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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Pathologie du corps utérin


1- Rappels :

Embryologie origine Mullerienne par fusion des 2 canaux de Muller


Anatomie L’utérus est situé dans le bassin à l’arrière de la vessie, et à l’avant du rectum.
Il se présente sous la forme d’une pyramide inversée.
En sa partie supérieure, deux trompes utérines, ou de Fallope, viennent s’insérer sur
chaque face latérale.
Sa partie inférieure s’ouvre sur le vagin.

Histologie La paroi de l'utérus comprend :

L'endomètre : bordant la cavité utérine, est constitué par un épithélium glandulaire


cylindrique simple (secrète du glycogène), reposant sur un épais chorion de tissu conjonctif
très cellulaire appelé le chorion cytogène endométrial.

*Sous l'influence des hormones (œstrogènes et progestérone), sécrétées par l'ovaire


durant le cycle ovarien, l'endomètre subit des changements réguliers cycliques afin de
constituer un milieu favorable à l'implantation d'un ovule fécondé.

Le myomètre : constitué de faisceaux entrecroisés de cellules musculaires lisses fusiformes


L'adventice : tissu conjonctive et graisseux

Physiologie *Pendant la période de la reproduction, l’endomètre subit des modifications morphologiques et


physiologiques caractérisées par une croissance, une différenciation sécrétoire
*Et en l’absence de fécondation, une menstruation et une régénération.
*Ces modifications morphologiques de l’endomètre sont sous le contrôle des oestrogènes et de la
progestérone sécrétés par l’ovaire, et des facteurs de croissance et des enzymes synthétisés par
ces hormones.

2- Biopsie de l’endomètre :

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Les variations morphologiques de l'endomètre tout au long du cycle permettent de voir si l'ovulation a eu lieu
et ainsi de rechercher les causes d'infertilité
Le premier jour de saignement est considéré comme le jour 1 du cycle
Phase proliférative Phase préovulatoire de durée variable de 14 à 21 jours divisée en début, milieu et
(oestrogene) phases tardives
➢ Endomètre est peu épais, glandes droites tubuleuses bordées par un
épithélium pseudo stratifié, mitoses régulières .chorion cytogène oedematie
puis dense cellulaire, mitoses, vaisseaux de type capillaire
Phase d'intervalle 14 –17 jrs
(phase d’ovulation) Une vacuolisation sous-nucléaire uniforme est présente
➢ Endomètre épais, glandes plus ettofées ,uni stratifié, vacuoles de sécrétion
au pole basal+ noyau polaire => collier clair-pas de mitoses, chorion abondant,
vaisseaux à paroi propre

Phase de sécrétion Phase postovulatoire divisée en précoce (16-19 j), intermédiaire (20-23 j) et tardive
(progesterone) (24-27 j)
➢ Endomètre épais festonne, glandes nombreuses sinueuses, sécrétion
intraluminale, cellules du chorion plus large à cytoplasme abondant ,
artérioles spirales disposes en bouquets.
Phase menstruelle Dure normalement 4 ± 1 jours
➢ la muqueuse endomètriale dégénère rapidement, avec 50% des menstruations
expulsé au cours des premières 24 h de règles. Cette phase est suivie d’une
régénération des tissus.

Ménopose ➢-endomètre aminci ,inactif


-glandes rares petites droites
-chorion cétogène dense, pas de mitoses ni sécrétion
1-Réalisation de la Bp endométriale?
➢ Se fait généralement à la phase sécrétoire avancée ( à partir du 22èmej du cycle ).
➢ En cas de saignements ----à tout moment.
➢ Sa réalisation se fait soit en ambulatoire sous hystéroscopie ou à l’aveugle, ou bien en H (curetage
bp).
2-Buts :
➢ Evaluation de la fonction hormonale ovarienne
➢ Apprécier les effets du trt hormonal
➢ Recherche d’une infection
➢ Recherche d’une lésion néoplasique

3-Limites de la Biopsie de l’endomètre?
➢ -Difficulté de lecture sur prélèvements exigus.
➢ Absence de renseignements cliniques.
➢ Nécessité de présence de l’épithélium de surface.

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3- Pathologie inflammatoire de l’endomètre :


Résulte généralement d’une infection ascendante provenant du col de l'utérus suite à une barrière cervicale
altérée pendant les règles, l’avortement et l’instrumentation.
Endométrite aiguë Endométrite chronique
causées par le Streptocoque hémolytique, Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae, leur
Staphylococcus, Neisseria gonorrhoeae et identification se fait par culture
Clostridium welchii

➢ généralement associée aux grossesses ou ➢ Les patients peuvent être asymptomatiques ou


avortement présentent des méno-métrorragies, un
➢ microscopie; infiltrat inflammatoire a PN écoulement cervical muco-purulent, une
dans le chorioncytogene et les glandes. sensibilité utérine ou juste une leucocytose.
➢ Elle peut être associé à un avortement, le plus
souvent à une rétention placentaire, une
salpingite ou un dispositif intra-utérin
➢ dans 15% des cas absence d’évidence de cause
primaire
Les critères diagnostic Le diagnostic est basé sur l'identification
incluent l’identification ❖ de plasmocyte généralement dans le stroma.
❖ d’un nombre modéré à élevé de ❖ Des lymphocytes, des macrophages et des
polynucléaires dans un endomètre non polynucléaires peuvent également être
hémorragique présents.
❖ des microabcès dans le stroma
❖ des polynucléaires comblant et détruisant endometrites tuberculeuse :
les glandes -secondaire à une dissémination hématogène du BK.
-secondaire à une salpingite ou péritonite tuberculeuse.
Microscopie : lésion folliculaire epithelio-
gigantocellulaire avec ou sans necrose caseeuse.

4-Pathologie tumorale de l’endomètre

1- Tumeurs bénignes
➢ Dominées par les tumeurs mésenchymateuses :

Polype de l’endomètre Léiomyomes


(tumeur benigne épithéliale) (tumeur bénigne mésenchymateuse)
Age de survenue Fréquente après 40 ans Survient chez 20 à 40% des femmes de
plus de 30 ans

Clinique * Dépend de leur taille et de leur


sous forme de saignements. emplacement.
* Les symptômes les plus courants
NB ! comprennent la douleur, la
Le polype de l’endomètre constitue un sensation de pression et des
marqueur de risque accru de cancer saignements utérins anormaux

Macroscopie * il s’agit d’une formation polypoïde sessile * Multiple chez deux tiers des
ou pédiculé de taille variable allant de 1 patients
mm à une grosse masse comblant la cavité * De siège variable : fond,
utérine s/muqueux, intramural, s/sereux,
* Se développe a partir de la muqueuse accouche par le col .
endometriale * Masse bien limitée encapsulée
* De surface généralement lisse et d’aspect plein fasciculé
brillante mais peut avoir des foyers
d’érosion ou d’hémorragie

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Microscopique prolifération composé de glandes Prolifération composée de fascicules de


endomètriales irrégulièrement réparties dans cellules musculaires lisses fusiformes à
un stroma conjonctif contenant des vaisseaux noyaux uniformes aux extrémités
sanguins effilées (en forme de cigare)
(glandes + chorion cytogene.) * des remaniements fibro-hyalin,
œdème, hémorragique et myxoïde
✓ Les polypes de l’endomètre sont peuvent être observés
classés comme hyperplasique,
atrophique ou fonctionnel
✓ Les polypes peuvent contenir des
foyers d’hyperplasie atypique ou de
carcinome

2- Lésions précancéreuses
Se caractérisent par une augmentation de l’épaisseur de l’endomètre > ou =2cm de manière diffuse simple ou
polyploïde.
(Prolifération de glandes de taille et de forme irrégulières avec une augmentation du rapport glande /
stroma)
La classification de l'hyperplasie de l'endomètre distingue 02 types d’hyperplasies
➢ Les hyperplasies sans atypies, simples ou complexes
➢ Les hyperplasies avec atypies, simples ou complexes

Simple : ↗ du nombre de glandes avec un rapport glandes/stroma=1


Complexe : ↗ importante du nombre de glandes avec glandes/stroma sup à 3

Hyperplasie sans atypie Hyperplasie avec atypie (néoplasie intra épithéliale de


l'endomètre)

* Les glandes varient en taille et en forme et * Glandes tassées tubulaires ou ramifiées, avec
sont séparées par des quantités variables de atypies cytologiques et peu de stroma
stroma. intermédiaire.
* Ces glandes sont tapissées par des cellules * Les Atypies se caractérisent par une perte de
hautes pseudo-stratifiées sans atypie la polarité cellulaire, la présence de nucléole,
cytologique élargissement nucléaire et pléomorphisme.

seulement 1 à 3% des femmes atteintes 25 à 30% des femmes atteintes d’hyperplasie atypique
d'hyperplasie sans atypie auront un carcinome de auront un carcinome de l’endomètre
l’endomètre NB ! considérés comme dysplasie sévère : véritable
précurseurs d’un cancer invasif

Diagnostic différentiel: adénocarcinome endométrioide bien différencié (intra-muqueux)

-Architecture cribriforme confluente -Stroma réaction desmoplasique. -Aspects infiltrants même minimes.

NB ! Une hystéroscopie diagnostique permet d’apporter plus de précisions selon l’aspect visuel
macroscopique de la muqueuse utérine ; selon l’étendue des lésions et selon leur aspect pouvant être
rassurant ou inquiétant, évoquant alors la présence d’un cancer de l’endomètre. L’hystéroscopie diagnostique
est suivie de la réalisation d’une biopsie d’endomètre à l’aide d’une pipelle de Cornier, qui constitue
l’examen de référence dans ce contexte
Lorsque que l’hystéroscopie diagnostique et la biopsie d’endomètre sont impossibles, un curetage ou une
hystéroscopie opératoire peuvent s’avérer nécessaires afin d’établir le diagnostic

(Mais le Diagnostic reste difficile sur matériel de curetage).

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3- Tumeurs malignes
A- Tumeurs épithéliales
( Dominées par l’adénocarcinome : cancer hormono-dépendant touchant la F ménopausée)
-clinique : metrorragies
-Ana-path : materiel friable encephaloide tapissant les surfaces uterines , infiltrant ou non le myometre.
-micro :
Adénocarcinome de l’endomètre
Tumeur invasive la plus courante de l'appareil génital féminin dans les pays développés, se produisant le plus
souvent chez les femmes péri-ménopausées et ménopausées
classification Type I (lié aux œstrogènes) Type II (non lié aux œstrogènes)
pré et péri-ménopause ménopausée

lésion précurseur: hyperplasie atypique Lésion précurseur: carcinome intra-


épithélial de l'endomètre
Généralement de bas grade ☺ avec une De haut grade , souvent avec une
invasion minime du myomètre invasion profonde du myomètre

sous-type endométrioïde Sous-types de cellules séreuses et


claires
A tendance à avoir un comportement Comportement agressif
indolent
mutation PTEN, instabilité des mutation TP53
microsatellites et mutationK-ras
Les facteurs de o Hyperestrogènie : endogène (tissu adipeux ou ovaires) ; exogène (traitement
risque hormonal substitutif, tamoxifène)
o Obésité (↗ taux d’oestrone plasmatique par aromatisation de l’andrasténedione et
des androgènes dans le tissu adipeux )
o Diabète sucré
o Nulliparité ; puberté précoce ; ménopause tardive (↗ duré d’exposition aux
oeustrogènes)
o l'hypertension
o Syndrome de Lynch : prédisposition à divers cancers, à transmission autosomique
dominante,est défini par une mutation constitutionnelle d’un des gènes « MMR »
(mismatchrepair, gènes MLH1, MSH6, MSH2, PMS2…) ; il s’agit d’un
adénocarcinome de type I dans plus de 90 % des cas avec à l’histologie un aspect
hétérogène associé à un infiltrat lymphoïde abondant et un granulome
Aspect Survient généralement dans le corps utérin le plus souvent au niveau de la paroi
macroscopique postérieure. L’utérus est habituellement augmenté de volume avec une apparence qui est
généralement similaire quel que soit le type histologique : masse exophytique à la
surface souvent ulcérée, avec extension dans le myomètre

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Les types Carcinome de type endométrioïde (CE) ( adk type 1 )


histologiques
Représente la forme majoritaire des CE (80%).

Il se développe au sein d'une hyperplasie glandulaire avec atypies résultant de


lésions précancéreuses qui surviennent lors d'une hyperoestrogènie prolongée

L'architecture est le plus souvent tubulo-glandulaire (formes différenciées) ,


cribriforme ou parfois en nappes confluentes (formes peu différenciées)

Les cellules tumorales sont cylindriques, stratifiées et présentent des atypies


cytonucléaires variées.

Un adénocarcinome endométrioïde peut présenter des zones de métaplasie


mucineuse, malpighienne (différenciation squameuse ) dans 25 à 50 % des cas) ou
fusiformes.
Le grade histopronostique est uniquement appliqué à l'adénocarcinome de type
endométrioïde : Le grade défini par la FIGO (Fédération internationale de
gynécologie- obstétrique) est recommandé.
*Il est basé sur l'architecture et les atypies cytonucléaires.
-Tout d'abord, l'architecture est classée : G1, G2 et G3 avec respectivement < à
5% ; entre 6 et 50 % et > à 50 % de zones solides.
-Puis, si les atypies cytonucléaires sont très importantes (sévères et affectant
plus de 50 % des cellules), G1 passe en G2 et G2 en G3

Les carcinomes non endométrioïde ( adk type 2 )

Sont non hormono-dépendant, moins fréquents (20 %dès CE) et de moins bon
pronostic.
À l'histologie, ils correspondent soit à un adénocarcinome séreux ,soit à
cellules claires (CC) ou soit à un carcinosarcome .
À l'inverse des carcinomes endométrioïdes où l'hyperplasie atypique des
glandes constitue la première étape vers la néoplasie,les cancers séreux et à CC
dérivent d'une transformation maligne du revêtement épithélial de surface.
Ils se développent le plus souvent sur des lésions de carcinome intra-épithélial
dans un contexte de muqueuse atrophique.

Carcinome mixte

Il correspond à l'association d'un carcinome endométrioïde avec un autre type


histologique de mauvais pronostic ,le carcinome séreux étant le plus fréquent

Carcinomes indifférenciés et carcinomes dédifférenciés :

Le carcinome dédifférencié renferme un contingent indifférencié, représentant au


moins 40% de la tumeur ,et un contingent de carcinome endométrioïde

Formes rares
Cette classe regroupe le carcinome épidermoïde , le carcinome mucineux et le carcinome
neuroendocrine à petites cellules

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B- tumeurs mesenchymateuses : Sarcome utérin : Léiomyosarcome


c’est le plus commun des sarcomes utérins, représentant environ 1% de toutes les tumeurs malignes utérines
Il s’agit d’une tumeur très maligne qui peut se propager localement ou par dissémination hématogène (le plus
souvent aux poumons)

Age de servenue les femmes ménopausées, la moyenne d’âge est de 52 ans


Clinique saignements anormaux, des douleurs abdominales et masse pelvienne ou abdominale

Macroscopie Habituellement on retrouve une tumeur intra-mural, de grande taille ,unique et mal
circonscrite.
Aspect flasque, jaune-grisâtre avec des zones d’hémorragie et de nécrose
Microscopie
✓ prolifération de fibres musculaires lisses irrégulières (atypies cytonucleaires)
avec mitoses anormales, perte de la fasciculation :
➢ Prolifération cellulaire dense faite de faisceaux de cellules allongées
munie d’un cytoplasme éosinophile et d’un noyau hyperchromatique aux
extrémités arrondies et d’un nucléole proéminent.
➢ Des cellules géantes multinuclée sont présentes dans 50% des cas avec
présence d’atypie cytonucléaires diffuse modérée à sévère, d’une
importante nécrose et d’un index mitotique ≥ 10 mitoses/ 10 chp FG

C-tumeurs du stroma cytogene

D-tumeurs mullerienne

4- CONCLUSION
✓ Les femmes à risque de carcinome de l’endomètre de type I sont très majoritairement des femmes
ménopausées de plus de 60 ans présentant un ou plusieurs des facteurs de risques principaux que
constituent : le surpoids ou l’obésité, le diabète,surtout de type II, un traitement par le tamoxifène
ou un traitement hormonal substitutif dépourvu de progestatifs.
✓ Le précurseur de ce cancer est l’hyperplasie atypique de l’endomètre, dont le diagnostic sur une
biopsie justifie l’hystérectomie.
✓ Comme autre facteur génétique nous retrouvons le syndrome de Lynch/forme héréditairede cancer
colorectal non lié à la polypose (colorectal,endomètre, ovaire, sein, voies urinaires,. . .).
✓ La stratégie actuelle de diagnostic du syndrome de Lynch, indirecte,commence par la recherche
dans la tumeur endométriale d’une perte d’expression des protéines codées par les gènesMMR
(MLH1, MSH2, MSH6, PMS2).
Notes !
✓ Une femme âgée de 65 ans , obèse diabétique et hypertendue présente des métrorragies . le
diagnostic à évoquer en premier lieu est : carcinome endométrial

✓ Après investigations , la patiente a bénéficié d’une colpohystérectomie . l’étude histologique montre


une prolifération tumorale enchâssée au sein du myomètre . elle est faite de structures glandulaires ,
les unes contre les autres et qui sont bordées de cellules cubocylindriques , à noyau irrégulier
pléomorphe , mitotique . il s’agit : d’un adénocarcinome de l’endomètre

✓ cocher la réponse fausse .


Après aménorrhée de 8 semaines , l’étude microscopique d’un curetage évacuateur à pour but de :
A - rechercher la présence de villosités choriales
B - rechercher des lésions inflammatoires du placenta ( vilités , intervilités )
C - le diagnostic d’un mole hydatiforme
D - le diagnostic d’un choriocarcinome
E - hyperplasie adénomateuse atypique de l’endomètre F

✓ la biopsie de l’endomètre à la recherche d’une tuberculose doit être pratiquée durant la phase sécrétoire du
cycle ( 22 – 25 j )
✓ La présence d’un foyer endométrial constitué de glandes régulières , sans atypies cytonucléaires dans
un chorion cytogène développé au sein du myomètre est une endométriose utérine

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✓ Après une stérilité de deux ans , une biopsie endométriale effectuée au 22 ème jour du cycle montre
que plus de 50 % des glandes renferment des vacuoles basales infranucléaires . il s’agit : d’un cycle anovulatoire

✓ La biopsie de l’endomètre :
1 - est indiquée pour déterminer l’étiologie d’une métrorragies V
2 - permet le diagnostic d’une endométriose interne ( adénomyose ) F
3 - peut être réalisée à n’importe quelle période du cycle F
4 - permet le diagnostic d’une néoplasie V
5 - peur être réalisée pour évaluer le profil hormonal V

✓ L’endométriose :
A - infection chronique de la muqueuse endométriale F
B - localisation ectopique de glande endométriale et de chorion cytogène V
C - peut être ubiquitaire F
D - siège le plus fréquente au niveau du myomètre F
E - répond aux situation hormonal F

✓ L’examen histologique d’une biopsie de l’endomètre montre des tubes glandulaires , ondulantes qui
comportent des vacuoles de glycogène au pole basal et apical des cellules . cet aspect correspond a :
un endomètre en phase ovulatoire

✓ L’examen histologique d’une biopsie réalisée en 22 ème jour pour bilan dé stérilité ( cycle de 28 j )
retrouve des glandes pseudostratifiées comportant des vacuoles de sécrétion tantôt au pole basal –
tantôt au pole apical et un chorion cytogène abondant montrant par endroit des amas des
lymphocytes entourant quelques cellules épithéliales et des cellules de Langerhans : endométrite tuberculose

✓ Devant une métrorragie de grande abondance chez une femme de 65 ans ménopausée depuis 15 ans vous décider
d’effectuer : curetage biopsique

✓ l'étude histologique des prélèvements effectués sur une pièce d'hystérectomiemontre au niveau du myomètre la
présence de foyer de glandes régulières , entourées d'un chorion cytogène . cet aspect correspond à : une
hyperplasie endométriale simple

✓ une hyperplasie adénomateuse de l'endomètre -résulte d'un traitement oestrogénique prolongé - est secondaire
à un fibrothécome - est la conséquence d'une tumeur de la granulosa

✓ une femme de 65 ans , obèse , diabétique , hypertendue présente des ménométrorragies . le diagnostic à évoquer
en premier lieu est polype endométrial

✓ l'hyperplasie glandulo - kystique de l'endomètre peut étre associé à une tumeur ovarienne - se caractérise par
des glandes de petite taille d'aspect tubuleux

✓ aprés traitement vous préconisez une biopsie de l'endomètre dans le cadre du bilan de stérilité . à quel moment
du cycle allez - vous l'effectuer au 23 ème jour du cycle

✓ s'il existe aucun trouble hormonal . comment se présente les glandes et les cellules glandulaires à l'histologie ?
glandes sineuses , cellules vacuolaires au pole basal

✓ l'examen microscopique d'une biopsie d'endomètre montre une muqueuse


endométriale composées de nombreuses glandes proliférantes sans atypies .
quelle est votre interprétation résultat ininterprétable en l'absence de l'âge et de la date du prélèvement

✓ parmi ces tumeurs ovariennes la quelle peut provoquer une hyperplasie glandulo kystique de l'endomètre tumeur
de la granulosa« tumeur à sécrétion hormonale»

✓ l'étude microscopique d'un nodule utérin intra mural montre une prolifération de cellules fusiformes agencées en
faisceaux entrecroisés , aux noyaux irréguliers avec mitoses atypiques et foyers de nécrose , quel est le
diagnostic le plus probable léiomyosarcome

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Pathologie mammaire
1- Rappel :
Anatomie Les glandes mammaires sont au nombre de 2 fixées aux muscles pectoraux et formés :

• De 15 à 20 glandes tubulo-alvéolaires qui convergent en rayon vers le mamelon


• De tissu conjonctif palléal intra et inter lobulaire
• De tissu adipeux
• D’un revêtement cutané mince
• D’un mamelon = saillie conique où s’ouvrent les canaux galactophores
• D’une aréole.

Histologie Glande tubulo alvéolaire composée de lobes :

• Le lobe : ensemble de lobules pourvus d’un galactophore excréteur s’ouvrant au mamelon


• Les lobules : constitués par les divisions des conduits galactophores qui se dilatent et
forment des saccules ou alvéolaires. Ces alvéoles ou acini sont séparés par le tissu palléal.
• L’acinus : tapissé par une assise de cellules épithéliales reposant sur une couche de
cellules myoépithéliales et une membrane basale.

NB ! Les aspects histologiques acineux varient suivant les phases physiologiques de la


glande mammaire (repos, gestation, allaitement).

Physiologie Sécretion de lait qui est sous la dépendance de steroides placentaires

•Dans le cycle menstruel, les oestrogènes entraînent la multiplication des cellules


acineuses.
• La progestérone bloque la prolifération et assure la maturation acineuse.

Le trépied diagnostique :
• Examen clinique = palpation
• Examen radiologique = mammographie/échographie
• Examen cytologique = ponction/Biopsie.

 Le trépied est dit concordant lors que les trois examens plaident en faveur de la même nature
lésionnelle.
 Si l’un des Ex est discordant ,ceci va nous amener à faire appel à l’examen extemporané

Toutes les lésions doivent être typées afin d’adopter le traitement approprié

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2- Pathologie inflammatoire

Mastite aigue ou suppurée


 Souvent secondaire à une infection au streptocoque ou staphylocoque au décours de la lactation

Clinique :
- Sein augmenté de volume, douloureux, induré, chaud, congestif.
- Tuméfaction des ganglions lymphatiques du creux axillaire
- Fièvre
Cytoponction :
- Cellules conjonctives
- Cellules épithéliales nécrosées
- Cellules inflammatoires.
Diagnostic différentiel :
- Cancer inflammatoire ou mastite carcinomateuse

Mastite à plasmocytes « mastite granulomateuse non suppurée »


 Affection rare , chronique de la femme d'âge mur.

•clinique : absente hormis une induration du sein avec possibilité de rétraction du mamelon.

• Diagnostic différentiel : Carcinome.

• Microscopie :
- Canaux dilatés par une sécrétion épaisse +++
- Infiltrat plasmocytaire, quelques PN
- Parfois, cellules épithéliales et fibrose.

Mastite tuberculeuse
Nodosité unique ++++ parfois multiple ; de type caséeux
• Microscopie :
- Nécrose caséeuse avec réaction folliculaire lympho-épithélioide et giganto-cellulaire.

3- Pathologie tumorale :
Tumeurs épithéliales
1) Tumeurs bénignes

Papillome intra-canalaire Adénome du mamelon Adénomes purs (très rares)

Ecoulement sanglant du mamelon • Tumeur intra-canalaire Adénome tubuleux


galactophorique Adénome lactant
Multiples périphériques dans le
sein.
• Microscopie :
• Microscopie :
prolifération massive ou
- Papillome avec axe conjonctif papillaire intra-canalaire.
intra-canalaire
• Diagnostic différentiel :
• Formes :
- Hyperplasie papillomateuse intra-
canalaire en relation avec un - Enclose sous mamelonnaire
cancer. - Exophytique ulcérée.

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2) Tumeurs malignes
 Tumeur palpable dure, à limites imprécises (aspect étoilé ou stellaire )
 Rarement nodule, arrondi, mou.
Carcinome non-infiltrant Canalaire in situ la proliferation tumorale tapisse les canaux
« cancer in situ » galactophores restant limitée par la MB (
membrane basale)
dessinant un aspect architecturale variable (
Diagnostic différentiel : massifs ,papillaires, cribriforme , comédons)
• Hyperplasies atypiques Lobulaire in situ Souvent bilateral multicentrique
canalaires et lobulaires Prolifération monomorphe comblant les acini du
(persistance des cellules myo- lobule glandulaire
épithéliales). Dg différential avec les hyperplasies atypiques
canalaire et lobulaire
( présence de cellules myoépithéliales)

Carcinome infiltrant Canalaire infiltrant +++ (85%)

Grading histopronostique de Bloom & Richard : 3 critères :


- Différenciation glandulaire
- Pléomorphisme nucléaire
- Mitoses
• Cotant de 3 à 9 points.
NB ! Il existe des corrélations importantes entre la malignité et la
présence de récepteurs hormonaux.

Carcinome lobulaire infiltrant(10%):infiltration tumorale en file indienne


se disposant parfois autour d’un canal résiduel stroma squirrheux
-Parfois cellules «en bague chaton»

Carcinome médullaire à stroma lymphoïde (5%) :Tumeur nodulaire


faite de grosses cellules epitheliales en travées massives à limites
imprécises au sein de nappes lympho-plasmocytaires
Carcinome papillaire : rare
Carcinome tubuleux: Kc très bien diffirencié de Pc favorable
Carcinome inflammatoire:
-Macros:Sein augmenté de Volume +oedème +rougeur +hyperthermie
-Micros: lymphangite carcinomateuse
Maladie de Paget du mamelon:
-clinique : lésion eczématiforme du mamelon
-associée à un Kc canalaire sous jacent jamais à un lobulaire
-Micros : infiltration de l’épiderme du mamelon par de grandes cellules
malignes claires contenant de la mucine siégeant dans les couches basales
, isolées ou groupées en petits nids

Tumeurs épithéliales & conjonctives


De la puberté à 30 ans
Fibroadénome • Macro : Nodule isolé, parfois multiple, bilatéral
•Micro :Tm biphasique avec 2contingents stromal et épithélial . Il existe une
variante juvenile avec un stroma cellulaire et hyperplasie épithéliale
• Dégénérescence très rare → Kc lobulaire.

*Gradée en bénin, intermédiaire, malin selon :


Tumeur phyllode - Le degré de différenciation de cellularité du stroma
- Mitoses et atypies
- Infiltration en périphérie

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Sarcome phyllode • Terrain : femme d’âge moyen


Composante mésenchymateuse abondante & maligne avec métaplasie de la
composante stromale.
• Tumeur à croissance rapide.
• Foyers de dégénérescence kystique & mucoïde.

Carcino-sarcome rare
Tm diverses: -parties molles
-cutanées

Lésions frontières
Mastopathie fibrokystique non proliférante
Kystes à revêtement épithélial aplati
Fibrose
Métaplasie apocrine ou idrosadenoide
Hyperplasie épithéliale légère.
• Clinique :
- Femme de 40-50 ans
- Placard induré
- Uni ou bilatéral

Mastopathie fibro-kystique sans atypies

- Adénose sclérosante - Adénose microglandulaire -Hyperplasie épithéliale floride -Papillome intra-canalaire


- Métaplasie cylindrique sans atypies.

Mastopathie fibro-kystique avec atypies


-Hyperplasie lobulaire atypique -Hyperplasie canalaire atypique
Dg différentiel avec cancer mammaire
NB ! *toute mastopathie proliférante avec atypies doit bénéficier d’un suivi attentif
*La survenue d’un cancer augmente en post ménopause

4- Les pseudotumeurs
Inflammations Ectasie canalaire. Hamartomes
• Corps étrangers
• Cytostéato-nécrose

Facteurs histo-pronostiques des carcinomes :

Taille de la tumeur
Métastases ganglionnaires
Grade histopronlostique (EE, SBR)
Type histologique
Index mitotique (Ki 67).
Récepteurs hormonaux : RO, RP Visée thérapeutique
HER/Neu

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Notes !
 le statut hormonal ( RE – RP ) et l’Her 2 des lésions mammaires est évalué sur :
1 - carcinome canalaire infiltrant
2 - carcinome lobulaire
3 - la papillomatose
4 - le sarcome phyllode
5 - l’adénofibrome
A ( 1-3 ) ; B ( 2-4 ) ; C ( 4-5 ) ; D ( 1-2 ) ; E ( 1-2-4 )

 Maladie de Paget du sein traduit une extension mamellonaire d’un carcinome canalire sous jacent
est une lésion du mamelon en rapport avec la présence d’un cancer sous jacent - simule cliniquement des lésions
eczématiformes résulte de l'extension à l'épiderme de cellules épithéliales tumorales malignes - les cellules
tumorales sont globuleuses , d'aspect clair - se manifeste par une lésion eczématiforme du mamelon
(est une lésion précancéreuse du mamelon/correspond à un eczéma du mamelon /est constituée par des
structures tumorales épithéliales et tubulaires qui ulcèrent le mamelon/est un carcinome de siège exclusivement
mamelonnaire / se transmet par l’allaitement /apparait chez la femme jeune/ son diagnostic est cytologique/- les
cellules tumorales envahissent toujours le derme F)

 L’examen histologique d’une lésion mammaire montre une prolifération tumorale qui s’agence en
formations canalaires , en lobules et en travées dont les cellules présentent des images de mitoses .
ces structures sont réparties au sein d’un stroma conjonctif abondant . il s’agit d’un : sarcome phyllode
 Cette patiente devra bénéficier : d’une évaluation du statut hormonal ( RE/RP )
- d’une évaluation du statut Her 2
- d’un bilan d’extension avec suivi périodiques

 Parmi les propositions suivantes , quelles sont les tumeurs mammaires les plus fréquentes ?
1 - adénofibrome
2 - carcinome canalaire infiltrant
3 - carcinome médullaire
4 - carcinome papillaire infiltrant
5 - carcinome lobulaire infiltrant
A ( 1-3-4 ) ; B ( 1-2-5 ) ; C ( 1-2-4 ) ; D ( 2-4-5 ) ; E ( 1-2-3 )

 l’examen histologique d’un revêtement mamellonaire montre un épiderme comportant des grosses
cellules atypiques , claires à noyaux irrégulières réparties en éléments isolées ou groupées en petites
amas cet aspect évoque : maladie de Paget
 Cette lésion est obligatoirement associée à : carcinome canalaire sous jacent

 Le grade SBR ( Blood Richard ) :


- architecture prédominant- degré d’atypies cytonucléaires - index mitotique
- présence d’ilots F – nécroseF

 Femme âgée de 40 ans , consulte pour un nodule mammaire constaté récemment par la patiente .
après examen clinique , quelle sera votre conduite à tenir pour établir un diagnostic ?
faire une mammographie + pratiquer une cytoponction

 Au terme des investigations , la patiente à bénéficié d’une étude histologique qui montre une
prolifération tumorale constituée de structure glandulaire , de travées et lobules , parfois creusés de
plages de nécrose . le stroma est conjonctif abondant , parcouru d’éléments inflammatoires , il
s’agit : tumeur phyllode

 l'adénofibrome du sein (est de pronostic incertain- s'accompagne de localisations ganglionnaires axillaires-


présente des micro – calcifications - plus rare que le carcinome mammaire- est une lésion non encapsulée -
s'accompagne de transformation carcinomateuse F)

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Pathologie de la trompe
1- Rappels

Embryologie d’origine mullérienne

structure canalaire de 10 –15 cm de long


Anatomie  trompe proximale : située dans l’épaisseur du myométre ( corne utérine)
 trompe distale : infundibulum, pavillon

Histologie Epithélium cylindrique comportant :


• Des cellules ciliées qui sont les plus nombreuses
• Des cellules non ciliées sécrétoires (MPS et glycogène) →Nutrition, protection et propulsion de
l’ovule.
• Des cellules intercalaires
NB ! La muqueuse bordant la trompe se prolonge par un labyrinthe de ramifications
(replis longitudinaux) qui constituent un environnement favorable à la fécondation .
Cet aspect est bien visible dans la partie ampullaire
 Ces replis muqueux de l'ampoule présentent une partie centrale ramifiée composée de
tissu conjonctif vascularisé, recouvert par une simple couche de cellules épithéliales
prismatiques

Mécanique : capte l’ovule, permet l’ascension des spermatozoïdes.


Rôles Nutritif Action fertilisatrice tubaire
Enzymatique

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

2- Inflammation tubaire « Salpingites » :


 Bilatérale +++
 Participation du péritoine pelvien

1/ Salpingites aigues non spécifiques

dans les formes typiques il s’agit d’une femme jeune en période d'activité sexuelle avec
*douleurs pelviennes spontanées, d’intensité variable, uni- ou bilatérales, irradiantes de
Clinique survenue récente (2 ou 3 jours)
*Syndrome infectieux sévère avec fièvre à 39-39,5°C (inconstante)
*pouls accéléré, parfois frissons ,l'état général est conservé au début.

Vénérienne : Chlamydia , gonococcique, Mycplasma (MST propagée).


Causes
Non vénérienne:complications infectieuses du post-partum (strepto , germes pyogènes ).

D’abord , Muqueuse oedematiée, congestive, infiltrée de PNN et histiocytes, comblée par un


catarrhale liquide sereux
(hydrosalpynx) NB ! ulcération muqueuse ; dystrophie épithéliales réactionnelles possibles

Stade plus formation d’abces intramuqueux, soudure des franges, accumulation de pus dans la
avancé : lumiere
pyosalpynx Il existe un écoulement purulent retrouvé également au niveau du cul-de-sac de Douglas

NB ! En cas de rupture de la paroi tubaire → Péritonite.


Evolution -régression totale ; rares
-séquelles : adhérence des franges tubaires

Complications Inflammation residuelle avec lésions de la muqueuse tubaire ou adhérences


possibles peritubo-ovarienne
Phimosis tubaire
Obstruction tubaire avec hydrosalpinx
Dystrophie (kystique ovarienne liee a des adherences perituboovariennes
Les manifestations cliniques persistantes peuvent etre des algies pelviennes
chroniques (20 a 40 % des cas), une dyspareunie profonde, une
irrégularité menstruelle
Des recidives infectieuses peuvent survenir dans 20 % des cas.

2/ Salpingites chroniques non spécifiques


 Succèdent aux salpingites aigues.

Rétention de pus dans des poches intratubaires, tubo-ovariennes


Pyosalpinx
chronique Epaississement des tissus qui sont infiltrés de fibroblastes, lymphocytes,
histiocytes et macrophages.

• Conséquence
 Oblitération partielle ou totale de la lumière tubaire
 Troubles de la motilité pariétale.

Salpingites Adhérence des franges fibrosées → anses & logettes pseudo glandulaires → Aspect
hyperplasiques adénomatoide.

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

3/ Salpingite tuberculeuse
 Localisation majeure de la tuberculose génitale féminine
 Généralement secondaire à un essaimage hématogène à partir d’un foyer primitif (le plus souvent
pulmonaire).
 Lésions bilatérales.
 Début : muqueuse
 Histo :
- Lesion inflammatoire chronique granulomateuse spécifique.
- Follicules épithélio-gigantocellulaire + caséeuse.
 Par la suite : extension aux autres tuniques →séreuse → pelvipéritonite tuberculeuse.
 Conséquences : Stérilité.

4/ Salpingite granulomateuse
elle peut être due à une mycobactérie, champignons, parasites , corps étrangers (gel lubrifiant, huile
minérale, amidon, talc )
voire : Actinomycose, Crohn, artérite gigantocellulaire, malacoplasie, sarcoïdose

NB !
Salpingite ou salpingiose isthmique noueuse :
• Mal définie
• D’origine inflammatoire pour certains, congénitale pour d’autres.
• Aspect de nodules durs, fibreux composés de faisceaux musculaires lisses hyperplasiques engainant
des formations glanduliformes.

Endométriose ( endomètre ectopique) :


sous forme de nodules de la paroi (séreuse, musculeuse), on retrouve le plus souvent de l’endométriose
ailleurs. Parfois cela correspond à une extension d’endomètre à partir de la corne utérine, se voit souvent
après ligature de trompe.
 La nature endométriale de la lésion est évidente en raison de l’association d’un stroma bien
vascularisé, à petites cellules et d’une à quelques glandes à cellules cylindriques, basophiles,
parfois ciliées, aux noyaux sombres, allongés et pseudostratifiés

3- Grossesse tubaire ectopique


 C’est la plus fréquente des grossesses ectopiques 95% (ampoule ˃ isthme ˃ pavillon).

Macro Réalise l’aspect d’un hémosalpinx = trompe tuméfiée, augmentée de volume, lumière dilatée
comblée de sang, de débris embryonnaires pouvant mener à la rupture.
Micro Magma fibrino-hémorragique intraluminal comportant des villosités placentaires, des cellules
trophoblastiques (qui pénètrent profondément dans la musculeuse) parfois des tissus
embryonnaires voire un embryon.

4- Tumeurs de la trompe
Tumeurs bénignes : Très rares
Kystes paratubaires (kystes d’inclusion) : distension de vestiges mésonéphrotiques : qui sont des
lésions très fréquentes sous forme de petits kystes au contact de la séreuse bordés de cellules
ciliées et sécrétoires pouvant former des papilles
Tumeur adénomatoide : origine mésothéliale
Macro : se présente sous forme de nodules de la séreuse de couleur blanche ou jaune
Histo : cavités bordées par une monocouche de cellules cubiques basses ou aplaties de type
endothélial.
Polypes et papillomes tubaires : sont rares (axe stromal fin arborisé, bordé par une seule couche
de cellules cylindriques non ciliées)
Adénofibrome et léiomyome.

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Tumeurs malignes
Carcinome différencié tubulo-papillaire +++ ADK tubaire (rare)
 Terrain : patiente ménopausée , pic entre 60
 dont les cellules sécrètent un liquide clair et 64 ans
ou trouble → hydrosalpinx  Triade clinique :
 D’abord localisé : masse blanc jaunâtre, - Douleurs
grisâtre ,friable
- Ecoulement vaginal
 La survenue de remaniements
- Masse annexielle palpable
hémorragiques → hématosalpinx
 Macro « ADK séreux » : aspect de
NB !
salpingite chronique, tumeur emplissant la
La plupart des tumeurs primitives lumière (80-97%), unilatérale, hémorragie,
tubaires sont des carcinomes séreux mais nécrose et kystes sont fréquents.
tous les autres types histologiques ont été
 Micro « ADK séreux » :
décrits. Le carcinome séreux représente
près de 70% des cas, environ 10% sont - Papilles complexes ++++
des carcinomes endométrioïdes , 10% - Atypies cyto-nucléaires
des carcinomes transitionnels, de
- Mitoses nombreuses
nombreuses formes rares ont été décrites
(mucineuse, squameuse, adénosquameux, à - Calcosphérites (calcaire sphéroïdal).
cellules claires - Prolifération endoluminale, avec
infiltration de la paroi tubaire.

Notes :
 L’examen macroscopique d’une pièce de salpingectomie montre une trompe tumifiée , congestive
,d’aspect aubergine , dont la lumière est comblée de caillots sanguins . cet aspect macroscopique est
évocateur d’un hématosalpinx/ d’une grossesse tubaire/ d’un infarcissement hémorragique par
torsion

 A quelle phase du cycle les lésions granulomateuses tuberculoïdes sont elles florides à la phase
lutéale

 la tubeculose génitale atteint son plein développement au cours de la phase sécrétoire du cycle
- est toujours secondaire à une tuberculose viscérale F
- s'observe chez la femme ménopausé F
- les follicules tuberculeux comporte toujours de la nécrose caséeuse F

 la salpingite tuberculeuse entraine une obstruction tubaire


- se caractérise par la présence du micro abcés F

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Pathologie de l’ovaire
1- Rappel :
Anatomie *Organes pair, en « amande », de 6 à 8g et de (4X2X0,2) cm.
*Dérivant de la crête génitale qui représente un épaississement de l’épithélium
coelomique , secondairement pénétré par les gonocytes.

*Corticale comportant des ovocytes.


*Médullaire : trame conjonctivo-vasculaire, lâche : nerfs, lymphocytes, résidus
Histologie embryonnaires.
*Ensemble délimité par une albuginée, tapissée elle-même de l’épithélium coelomique.

Role *Maturation des follicules.


*Sécrétion d’oestrogènes et progestérone s/dépendance hypothalamo- hypophysaire

2- Pathologie inflamatoire ( Ovarite-oophorite)


 L’ovarite isolée: peu frequente ,résultant d’infection hematogéne
 Est associée à l’inflammation tubaire :Salpingo-ovarite ou annexite bilatérale
*Agents responsables: gonocoque, strepto, B.K
Ovarite aigue Catarrhale (exsudat inflammatoire)
Suppurée : abcès tuboovarien ou pelvipéritonite
tuberculeuse ou autres
Atrophie avec adhérences des organes pelviens.
Ovarite NB !
chronique Du fait de l’épaisseur de son albuginée et son métabolisme particulier, l’ovaire est
exceptionnellement atteint par la tuberculose. Son atteinte est concomitante à une
tuberculose tubaire ou de tout le tractus génital.
Grossesse très rare.
ectopique

3- Pathologie tumorale

NB ! Sont éliminées de cette étude toutes les lésions dystrophiques pseudo tumorales telles que les kystes
fonctionnels (folliculinique, et du corps jaune) et les ovaires poly-kystiques

 Survenue à tout âge.


 Complexité et variabilité des lésions.
 Exposition à des complications diverses : Hémorragies, torsion, nécrose, essaimage péritonéal.
 Diversité des classifications (adoptée =OMS) histogénetique.

1/ Tumeurs épithélials
a) Tumeurs Séreuses
Bénignes Borderline « à malignité Tumeurs séreuses malignes
frontière » « ADK papillaire séreux » =
Cystadénocarcinome séreux
 très frequente représente  Représentent 10 à 15%  50% des tumeurs
25% des kystes beninsde des tumeurs séreuses épithéliales malignes de
l’ovaire  avec un pic de fréquence l’ovaire.
NB ! de 40-50ans  Age moyen : 40-70ans
Variantes : ▪ Cystadenofibrome NB !
séreux : revêtement épithélial
• Augmentation fréquente de
soulevé par un tissu conjonctif
Ca125 sérique
abondant avec des papilles
simples non ramifiées.
Pronostic : Meilleur que celui
▪ Papillome séreux : papilles du cystadénocarcinome
bordées par un revêtement mucineux
séreux. *60% de survie à 5 ans

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

• Croissance lente.
• S’accompagne fréquemment
d’ascite.
• TRT chirurgical.

Macroscopie bilatérale dans 10%des cas Bilatérale dans 30% des Bilatérale dans 2/3 des
uniloculaire le plus souvent cas cas
à paroi interne et externe Taille variable Mi- solide, mi-kystique
lisse. (5à20cm). parfois hémorragique
Lésion papillaire, multi et nécrosé
kystique avec
végétations
endokystiques de taille
variable et d’abondance
variable
- Il existe parfois des
végétations exophytiques
dans 25%

Lésion d’architecture Coexistence de territoire


revêtement séreux cubique papillaire avec un papillaires et de
Histologie ou endotheliforme revêtement de type territoire solides
unistratifié cilié séreux Anomalies cyto-
Bourgeonnement nucléaires marquées
absence d’atypie et de épithélial (formation de Mitoses très nombreuses.
mitose papilles et de végétations
Invasion de l’axe des
de taille variable)
papilles.
Pluristratification du
Présence de
revêtement
calcosphérites en
Mitoses en nombre abondance variable à
modéré. rechercher
Atypies cyto-nucléaires
modérées
Absence d’invasion de
l'axe des papilles

b) Tumeurs Mucineuses :
NB ! Le pseudo-myxome péritonéal est la complication des Tumeurs mucineuses observée dans :
2% des Tm B ,15%des Tm Borderline , et dans 30% des ADK
Bénignes :Cystadénome Borderline malignes : ADK mucineux
mucineux
 assez frequente  15% des Tm mucineuses  5à10% des Tm
 75% des Tm mucineuses mucineuses
Tumeur kystique à surface Tm à surface lisse externe, Présence de zones
Macroscopie externe et interne lisse, volumineuse, multiloculaire, solides et kystiques à
allant de 1 à 30cm contenant un matériel filant contenu mucoïde avec
Uni ou multiloculaire à des remaniements
contenu mucoïde ou necrotico-
gélatineux clair ou brun hémmoragiques
(hémorragie).

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Les cavités sont bordées Hyperplasie épithéliale. Idem Borderline


Histologie par un épithélium Architecture papillaire avec Invasion du stroma
cylindrique unistratifié des végétations courtes. par des glandes, des
mucosécretant amas, ou des Cellules
Pluristratification ˂ 04 couches
le plus souvent de type isolées
endocervical Atypies faibles à modérées
Stroma fibro-
Absence d’invasion stromale
inflammatoire
Revêtement de type intestinal
/endocervical.

Revêtement Revêtement
intestinal endocervical
85% des 15 % des tumeurs
tumeurs borderline
borderline
10% bilatérales 40% bilatérales
Extension Extension extra-
extra-ovarienne ovarienne rare
20%
Se complique de
pseudomyxome
péritonéal
c) Tm endometrioides
Bénigne :Adénofibrome Borderline ADK endometrioide
endometrioide
« endométriome »
 Peu fréquent  Rare  15%des Tm épithéliales
malignes de l’ovaire
 souvent associé à une
endométriose
Macroscopie unilatéral unilatérale unilatérale
Tm solide friable souvent
ponctuée de microkystes
Histologie Glandes tubuleuses Identique aux tumeurs Ressemble à un ADK de
proches des glandes bénignes avec une l’endomètre
endométriales prolifération épithéliale Marquée par une prolifération
prolifératives siégeant analogue à celle observée tubulo-papillaire à cellules
dans un tissu dans les hyperplasies cylindriques de type
fibromateux assez atypiques de l’endomètre endométrial associée
abondant. fréquemment à une métaplasie
Absence de chorion malpighienne
cytogène.

d) ADK à cellules claires


 5% des tumeurs épithéliales malignes.
Macroscopie Unilatérale, lésion solide ou kystique de coloration beige ou jaune

Histologie Polymorphisme architectural et cellulaire avec des cellules claires ou oxyphiles ou encore en « clou
de tapissier »
e) Tumeurs bénignes à cellules transitionnelles : « Tm de Brenner 98% des tumeurs à cellules
transitionnelles »
C’est une tumeur bénigne qui évolue exceptionnellement vers la malignité.
Macroscopie unilatérale, petite lésion blanchâtre.
Histologie prolifération en nids épithéliaux bien limités de cellules transitionnelles dans un stroma fibreux
abondant avec parfois des aspects microkystiques.

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

NB !
o Tm malignes et Borderline sont exceptionnelles
o Critères de malignité pour toute tumeur épithéliale :
• Végétations papillaires exophytiques
• Zones solides & nécrosées.
• Pluristratification + anomalies cytonucléaires
• Infiltration sous forme de tubes & cordons dans les parois kystiques.

2/ Tumeurs du stroma et des cordons sexuels


Granulosa adulte Granulosa juvénile Fibro-thécome Androblastome = Gynandroblasto
Tm Sertoli– me
Leydig =
Arrhenoblastome
 Tm  Femme de moins  Tm peu  Tm maligne  Tumeur
potentiellement de 30ans. freqte1% Du Femme maligne
maligne de la des Tm jeune très rare
femme de plus de ovariennes surtout mais  propre à
50 ans possible à l’ovaire.
tout âge
(rare avant
la puberté).
Unilatérale dans Unilatérale unilatérale, unilatérale,
95% des cas. surface nodulaire solide
à surface externe externe lisse solide, de parfois
lisse d’aspect couleur kystique bien
Macros hétérogène. blanc- délimitée.
mi-kystique,mi-
jaunâtre.
solide
hémorragique
rupture capsulaire
dans 10%des cas.

Histo Architecture Architecture cellules tubes et Cellules de


variable : solide ou multi fusiformes tubules la granulosa
microfolliculaire, nodulaire à sertoliens + cellules de
insulaire, diffuse, Cellules cytoplasme dans un Sertoli
trabéculaire rarement abondant stroma + plages
Présence de incissurées. chargé de fibreux avec blastémate
corpuscules de lipides, différenciati uses ou
Pléomorphisme
call-Exner associée à on variable sarcomatoi
cellulaire plus
(formes bien un associée à un des.
prononcé
différenciées). contingent contingent
fibroblasti Leydigien
Cellules à noyau
que.
pale, ovalaire,
nucléole non
proéminent aspect
incissuré en «
grains de café ».
Activité mitotique
faible.
Lutéinisation
possible.

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

3/Tumeurs Germinales (bénignes ++++)


Teratomes

Matures (bénins) ++++ Immatures (malins)

Macroscopie Kyste dermoïde, formation kystique à contenu Tumeur solide rarement kystique
pilo-sébacé

Histologie mixture de tissus adultes matures dérivant présence de tissu embryonnaire au sein d’une
des 3 feuillets embryonnaires : ectoderme, mixture de tissus adultes matures.
mesoderme, endoderme
Dysgerminomes = séminome
Hautement Tm vitelline/Sinus endodermique
malignes et Carcinome embryonnaire
chimio sensibles

4/ Tumeurs secondaires = Métastases


 10% des Tm ovariennes malignes.
 Sites primitifs les plus fréquents = sein, colon, endomètre, estomac.
 Bilatéralité dans 70% des cas
 Aspect multi nodulaire.

Exemple :Tm de Krukenberg (Métastase ovarienne d'un carcinome gastrique)


Macro ovaire augmente de taille, avec présence de nodules en surface ferme à rénitente.

Tranche de section aspect plein jaunâtre parfois mucoïde avec des remaniements hémorragique et nécrotique

Histologie Cellules isolées ou groupées en amas avec des cellules « en bague à chaton » dans un
stroma hyperplasique
Notes !
 RF Le kyste dermoide de l’ovaire :
A - est un tératome
B - est une tumeur germinale
C - constitué par plusieurs structures tissulaires différenciées et mêlées
D - présente un contenu constitué par du sébum et des poils
E - est une tumeur des cordons sexuels
 l’examen d’une pièce opératoire montre une formation tumorale d’aspect mi solide , mi kystique ,
des végétations endo et exophytiques ainsi que des remaniements nécrotico – hémorragiques .
Cet aspect macroscopique est en faveur du diagnostic de : cystadénocarcinome ovarien
 Parmi les propositions suivantes , quelles sont les tumeurs ovarienne a activité hormonale
endocrine ?
1 - tumeur de Brenner
2 - tumeur de la granulosa
3 - séminome
4 - Fibrothécome
5 - tumeur à cellules de Leidig

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

A ( 1-2-4 ) ; B ( 2-3-5 ) ; C ( 2-4-5 ) ; D ( 3-4-5 ) ; E ( 2-3-4 )


 Un cystadénome mucineux de l’ovaire (se caractérise par la présence de secteurs d’infiltration minime du
stroma/ les végétations papillaires sont endo et exophytiques F)

 Les tumeurs germinales de l’ovaire sont représentées par :


1 - la tumeur vitelline
2 - le choriocacinome
3 - le tératome mature kystique
4 - la tumeur à cellules de Sertoli
5 - la tumeur de la granulosa
( 1-4-5)

 La tumeur de la granulosa présence d’une activité sécrétoire

 Les tumeurs ovariennes à malignité limité ( tumeur border line) sont habituellement kystiques / ne
présentent jamais d’extension extra ovarienne (leur épithélium est pseudostratifié , et présente des atypies
cytonucléaires , marquées , avec de nombreuses mitoses anormales F)

 L’examen histologique d’une masse ovarienne de 10 cm du diamètre , d’aspect plein , ferme montre
la présence de cellules en bague de chaton disséminée au sein des nappes mocoïde de stroma
abondant fibreux , évoque le diagnostic de : tumeur de Krukenberg
 Cette tumeur correspond à localisation secondaire d’un adénocarcinome
 Elle est d’origine épithéliale primitive cœlomique

 Les tumeurs ovariennes à malignité réduite :


A - sont de type séreux ou mucineux
B - habituellement kystique
C - restant toujours limité à l’ovaire
D - le diagnostic est exclusivement histologique
E - peuvent présenter des critères histologiques commun avec les adénocarcinomes

 Tous ces tumeurs sont retrouvées dans les tumeurs ovariennes sauf :
A - épithéliales
B - germinales
C - stroma
D - conjonctives
E – endocriniennes

 pour différencier un cystadénocarcinome papillaire D’un cystadénome papillaire Border Line ovarien
infiltration de l’axe des papillaires

 dans les tumeurs ovariennes du stroma des cordons sexuels , laquelle est hormono - sécrétente ?
A - la tumeur de la granulosa
B - le fibrome
C - le fibro - thécome
D - le thécome
 l'examen macroscopique d'une tumeur de l'ovaire retrouve un aspect hétérogène partiellement kystique avec
zones pleines fibro - graisseuses , cartilagineuses et osseuses . cet aspect correspond à : un tératome

 le dysgerminome correspond à : séminome ovarien

 .RF le cystadénocarcinome de l'ovaire :


A - survient à tout age
B - est une tumeur kystique
C - comporte des végétations
D - contient du sébum et des poils
E - comporte à l'histologie des atypies cytonucléaires et des mitoses

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Pathologie de placenta
1- Rappel :

Embryologie à partir de cellules trophoblastiques du blastocytes.

Anatomie Le placenta est un organe temporaire qui permet les échanges entre le fœtus et la
mère ; Mais aussi une barrière contre les inféctions.

NB !
Il fait partie des annexes embryo-fœtales qui sont représentées par :
- le cordon ombilical
- le placenta
- les membranes amniotiques

A l’état normal, les membranes sont :


- plissées
- de couleur grisâtre
- brillantes
- translucides

 Trois vaisseaux :
- 2 artères ombilicales
- 1 veine ombilicale
 Gelée de Wharton
tissus de soutien blanchâtre ,translucide, de consistance gélatineuse

Le placenta présente deux faces :


 Face choriale ou fœtale : au contact du fœtus
- zone d’implantation du cordon ombilical
- siège de la ramification des vaisseaux ombilicaux
- face brillante, sombre et translucide, recouverte par une fine membrane
(l’amnios)

 Face basale ou maternelle :


- au contact et adhérente à l’utérus
- irrégulière
- mate, marron foncé
- creusée de sillons (septa) délimitant des lobules ou cotylédons

Histo cotylédons= unite fonctionnelle => villosités choriales comportent le tronc vasculaire
La Plaque basale :
correspond au plan de clivage entre le placenta et l'utérus lors de la délivrance
- constituée de trophoblaste et de la caduque
- forme des replis (septa) délimitant les cotylédons

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

2- La maladie trophoblastique :
C’est une Hyperplasie trophoblastique à des degrés divers.
 Môle hydatiforme :
*Complète
*Partielle
 Môle invasive

 Choriocarcinome
Nécessité d’un minimum de renseignements :
• Date des DR –Clinique
• Echographie, IRM…..
• Evolution des βHCG
• Nécessité d’un échantillonnage minimum
• Nécessité d’un caryotype
La molle La molle hydatiforme Mole invasive et Le choriocarcinome
hydatiforme partielle métastatique
complète

Macro Aspect typique Matériel moins De volumineuses Lésions nodulaires


du placenta, abondant villosités molaires hémorragiques, à
vésiculaire en sont visibles au développement
grappes de Cavité amniotique sein du myomètre intracavitaire
raisins. visible + foetus en ou dans le et/ou intramural,
voie de lyse. ligament large nécrose.
Matériel ( Masse charnue,
abondant, (La paroi utérine hémorragique,
hémorragique présente des nécrosée)
composé de fissures
Les lésions sont
Vésicules de perpendiculaires à
mal limitées
taille variable à l’axe de la cavité
Comblement de la
contenu liquidien & s’ouvrent dans
cavité utérine +
clair celle-ci )
infiltration du
myomètre.

Absence
d’embryon

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Micro Hydrops des Mélange de Villosités molaires Absence de


Villosités villosités môlaires dans le myomètre villosité choriale.
choriales et non môlaires le plus souvent Massifs de
(distendues par Hyperplasie dans la lumière cellules syncitio/
un oedème de discrète du (associant des cytotrophoblastiqu
leur axe qui est trophoblaste péri fibres musculaires e (associé à des
avasculaire : villositaire lisses) cellules
Rares vaisseaux Volumineux intermédiaires .)
Invaginations et
ne contenant pas vaisseaux utérins avec anomalies
kystes à double
d’hématies au contact direct cytonucléaires,
revêtement
nucléés) de l’endothélium baignant dans de
Villosités
vasculaire l’hémorragie, au
et bordées par vascularisées avec
accompagnées de contact de lacunes
un cyto et parfois des
trophoblaste vasculaires.
syncitiotrophobl hématies nuclées.
hyperplasique.
aste exubérant Cytotrophoblaste
(hyperplasique) récurrent intra
villositaire.
Caryot diploïde XX +++ ou Triploïde = 69 XXX, 69 = Chorio adénome • Peut-être d’emblée
ype XY XXY, 69 XYY. destruens : primitif ou peut
les villosités molaires constituer une suite
pénètrent dans le défavorable de mole.
Clinique : myomètre pouvant *Siège : utérin +
DE 1er triméstre de parfois perforer ovarien.
PLUS gsse/ saignements l’utérus.
*clinique :
continu, utérus
augmenté de volume/ • Augmentation du
l’age de la grossesse • Métastases volume utérin.
vulvaires, vaginales,
• Hémorragies.
Biologie : pulmonaires.
β HCG trés éléve *Evolution :
- Métastases
locorégionales : vagin,
col
- Métastases
pulmonaires.

Notes !
 le choriocarcinome peut être de siège utérin ou ovarien/ est une tumeur germinale de l’ovaire
une tumeur dysembryologique avec remaniements nécrotico – hémorragique F
donne préférentiellement des métastases ganglionnaires F

 Les tumeurs qui sécrétent la BHCG mole hydatiforme/ choriocarcinome/ mole invasif
- dysgerminome/ tumeur de la granulosa F

 Un produit de curetage évacuateur a ramené des villosités choriales oedématiées , avasculaires


bordées de trophoblaste hyperplasique dissociant les fibres musculaires lisses .
il s’agit probablement une mole invasive

 patiente de 25 ans consulte en gynécologie obstétrique pour aménorrhée de 12semaines avec des
saignements augmentant peu à peu , rouges ou noiratres accompagnés d'un accroissement des signes
symphatiques , un état général altéré, et de vertiges . devant ce tableau clinique , quelle est le
diagnostic à évoquer ? choriocarcinome

*quels sont les examens complémentaires demandés dans l'immédiat ? echographie pelvienne/
appréciation du taux d'HCG sérique

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*a l'examen histologique on s'attend à retrouver prolifération cyto et syncitiotrophoblastique


atypiques sans villosités placentaires

 l'examen microscopique d'un matériel de curetage évacuateur et hémostatique


pratiqué chez une jeune femme de 30 ans , admise en urgence pour métrorragies sur aménorrhée de
2 mois , retrouve des villosités placentaires ballonisés ,oedématiées , avasculaires , bordées d'un
trophoblaste proliférant sans anomalie scyto - nucléaires . cet aspect d'ensemble fait évoquer : une
mole hydatiforme

 dans les suites opératoires , la persistance du saignement et des BHG font craindre une mole
hydatiforme invasive (une rupture utérine, une rétention placentaire ,une infection puerpérale ,un
choriocarcinome F)
- un deuxième curetage appuyé ramènent du myomètre est effectué , confirmant votre diagnostic
par la présence d'amas de cellules trophoblastiques entourant des villosités avasculaires
infiltrant le muscle
- l'évolution chez cette patiente est défavorable avec un taux sérique de BHCG
supérieur à 200 000 MUI . la lésion à laquelle vous vous attendez : envahit les lumières vasculaires
- l'attitude thérapeutique préconisée chez cette patiente est chimiothérapie

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Pathologie du col utérin


1-Rappels :

embryologique Origine Mullerienne par fusion des deux canaux de Muller


*Extrémité inférieure de l’utérus ,De forme cylindrique, De 3 cm de long, De nature
musculaire lisse
*Composé de deux parties:
-interne: endocol avec muqueuse glandulaire mucipare (glaire)
-externe: exocol avec muqueuse malpighienne secrétant du glycogéne
Anatomique et
Histologique NB ! La zone de jonction est la zone de transition entre l'épithélium malpighien
(pavimenteux stratifié) non kératinisé exocervical et l'épithélium cylindrique simple
endocervical.
*Cette transition est abrupte.
*La situation anatomique (topographique) de la zone de jonction entre les deux types
d'epithelium peut varier
*Elle peut être siège de dysplasie , métaplasie , carcinome
➢ cette zone est particulièrement fragile et sensible aux infections par le
papillomavirus humain HPV principal facteur de risque des lésions intraépithiliales
cervicales qui sont des lésions pré-cancéreuses (=dysplasie = néoplasie cervicales )

2- pathologies inflamatoires :

➢ Fréquente, souvent associée aux vaginites

Cervicites non spécifiques : « Gonococcique +++ » Cervicites spécifiques « chroniques +++ »


aigues. chroniques -Parasitaire : Trichomonas (leucorrhée fétide verdâtre).
-Mycosique : Candidas Albicans.
-Dystrophiques
-Bactérienne :Tuberculose : ulcérations du col (BK).
-Ectropion
Syphilitique : tréponème pale.
-Pseudopolypes Inflammatoires
-Virale : * HPV → Condylome= Koilocytes (présence de
-Métaplasie
vacuoles = halo clair périnucléaires).
-Leucoplasie (taches
* HSV 2 → lésions bulleuses.
blanchâtres épaisses)

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

NB ! HPV est un virus à ADN , plus de 100 génotypes sont connus


➢ Le HPV 1 et 6 ( non oncogènes ☺ ) siègent dans les condylomes accuminés ano-génitaux
➢ Les HPV 16 18 31 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56,58, 59, 66, 68. .. oncogènes siègent dans les lésions de haut
grade ; le génome du virus s'intègre à l'ADN chromosomique de la cellule infectée et perturbe le cycle
cellulaire.Il favorise les lésions de néoplasie intra-épithéliale.
❖ Un PVH oncogène: étape nécessaire mais non suffisante au développement d'une néoplasie :
– infection latente PVH: 10% à 30% des femmes sans anomalie cytologique
– la majorité des infections à PVH est transitoire, d'autres vont persister.
– seulement un certain % des CIN va évoluer vers un cancer invasif (Des cofacteurs interviennent donc.)
❖ Dans le col, l'infection virale se produit au niveau de la jonction: présence d'ADN viral à l'état épisomal dans
les assises basales.
❖ Les virus PVH ne se cultivent pas, seule la biologie moléculaire avec ses techniques d'hybridation permet de
les typer

De plus !
L’ectorpion : est le résultats de l’extériorisation de la muqueuse glandulaire endocervicale, la zone de
jonction se trouve alors extériorisée à distance de l’orifice cervical, l’épithilium endocervical normal n’a pas
du tout le meme aspect que celui de l’exocol classique -il est plus rosé et semble granuleux et cela peut
inquiéter un examinateur inexpérimenté – Avec le temps cet epithilium va se transformer en un epithilium
mavimenteux normal ( métaplasie)cette zone de remaniment métaplasique physiologique est appelé zone de
transformation et a la fin de ce processus la zone de jonction va retrouver sa situation habituelle et le col
son aspect clinique habituel
➢ Parfois l’ectorpion peut s’infecter,s’irriter et se manifester par des métrorragies minimes ce
phénomène n’a aucune gravité et sa prise en charge repose sur la prescription des antiseptique
locaux
➢ L’ectorpion est observé principalement en cas de production importante d’estrogènes (femme
jeune sous estro-progestatifs, grossesse…)
➢ La jonction peut etre aussi endocervicale en cas de privation oestrogénique comme la ménopause

col normal Etorpion de la femme jeune col chez la ménauposé

La métaplasie :peut être fruste, incomplète Ou totale (tout vestige glandulaire ayant disparu )
• Elle a lieu en surface et dans les glandes.
• Sur les frottis: cellules endocervicales dédifférenciées dégénératives, cellules parabasales de remaniement,
cellules métaplasiques malpighiennes au cytoplasme étoilé

3- Le frottis cervico-vaginal (FCV) :


Technique Cytologie exfoliatrice (desquamation), étalement sur lames en verre propre puis fixation par
CYTOSPRAY ou mélange ALCOOL-ETHER.
Limites examen d’orientation
NB ! Le diagnostic des lésions précancéreuses du col revient encore au trépied cyto-colpo-
histologique.

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Avantages Peu couteux, non traumatisant, répétitif


But Dépistage Hormonal
coloration Papanicoulaou Harris Schorr

Siège du Cul-de-sac supérieur • Exocol • Jonction • Faces latérales du vagin • Endocol • Exocol
prélèvement Endocol

Sert à Dépistage des lésions dysplasiques, à HPV, Etablir le profil hormonal :


précancéreuses • Type de cellules desquamées
• Mode de desquamation
• Index de caryopicnose (anomalies
nucléaires).
• Index d’éosinophilie
• Plicature (formation de plis).
• Fond du frottis.
Type de Frotis conventionnel Frotis en phase liquide
prélèvement étalement direct du prélèvement sur lame, lavage de la cytobrosse dans un milieu
fixation par spray,envoi de la lame en anapath liquide, envoi du pot en anapath,
et lecture du lame directe par le cytologiste récupération des cellules en suspension ,
dépôt des cellules sur lame et lecture de
lame par le cytologiste
☺ simple ☺ qualité optimale de l’étalement cellulaire
 qualité d’étalement cellulaire aléatoire + possibilité d’utiliser le même prélèvement
pouvant compliquer l’interprétation pour faire une recherche d’HPV ou autre
pathogène  couteux

Résultats
L'interprétation cytologique du frottis
L'interprétation hormonale des frottis
(+++)
Elle repose sur le fait que l'épithélium Les résultats sont exprimés selon les
vaginal est sensible aux sécrétions recomendations de Bethesda
ovariennes et principalement aux
œstrogènes. ➢ Frotis ininterprétable : le FCV est
Sous l'effet des œstrogènes : la muqueuse à refaire
vaginale s'épaissit, les cellules ➢ Frotis normal : les frotis
superficielles inflammatoires sont à classer parmi
qui desquament sont éosinophiles et ont les FCV normaux
un noyau pycnotique. ➢ Frotis anormal : présence des
cellules anormaux ( anomalies
Tout ce que l'on peut dire, c'est que « plus il y nucléocytoplasmiques ) évoquant
a de cellules superficielles éosinophiles, plus une lésion intraépithéliale de bas ou
grande est l'imprégnation œstrogénique ». de haut grade
Mais les causes d'erreurs sont nombreuses,
venant de phénomènes modifiant cette
cytologie (infection vaginale, influence de la
progestérone, rapports sexuels…) de sorte qu'il
est inconcevable de prétendre juger de
l'hormonologie d'un cycle menstruel sur les
frottis cyto-hormonaux.

NB !
➢ Il est recommendé de pratiquer 2 frottis à 1 an d’intervalle pour toute femme ayant des rapports sexuels, à
partir de 25 ans. Ensuite, tous les 3 ans si le frottis est normal jusqu’à l’âge de 65 ans .
➢ Toute anomalie à type dysplasie, découverte au frottis , doit être confirmer par une biopsie, au mieux réalisée
sous colpscopie
➢ Le FCV est à réaliser en période ovulatoire, à distance des rapports sexuels et du toilette vaginale, en dehors
de toute infection, traitement ou saignement.

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

4-pathologie tumorale
1- Tumeurs Bénigne
✓ Epithéliales :
Papillome verruqueux Condylome plan Condylome acuminé Polypes ++++ :
-rare - Lésion HPV ifraclinique lésion exophytique à -De taille variable
-femme âgée +++. - Découverte fortuite → Koilocytes au FCV HPV (en crête de coq) -Pédicule ou
- Test de SCHILLER → zone iodonégative. séssile
- Biopsie → CONFIRMATION + typage HPV -parfois accouchés
( 16 et 18 oncogène ) par le col
✓ Mésenchymateuses (Rares)
Léiomyomes =nodule encapsulé, intra mural ou sous muqueux, peut être accouché par le col.

De plus !
Principe de test de schiller :
L'exocol est recouvert par un épithélium malpighien (pavimenteux, stratifié) non kératinisé. II comporte une
quinzaine de couches de cellules. On distingue schématiquement de la profondeur vers la surface, les cellules
basales, les cellules intermédiaires (riches en glycogène) puis les cellules superficielles.
➢ Quand le revêtement de l'exocol est normal, le lugol se fixe sur le glycogène (complexe de sucres) contenu dans
les cellules intermédiaires, cette fixation colore l'exocol en couleur brunâtre foncée (test Schiller positif).
➢ Les lésions du revêtement de l'exocol altère la maturation des différentes couches de l'épithélium exocervical ;
ce qui aboutit à un développement de cellules dépourvues de glycogène et qui ne fixent pas l'iode contenu dans
le Lugol, donc elles ne prennent pas cette coloration brunâtre foncée (test Schiller négatif)

2- Les dysplasies (CIN=cervical intra-épithélial néoplasia)


C'est une lésion précancéreuse acquise, infraclinique ,intra-épithéliale, d'origine virale
Définition perturbation cyto-architecturale de l'épithélium malpighien :
• Perte de stratification.
• Perte de la polarité.
• Perte de la différenciation et de la maturation cellulaire.
• Anomalies cyto-nucléaires et mitotiques.
Siège L’épithélium Malpighien exo-cervical • Les zones de métaplasie épidermoïde endocervicales dans
les glandes .
Diagnostic Sur la cytologie : anomalies cytologiques. • Sur l'histologie : anomalies architecturales
Classification Légère = DL ou CIN I Moyenne = DM ou CIN II Sévère = DS ou CIN III
1/3 INF de l'épithélium >1/3 et < 2/3 de l'épithélium la totalité de l'épithélium

NB ! La différence entre dysplasie sévère et carcinome insitu est imprécise (CIN3/CIS)


Le diagnostic différentiel devrait se faire :
– Sur les mitoses qui n'atteignent pas tout à fait la surface pour les dysplasies sévères.
– Ainsi que sur la persistance d'une faible différenciation en surface.
Mise en découverte fortuite sur un FCV
évidence Test de Schiller : zone iodonégative (pas de glycogène : cellules superficielles)
Si les cellules superficielle sont absentes ou immatures => absence de
glycogéne => zone blanche iodonégative d’où la nécessité d’une biopsie dirigée
pour typer la lésion.

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Badigeonnage par du lugol Badigeonnage par une


solution d'acétate
coloration bleue vert coloration brune rouille
CAT : biopsie dirigée par colposcope →typer la lésion (fixation =formol à 10%)
Evolution Non traitées →malignité (DM et DS++++)

3- Tumeurs malignes :
A- Les carcinome +++
Le carcinome in situ (CIN III)
Définition Prolifération épithéliale maligne intra-épithéliale avec intégrité de la membrane basale (
lésion asymptomatique infraclinique )
Diagnostic Découverte sur FCV.
Confirmée par biopsie dirigée sous colposcopie + Test de Schiller
Anomalies cyto-nucléaires sur toute la hauteur épithéliale, sans franchissement de
la membrane basale ni extension lymphatique ni métastases
- Mitoses anormales
- Dédifférenciation
- Perte de la polarité
- Perte de stratification
Évolution naturelle Non traité vers le carcinome infiltrant
Le carcinome infiltrant
Macro tumeur ulcérée, bourgeonnante, infiltrante
Micro Carcinome épidermoïde +++ (90 à 95%)
➢ point de départ jonctionnel, s'étendant vers l’exocol
➢ L’extension est locale ,locorégionale ,générale
➢ Selon le degré de maturation et de différentiation, on distingue à l’examen histologique des
formes bien, moyennement ou peu différenciées, kératinisant ou non.

Adénocarcinome (5 à 10%)
–Dans 33 à 50% des cas, il est associé à une CIN (HPV 18)
–Diagnostic difficile:
–Conisation large, exérèse passant au moins à 5 mm du cancer in situ
-difficultés histologiques :
➢ Benin /Malin : tumeurs très bien différenciées.
➢ Origine : endocervicale ou extension d'un cancer de l’endomètre.
➢ IHC : → RE + = origine endométriale →RE - = origine endocervicale
➢ ADK à déviation minime = P53+

ADENOCARCINOME A DEVIATION MINIME (Adénome malin) :


• GÉNÉRALITÉS : 1 à 3% des adénocarcinomes du col utérin.
• MICROSCOPIE : Forme particulière d`adénocarcinome mucineux de type endocervical dont les
caractéristiques sont les suivantes :
- Adénocarcinome très bien différencié,
- Composé de glandes d`aspect cytologiquement bénin. Mais qui :
- Sont anormalement localisées en profondeur dans la paroi cervicale.
- Sont de taille et de forme irrégulières.
- Présentent une augmentation de l`activité mitotique Diagnostic difficile, impossible sur simple
biopsie.
• IMMUNOHISTOCHIMIE : - Le plus souvent marquage avec anti-ACE monoclonal. - Vimentine -, RE -

Variétés rares : KC à cellules claires. KC adénosquameux


Carcinome micro infiltrant
Carcinome IS (de la jonction) • Rupture de la MB. • une infiltration de 3-5 mm du chorion sous jacent ET < 7 mm en
horizontale.• De bon pronostic.

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

B- Tumeurs particulières rares

Tumeur embryonnaire de la Clinique : des hémorragies vaginales.


petite fille Macro : est celui d’une tumeur polypoïde appendue au col utérin
réalisant le classique aspect en « grappes de raisin ».
Micro :
❖ Une prolifération tumorale faite de cellules fusiformes,
souvent regroupées en plages homogènes
❖ le cytoplasme est abondant éosinophile et fibrillaire
❖ le noyau irrégulier polylobé les mitoses sont très rares.
❖ Les cellules se condensent autour des glandes endocervicales
et sous le revêtement malpighien
❖ le stroma est œdématié
❖ les vaisseaux sont nombreux et souvent thrombosés

Carcinome à cellules claires de la petite fille dont la mère aurait pris du DISTILBENE
(propriétés oestrogéniques puissantes) durant la grossesse.
Léïomyosarcome =exceptionnel

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Youshka Anapath gynéco 5ème Med 2019/2020

Notes !
✓ Le cancer du col utérin : survient de novo , sur une muqueuse saine F
s’étend fréquemment à la muqueuse endométriale F
se manifeste habituellement par des métastases à distance F

✓ Le carcinome microinfiltrant du col : est de type carcinome épidermoïde V


envahit les paramètres et le 1/3 supérieur du vagin F

✓ L’examen microscopique d’une formation accouchée pour le col retrouve des trousseuax de fibres musculaires
lisses , régulières , enchevêtrées , bien délimitées par une fine capsule et coiffée d’une muqueuse glandulaire .
il s’agit d’un polype endocervical

✓ Femme âgée de 43 ans , multipare ( G 10 P 8 ) consulte pour métrorragies post coïtales et douleurs
pelviennes qui remonte à 4 mois . cette symptomatologie doit faire évoquer avant tout cancer du col+ une
cervicite non spécifique

✓ L’examen gynécologique retrouve une formation bourgeonnante ulcérée friable au niveau du col . a
quel type histologique vous attendez – vous ? carcinome épidermoïde

✓ un frottis cervical effectué chez une patiente de 35 ans consultant pour métrorragies montre à l'examen
cytologique la présence d'amas de cellules malpighiennes matures de type superficielle et intermédiaire
comportant un noyau irrégulier hyperchromatique avec halo clair péri nucléaire . le fond est propre . cet
aspect correspond à une lésion de bas grade à HPV

✓ l'étude histologique d'un col utérin montre une prolifération tumorale agencée enlobules et travées de
cellules polyédriques jointives à différenciation malpighienneles cellules sont dotées d'atypies cytonucléaires
et montrent une maturationkératosique . il s'agit d'un : carcinome épidermoide bien différencié kératinisant

✓ l'étude cytologique du frottis cervico utérin de dépistage montre la présence de cellules superficielles ,
intermédiaires et de cellules endocervicales régulières réparties dans un fond parsemé de quelques
leucocytes . il existe également des cellules koilocytaires . cette lésion est classé selon le système Bethesda
en lésion squameuse intra épithéliale de bas grade cette patiente doit bénificier d'une biopsie sous
colposcopie

✓ La classification de Bethesda inclut les lésions virales à HPV dans les lésions de bas grade

✓ une biopsie du col utérin montre un épithélium pavimenteux formé de cellules disposées irrégulièrement avec
des noyaux volumineux et hyperchromatiques . des mitoses sont présents dans les couches superficielles et
profondes . de quellelésion s'agit - il d'un carcinome intra - épithélial

✓ une jeune femme de 35 ans se présente à votre consultation pour stérilité primaire de 3 ans , le
spermogramme est normal . l'examen gynécologique révèledes leucorrhées au niveau du col qui est tumifié ,
rouge . vous décidez de faire unfrottis cervico - vaginal . quel est le fixateur adéquat ? cyto – spray

✓ les infections à papilloma virus humain ( HPV ) sont diagnostiqués par les frottis cervico – utérins V
orientation ? :3 ne sont pas visibles à la colposcopie F se traduisent en microscopie par une dyskératose et
des koilocytes

✓ l'examen d'un FCV ( frottis cervico vaginal ) retrouve des cellules koilocytaires indiquant la présence d'une
lésion virale de type HPV . dans la classification de Bethesda cette lésion est classée comme une lésion de
bas grade ( SIL bas grade )

✓ Quelle est la méthode de fixation utilisée dans les biopsies du col ? formol à 10 %

✓ au cours d'une colposcopie , une biopsie du col a été effectué . l'examen microscopique du prélèvement
retrouve une muqueuse malpighienne , siège d'une désorganisation architecturale , intéressant le tiers
inférieur de l'epithélium, sans dépasser la membrane basale , comportant des cellules , siège
d'uneanisocaryose modérée , quel est le diagnostic ? dysplasie cervicale de bas grade

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