
prévoir la création de bibliothèques annexes de quartier, ( ou succursales de
bibliothèque municipale ), soit :
500 m² ( plancher utile ) pour un quartier d’environ 15 000 habitants et
750 m² ( plancher utile ) pour un quartier de 20 à 30 000 habitants
- Il semble que le nombre de bibliothèques annexes de quartier, ne devrait pas
dépasser 3 à 4 unités (1).

(1) Cf. SEDES-IAUNP. Etude d’équipements culturels ( bibliothèques ).


43
D. Emprise au sol

L’emprise au sol nécessaire doit être définie comme suit :

Type bibliothèque Nombre de niveaux Emprise au sol

Surface plancher-utile
1 niveau 3 fois la surface plancher
inférieure à 1 000 m²
Surface plancher-utile
2 niveaux 2 fois la surface plancher
supérieure à 1 000 m²

(1) Exemple : Salle des Congrès de Versailles ( Yvelines ).


44
6. – EQUIPEMENTS DIVERS

A. Salle des fêtes et de variétés :

Salle à situer au niveau communal, permettant la réunion des associations locales :


bals, projections, conférences, fêtes scolaires…

Estimation de la surface plancher HO pour une agglomération de l’ordre de 50 000


habitants : 2500 à 3 000 m² ( HO ).

B. Certains éléments spécifiques du programme général des Maisons de la Culture


peuvent être dissociés, tels que :

- Auditorium ( Salle exclusivement consacrée à la musique )


2 000 m² plancher HO
0,25 ha ( emprise au sol )

- Centre de Congrès
Peut être programmé au niveau de chacune des villes nouvelles de la Région
Parisienne (1)
A localiser dans le centre urbain
Surface : - plancher (HO) 7 000 m²
- au sol 2 ha ( y compris parkings )

45
-5 - 6-

EQUIPEMENTS DE CARACTERE SOCIAL ET DE SANTE

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

46
5. – EQUIPEMENTS DE CARACTERE SOCIAL

A. Protection de l’enfance (1)

1. Etablissements de prévention :
Décret n° 45 792 du 21.4.65
Décret du 19.7.62
Décret du 24.8.61
Décret n° 1 558 du 1.7.65

a)- « Consultations de nourrissons » et d’enfants du 2ème âge ( Centre de P.I. ) (2)

1 centre / 4 000 habitants - Type « A » 91 m² pl. H.O. (3)


( sans hygiène scolaire )

1 centre / 8 000 habitants - Type « B » 230 m² pl. H.O.

b)- « Centres pré et post-nataux » ( Centres de P.M. ) (4)


Pour mémoire

c)- « Centres PMI » ( Complets ) (5)

Norme optimale : 1 centre / 20 000 habitants


Norme minimale : 1 centre / 25 000 habitants

Type « C » : 276 m² pl. H.O. (6)

( Regroupements complémentaires possibles avec :


- Consultations hygiène scolaire : + 33 m² pl. H.O.
- Séance éducation sanitaire des mères : + 14 m² pl. H.O.
- ou dans le cadre d’un dispensaire polyvalent :

Le centre de PMI fait fonction de P.I. ( Type B ) pour son quartier d’implantation. (7)
Les centres de P.I. sont à regrouper de préférence avec crèches et centres sociaux dont
l’aire de rayonnement est comparable. (cf. infra)
Les centres de PMI avec les dispensaires polyvalents (cf. infra)
Tous ces regroupements souhaitables, restant bien entendu, facultatifs.
(1) Les équipements intégrés dans le chapitre « Protection de l’enfance » sont classés par le Ministère des Affaires Sociales comme « équipements
sanitaires » ( relevant de la Direction Générale de la Santé )
Pour plus de cohérence avec la nomenclature globale de ce document, ils ont été maintenus sous la dénomination plus commune
« d’équipements de caractère social ».
(2) Centre de Protection Infantile.
Dans les futurs CHU on a prévu une maternité comportant un service de consultations pré et post-natales et une consultation de nourrissons.
(3) à situer au niveau du voisinage, dans le cas d’un habitat dispersé.
(4) Centre de Protection Maternelle.
De plus en plus la future mère tiendra à se faire examiner et suivre dans l’établissement où elle accouchera ( maternité hospitalière-clinique
conventionnée )
On évitera donc d’implanter isolément un centre de cette nature.
(5) Regroupant « Consultations de nourrissons » et « Centres pré et post-nataux ». Toutefois, la dénomination de « centre pré ou post-natal » est
parfois donnée à l’ensemble du « Centre de PMI ».
S’assurer donc de la signification donnée par le promoteur à ce terme.
(6) On remarquera que cette surface est concernée par rapport à la surface théorique donnée dans « Consultations de nourrissons » et « Centres
pré et post-nataux ».
(7) Ainsi pour une population de 40 000 habitants, il faudrait donc prévoir :
- 2 centres de PMI complets, soit 2 « C » ( au niveau de la PI ) : 16 000 habitants
- et 3 centres de PI isolés, soit 3 « B » ( au niveau de la PI ) : 24 000 habitants
47
2. Crèches :
Arrêté du 18 avril 1951
Circulaire du 24.8.1961
Décret n° 45 792 du 21.4.1945
Circulaire n° 1521 du 1.7.1965
Instructions techniques n° 1605 du 16.8.1965

Optimale Minimale

Norme (1) 1 / 10 000 habitants 1 / 20 000 habitants


Taille 40 berceaux 60 berceaux
690 m² pl. H.O. plus éventuellement 900 m² pl. H.O. plus éventuellement
Surface (2)
20 m² pour terrasse 30 m² pour terrasse

Regroupement possible avec centre de PMI ou de PI. (3)

3. Haltes – Garderies (4)


Circulaire du 24 août 1961
Arrêté du 12 mars 1962
Circulaire n° 1521 du 1.7.1965
Instructions techniques n° 1605 du 16.8.1965

1 Halte / 3 500 habitants

- Taille : 20 places
- Surface : 141 m² pl. H.O.

( Peut être regroupée avec la crèche, le centre social pou le jardin d’enfants ). (5)

4. Jardins d’enfants ( Garderies )(4)


Décret n° 52 968 du 12.8.52
Arrêté du 12.8.1952
Circulaire n° 1521 du 1.7.1965
Instructions techniques du 16.8.1965
(1) Normes OMS = 1 crèche pour 10 000 habitants
(2) Surface incluant le logement de la Directrice
(3) Sans que ce regroupement n’entraine (à la connaissance des autorités régionales) de
contraction de principe des surfaces. Les accès et circulations intérieures propres à
chaque type d’équipement restent séparés.
Ces regroupements n’ont pas un but d’économie des surfaces mais de simplification des
démarches pour les usagers.
(4) Etablissement recevant les enfants de 3 mois à 4 ans pendant la journée pour une durée
limité et de façon occasionnelle, afin de faciliter aux mères leurs courses ou
déplacements.
(5) Etablissement accueillant pendant toute la journée les enfants bien portants de 3 à 5 ans.
Cet équipement n’est à envisager qu’à défaut d’école maternelle, ou lorsque celle-ci est
de capacité insuffisante, dans la mesure où la tranche d’âge concernée se recoupe avec
celle qui est justifiable de scolarisation en

48
Norme indicative : 1 / 2 000 à 3 000 logts ( 40 places )
1 / 4 000 à 5 000 logts ( 60 places )

Bâtiment Espaces de jeux

40 places 324 m² pl. H.O.


+ 3 m² / enfant

60 places 460 m² pl. H.O.

5. Equipements non normalisés


Il serait souhaitable de prévoir des centres de formation et de rééducation pour
l’enfance inadaptée.

Les normes dans ce domaine sont extrêmement délicates à établir du fait de la


difficulté de regrouper en un même établissement les diverses spécialités.

Il peut être précisé cependant que seuls les besoins correspondant aux places
d’externats ou semi-internats sont à considérer comme « équipements
d’accompagnement » à prendre en compte dans les programmes de zones
opérationnelles de moyenne importance.

B. Etablissements pour adultes

1. Centres Sociaux :
Circulaire n° 61-7 du 30.1.1961
Circulaire n° 61-44 du 24.8.1961
Circulaire n° 1582 du 29.9.1965

Le centre social met à la libre disposition de la population d’un quartier un


ensemble de services de réalisations collectives de caractère éducatif, sanitaire et
éventuellement culturel, sous la responsabilité d’une assistante sociale.

1) – Centres Sociaux isolés :

Activités propres ( Secteur de base ) :

Permanence sociale – cours d’enseignement ménager – consultations


ménagères services de travailleuses familiales activités éducatives.

49
2) – Possibilités de regroupement :

(cf. circulaire n° 17.8.1965)

a)- avec un secteur socio-culturel


ou, éventuellement, avec un secteur « club d’enfants ».
( insertion dans le centre social et nécessité d’extension )

b)- avec d’autres équipements du Ministère des affaires Sociales


Halte-garderie
Jardins d’enfants
Consultation de nourrissons
Centre de paiement des organismes de Sécurité Sociale.
( avec possibilité d’accès particuliers à chacun des établissements ).

c)- avec certains équipements socio-éducatifs


maison de jeunes
locaux de mouvements

et équipements pluri-administratifs

2. Foyers de Jeunes Travailleurs (1)


Circulaire n° 1557 du 1.7.1965
- Concerne 1,2 % des jeunes âgés de 16 à 24 ans (2)
- Capacité moyenne vu l’équilibre de la gestion : 100 places.
- Superficie : ( sur la base de 31 m² 20 plancher H.O. / place )
3 120 m² pl. H.O.
( y compris logement du personnel d’encadrement )

Prévoir environ 1 foyer de 100 places pour 50 000 habitants.


( regroupement ou voisinage souhaitable avec une maison de jeunes de
Ministère de la Jeunesse et des Sports ).
(1) Foyer destiné à héberger les jeunes isolés de l’un ou l’autre sexe, âgés de 14 à 25 ans,
apprentis, ouvriers ou employés.
(2) cf. hypothèses sur le pourcentage de la population âgée de 16 à 25 ans par rapport à la
population totale dans « Etude de l’évolution de la structure par âge de la population
d’une ville nouvelle ». IAURP 1967.
1975 1985
Ville nouvelle 14,2 % 16,5 %

Région Parisienne 14,0 % 13,4 %

50
C. Equipements pour personnes âgées

Les maisons de retraite et les foyers restaurants avec logements et centre de services
collectifs, intéressent la population âgée de plus de 65 ans.
De la structure par âge de la population totale des ensembles urbains ( villes nouvelles,
Z.U.P … ) dépendra le nombre des personnes concernées.
Deux hypothèses ont été retenues par l’I.A.U.R.P. (1) pour l’évaluation du pourcentage
de la population âgée de plus de 65 ans par rapport à la population totale, l’une relative
aux habitants des futures villes nouvelles, l’autre au niveau de la région parisienne prise
dans son ensemble.

1975 1985
Pourcentage des
Ville nouvelle 3,5 % 5%
plus de 65 ans par
rapport à la
Région Parisienne 14 % 11 %
population totale

1. Foyers de Jeunes Travailleurs (1)


Circulaire du 1.12.1964
Circulaire n° 1455 du 29.1.1965
Circulaire n° 1559 du 1.7.1965

- Equipement concernant 3 % de la population âgée de plus de 65 ans (2)


( prévoir une maison pour 20 à 25 000 habitants, en RP ).
- Capacité : 1 maison = 80 places (3)
- Superficie : 3 400 m² pl. H.O.
Soit 42 m² 25 / lit ( en zone urbaine ) (4)

2. Autres équipements sociaux pour personnes âgées (5)

a)- Foyers-restaurants
et Centres de services collectifs

Equipement à prévoir pour 2 % de la population âgée de plus de 65 ans.

(1) Etude de l’évolution de structure par âge de la population d’une ville nouvelle. IAURP
Janvier 1967.
(2) Programme duodécennal. Groupe de travail Santé. (soit 3,60 places pour 1 000 habitants).
(3) Norme maximum pour obtenir le financement des organismes de Sécurité Sociale.
(4) Jusqu’à 100 m² / lit = hors zone urbaine (cf. Duodécennal).
(5) Par opposition aux « hospices », seuls équipements de caractère sanitaire réservés aux
personnes âgées (cf. chapitre 6)

51
- Prévoir : 1 Foyer-restaurant
et 1 centre de services (1) par unité urbaine
de 20 000 habts au minimum
( jusqu’à 40 à 50 000 habts. Maximum ) (2)
- Capacité optimale : 40 à 50 places
Maximum : 80 à 100 places
- Superficie : de 1 250 à 2 500 m² H.O.

D. Logement

Recommandations de la Commission Laroque : (3)


- Besoins estimés à 5 % des logements situés dans les ensembles construits avec
l’aide de l’Etat.

1/3 de ces logements, groupé en « Logements-résidences » personnes âgées (4)

2/3 de ces logements, en logements individuels (5) dispersés dans l’habitat courant.

(1) Les centres de services collectifs peuvent faire l’objet d’une construction autonome, ou
être inclus dans un « logements-résidences ». (cf. infra).
(2) Cf. Commission Laroque. Dans « Programme duodécennal Santé 1964-1975 » p.77
(3) Cf. Commission Laroque. Dans « Programme duodécennal Santé 1964-1975 » p.76
(4) Appelés aussi logements-foyers, et à grouper de préférence par unité de 80 places,
comme les maisons de retraite.
(5) Logements à réserver dans les programmes de construction pour les vieillards désirant vivre
à leur propre domicile.

52
6. – EQUIPEMENTS DE SANTE

A. Etablissements de prévention ou de soins courants.

1. Dispensaires antituberculeux :
Circulaire du 24.8.1961
( pour mémoire ) (1)

- Norme optimale : 1 dispensaire / 25 000 habitants


- Norme minimale : 1 dispensaire / 45 000 habitants
- Superficie utile moyenne : 217 m² pl / établissement (2)
selon la taille retenue de desserte de population, prévoir :
250 m² / établissement ( norme Seine et Oise )
480 m² / établissement ( norme Seine )

2. Dispensaires dits de « Secteur » (3)

- Norme : 1 dispensaire / 25 000 habitants (4)


- Superficie :
• Section d’hygiène mentale type H.M. 1 = 357 m² pl. HO
• Section mixte antituberculeux-antivénérien = 348 m² pl. HO
───────────
705 m² pl. HO

( ajouter en cas de regroupement avec centre de PMI, type « C » )


= 290 m² pl. HO
───────────
Soit 995 m² pl. HO

(1) En tant qu’établissement isolé, qui se rencontre encore fréquemment, le dispensaire


antituberculeux est présenté par certains comme une survivance de l’époque du
dépistage de cette maladie, considérée comme le fléau social n°1
Certains départements (Seine et Marne, notamment) ont défini une Sectoriarisation
spécifique à la lutte antituberculeuse, au sujet de laquelle il y a lieu de se renseigner.
(2) Cf. Bulletin officiel du Ministère des Affaires Sociales.
Fascicule Spécial n° 66.3 bis 1966.
(3) En général municipaux, appelés « dispensaires normaux » par certains textes (par
opposition aux dispensaires polyvalents principaux).
(4) A approcher de la norme retenue pour le centre de PMI (type C) cf. « Centres de PMI
(complets) »

53
3. Etablissements extra-hospitalières d’hygiène mentale

Comprenant : Centre de consultation


Hôpital de jour (1)
Foyer de post-cure (2)
Atelier protégé

a)- Norme : 1 établissement pour environ 70 000 habitants

b)- Surface utile moyenne

- Norme nationale : 273 m² pl / établissement


( ne comportant que les services de consultation )

- Norme Département de la Seine : (2)


Centre de consultation : 400 m²
Hôpital de jour : 1 200 m²
Foyer de post-cure : 600 m²
Atelier protégé : 500 m²

B. Dispensaires regroupant les établissements de prévention ou de soins courants et ayant


un rayonnement plus étendu.

1. Dispensaires polyvalents : (3)


Circulaire n° 1 558 du 1.7.1965
Instructions techniques n° 1 604 du 16.8.1965

Ils regroupent :

- Différentes sections correspondant aux dispensaires de types particuliers


analysés précédemment ( cf. « Etablissements de prévention ou de soins
courants » )
- Centre de PMI complet ( type « C » cf. « Centres de PMI » complets ) ( y
compris hygiène scolaire )
- Plus éventuellement une crèche. ( cf. « Crèches » )

a)- Norme : 1 dispensaire pour 70 à 90 000 habitants (4)

(1) Les expériences concernant les hôpitaux de jour


Et foyers de post-cure sont encore rares.
(2) Le bulletin Officiel du Ministère des Affaires Sociales (Fascicule Spécial n° 66.3bis-1966) groupe ces différents établissements sous le nom de
« Dispensaire d’hygiène mentale », en y ajoutant un logement de fonction (250 m²), soit une surface total plancher de 2 950 m².
(3) Ce dispensaire : joue le rôle des établissements traités en chap. « Etablissements de prévention ou de soins courants » pour le secteur de
25 000 habitants au sein duquel il est implanté.
Et représente un degré supérieur d’encadrement sanitaire pour toute la zone de 40 à 90 000 habitants.
Ce type d’établissement est généralisé dans les anciens départements de Seine et Oise et Seine et Marne. On distingue parfois dans
certaines terminologies :
- Le dispensaire polyvalent de la secteur, simple regroupement des éléments plus modestes, traités précédemment dans le
paragraphe « Etablissements de prévention ou de soins courants ».
- Et le dispensaire polyvalent « principal », traité ici.
(4) Cf. Bulletin Officiel du Ministère des Affaires Sociales – Fascicule Spécial – n° 66.3bis-1966

54
b)- Surface utile moyenne : 1 600 m² pl / établissement (1)

la décomposition de cette surface pourrait être :


Circulaire du 1.7.1965

- PMI « C » plus hygiène scolaire : 290 m²


- Section hygiène mentale (2) : 483 m²
- Section antituberculeuse : 345 m²
- Section antivénérienne : 159 m²
───────────
1 276 m²

Le reste étant disponible pour service de vaccinations


Section diabète, rhumatologie …
et éventuellement locaux communs.

2. Dispensaires et Centres polyvalents d’hygiène Sociale.


Ce type d’établissement se situe exactement au même degré, dans la
hiérarchie de localisation des équipements que le type précédent ( traité en
« Dispensaires polyvalents » ).

Il s’agit simplement d’une formule différente de regroupement, généralement


pratiquée dans l’ancien département de la Seine.

Par rapport aux dispensaires polyvalents :


- Le centre de PMI est supprimé
- Et les éléments extra-hospitaliers de lutte contre les maladies mentales, traités
en tant qu’établissements isolés en paragraphe « Etablissements extra-
hospitaliers d’hygiène mentale », sont ajoutés.

Le choix entre « Dispensaires polyvalents » et « Dispensaires et Centres


polyvalents d’Hygiène Sociale », dépend donc du degré d’importance que l’on
attache respectivement à deux liaisons relevant de la technique médicale.

(1) Dans certains départements, les Conseils Généraux ont adopté des plans types auxquels
les projets sont naturellement tenus de se conformer dans la mesure où le département est
maître d’ouvrage de l’opération, ce qui est la majorité des cas.
Se renseigner auprès de la Direction Administrative du Service Santé du département
concerné.
a)- Norme : 1 établissement / 70 à 90 000 habitants (1)
(2) Section de type « H.M.2. », plus importante que celle prévue au paragraphe
« Etablissements extra-hospitaliers d’hygiène mentale »

55
b)- Surface moyenne : 4 000 à 4 500 m² pl. HO

la décomposition de cette surface pourrait être la suivante :


( exemple tiré d’un projet de la Direction de l’Hygiène Sociale du
Département de la Seine )

1) Section antituberculeuse : 480 m²


Centre vaccination BCG : 125 m²
Dépistage maladies sociales : 290 m²
Hygiène mentale infantile : 320 m²
───────────
1 215 m²

2) Centre d’hygiène sociale :


 Adultes : Consultation : 400 m²
Hôpital de jour : 1 200 m²
Foyer de post-cure : 600 m²
Logement de fonction : 250 m²
───────────
2 450 m²

 Enfants : Consultation : 175 m²


Hôpital de jour : 570 m²
───────────
745 m²

Soit au total ( surface plancher utile ) de 4 400 m²

(1) Même rayonnement que « Dispensaires polyvalents ».

56
C. Hôpitaux (1)

1. Besoins publics et privés : (2)

- 8,12 lits généraux pour 1 000 habitants, se décomposant en :


3,63 en Médecine
3,02 en chirurgie
0,72 en maternité
- chroniques
0,75 en divers - convalescents
- divers …

- 3 à 3,77 lits psychiatriques pour 1 000 habitants (3)

- 2,55 lits pour vieillards invalides pour 1 000 habitants.

Soit au total : 14 lits / 1 000 habitants, dans toutes les catégories.

2. Types d’établissements :

a)- Centre hospitalier à l’échelle d’un « unité urbaine » :


( 70 000 à 100 000 habitants )

Compte tenu d’une part de l’existence d’établissements privés et d’autre


part du regroupement de certains services spécialisés dans des centres
hospitaliers régionaux,
L’équipe hospitalière à prévoir à l’échelle « d’unités urbaines » de 70 000 à
100 000 habitants est le suivant :

- 400 à 500 lits généraux


- 200 à 300 lits psychiatriques
- 180 0 250 lits pour vieillards invalides

Soit un total de : 780 à 1 100 lits publics.

(1) Les besoins en école d’infirmières ne sont pas inclus dans ce chapitre.
(2) Ces besoins englobent lits publics et lits privés (secteurs lucratif et non lucratif). Ces derniers
représentent une proposition qui n’est pas définie de façon réglementaire.
(3) Norme OMS.

57
b)- Centre hospitalier régional à pleine vocation universitaire :
( titre de section CHU ) (1)

Ce centre hospitalier :
- Exerce un rayonnement beaucoup plus large : 600 à 800 000 habitants
- Et possède une capacité plus importante : 1 500 à 2 000 lits,

3. Superficies :

- lits « généraux » : 100 m² au sol / lit


- lits « psychiatriques » :
Norme minimale : 200 m² au sol / lit
Norme souhaitable : 300 m² au sol / lit
Norme maximale : 400 m² au sol / lit
- lits pour vieillards invalides : 70 m² au sol / lit

L’application de ces normes conduit à une fourchette de :

- 9 à 16 ha pour un centre hospitalier à l’échelle d’une « unité urbaine »


- 23 à 31 ha pour un centre hospitalier régional

NOTE :
Pour un CHU les surfaces complémentaires liées à l’enseignement sont par
étudiant et au sol :

23 m² = locaux d’enseignement proprement dit ( y compris bibliothèque ).


17 m² = équipements sportifs
30 m² = logement ( prévoir 1 étudiant logé sur 4 ).
6 m² = locaux d’enseignement proprement dit ( y compris bibliothèque ).

Sur la base généralement admise de 0,9 étudiant / lit, l’emprise au sol


nécessaire pour la partie hospitalière proprement dite doit âtre majorée de près de
la moitié.

(1) L’implantation de ce type d’établissement doit être définie dans le cadre de la carte
hospitalière régionale, actuellement à l’étude.
De plus la séparation indiquée entre les types a) et b) n’exclue pas que certains
établissements de type a) puissent jouer le rôle d’antennes universitaires mais ne disposent
pas de bâtiments universitaires individualisés.
58
ANNEXE : N’ont pas été pris en compte dans ce chapitre les normes concernant :

1) Etablissements pharmaceutiques :
Pharmacie
Laboratoires d’analyses, officines …
ou même laboratoires de recherches liés à des établissements hospitaliers

2) Locaux de contrôle médical : type Sécurité Sociale


Au sujet desquels on trouvera quelques indications dans le chapitre des
« équipements administratifs ».

3) Ecole d’Infirmières ou locaux d’enseignements pour professions para-médicales


Selon les renseignements obtenus, les normes de ces différents types
d’établissements seront intégrées ultérieurement à ce chapitre.

4) Equipements non-normalisés :
Les centres d’accueil et d’hébergement
Les écoles de formation des travailleurs sociaux
Les foyers d’aide sociale à l’enfance
Les maisons et hôtels maternels
Les établissements pour alimentation des nourrissons (« gouttes de lait »…)

ne figurent pas dans le présent document, soit :

- Que ces équipements aient paru en voie de disparition ou ne nécessiter aucune


implantation nouvelle ( gouttes de lait, maison maternelles ).
- Que, destinés à rester en nombre limité, ils se prêtent mal à toute approche de
normalisation et leur implantation doit être traitée au coup par coup ( écoles de
formation des travailleurs sociaux ).
- Que, plus simplement, leur nature dispense de les considérer comme des équipements
d’accompagnement demandant à être implantés dans des conditions d’accessibilité
précises par rapport à la population desservie ( foyers d’aide sociale à l’enfance ).
- Qu’aucune approche normative des besoins n’ait été disponible, rendant impossible la
fixation d’une norme places / population ( centres d’hébergement ).

59
SCHEMA DE PRINCIPE, DU RAYONNEMENT ET DES POSSIBILITES DE REGROUPEMENT DES EQUIPEMENTS DE SANTE ET SOCIAUX
8 à 12 000 20 à 25 000 70 à 90 000 600 à 800 000
2 000 habitants 4 000 habitants 50 000 habitants
habitants habitants habitants habitants

(1) Halte Garderie


Centre social « P » Centre social « M » Centre Social « G »

Crèche

Centre de PI « A » Centre de PI « B » « Dispensaire de


Secteur »
(PMI « C »)
(Sec. Hyg. Ment.) « Dispensaire
(Sec. Antitubercul.) polyvalent »
(Sec. Antivénérien.)

Ets. Extra hosp. D’hyg.


Mentale « Dispensaire
(Centre de polyvalent
consultation.) d’hygiène sociale »
(atelier protégé)

Maison de retraite Centre Hospitalier (2) C.H.U. (2)


pour vieillards valides
- Lits pour vieillards
invalides.

Foyers - Restaurants
Centres de Services Collectifs

Foyer de Jeunes
Travailleurs

(1) Equipement à situer dans le cas d’un habitat isolé, en zone rurale.
(2) Equipements relevant de la carte hospitalière..

60
IAURP
Jan. 1968

-7-

BÂTIMENTS PUBLICS

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

( Equipements administratifs )

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

61
NOTE

Dans la plupart des cas, les équipements considérés seront localisés en


fonction de « découpages » ou « circonscriptions » administratives, souvent
autonomes les uns par rapport aux autres.

De plus, pour certains d’entre eux, leur rayonnement touche souvent une
population dont l’importance rend difficile une normalisation précise.

Aussi parait-il souhaitable, avant toute programmation, de connaître les


perspectives des autorités de tutelle, légalement responsables : préfectures et
ministères intéressés.

Les chiffres donnés dans les pages suivantes ne constituent donc pas, à
proprement parler, des « normes », mais davantage des directives données par les
services préfectoraux ou ministériels compétents, ou des enseignements tirés de
l’expérience des réalisations accomplies.

62
I. – ADMINISTRATION

1. Préfecture :
- Population desservie : population du département (1)
- Emprise du sol : environ 10 ha
( y compris : Palais de Justice
Hôtel des Finances )

2. Cité administrative :
- Dimensions et composition tributaires de la proximité de la Préfecture
- Importance variable en fonction des regroupements opérés des services
départementaux, préfectoraux voire municipaux
- Surface planchers indicative (2) :
5 000 m² pour 300 000 habitants
10 000 m² pour 500 000 habitants

3. Hôtel de Ville – Centre Administratif communal (3)


- L’Hôtel de Ville constitue un immeuble essentiellement communal. Il
appartient donc aux Municipalités de définir leurs implantations et leurs
caractéristiques.
- L’Administration de tutelle est le Ministère de l’Intérieur par l’Intermédiaire du
Préfet du Département.
- Le programme d’1 centre administratif communal ne peut être défini en se
basant exclusivement sur le volume de population à servir.

Les charges des différents services sont variables selon les impératifs propres à
la commune. ( la présence d’1 hôpital sur le territoire communal, augmente
sensiblement les charges des bureaux de l’état civil et de l’aide sociale ).

Aussi le tableau suivant a été établi en fonction d’une structure classique des
organismes municipaux, et ne peut à ce titre, être qu’indicatif :

(1) Sous-préfecture : à situer au niveau du chef lieu d’arrondissement


(au centre des activités du chef lieu)
(2) Cf. Etude SEDES : « Coût des équipements d’une ville nouvelle ». 1966
(3) Source : « Hôtels de ville. Centres administratifs communaux ». 1967
Ministère de l’Intérieur. Direction Générale des collectivités locales.

63
Surface totale
Effectif théorique
Population desservie plancher Hors Œuvre
(1)
(2)
200 000 hab. 280 7 900 m²
150 000 hab. 204 6 400 m²
100 000 hab. 153 5 000 m²
80 000 hab. 126 4 300 m²
60 000 hab. 101 3 500 m²
40 000 hab. 77 2 750 m²
20 000 hab. 53 2 150 m²
10 000 hab. 32 1 500 m²

Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, il


parait difficile d’établir des prévisions précises.

Au niveau d’1 commune rurale la surface moyenne nécessaire aux différents


services administratifs peut être estimée à environ 100 m² pl. HO.

Il reste toujours aux communes, la possibilité de s’associer et de mettre leurs


moyens en commun.

(1) La surface moyenne plancher par employé est de 12 m²


(2) Besoins globaux : hall, services d’accueil, Salle du Conseil Municipal …
A ces surfaces doivent s’ajouter celles nécessaires aux besoins en parkings extérieurs aux
bâtiments, établies sur la base minimum de 20 % des surfaces bâties et de 25 m² / voiture.

64
II. – SECURITE - SECOURS

1. Gendarmerie : (1)
- Principe : 1 Gendarmerie / chef lieu de Canton
- Rayonnement : 1 Gendarmerie / 20 000 habitants
- Surface terrain : 2 000 m² / 20 000 habitants
+ 150 m² par tranche supplémentaire
de 10 000 habitants
+ 400 m² : cour d’évolution
- Effectif : 6 Gendarmes / 20 000 habitants
+ 1 par tranche supplémentaire
de 10 000 habitants
- Critère d’implantation et de voisinage
- Le terrain ne doit être grevé d’aucune servitude
- Chaque opération constitue un problème particulier relevant de la
compétence du Ministère des Armées.
- Une gendarmerie doit constituer un établissement indépendant, en raison des
mesures de sécurité nécessaires à tout établissement militaire.
- Son regroupement dans un Centre Administratif ne peut être envisagé que si
l’indépendance du Service ne risque pas d’être compromise.

2. Commissariat de Police : (2)


- Etablissements relevant de la compétence de la Préfecture de Police et de
la Sureté Nationale :
Hôtels de Police des départements : 1 / Département
Centres de Police locaux ( Paris ) : 1 / Arrondissement
Commissariats de Police ( Banlieue ) : 1 / 30 000 habitants (3)
- Surface terrain : ( y compris les services de gestion de la
Police Municipale )
400 à 550 m²
+ 120 m² : garage ou aire de stationnement.
- Surface planchers HO : 1 000 m²

(1) Cf. Programme duodécennal 1964-1975. « Bâtiments Publics ».


Groupe de travail du District de la RP.
(2) Cf. Programme duodécennal 1964-1975. « Bâtiments Publics »
(3) Ce critère n’est pas le seul à entrer en ligne de compte pour décider de l’implantation
d’un nouveau commissariat. Il est tenu compte notamment des problèmes particuliers dûs
à la délinquance, maintien de l’ordre, axes de circulation …
65
- Critères d’implantation et de voisinage :
Il est souhaitable que le Commissariat soit situé à proximité de certains
services publics :
Notamment de la Mairie
du Tribunal d’Instance
de la Caserne de Sapeurs-Pompiers
du Bureau de Poste.
Par contre la proximité d’un service à caractère social est à éviter. Il
est nécessaire que le bâtiment qui abrite le Commissariat soit indépendant
et pourvu de voies d’accès
et de dégagements qui lui soient propres.

3. Sapeurs - Pompiers :

Equipements relevant de la compétence :


- de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris, (1) pour la ville de Paris et les 3
départements Seine St Denis, Val de Marne et Hauts de Seine.
- des Municipalités, pour les communes des autres départements de la RP (2)
Les différents besoins peuvent être récapitulés dans les tableaux suivants :

(1) Unité du génie militaire, relevant de la compétence du Préfet de Police pour le


recrutement dont l’effectif est composé pour 50 % d’appelés du contingent.
(2) Régime national. Des réserves départementales de matériels et des corps
départementaux de secours, servent d’appoint en cas de besoins plus importants.

66
a) Brigade (1) : Commandement localisé à Paris (17) ( Porte Champerret )

6 Bataillons : 1 bataillons / département Le PC de bataillon est un organisme administratif,


- PC de bataillon prévu à : dont l’implantation s’accompagne toujours
 Créteil ( Val de Marne ) d’une compagnie d’intervention.
 Aulnay sous bois ( Seine St Denis )
 St Cloud ( Hauts de Seine ) Les surfaces nécessaires sont donc les mêmes
Plus 3 dans Paris –intra-muros : que pour un PC de Compagnie soit :
Masséna 6 000 à 8 000 m² ( au sol )
Montmartre ( Carpeaux ) ( dont 5 000 m² bâtis ) ( y compris logements )
Champerret
Effectif : 150 hommes.

- PC de bataillon prévu à :
Groupe 4 à 6 centres de secours Surface cf. PC. De Bataillon Effectif

- Centre de secours : Surface : 2 500 à 3 000 m² ( au sol )


1 centre / 40 000 habitants environ ( dont 1 500 à 2 000 m² bâtis )
Y compris logements : environ 25 (2)

Effectif : 50 hommes.

(1) source : « Brigade des sapeurs-pompiers de Paris » Juin 1967.


(2) les autres logements nécessaires aux effectifs doivent être prévus dans un rayon de 1 200 m du centre de secours ( en zone urbaine ).
67
b) Pour les autres dépassements de la RP : (1)
- Type :
- Centre de secours principal, localisé au chef-lieu d’arrondissement ou
de canton
- Doublé d’un centre de secours secondaire, selon l’importance de
l’agglomération

- Compétence :
la création des centres de secours nécessaires à
l’agglomération relève de la compétence des
municipalités, qui ont la charge de construire les
locaux techniques adéquats.

- Effectifs :
Le centre de secours est dirigé par un officier
( professionnel formé par la Brigade )
Assisté d’employés communaux.
( qui deviennent pompiers selon les besoins )
Et de volontaires (2) ( rétribués à la vacation ).
Norme moyenne actuelle :
1 sapeur / 1 000 habitants
( perspective : 1 sapeur / 1 200 habitants )(3)

- Surface : non déterminée.

(1) Même régime que pour les autres départements français


(2) En Seine et Marne, les centres de secours groupent au total environ 3 000 volontaires, (cf.
Programme duodécennal 1964-1975-District R.P. « Protection contre l’incendie ».)
(3) Exemple d’autres villes étrangères : New-York : 1 SP / 800 habitants
Bruxelles (agglomération) : 1 SP / 2 000 habitants
Tokyo-Londres (Comté) : 1 SP / 950 habitants

68
III. – JUSTICE

1. Tribunaux : (1)
- Cette dénomination recouvre :
La cour de Cassation Administration de tutelle : Ministère de la Justice
La cour d’appel
La cour d’assises
Les Tribunaux de Gde Instance
d’Instance Administration de tutelle : Ministère
de Commerce de l’Intérieur.
Les conseils de Prud’hommes

- La tendance actuelle est de regrouper les différentes juridictions dans des


Palais de Justice (2) implantés dans des agglomérations d’une certaine
importance.

Cette implantation constitue toujours un cas d’espèce.

- Toutefois ou peut admettre à ce sujet les principes suivants :


Type Population Surface
de Tribunal desservie Terrain Plancher H.O.

Tribunal de Grande Instance 400 000 habitants


- Urbaine : 50 000 hab. 1 000 m² 2 400 m²
Tribunal d’instance
- Rurale : 150 000 hab. ( 4 niveaux )

2. Maison d’arrêt ( ou Centre Pénitentiaire ) (3)

- Norme : 1 maison d’arrêt / département


( environ 1 000 détenus )

- Surface terrain : 8 à 10 ha (4)


dont 4 à 5 ha de surface bâtie (5)

- Compétence : assurer une liaison routière facile avec le tribunal


de Grande Instance, dont le temps de parcours
doit se situer entre 10 et 15 minutes maximum.

(1) Cf. Programme duodécennal 1964-1975 « Bâtiments Publics »


(2) Qui peuvent être inclus dans une cité administrative, à condition de lui conserver une autonomie
d’implantation en raison même du particularisme du Service Judiciaire.
(3) Cf. Ministère de la Justice « Programme de localisation des établissements pénitentiaires en R.P. ».
(4) Sur la base de : 200 m² / détenu en zone rurale
100 m² / détenu rn zone urbaine
(5) Sur la base de 40 à 45 m² / détenu, de surface bâtie. »

69
IV. – SERVICES DIVERS

1. Postes et télécommunications (1)


- La création d’établissements postaux est du ressort exclusif de l’Administration
Centrale des Postes et Télécommunications, qui, seule, est susceptible de
donner aux Collectivités locales les précisions nécessaires sur l’implantation
projetée et ses caractéristiques.

- Le lieu d’implantation et la taille d’un établissement postal sont fonction de :


- La population à desservir
- La distance à parcourir par les usagers
- La nature et du volume de trafic escompté (2)
( compte tenu du milieu économique et social )

- La hiérarchie des différents types d’établissements postaux, leur définition,


leur rayonnement et les surfaces planchers nécessaires peuvent être résumés
dans le tableau suivant :

(1) Cf. Programme duodécennal 1966-1975 « Bâtiments Publics ».


(2) Pour l’ensemble de la RP, la consommation postale par habitant croit d’environ 3 % par an

70
TYPE D’EQUIPEMENT DEFITNITION RAYONNEMENT SURFACE PLANCHER H.O.

- Hôtel des Postes dit de « plein exercice » géré par un


au niveau d’une commune ou à définir par l’Administration des PTT
ou Bureau Principal receveur des PTT qui a qualité de
d’un centre urbain principal (1) Base approximative : 100 m² / 1 000 hab. (2)
ou Bureau Distributeur comptable public

Succursale du Bureau Principal


- Bureau Succursale à situer au niveau du quartier
(distance d’au moins 1 500 m du de l’ordre de 500 m²
ou Recette Succursale (minimum 5 000 habitants)
Bureau principal de plus proche)

Annexe du Bureau Principal gérée


- Guichet annexe par des agents détachés du Bureau à situer au niveau du voisinage de l’ordre de 200 m²
Principal.

- Dans des locaux fournis par la


Municipalité.
- Géré par des personnes
étrangères à l’Administration,
Etablissement secondaire Surtout en zone rurale indéfinie
aux attributions réduites
- Pour opérations courantes et
urgentes ( comptabilité reprise
par le Bureau principal ).

(1) cf. Etudes SEDES « Coût des équipements d’une ville nouvelle ». ( 1966 )
(2) Prévoir également en liaison avec les PTT, les besoins nécessaires au stationnement des véhicules PTT plus clientèle. La surface au sol est
sensiblement égale à la surface plancher.

71
Pour mémoire :
Equipements pouvant éventuellement être prévus par l’Administration
des PTT, dans le cadre des extensions urbaines importantes de la RP :

a)- Centres de tri :

- 8 actuellement en RP.
- 5 opérations sont prévues en RP. Dans le cadre du Ve plan (1), et 4 au VIe
plan.
- A situer à proximité immédiate des voies de dégagement routières ou
ferroviaires.

b)- Centres de Chèques Postaux : Taux de croissance de 9 % par an.

c)- Télécommunications :

- Centraux automatiques urbains


suburbains
et interurbains
- Télex.

2. Organismes administratifs de la Sécurité Sociale (2)


a)- Caisse vieillesse : Tendance à la centralisation :
1 centre pour plusieurs départements.

b)- Centre d’allocations Familiales : 1 centre par département

c)- Centres de paiement Sécurité Sociale : (3)

Norme : 1 centre / 40 000 habitants


Effectif : environ 50 agents
Surface au sol : 2 000 à 2 500 m²
Surface plancher : 900 m² ( 1 ou 2 niveaux )
+ 50 m²( pour contrôle médical du Centre )
( Tendance à centraliser dans 1 centre, le service
Contrôle médical de 5 à 6 centres :
prévoir 150 à 300 m² ).
Parkings : 350 à 400 m² / centre. ( 40 % de la surface
plancher )

(1) A titre d’exemple le programme du centre urbain de Créteil prévoit un centre de tri postal,
réalisé conjointement avec l’Hôtel des Postes.
(2) Cf. Circulaire du Ministère des Affaires Sociales N° 337. CNSS du 4.3.1966. plus circulaire du
Secrétariat d’Etat au Travail et à la Sécurité Sociale N° 194. CNSS du 28.5.1966.
(3) D’environ 700 paiements / jour.
Actuellement il existe environ 200 centres de Caisse Primaire de la Sécurité Sociale en RP.

72
Critère de localisation : à situer à proximité d’autres équipements
administratifs bien desservis : mairie …

NOTE :
Les paiements directs ont tendance à diminuer, (1) et ne représentent en fait
qu’environ 50 % du total des paiements.
paiements par moyen postal
virement bancaire …
et par les mutuelle professionnelles environ 7 %
et comités d’entreprises

d’où tendance au regroupement dans une « Maison Sociale » :


- du centre de paiement Sécurité Sociale
- du centre d’Allocations Familiales
comportant également une réservation de surface pour les « itinérants » de la
Caisse Vieillesse.

Type :
Les archives des 1ères et 2èmes années sont à considérer comme des
instruments de travail.

La Direction Générale de la Sécurité Sociale recherche des terrains à


la périphérie de la RP pour concentrer les archives des années
antérieures ( 3e, 4e et 5e année ).

3. Centre des Impôts et Hôtel des Finances (2)


a)- Définitions :
• Centre des Impôts regroupe généralement les services :
- des Contributions Directes
- de l’Enregistrement
- des Contributions Indirectes
- et éventuellement de la Conservation des Hypothèques.

• Hôtel des Finances : regroupe outre, tout ou partie des services


du centre des impôts :
Services dépendant de la Direction de la Comptabilité
Publique : Recette-Perception et Perception.

(1) Information donnée par la Direction Générale de la Sécurité Sociale. Sept.1967.


(2) Cf. Programme duodécennal 1964-1975 : « Bâtiments Publics ».

73
b)- Normes :
Les prévisions sont établies par le Ministère des Finances qui
donnera dans chaque cas particulier les prévisions nécessaires sur
le programme des besoins (1).
L’implantation des centres d’impôts est limitée à certaines
agglomérations retenues comme sièges des centres selon des
critères multiples : étendue de la circonscription orientation
générale des relations économiques et communications,
caractéristique locales diverses.

c)- Critères d’implantation :


Le centre des impôts doit constituer à lui seul un bâtiment distinct,
mais peut être inclus dans un bâtiment administratif communal, à
la seule condition de bénéficier d’un voisinage relativement
calme.
( travail sur dossiers réception individuelle des contribuables )

(1) Sachant que les salles d’attentes et dégagements représentent environ 50 % des surfaces
utiles de bureaux et locaux d’archives 15 %.

74
V. – AUTRES EQUIPEMENTS : pour mémoire (1)

- Garages, dépôts et ateliers municipaux.

- Marchés publics

- Salle de fêtes et de réunions

- Syndicats d’initiative

- Bourses du travail

- Garages d’autobus et de cars de transports publics

- Chambre de commerce …

(1) Dont les normes pourront être éventuellement précisées ultérieurement.

75
IAURP
Jan. 1968

-8-

EQUIPEMENTS COMMERCIAUX

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

76
INTRODUCTION

Les normes de surface commerciale ont été calculées à partir des dépenses
commercialisables par catégorie de produit et par habitant. Ces dépenses ont
ensuite été ventilées selon trois niveaux d’équipement commercial :

- Equipement de voisinage
- Equipement de secteur
- Equipement régional (1)

(1) Les équipements commerciaux de caractère régional ne sont signalés ici que pour
mémoire. En effet ils ont fait l’objet d’une programmation particulière à l’échelle de la
Région Parisienne (Cf. Programme des centres commerciaux régionaux de l’agglomération
de Paris. IAURP Juin 1967).

77
I. – CENTRE COMMERCIAL DE VOISINAGE :

Un centre commercial de voisinage est destiné à desservir la population résidant


dans son environnement immédiat.

a)- Caractéristiques de fréquentation :

- Clientèle piétonnière
- Fréquentation quasi-quotidienne
- Faible montant des achats par sortie
- Rayon d’attraction : 300 à 400 mètres
- Population desservie : 1 000 à 1 500 logements selon la densité ( 30 à 50
logements à l’hectare ).

b)- Avenir de ces centres de voisinage :

Dans l’avenir, le rôle des centres de voisinage est appelé à se transformer du fait
des facteurs suivants :
- Développement des magasins de vente en masse
- Croissance du taux de motorisation des ménages
- Diffusion des moyens de stockage individuel ( réfrigérateur )
Ces centres joueront alors un rôle de dépannage et on peut donc
raisonnablement penser que les dépenses effectuées au niveau du voisinage en
1975 et 1985 seront identiques en volume à celles retenues pour 1970.

c)- Normes pour un centre commercial de voisinage :

- Surface de vente = 0,22 m² / Hab.


- Surface plancher ( vente + réserves ) = 0,44 m² / Hab.

d)- Taille et composition d’un centre commercial de voisinage :

1) Un centre de voisinage pour 3 500 Hab. ( 1 000 logts. )


• Surface de vente : 750 m² comprenant une superette de 300 m² et divers
magasins occupant 450 m² ( boulangerie, boucherie, charcuterie,
pharmacie, librairie-papeterie, teinturerie-laverie, coiffeur ).

78
• Superficie totale de planchers : 1 500 m² sur un seul niveau.

• Superficie du terrain, y compris les plans de stationnement (1) serait de 0,4


ha.

2) Un centre de voisinage pour 5 000 hab. ( 1 500 logts ).

• Surface de vente : 1 100 m² dont un supermarché de 400 m² et divers


magasins outre les magasins cités dans le centre de voisinage précédent,
une boucherie supplémentaire, une crémerie, un cours des halles, une
poissonnerie, un fleuriste, une droguerie..

• Superficie totale de planchers : 2 200 m² sur un seul niveau.

• Superficie du terrain y compris les places de stationnement (2) : 0,6 ha.

(1) Pour un centre de cette importance, il faut compter 40 places de stationnement (cf.
normes de places de stationnement chapitre 9).
(2) Il faut prévoir environ 60 places de stationnement (cf. normes de places de stationnement
chapitre 9).

79
II. – CENTRE COMMERCIAL DE SECTEUR :

Les centres commerciaux de secteur constituent le niveau intermédiaire de


l’armature commerciale, entre les centres de voisinage ( 5 000 Hab. ) et les centres
régionaux ( 200 000 à 500 000 Hab ).

a)- Caractéristiques de fréquentation :

- Clientèle se déplaçant le plus souvent en automobile


- Fréquentation hebdomadaire
- Rayon d’attraction : 1 km
- Population desservie : 25 000 à 35 000 hab. selon la densité.

b)- Composition des centres commerciaux de secteur :

Outre un certain nombre de produit courants, les achats s’effectueront sur des
produits non alimentaires de grande série. De plus certains services ainsi que des
magasins spécialisés de grande surface seront offert à la clientèle.

Les principales unités de ce centre pourront être un grand supermarché et un


magasin populaire, ou même un grand magasin à assortiment limité.

L’implantation d’un centre commerciale de secteur devra être combinée avec


d’autres équipements publics ou privés. Il est donc nécessaire que ce centre
jouisse d’une excellente accessibilité et de places de stationnement proches.

c)- Avenir de ces centres de secteur :

Le centre commercial de secteur doit être conçu en vue d’une fréquentation


croissante pour la clientèle venant en automobile. Par rapport aux centres de
voisinage, les achats courants seront en progression dans les centres de secteur
(concurrence plus grande et choix plus important).

80
d)- Normes pour un centre commercial de secteur :

la surface de vente et la surface de planchers ( vente + réserves ) par habitant,


correspond aux dépenses effectuées au niveau du secteur seraient les
suivantes :

1970 : 0,18 m² / hab. de surface de vente et 0,36 m² / hab. surface plancher


1975 : 0,22 m² / hab. de surface de vente et 0,44 m² / hab. surface plancher
1985 : 0,28 m² / hab. de surface de vente et 0,56 m² / hab. surface plancher

Ces normes ne comprennent pas les cafés, les restaurants et les services divers (
Agences de banque ou de la Caisse d’Epargne ). Il est donc nécessaire de
majorer ces normes d’environ 10 %.

e)- Taille d’un centre de secteur :

1) Un centre de secteur pour 25 000 hab. ( 7 000 logts. )


 Le centre commercial de secteur constitue le centre de voisinage
pour une unité de 1 000 logements. Aussi la surface de vente se
répartissant entre un supermarché ( au moins 2 500 m² ), des
magasins d’alimentation et des magasins non alimentaires pourrait-
elle être la suivante :

1970 1975 1985

Besoins du voisinage 3 500 hab 750 m² 750 m² 750 m²

Besoins du secteur 4 500 m² 5 500 m² 7000 m²

5 250 m² 6 250 m² 7 750 m²

 La surface planchers ( vente + réserves ) d’un tel centre


commercial, y compris quelques services tels que cafés,
restaurants, agences de banques et établissements de loisirs, soit
10% de la surface totale pourrait être :
1970 : 10 000 m² Ho
1975 : 12 000 m² Ho
1985 : 15 000 m² Ho

81
 Disposé sur un seul niveau, avec un parc de stationnement de 500
à 800 places, ce centre occuperait 3,5 ha à 5,5 ha.

2) Un centre de secteur pour 35 000 hab. ( 10 000 logts. )


 Ce centre de secteur est un centre de voisinage pour une unité de
1 500 logements. La surface de vente de ce centre pourrait être la
suivante :
7 400 m² en 1970
8 800 m² en 1975
10 900 m² en 1985
Ce centre pourrait comprendre un grand magasin à assortiment limité
( 4 000 m² environ ), un supermarché, des magasins d’alimentation et
des magasins non alimentaires.

 La surface planchers ( vente + réserves ), y compris quelques


services ( 10 % de surface totale ) pourrait être :
14 000 m² Ho en 1970
17 000 m² Ho en 1975
21 000 m² Ho en 1985

 Disposé sur un à deux niveaux, avec un parc de stationnement de


700 à 1 000 places, ce centre occuperait un terrain de 4,5 ha à 6,5
ha.

82
III. – TABLEAU RECAPITULATIF DES NORMES D’EQUIPEMENT COMMERCIAL :

Voisinage Secteur Ensemble


Rayon de desserte 0,3 km 1 km
Population 3 500 à 5 000 hab. 25 500 à 35 000 hab.
Vente + Vente + Vente +
Vente Vente Vente
réserves réserves réserves
m² m² m²
Superficie m² m² m²
plancher 1970 0,22 0,44 0,18 0,36 (1) 0,40 0,80
par 1975 0,22 0,44 0,22 0,44 (1) 0,44 0,88
habitant 1985 0,22 0,44 0,28 0,56 (1) 0,50 1,00

(1) Plus environ 10 % pour les cafés, restaurants, agences de banque, agences immobilières,
établissements de loisirs…

83
CONCLUSION

Ces normes de surface commerciale ne peuvent pas être utilisées de façon


purement mécanique, sinon pour définir grossièrement les besoins d’une zone en
matière d’équipement commercial. Pour une programmation plus détaillée, on doit
tenir compte :

- de la présence éventuelle dans les centres de voisinage de certains


commerces relevant plutôt su secteur ( habillement, appareils électro-
ménagers… )
- de la possibilité d’implantation de magasins au dehors des centres
commerciaux planifiés ( ex. grand supermarché à envisager pour une
clientèle potentielle se situant entre le type d’équipement commercial de
secteur et le type régional.

Ainsi la norme définie pour les centres de voisinage doit être considérée comme de
secteur comme des maxima.

84
IAURP
Jan. 1968

-9-

PLACES DE STATIONNEMENT

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

85
NOTE PRELIMINAIRE

Les normes de stationnement proposées ci-après ont été établies en


collaboration avec les différents services de la Préfecture de Région, du Service
Régional de l’Equipement et de l’I.A.U.R.P.

Les normes de stationnement concernant les équipements publics


(Universités, Hôpitaux, Stades) sont encore à l’étude et ne sont pas mentionnées
dans la présente édition.

86
1. SURFACE OCCUPEE PAR UNE VOITURE

La surface occupée par une voiture est la suivante (1) :


- parc au sol : 25 m² / voiture
( 35 m² dans les centres commerciaux )

- parc traditionnel avec exploitation libre service : 30 m²


- « parc automatique »* : 20 – 22 m²

* Parc-silo à étages où les véhicules sont mis en place et retirés sans l’intervention du
conducteur.

2. PLACE DE STATIONNEMENT POUR LES BUREAUX (2)

a)- Paris

Il faut tenir compte des possibilités réduites de circulation pour le


dimensionnement des parcs de stationnement :

- zone centrale : ( arrondissement 1 à 10 + 16ème arrond. )


Maximum 15 % de la surface plancher HO
- zone périphériques : Maximum 25 % de surface plancher HO

En outre, une redevance représentative du coût de construction d’une surface


de stationnement égale à 15 % de surface plancher HO dans la zone centrale et
25 % dans la zone périphérique, sera perçue au profit d’un fond servant à la
construction de parcs de stationnement banalisés (3).

b)- Banlieue

Hors Paris, les normes varient selon la qualité de la desserte. Les critères de
définition de cette qualité feront l’objet d’une instruction ultérieure.

- Bonne desserte : Minimum 40 % de surface plancher HO


- Desserte moyenne : Minimum 60 à 80 % de surface plancher HO
- Mauvaise desserte : 100 % de la surface plancher HO.
(1) Cf. « Le stationnement dans les agglomérations » - Ministère de l’Equipement – Mai 1966.
(2) Les laboratoires et centres de recherches sont assimilés aux normes de parking-bureaux.
(3) Les parkings « banalisés » sont destinés à faire face au déficit actuel.
87
c)- Ville nouvelles et urbanisations concertées

Les parcs de stationnement devront occuper de 60 à 100 % de la surface


plancher HO, selon étude particulière tenant compte des possibilités de
banalisation.

d)- Tableau récapitulatif des normes de stationnement pour les bureaux

PARIS BANLIEUE
Arrondis. Arrondis. Bonne Moyenne Mauvaise
Centraux périphérique desserte desserte desserte
(1ère à 10 + 16ème)
10 places / 15 places /
Parc de
100 emplois 100 emplois
stationnement
60 – 80 % 100 %
15 % surface 25 % surface 40 % surface surface surface
BUREAUX
plancher HO plancher HO plancher HO plancher HO plancher HO

3. PLACES DE STATIONNEMENT POUR LES LOGEMENTS

Les normes de stationnement pour les logements sont différenciées selon la


catégorie des logements, le taux de motorisation étant fonction du revenu.

a)- Paris (1)

- H.L.M. : 1 place par logement


- Logements aidés : 1,1 place par logement
- Logements non aidés : 1,2 place par logement.

b)- Hors Paris (1)

H.L.M. Logements aidés Logements non aidés


à la à la à la
à terme à terme à terme
construction construction construction

Collectifs 1 1,25 1,25 1,5 1,75 1,7

Individuels (2)
( desserte 1 1,5 1,5 2 2 2
médiocre )

(1) Pour Paris, il est nécessaire de réserver immédiatement dès la construction, la totalité des
structures. Par contre, hors Paris, le nombre des places de stationnement imposé au
moment de la construction est inférieur à ce qui sera nécessaire à terme ; des
emplacements seront à réserver pour la construction ultérieure de places supplémentaires.
(2) Dans les lotissements de maisons individuelles.

88
4. PLACES DE STATIONNEMENT POUR DES INDUSTRIES ET ENTREPOTS

Les besoins en places de stationnement sont fonction du nombre d’emplois. Or,


la surface de plancher par emploi varie largement selon le type d’industrie ;
aussi n’est-il pas possible d’établir une norme en fonction de la surface de
planchers et doit-on utiliser les normes ci-dessous à titre indicatif (1).

Nombre de place par


Observations
nombre d’emplois
Bonne desserte en
1 place pour 3,5 emplois
transports en commun Surface d’évolution
Desserte moyenne ou et de stationnement
1 place pour 2,5 emplois
médiocre des camions à
ajouter à ces chiffres
Entreprise isolée 1 place pour 1,5 emploi (1)

5. PLACE DE STATIONNEMENT POUR LES COMMERCES (2)

a)- Centres de voisinage :

25 places pour 1 000 m² de surface brute

b)- Banlieue :

- Tissu dense : 20 à 50 places / 1 000 m² de surface brute


- Tissu peu ou pavillonnaire : 75 à 100 places pour 1 000 m² de surface brute.

c)- Centres régionaux :

( Normes indicatives, chaque cas nécessitant une étude particulière ) :


- bonne desserte par transports en commun : 40 à 60 places pour 1 000 m²
- autres cas : 110 places pour 1 000 m².

(1) Des études complémentaires sur le nombre de m² / emploi selon le type d’entreprise et sur
les normes applicables au stationnement et à l’évolution des véhicules de transports de
l’entreprise sont actuellement à l’étude.
(2) Pour Paris, une étude particulière est en cours pour préciser le maximum de places à
retenir pour les clients et le minimum pour l’approvisionnement.
89
IAURP
Janvier 1969

-10-

EQUIPEMENTS DIVERS

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

90
1. – CIMETIERES

Note préliminaire :

Il n’existe aucun recensement des surfaces de cimetières existants en Région


Parisienne. Une première estimation a été tentée par l’I.A.U.R.P. (1) à partir de sources
diverses ( enquêtes de la Préfecture de la Seine de 1958, enquête du Ministère de
l’Intérieur en 1964, relevés cartographiques et examen des P.D.U.I ). Les renseignements
obtenus ont été regroupés au niveau du découpage I.A.U.R.P. par secteur regroupant
plusieurs communes. Au total la Région compterait une superficie potentielle (2) en
cimetières de l’ordre de 1 600 hectares.

Le bilan des surfaces nouvelles à réserver d’ici la fin du siècle serait de 820 ha dans
l’hypothèse où seuls seraient créés des cimetières communaux traditionnels.

Les solutions intercommunales de cimetières-parc urbains ou de cimetières


paysagers, proposées par l’I.A.U.R.P. nécessitent la réservation de surfaces à peu près triple
d’environ 2 500 hectares.

Les localisations de principe indiquées dans ce rapport devront être précisées en


fonction de l’évolution des études d’urbanisme de l’échéancier précis des besoins des
communes intéressées (3) et des impératifs géologiques et hydrologiques.

A. Normes

La surface unitaire de 1,5 m² / hab. doit être considérée comme un seuil en dessous
duquel les cimetières connaissent en général des difficultés de fonctionnement, pouvant
conduire dans certains cas à une saturation quasi complète.

Selon le type choisi de cimetière, les surfaces suivantes semblent devoir être retenues :

Surface [m² / hab.] Type de cimetière


Cimetière type traditionnel
1,5 m²
( lotissement funéraire )
Cimetière type traditionnel amélioré (type
2,4 m²
habituel dans les villes de province)
3 à 4 m² Cimetière parc urbain
5 m² Cimetière paysager ou forestier

(1) « les cimetières dans la Région de Paris » - I.A.U.R.P. octobre 1966.


(2) Cimetières en service + extensions et créations nouvelles prévues.
(3) Actualisation du bilan des surfaces potentielles et des perspectives démographiques.

91
B. Surfaces optimales

Population Surface Type de cimetière


100 000 habitants 30 ha Cimetière parc urbain
Cimetière paysager
100 à 300 000 habitants 50 à 150 ha
ou forestier

92
2. – LIEUX DE CULTE

Note préliminaire :

La définition des lieux de culte à prévoir dans les ensembles urbains doit :
- tenir compte des types et origines de la population qui y réside
- et faire l’objet de consultations auprès des autorités des diverses confessions
concernées.

Compte tenu de la pluralité des différentes confessions, il peut parfois être opportun
d’envisager la création de locaux « polyculturels » ( dit parfois œcuméniques » ) pouvant
servir aux diverses confessions, à des jours et heures différents (1).

A. Normes

Les normes à retenir sont difficiles à définir mais il semble qu’une réservation de
principe pour un lieu de culte, doit être prévue pour tout ensemble groupant 2 à 4 000
logements, soit en moyenne à partir de 10 000 habitants (2).

B. Surface

La superficie nécessaire à prévoir peut être évaluée sur la base d’1 surface
planchers [m²] égale à 5 % du chiffre de population totale prévu soit :
Pour 10 000 habitants : 500 m²
( + 200 à 300 m² plancher pour les locaux d’enseignement et annexe )

C. Implantation préférentielle

- A proximité ou dans le centre


- A proximité d’un parking public

(1) Une expérience de ce type a déjà été réalisée à Grenoble.


(2) La taille optimale pour 1 lieu de culte serait de l’ordre de 20 à 25 000 habitants.

93
3. – POUR MEMOIRE AUTRES EQUIPEMENTS

a)- Foyers pour travailleurs étrangers ( célibataires ) (1)

Foyer répondant aux besoins de la main d’œuvre immigrée


Taille optimale : 250 lits
Compétence : Ministère de l’Equipement

b)- Locaux spéciaux liés à la réalisation de logements édifiés pour l’Etat ou avec
le bénéfice de l’aide de l’Etat (2)

- « Dans les groupes de plus de 100 logements


1 local d’au moins 30 m²
devra être réservé pour des usages collectifs.

- Dans les groupes de plus de 250 logements


1 local avec salle d’attente, WC, lavoir, évier
sera spécialement affecté au service social » (3).

c)- Centre de sapeurs ( protection civile )

(1) Cf. par exemple : réalisation de la SONACOTRA à Massy-Palaiseau


(2) Circulaire Ministère de la Construction du 2 juin 1960 – titre 1
(3) locaux spéciaux dans lesquels s’intègrent les « locaux de mouvement ».

94

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