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L’ école AFC organise une journée d’étude et d’analyse sur :

*Commentaire des principales dispositions de la LF 2023


Et analyse de leurs impacts sur la gestion des entreprises*

Loi n° 22-24 du 25 décembre 2022 portant LF pour 2023 (JO n°89)

Date et lieu: 09 Mars 2023, à BRANT

1
Programme sommaire
I. Cadrage macro-économique et équilibres budgétaires 2023-2025
II. Analyse des mesures de FISCALITE DIRECTE (IRG/PP et IBS/PM)
III. Analyse des mesures relatives aux AUTRES IMPOTS DIRECTS
IV. Analyse des mesures relatives aux TCA et aux IMPOTS INDIRECTS
V. Analyse des mesures relatives aux PROCEDURES FISCALES
VI. Analyse des mesures relatives aux DISPOSITIONS FISCALES DIVERSES
VII. Analyse des mesures relatives aux DISPOSITIONS DOUANIERES et aux OPERATIONS
D’IMPORTATIONS
VIII.Analyse des mesures relatives aux DISPOSITIONS DIVERSES
IX. Précision du statut d’auto-entrepreneur (Loi n°22-23 du 18/12/2022-JO n°85)
X. Rappel des mesures de LF 2022 relatives à la détermination du résultat de
l’exercice 2022
XI. Rappel des mesures de LF 2022 relatives aux modalités de déclaration des taxes
de formation et d’apprentissage
XII.Précision des modalités de gestion du Fichier National des Auteurs des Infractions
Frauduleuses FNAIF (Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)
1-Axes de la LF 2023:
Les axes contenus dans LF 2023 comprennent ce qui suit:

 Encouragement et soutien à l’investissement ;


 Harmonisation et simplification des procédures fiscales ;
 Mobilisation des ressources ;
 Encouragement des actions de solidarité ;
 Inclusion financière et fiscale ;
 Lutte contre la fraude et l’évasion fiscales ;
 Mesures diverses.

3
2- Nouvelle structure LF selon LOLF:

La loi n° 18-15 du 02 septembre 2018, relative


aux lois de finances a prévu une nouvelle forme de
présentation de la loi de finances.

De même que cette loi a prévu de nouveaux


documents, à déposer au niveau de l’APN, avec le
projet de loi de finances.
Le tableau ci-après, présente une comparaison
entre l’ancienne et la nouvelle forme de présentation
de la loi de finances:
4
Tableau comparatif de présentation de la LF

Au 31/12/2022 À compter du 01/01/2023

Dispositions préliminaires -

Partie 1: voies et moyens de l’équilibre Partie 1: dispositions relatives a


financier l’autorisation annuelle de perception
des ressources publiques et leur affectation,
ainsi que le montant des ressources prévues
par l’Etat
Partie 2: budget et opérations Partie 2: budget de l’Etat
financières de l’Etat
Annexes: 03 annexes Partie 3: dispositions relatives à l’exécution
des budgets et aux opérations financières
du Trésor
Partie 4: états de la LF 2023: 08 états

5
La LOLF a induit un passage de gestion budgétaire de
l’Etat selon une logique de moyens vers une gestion
budgétaire suivant une logique de résultats.

Cette nouvelle logique devrait être plus perceptible


lors de l’exécution budgétaire.

Cependant, au niveau de la LF pour 2023, il est


constaté une avancée remarquable en matière de
présentation détaillée des données financières par
programme, ce qui permet d’opérer des analyses et des
comparaisons sur les choix budgétaires votés par les
parlementaires.
6
Liste des tableaux annexes à la LF
Les LF antérieures contenaient 03 tab annexes:
-Etat A: recettes
-Etat B: dépenses de fonctionnement
-Etat C: dépenses d’équipement

La LF 2023 a prévu 08 tab annexes:


-Annexe A-catégories des recettes: RF 3290,45 , FHC 3298,47, dividendes Banques et EF 871,4 , dividendes EPE
150
-Annexe B-dépenses par ministère et par programme
-Annexe C-liste et contenu des CAS :34 comptes spéciaux du Trésor, dont 12 CAS
-Annexe D-Equilibre budgétaire, financier et économique
-Annexe E-liste des impôts et taxes affectés aux CL: CSGCL 340 , TAP 174,8 dont Communes 97 mds DA
TF 1,3 et TH 8,1
-Annexe F-liste et affectation des taxes parafiscales: part RH affectée ALNAFT 3,6 mds DA, ARH 2,4 mds DA
-Annexe G-prélèvements sociaux par organisme : 1620,61 mds DA: CNAC:54,81, CNAS:580,43, CNR:845,19,
CASNOS:94,69, CACOBATH:27,2 , FNPOS:18,27
-Annexe H- liste et montants des dépenses fiscales -coût budgétaire des exonérations et réductions = 448,5
mds DA : domaines = 56,46, douanes = 307,65 et impôts= 84,37 7
DIALOGUE DANS LE CADRE DE LA PRÉPARATION BUDGÉTAIRE
DIALOGUE DANS LE CADRE DE LA PRÉPARATION BUDGÉTAIRE

Cadre
Budgétaire à
moyen terme

Descendant
(CBMT)+
Premier Ministre /
MF cadre de
dépenses à
moyen terme
(CDMT)

Discussions
Budget de l’État budgétaire
s

Ascendant
Ministères Besoins des
sectoriels
ministères (RPP)
NOUVELLE DOCUMENTATION BUDGÉTAIRE
DANS LE CADRE DE LA PRÉPARATION
DOCUMENTS ACCOMPAGNANT LE PLF
LOLF Art 75

0 Volume 1: Projet du
1 budget de l’Etat (Par la
DGB)

0 Volume 2 : Rapport sur les


2 Priorités et la Planification
(RPP) (Par MIP)

0 Volume 3 :Répartition territoriale


3 du budget de l’Etat (Par la DGB)
Les intervenants dans la préparation
budgétaire
LES INTERVENANTS DANS LA PRÉPARATION
BUDGÉTAIRE

Le responsable de la fonction
financière du ministère ou de
01
l’institution publique

Le responsable 02
de programme
Le responsable de l’action
03
et, le cas échéant, le
responsable de la sous-
action
3-Les indicateurs du cadrage macroéconomique et financier
LFC 2022 et période 2023-2025 :

LFC 2022 2023 2024 2025

Prix de baril: $/B


- Prix de référence 60 60 60 60
-- prix de marché 70 70 70 70
Taux d’inflation 5,06% 5,1% 4,5% 4%

Croissance 3,7% 4,1% 4,4% 4,6%


économique (PIB)
Exportation de biens 44,4 46,3 46,4 45,8
Mds $
Importations de biens 38,7 36,9 35 34,2
Mds $
4. Equilibre budgétaire LFC 2022 et période 2023-2025

Rubrique LFC 2022 Projection Projection

PLF 2023 2024 2025


RB 7517,9 7901,9 8187,2 8454,6
DB 11610,2 13 786,8 13 918,4 13 998,4

Solde B 4092,3 5720 (moyenne)

Déficit/PIB -15,9% -20,6% (moyenne)


4.1. Recettes budgétaire LF 2023
RECETTES DEFINITIVES APPLIQUEES AU BUDGET DE L'ETAT

En milliers de DA LF 2023
1-Impositions de toute nature 6 588 938 188
A- Recettes fiscales 3 290 459 502
1.1 Impôts sur le revenu 1 422 040 089
1.2 Impôts sur le capital 48 498 574
1.3 Impôts sur la consommation 1 391 694 262
1.4 Droits de douanes et assimilés 366 022 815
1.5 Autres impositions et taxes 59 575 712
1.6 Produits des amendes 2 628 050
B-Fiscalité des hydrocarbures 3 298 478 686
2-Revenus des domaines de l'Etat 64 026 930
2.1 Droits et redevances 14 999 300
2.2 Revenus de location et d'exploitation 18 390 100
2.3 Produit de cession d'actifs mobiliers et immobiliers 14 443 405
2.4 Produit des prestations administratives 556 287
2.5 Autres droits et revenus 15 637 838
4.1. Recettes budgétaire LF 2023-Suite
RECETTES DEFINITIVES APPLIQUEES AU BUDGET DE L'ETAT

En milliers de DA LF 2023

3-Revenus des participations financières de l'Etat 1 111 400 000

3.1 Produit des dividendes des banques et des établissements


financiers 871 400 000

3.2 Produit des dividendes des établissements non financiers 150 000 000
3.3 Autres prélèvements et revenus des actifs financiers 90 000 000

4-Rémunération de services rendus par l'Etat et les redevances 0


5-Produits divers du budget 130 000 000
6- Produits exceptionnels divers 0
7- Fonds de concours, dons et legs 50 000

8-Intérêts et produits provenant de


prêts, avances et placements de l'Etat 7 500 000
Total des recettes 7 901 915 118
Quantités
Prix du exportées
Baril (seuil OPEP)
(variable)

Taux
change
DA/$
(hausse)

Impact sur la Fiscalité


Pétrolière
Commerciale
Export HC/
Export Biens

Triple
dépendance
aux
hydrocarbures

Budgétaire Economique
FPR/Rec Budg VA HC/∑VA
Affectation de la Fiscalité Pétrolière Recouvrée

FPB (prix référence LFC 60 $) FRR (plus-value 70- 60)

Budget Etat F/Sud : 2% F/HP 3% F/Retraite 3% F/ER 1% RP ALNAFT et ARH


0,5% RP

20
4.2. Dépenses budgétaire LF 2023
Répartition des Autorisations d'Engagement et Crédits de Paiements
Portefeuille de programme/programme Autorisation d’engagement Crédits de paiement

Présidence de la République 88.442.286.000 57.482.286.000

Services du Premier ministre 12.428.123.000 34.881.123.000


-Activité du Premier ministre 3.205.980.000 3.307.980.000
- Activité spatiale 7.394.000.000 29.728.000.000
-Fonction publique et réforme administrative 1.828.143.000 1.845.143.000
Défense nationale 2.486.000.000.000 2.486.000.000.000

…. ….. …..
Sous-total des portefeuilles 13.582.703.713.000 13.763.229.101.000
de programmes des ministères
Assemblée Populaire Nationale 7.500.000.000 8.000.000.000

Conseil de la Nation 3.500.000.000 4.110.441.000

…… …… …….

Sous-total des portefeuilles de programmes des 22.000.600.000 23.599.286.000


institutions publiques
TOTAL GENERAL 13.604.704.313.000 13.786.828.387.000
DISPOSITIONS LEGISLATIVES
« Loi de Finances pour 2023 »
Dispositions fiscales
42 art (de 5 à 46)

Dispositions fiscales diverses


5 art (de 47 à 51)

Dispositions douanières
LF 2023 2 art (52 et 53)
Comporte 73 articles
Dispositions domaniales
1 art (54)

Dispositions diverses
14 art (de 55 à 68)

Autres dispositions
(budget et CAS)
4 art (de 69 à 72)

23
Loi de Finances pour 2023

Codification des dispositions fiscales (42 art)

IDTA: 12 art E et T : 2 art TCA : 6 art II : 8 art PF: 11 art


(5 à 16) (17 et 18 ) (19 à 24) (25 à 32) (33 à 46)

• Les six (6) codes fiscaux ont fait l’objet de modification.


• Les mesures fiscales (DF « 42 » et DFD « 5 » ) représentent une proportion
de 65% (47 /73 art).
24
Analyse des mesures de
FISCALITE DIRECTE
IRG/PP et IBS/PM
FISCALITE DIRECTE

Analyse des mesures relatives à la fiscalité des PP:


IRG et IFU: 05 arts (arts 5,6,15,16 et 33 de LF 2023)
Rappel des 07 catégories de revenus soumis à
l’IRG/PP-LF 2022
1-BIC: Bénéfices Industriels et Commerciaux (industrie, mine,
commerce, services, artisanat)
2-BNC: Bénéfices Non Commerciaux (professions libérales)
3-RA: Revenus Agricoles (agriculture, élevage)
4-RF: Revenus Fonciers (location civile de biens bâtis et non bâtis)
5-PVC: Plus values de Cession (cession de biens immobiliers et de
titres mobiliers)
6-RCM: Revenus des Capitaux Mobiliers (produits des dépôts, des
placements et des dividendes)
7-TS: Traitements et Salaires (salaires et retraites)
Rappel des 07 catégories de revenus soumis à l’IRG/PP-LF 2022
BIC, BNC, RA, RF, PVC, RCM,TS
1-BIC : soit IFU à 5% ou 12% (CA sup à 8.000.000 DA), soit réel (TVA,
TAP et IRG/B)
2-BNC: soit IFU à 12% (Recettes sup à 8.000.000 DA), soit réel
simplifié –Trésorerie (TVA et IRG/B)
3-RA : tarifs administrés par nature d’activité fixés par commission
de wilaya, avec application IRG/B
4-RF: : Imposition libératoire au taux de: 7%: location à usage
d‘habitation, 15% : location à usage commercial ou professionnel, de
contrats conclus avec les sociétés et de terrains, 10%: location à usage
agricole.
-Les loyers bruts annuels dont le montant est supérieur à 600 000 DA
(changement LF 2023) , sont soumis à une imposition provisoire au
taux de 7% qui s'impute sur l'imposition définitive IRG. Bénéficient
d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à
usage d‘habitation pour l‘assiette de l‘IRG.
Rappel des 07 catégories de revenus soumis à l’IRG/PP-LF 2022

BIC, BNC, RA, RF, PVC, RCM,TS


5-PVC: Les PVC immobilières sont soumises à 15% libératoire, avec réduction de
50%, pour les cessions de logements collectifs constituant l‘unique propriété et
l‘habitation principale. Les autres cessions bénéficient d’un abattement de 5% par an,
à compter de la troisième (03) année, dans la limite de 50%.
Les PVC mobilières (actions et obligations) sont soumises à 15%, libératoire. Un taux
réduit de 5 % est applicable en cas de réinvestissement (souscription au capital de
sociétés),
6-RCM: -Retenue de 15% libératoire: pour les dividendes et les jetons de présence
(5% pour PM –LF 2022).
-Retenue de 10% crédit d’ impôt: pour les RCDC
-Pour les intérêts d’ épargne, retenue de : 1%, libératoire, pour la fraction des
intérêts inférieure ou égale à 50.000 DA et 10 % crédit d’ impôt , pour la fraction des
intérêts supérieure à 50.000 DA.
7-T/S : Retenue à la source au barème progressif mensualisé ou au taux
proportionnels de 10% pour les éléments de salaire d’une périodicité autre que
mensuelle. 10% pour contrat/Formateur et 15% pour contrat/Consultant.
Zoom sur le régime fiscal des professionnels IRG-2022

RA (carte fellah) BNC (agrément) BIC (RC ou carte artisan)

-Professions libérales (acte


-Activités agricoles -Activités ind , com
civil et intellectuelle)
(acte civil) et art
-Régime réel simplifié
-Tarifs administrés -Régime réel: TAP,
-Exo TAP TVA et IRG/B
-Exo TAP – TVA
-TVA et barème IRG -Régime forfait: IFU
-Barème IRG
à 5% ou 12%
-Régime forfait: IFU 12%
Barème annuel au 31/12/2021:
(BIC, BNC et RA)

.
Tranche de revenu Taux
N’excédant pas 120.000 DA 0%

de 120.001 DA à 360.000 DA 20%

de 360.001 DA à 1.440.000 DA 30%

Supérieure à 1440.000 DA 35%


Barème annuel au 01/01/2022:
(BIC, BNC et RA)

.
Tranche de revenu Taux

N’excédant pas 240.000 DA 0%

de 240.001 DA à 480.000 DA 23%

de 480.001 DA à 960.000 DA 27%

de 960.001 DA à 1.920.000 DA 30%

de 1.920.001 DA à 3.840.000 DA 33%

Supérieure à 3.840.000 DA 35%


L’IRG/Salaires est calculé selon le barème mensuel suivant :

31/12/2021 LF 2022- 01/01/2022

Tranches 06 Taux
Tranches 04 Taux
N’excédant pas 20.000 DA 0%

0 – 10.000 0% de 20.001 DA à 40.000 DA 23%

10.001 – 30.000 20% de 40.001 DA à 80.000 DA 27%

30.001 –120.000 30% de 80.001 DA à 160.000 DA 30%

> 120.000 35% de 160.001 DA à 320.000 DA 33%

Supérieure à 320.000 DA 35%

33
Nouveauté LF 2023 sur IRG/RF

Revenus Fonciers
Aménagement du mode de détermination des revenus fonciers
Article 5 LF 2023- Art 104 CIDTA

• Relèvement du plafond d’imposition libératoire à IRG, de 600.000 DA à


1.800.000 DA/an, des revenus bruts provenant de la location de propriétés
bâties et non bâties (à titre civile);

• Le loyers bruts annuels dont le montant est inférieur ou égal à 1.800.000


DA sont soumis à une imposition libératoire au taux de : 7% (habitation),
15% (Local commercial), 15% (propriétés non bâties), 10% (usage
agricole).

• Les loyers bruts annuels dont le montant est supérieur à 1.800.000 DA,
sont soumis à une imposition provisoire au taux de 7% qui s’impute sur
l’imposition définitive du revenu global au domicile fiscal du contribuable.
Rappel dispositions LF 2022 : Aménagement
du mode de détermination des revenus fonciers
-Art 15, 16 et 17 LF 2022- Art 42, 43 et 44 CIDTA

- Consécration de l’obligation de paiement des revenus fonciers auprès de


la recette des impôts du lieu de situation de l’immeuble bâti ou non
bâti;

- Précision concernant l’application du taux de 15% (locaux à usage


commercial et professionnel), qu’il s’applique pour ceux qui ne sont pas
munis du mobilier ou du matériel nécessaire à leur exploitation.
Nouveautés LF 2023
sur IRG/BNC
Retenue à la source afférente aux traitements et
salaires - BNC (Art.6 LF 2023-Art. 129 CIDTA)

 Les retenues à la source IRG afférentes aux salaires opérées


par les contribuables soumis au régime simplifié des
professions non commerciales BNC, sont désormais
versées trimestriellement (au lieu de mensuellement),
soit au plus tard le 20 du mois qui suit le trimestre civil au
cours duquel elles ont été opérées, et ce au même titre que
les contribuables soumis au régime de l’IFU.
Option au régime simplifié, des professions non commerciales
soumises à l’IFU (Art 33 LF 2023- Art 3 et 3bis CPF)

-Les titulaires des professions non commerciales sont soumis soit:


-Au régime de l’IFU à 12%: CA inferieur ou égal à 8.000.000 DA/an;
-Au régime du réel simplifié: CA supérieur à 8.000.000.

*La LF 2023 a prévu la possibilité d’option, pour le régime simplifié, des


titulaires de professions non commerciales soumis à l’IFU, au même titre que
les BIC.
L’option est notifiée à l’administration fiscale avant le 1er février de la
première année au titre de laquelle les contribuables désirent appliquer le
régime du bénéfice réel. L’option au régime du réel est irrévocable
Nouveauté LF 2023 sur IFU
Imposition IFU sur les marges (Art 15 LF 2023-Art 228 quater CIDTA)

 Application, au titre de l’IFU, de l’imposition à la marge au lieu du chiffre d’affaires,


concernant les produits de large consommation dont les marges et prix sont
réglementés ou plafonnées, y compris lorsque le taux de marge dépasse le
taux de l’IFU.
 Cette mesure vise la réduction de la charge fiscale des détaillants qui
commercialisent ces produits.

Rédaction antérieure de la mesure:


« S‘agissant des contribuables commercialisant, exclusivement, des produits dont la
marge bénéficiaire réglementée est inférieure au taux de l‘IFU, la base
imposable à retenir pour cet impôt, est constituée par la marge bénéficiaire globale
relative à ces produits »
-Rappel du champ d’application de l’IFU :

-PP exerçant une activité industrielle, de services , commerciale et artisanale BIC, dont le
CA annuel n’excède pas 8.000.000 DA/an;
- Professions libérales BNC, dont les recettes professionnelles annuelles n’excèdent pas
8.000.000 DA .
-LF 2023 : Activités auto-entrepreneur

Option au régime réel


PM (IBS)
-Excusions de l’IFU
BIC (CA> 8.000.000)
BNC (CA> 8.000.000)
Certaines activités (08)
LF 2023: Auto-entrepreneur (CA à 5.000.000)
08 activités exclues de l’IFU :

1. Promotion immobilière et lotissement de terrains;


2. Importation/revente
3. Commerce de gros (définition fisc)
4. Concessionnaires
5. Établissements de santé et laboratoires
6. Restauration et hôtellerie classées
7. Affineurs, fabricants et marchants de métaux précieux
8. BTP (définition fisc)
-Taux IFU

5% : commerce et 12% : autres activités (services +


production professions libérales BNC)
-Procédure d’imposition à l’IFU

Auto-déclaration des recettes professionnelles ou CA au plus tard le 30 juin de l’année N (G 12)

Choix du paiement en une seule fois ou par 3 tranches

Déclaration définitive en N+1 à souscrire au plus tard le 20 janvier (G 12-bis).

NB: - pour les nouveaux contribuables, ils doivent souscrire leur déclaration avec le paiement de
l’impôt dû au plus tard le 31/12 de la même année (début d’activité).
-Possibilité d’option au régime du réel. Déclaration à souscrire avant le 1er février de l’année
d’option (elle est irrévocable). Pour les nouveaux contribuables, option lors de la souscription de la
déclaration d’existence.
-Possibilité de dénonciation du forfait en cas de régularisation dépassant le seuil de l’IFU.
-Paiement de l’IFU

Règlement total Règlement fractionné


-Déclaration prévisionnelle 30
juin -50% (30 juin) -25% (15 sep) et 25% (15 déc.)
-Min d’imposition 10.000 da/an
Affectation du produit de l’IFU
 Le produit de l‘impôt forfaitaire unique est réparti comme suit :
Budget de l‘Etat : 49 % ;
Chambres de commerce et d‘industrie : 0,5% ;
Chambre nationale de l‘artisanat et des métiers : 0,01% ;
Chambres de l‘artisanat et des métiers : 0,24 % ;
Communes : 40,25% ;
Wilayas : 5% ;
FGSCL (ex. FCCL) : 5%
II-Nouveautés LF 2023
sur IBS
Exonérations IBS
(Art.7 LF 23-Art. 138 CIDTA)
IBS/Exonérations (Art.7 LF 23-Art. 138 CIDTA)

 Exonération permanente de l’IBS: des coopératives de la


pêche et de l’aquaculture, ainsi que leurs unions agréées
par les services du ministère chargé de la pêche et de
l’aquaculture ;

NB: les modalités de création et de gestion des coopératives de


la pêche et/ou de l’aquaculture sont définies par le Décret
exécutif n° 22-405 du 24 novembre 2022 (JO n°79), en
application de l’art 11 bis de la Loi n° 01-11 du 3 juillet
2001, modifiée et complétée, relative à la pêche et à l’aquaculture.
IBS/Exonérations (Art.7 LF 23-Art. 138 CIDTA)

 Exonération temporaire de l’IBS: des dépôts en


comptes d’investissement effectués dans le cadre de la
finance islamique, pour une durée de cinq (05) années,
à compter du 1er janvier 2023.
Les banques et les établissements financiers ont
été autorisés, par la Banque d’Algérie, à se doter de
guichets dédiés aux opérations et aux produits de la
finance islamique, en application :

-du règlement n°20-02 du 15 mars 2020, définissant


les opérations de banque relevant de la finance
islamique et les conditions de leur exercice par les
banques et les établissements financiers ;
-de l’instruction n°03-20 du 02 avril 2020,
définissant les produits relevant de la finance
islamique et fixant les modalités et caractéristiques
techniques de leur mise en œuvre par les banques et
établissements financiers. 52
Est considérée comme opération de banque relevant
de la finance islamique, toute opération de banque qui
ne donne pas lieu à la perception ou au versement
d’intérêts
Les opérations de banque relevant de la finance
islamique, concernent les produits ci-après :
- la Mourabaha ;
- la Moucharaka ;
- la Moudaraba ;
- l'Ijara ;
- le Salam ;
- l'Istisna’a ;
- les comptes de dépôts ;
- les dépôts en comptes d’investissement (LF 2023- 53
exonération IBS pour 05 ans).
-La Mourabaha est un contrat en vertu duquel la
banque ou l’établissement financier vend à un client
un bien déterminé, meuble ou immeuble, propriété
de la banque ou de l’établissement financier, au coût
de son acquisition augmenté d’une marge bénéficiaire
convenus d’avance, et selon des modalités de
paiement, arrêtées entre les deux parties.

54
-La Moucharaka est un contrat entre une banque ou
un établissement financier et une ou plusieurs parties
ayant pour objet la participation dans le capital d'une
entreprise, dans un projet ou dans des opérations
commerciales en vue de la réalisation de profits.

55
-La Moudaraba est un contrat en vertu duquel une
banque ou un établissement financier, dénommé
bailleur de fonds, fourni le capital nécessaire à un
entrepreneur qui apporte son travail dans un projet
en vue de la réalisation de profits.

56
-L’Ijara est un contrat de location au terme duquel la
banque ou l’établissement financier, dénommé
bailleur, met à la disposition d’un client, dénommé
preneur, à titre locatif, un bien meuble ou immeuble,
dont il est propriétaire, pour une période déterminée,
en contrepartie de paiement d’un loyer fixé dans le
contrat.

57
-Le Salam est un contrat par lequel la banque ou
l’établissement financier intervient en qualité
d’acquéreur d’une marchandise, qui lui sera livrée à
terme par son client, en contrepartie d’un paiement
comptant et immédiat.

58
-L’Istisna’a est un contrat en vertu duquel la banque
ou l’établissement financier, s’engage à livrer à son
client, donneur d’ordre, ou à acheter auprès d’un
fabricant, un bien à fabriquer selon des
caractéristiques définies et convenues entre les
parties, à un prix fixé, selon des modalités de
paiement préalablement arrêtées par les deux
parties.
59
-Les comptes de dépôts, sont des comptes abritant
des fonds confiés à une banque par des particuliers ou
des entités, avec l’engagement de restituer ces fonds
ou leur équivalent, au déposant ou à une autre
personne désignée, à la demande ou selon des
conditions convenues d’avance.

60
-Les dépôts en comptes d’investissement, sont des
placements à terme laissés à la disposition de la
banque par le déposant dans le but d’être investis
dans des financements islamiques et d’en générer des
profits.

61
Il est entendu par «guichet de finance islamique»,
la structure chargée exclusivement des services et des
produits de finance islamique, au niveau de la banque
ou de l’établissement financier.

Le « guichet de finance islamique », doit être


financièrement indépendant des autres structures de
la banque ou de l'établissement financier.

62
La comptabilité du «guichet de finance
islamique», doit être totalement séparée de la
comptabilité des autres structures de la banque ou de
l’établissement financier.

Cette séparation, doit notamment permettre


l’établissement de l’ensemble des états financiers,
exclusivement dédiés à l’activité du «guichet de
finance islamique».

63
Les comptes client du « guichet de finance
islamique », doivent être indépendants du reste des
comptes de la clientèle.

L’indépendance du «guichet de finance islamique»


est assurée par une organisation et un personnel
exclusivement dédiés, y compris au niveau du réseau
de la banque ou de l’établissement financier.

64
IBS/Exonérations (Art.7 LF 23-Art. 138 CIDTA)
Rappel des exemptions IBS (art 138 CID) -07 Exemptions permanentes:

1-Les coopératives de consommation des entreprises et organismes publics ;

2. Les entreprises relevant des associations de personnes à besoins spécifiques agréées ainsi que les structures qui en
dépendent ;

3. Les caisses de mutualité agricole au titre des opérations de banques et d‘assurances réalisées exclusivement avec leurs
sociétaires ;

4. Les coopératives agricoles d‘approvisionnement et d‘achat ainsi que leurs unions bénéficiant d‘un agrément délivré par
les services habilités du ministère de l‘agriculture, sauf pour les opérations réalisées avec des usagers non sociétaires ;

5. Les sociétés coopératives de production, transformation, conservation et ventes de produits agricoles et leurs unions
agréées, sauf, notamment, pour les opérations effectuées avec des usagers non sociétaires que les coopératives ont été
autorisées ou astreintes à accepter;

6. Les revenus issus des activités portant sur le lait cru, destiné à la consommation en l‘état;

7. Les opérations d‘exportation de biens et de services à l‘exception de celles réalisées par les entreprises de transports
terrestres, maritimes, aériens, les réassurances, les banques, ainsi que les opérateurs de téléphonie mobile, les titulaires
d‘autorisation d‘établissement et d‘exploitation de service de transfert de la voix sur IP (internet) et les entreprises
intervenant en amont ou en aval dans le domaine minier par rapport aux opérations d‘exportation des produits miniers en
l‘état brut ou après transformation.

*Le bénéfice exonéré est déterminé sur la base des chiffres d‘affaires réalisés en devises et est subordonné à la présentation
d‘un document attestant du versement de ces recettes auprès d‘une banque domiciliée en Algérie (délai 360 J)
IBS/Exonérations (Art.7 LF 23-Art. 138 CIDTA)
Rappel des exemptions IBS (art 138 CID) – 03 Exemptions temporaires :

1-Les activités exercées par les jeunes promoteurs éligibles aux dispositifs ANADE (ex ANSEJ) , ANGEM et
CNAC, pour une période de trois (3) années, à compter de leur mise en exploitation.

Si les activités sont exercées dans une zone à promouvoir, la période d‘exonération est portée à six (6) années.

Cette période d‘exonération est prorogée de deux (2) années, lorsque les promoteurs d‘investissements
s‘engagent à recruter au moins trois (3) employés à durée indéterminée.

Si les activités exercées sont implantées dans une zone du Sud bénéficiant de l‘aide du « Fonds de gestion des
opérations d‘investissements publics inscrites au titre du budget d‘équipements de l‘Etat et de développement
des régions du Sud et des Hauts-Plateaux», la période de l‘exonération est portée à dix (10) années.

2. Les entreprises touristiques créées par les promoteurs nationaux ou étrangers à l‘exception des agences de
tourisme et de voyage, pour une période de dix (10) ans.

3. Les agences de tourisme et de voyage ainsi que les établissements hôteliers, pour une période de trois (03)
années à compter du début d‘exercice de l‘activité. Le bénéfice exonéré est déterminé sur la base des chiffres
d‘affaires réalisés en devises, avec d‘un document attestant du versement de ces recettes auprès d‘une banque
domiciliée en Algérie.

NB: les exonérations temporaires IBS pour l’encouragement de l’investissement AAPI (ex. ANDI) ne sont pas
prévues par le CID, mais par le nouveau code de l’investissement (Loi n°22-18 du 24 juillet 2022)
Fixation des taux fiscaux d’amortissement
(Art. 8 LF 23- Art. 141 CIDTA)
Fixation des taux fiscaux d’amortissement
(Art. 8 LF 23- Art. 141 CIDTA)

 Sont admis en déduction, les charges d’amortissements réellement


effectuées dans la limite de ceux qui sont généralement admis d‘après
les usages de chaque nature d‘industrie, de commerce ou
d‘exploitation.

Dans le but d’harmonisation des règles de détermination des durées


d’amortissements admises fiscalement en déduction, la LF 2023 renvoi
leur fixation à un arrêté du ministre chargé des finances.

NB: En attendant l’arrêté du MF, il est fait application des taux d’usage
suivants:
-Les amortissements (art 141 et 174 CID) :
Le tableau suivant indique les taux fiscaux
d’amortissement admis par catégories d’actifs (circulaire de
1992) :
Catégorie d’actifs Taux applicable en %
Bâtiments commerciaux 2à5
Bâtiments industriels 5
Maisons d’habitation ordinaires 1à2
Maisons ouvrières 3à4
Matériel 10 à 15
Outillage 10 à 20
Automobiles et matériel roulant 20 à 25
Mobilier 10
Matériel de bureau 10 à 20
Agencements et installations 5 à 10
Brevets et certificat 20

NB: les taux d’amortissement fiscal pour les secteurs minier et


HC sont prévus par la loi minière 2014 et la loi HC 2019
69
Les amortissements

Arrêté SCF du 26 juillet 2008

121-7. L’amortissement correspond à la consommation des avantages économiques liés à un actif


corporel ou incorporel et est comptabilisé en charge.

Les principes suivants sont appliqués :


*Le montant amortissable est réparti de façon systématique sur la durée d’utilité de l’actif, en
tenant compte de la valeur résiduelle probable de cet actif à l’issue de sa période d’utilité pour
l’entité et dans la mesure où cette valeur résiduelle peut être déterminée de façon fiable.
La valeur résiduelle est le montant net qu’une entité s’attend à obtenir pour un actif à la fin de sa
durée d’utilité après déduction des couts de sortie attendus ;
*Le mode d'amortissement d’un actif est le reflet de l’évolution de la consommation par l’entité
des avantages économiques de cet actif (mode linéaire, mode progressif, mode dégressif ou
mode des unités de production).
Si cette évolution ne peut être déterminée de façon fiable, la méthode linéaire est adoptée.
Les amortissements

Arrêté SCF du 26 juillet 2008

-l’amortissement linéaire conduit à une charge constante sur la durée d’utilité de l’actif ;
-le mode dégressif conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilité de l’actif ;
-le mode des unités de production donne lieu à une charge basée sur l’utilisation ou la
production prévue de l’actif ;
-le mode progressif qui conduit à une charge croissante sur la durée d'utilité de l'actif.
Les amortissements

Arrêté SCF du 26 juillet 2008

121-8. Le mode d’amortissement, la durée d’utilité et la valeur résiduelle à l’issue de la durée


d’utilité appliqués aux immobilisations corporelles doivent être réexaminés périodiquement
en cas de modification importante du rythme attendu d’avantages économiques découlant
de ces actifs. Les prévisions et estimations antérieures sont modifiées pour refléter ce
changement de rythme.

Lorsqu’un tel changement s’avère nécessaire, il est comptabilisé comme un changement


d’estimation comptable et la dotation aux amortissements de l’exercice et des exercices
futurs est ajustée.
-Les amortissements (art 141 et 174 CID) :

La législation fiscale prévoit comme mode de référence


l’amortissement linéaire. Sous certaines conditions, le
contribuable peut opter l’amortissement dégressif ou
progressif.
Dans le cadre de contrat de crédit-bail et du contrat d‘Ijara,
l‘amortissement est calculé sur une période égale à la durée du
contrat.

73
-Les amortissements (art 141 et 174 CID) :
L‘amortissement dégressif s’applique annuellement sur la
valeur résiduelle du bien à amortir. Les coefficients utilisés pour
le calcul de l‘amortissement dégressif sont fixés comme suit :

Durée normale d’utilisation Coefficient


3 ou 4 ans 1,5
5 ou 6 ans 2
Supérieure à 6 ans 2,5

74
-Les amortissements (art 141 et 174 CID) :

Pour bénéficier de l‘amortissement dégressif, les


entreprises soumises au régime d‘imposition d‘après le bénéfice
réel doivent obligatoirement opter pour ce type
d‘amortissement.

L‘option qui est irrévocable pour les mêmes


immobilisations doit être formulée par écrit lors de la production
de la déclaration des résultats de l‘exercice clos.
La liste des équipements susceptibles d‘être soumis à
l‘amortissement dégressif, est fixée par le décret exécutif N° 92-
271 du 6 juillet 1992.
75
-Les amortissements (art 141 et 174 CID) :

Par ailleurs, les entreprises peuvent procéder à l‘amortissement de


leurs investissements suivant le système d‘amortissement progressif.

L‘amortissement progressif est obtenu en multipliant la base


amortissable par une fraction admettant comme numérateur le nombre
d‘années correspondant à la durée d‘utilisation déjà courue, et comme
dénominateur n (n + 1)/2 ,
-n: étant le nombre d‘années d‘amortissement.
Ex pour durée de 05 ans: Taux 1ére année = 1/5(5+1)/2 = 1/15

76
-Les amortissements (art 141 et 174 CID) :

Les entreprises doivent, pour bénéficier du système


d‘amortissement progressif, joindre une lettre d‘option à leur
déclaration annuelle.
L‘option pour l‘amortissement progressif exclut, en ce qui
concerne les investissements qui y sont soumis, la pratique d‘un
autre type d‘amortissement.

77
-Les amortissements (art 141 et 174 CID) :

Lorsque l’E/se pratique des dotations aux amortissements


supérieures à celles admises par l’administration fiscale,

-l’excèdent d’amortissement est réintégré avec constatation


d’un impôt différé actif IDA (D/133-C/692).
-le complément d’amortissement est déduit avec constatation
d’un impôt différé passif IDP (D/693-C134).

78
-Les amortissements (art 141 et 174 CID) :
Le montant de cette régularisation est déterminé dans le
tableau annexe n°05 de la liasse fiscale :

Désignation Dotations Dotation de Diminution Dotations Dotation Ecart


cumulées l’exercice éléments cumulées fiscale (02) (01)-(02)
en début (01) sortis en fin
d’exercice d’exercice

TOTAL

79
-Amortissement des véhicules de tourisme :
*Exemple : Supposant que l’E/se a acquis en janvier 2022 un véhicule de
tourisme au prix de 6.000.000 DA TTC et amorti sur une durée de 5 ans.
-Dotation comptable : 6.000.000 x 20% = 1.200.000 DA ;
-Dotation fiscale : 3.000.000 x 20% = 600.000 DA ;
-Différentiel d’amortissement = 1.200.000 – 600.000 = 600.000 DA
(écart à réintégrer au résultat comptable. Différence définitive, sans ID.

80
LES TABLEAUX ANNEXES
DE LA LIASSE FISCALE
Relatifs aux immobilisations et aux
amortissements

81
Tableau 5. Tableau des amortissements et
pertes de valeur.

82
Tableau 6. Tableau des immos créées ou
acquises au cours de l’ex.

83
Tableau 7. Tableau des immos cédées au
cours de l’exercice.

84
Tableau 8. Tableau des provisions et pertes
de valeur.

85
Passage du RC au RF : Tab n°09 de la liasse Fisc
Traitement fiscal des charges
Principe de primauté du droit comptable SCF

Art. 141ter CID (art 06 LFC 09)


− Les entreprises doivent respecter les définitions
édictées par le système comptable financier, sous
réserve que celles-ci ne soient pas incompatibles avec
les règles fiscales applicables pour l‘assiette de
l‘impôt.

NB: -Règle générale: norme comptable


-Règle spécifique: disposition fiscale
Connexion comptabilité- fiscalité

Le résultat fiscal est obtenu après le


retraitement du résultat comptable par rapport
aux règles fiscales.
Art 140 −1) CID- Le résultat fiscal est déterminé
d‘après le résultat comptable des opérations de
toute nature, tenant compte de la législation et de
la réglementation fiscales en vigueur,
RF = RC + réintégrations – déductions

NB: retraitements extracomptables sur la liasse


fiscale (Tab annexe n°09)
Les types des réintégrations
fiscales
Les types des déductions fiscales
Tableau explicatif du traitement des différences entre comptabilité et fiscalité

Différences définitives Différences temporelles


1) Charge constatée comptable ment en N, mais 1) Charge constatée compta bêlement en N , mais
fiscalement non déductible fiscalement déductible durant les exercices
Ex : amendes, cadeaux, amortissement des ultérieurs
véhicules. Ex : excédent d’amortissement ,provision non
 Réintégration IE déductible, VNC des FP au 01/01/10….
2) Produit constaté comptable ment en N, mais Réintégration IE
fiscalement non imposable *
Ex : dividende , part de PVC… Constatation d’IDA (produit)- à déduire.
 Déduction IE 2) Produit constaté comptable ment en N , mais
fiscalement imposable durant les exercices
ultérieurs
Ex : rattachement de la subvention d’équipement
en N, écart de réévaluation lié au 01/01/10….
Déduction IE
*
Constations d’IDP (charge)- à réintégrer.
Passage du RC au RF : Tab n°09 de la liasse Fisc
Conditions de déductibilité des charges : Art 42 LF 2022
Ces conditions, qui n’existaient qu’au niveau de la doctrine
administrative (circulaire de l’IBS de 1992), ont été reprises au
niveau de la loi (art 42). Elles consistent en ce qui suit:

- la charge doit être exposée dans l’intérêt direct de


l’exploitation et se rattacher à la gestion normale de
l’entreprise ;
- la charge doit être effective et appuyée de pièces
justificatives dument établies ;
- la charge doit se traduire par la diminution de l’actif net ;
- la charge doit être comptabilisée et comprise dans le
résultat de l’exercice de son engagement.
Traitement fiscal des CHARGES
Rubriques Désignation de l’opération Exemples Retraitement Fiscalité
extracomptable différée
Charge constatée en Consommations, frais divers,
comptabilité et déductible en prestations de services, salaires, RAF RAF
fiscalité : convergence I et T…
permanente
Charge constatée en Charges ne remplissant pas les
comptabilité, mais non conditions, amendes et pénalités, Réintégration RAF
déductible en fiscalité : taxes de formation et totale de la
divergence permanente d’apprentissage, TVS, IE et ID… charge
CHARGES
Charge constatée en Amortissement et charges Réintégration
comptabilité, mais déductible véhicules de tourisme, cadeaux partielle de la
partiellement en fiscalité : pub, sponsoring… charge RAS
divergence permanente NB : Voir Tab des seuils. (uniquement
partielle l’écart)
Charge constatée en Décalage entre trésorerie et Constatati
comptabilité, mais déductible engagement, amortissement et Réintégration on IDA-
ultérieurement en fiscalité : dépréciation, provisions et pertes totale de la Produit
divergence temporelle de valeurs, avantages au charge ou du (d/13-
personnel, perte de change produit c/69)
latente, écart de réévaluation…
Traitement fiscal des CHARGES
Rubriques Désignation de l’opération Exemples Retraitement Fiscalité
extracomptable différée

Produit constaté en
comptabilité et imposable en CA, produits divers…. RAF RAF
fiscalité : convergence
permanente
produit constaté en Dividendes SM, certains
comptabilité, mais non produits financiers, PVC en cas Déduction RAF
imposable en fiscalité : de réinvestissement, autres totale du
divergence permanente exonérations IBS… produit
PRODUITS
Produit constaté en PVC d’actifs immobilisés Déduction
comptabilité, mais imposable (exonération à 35% CT et à 70% partielle du
partiellement en fiscalité : LT) produit RAF
divergence permanente (uniquement
partielle l’écart)
Produit constaté en Décalage entre trésorerie et Déduction Constata
comptabilité, mais imposable engagement, gain de change totale du tion IDP-
ultérieurement en fiscalité : latent, subventions, produit ou de la Charge
divergence temporelle complément charge (d/69-
d’amortissement…. c/13)
Principales divergences temporelles ente COMPTABILITE-SCF et FISCALITE-CIDTA

Désignation de Traitement comptable Régime fiscal Retraitement extracomptable


l’opération
*Immobilisations :

-VO -PA + frais attribuables -PA + frais d’approche -Réintégration de l’écart


d’amortissement et déduction total des
charges, avec ID
-R/D -Inscription en immobilisation, si -Inscription en charge, avec seuil de -Réintégration de l’écart
conditions déductibilité d’amortissement et déduction partielle
des charges seuil), avec ID
-Base amortissable -VO – VR -VO -Déduction de l’écart d’amortissement,
avec ID
-PVC -Constatation en produit -Imposition partielle ou exonération en -Déduction de la cote part exonérée,
cas de réinvestissement sans ID
-Modes -Rythme de consommation des -Mode linéaire (taux à fixer par arrêté *AC-AF= Ecart
d’amortissement avantages économiques futurs, sinon MF) -Déduction du complément
linéaire -Option au dégressif ou au progressif d’amortissement ou réintégration de
l’excédent d’amortissement, avec ID
-Test de dépréciation -A chaque clôture, comparaison entre -Dépréciation non déductible, jusqu’à -Réintégration de la dépréciation avec ID
VNC et VR (Max entre VR et VU) l’exercice de cession
-Ecart de réévaluation -Inscription en passif (c-105) -Non amortissables : Exonération -Réintégration de l’amortissement
-Amortissables : complémentaire (AN-AA), avec
Réintégration de l’amortissement annulation d’IDP
complémentaire
-Actif de faible valeur -Possibilité d’inscription directe en -Possibilité d’inscription en charge (seuil -Réintégration de l’écart avec ID
charge (seuil non fixé par le SCF) 30.000 relevé à 60.000 DA)
-Coût démantèlement -Constatation de provision au passif et -Dotation non déductible, jusqu’à -Réintégration de la provision, avec ID
de composant à l’actif l’exercice de constatation de la charge
*Crédit-bail -Constatation en actif amortissable -Non admis comme actif (primauté du -Réintégration de l’amortissement et
(primauté de l’économique sur le juridique sur l’économique) déduction des loyers
juridique)
Principales divergences temporelles ente COMPTABILITE-SCF et FISCALITE-CIDTA
Désignation de l’opération Traitement comptable Régime fiscal Retraitement extracomptable

*Provisions et pertes de -Constatation de la dotation sur la -Dotation déductible sous conditions -Réintégration des provisions non
valeurs base du principe de prudence déductibles, avec ID
*Avantages au personnel -Constatation de charges à payer CT -Charges non déductibles -Réintégration de la charge, avec ID
et de provisions LT
*Subvention :
-Exploitation -Rattachement à l’exercice -Exercice de l’encaissement -Déduction du produit, avec ID
d’engagement
-Equipement -Rattachement : -Exercice de l’encaissement sur une -Réintégration ou déduction de l’écart,
*en fonction des amortissements durée de 05 ans avec ID
*selon la durée d’inaliénabilité ou 10
ans

*I et T -Exercice d’engagement -Exercice de mise en recouvrement ou -Réintégration de la charge fiscale,


d’exigibilité avec ID
*IE et ID -Constatation en charges -Charge fiscale non déductible -Réintégration, sans ID
*CLT -Méthode d’avancement ou -Obligation méthode d’avancement -Réintégration du différentiel de
d’achèvement produit, avec ID
*Engagement ou -Constatation des charges et des -Constatation des charges et des -Réintégration de la charge non
trésorerie produits durant l’exercice produits durant l’exercice décaissée, avec IDA
d’engagement d’engagement, sauf disposition -Déduction du produit non encaissé,
spécifique de règle de trésorerie : frais avec IDP
financiers, honoraires, subvention
d’exploitation…
*Différences de change -Constatation de charges ou produits -Déductibilité de la charge et -Réintégration de la charge, avec IDA
financiers à la clôture (actualisation imposition du produit durant l’exercice -Déduction du produit, avec IDP
du TC) de dénouement de l’opération
Régime fiscal des opérations en devises -Art 40, 41, 42, et 43 LF
2022- Art 140, 140 bis, 141 du CIDTA
Traitement fiscal à retenir en matière de valorisation des opérations libellées en
monnaies étrangères, lors de la détermination du résultat fiscal imposable. Il a
été précisé que les produits et les charges libellés en monnaies
étrangères sont valorisés par application du taux de change en vigueur à
la date de leur réalisation.
-TC 01: date d’ évènement (Facture – D10 import- D11 export)
B. des créances et des dettes libellées en monnaies étrangères, en
mentionnant que celles-ci sont évaluées à la clôture de chaque exercice sur la
base du dernier taux de change de l’année;
-TC 02: date de clôture (actualisation TC au 31/12/N): différence de
change latente ou temporaire
*Réintégration de la perte + IDA ou Déduction du gain + IDP
C. des gains ou des pertes de change en précisant leur rattachement au résultat de
l’exercice de leur apurement.
-TC 03: date de règlement (décaissement dette- encaissement créance):
différence de change définitive
*Déductibilité de la perte + annulation IDA ou Imposition du gain +
annulation IDP
Modalités de réinvestissement des avantages fiscaux
(Art.9 LF 2023 -Art. 142 CIDTA)
Réinvestissement des avantages fiscaux
(Art.9 LF 2023 -Art. 142 CIDTA)
Allègement de l’obligation de réinvestissement des avantages, en :

 Remplaçant l’obligation de réinvestissement de 30% des avantages fiscaux accordés, par l’obligation de
réinvestir uniquement 30% de ces avantages, dans la limite de 30% des bénéfices ;

 Précisant que le montant devant être réinvesti, est prélevé du montant du bénéfice distribuable de
l’exercice concerné ;

 Prévoyant la possibilité du réinvestir le montant constaté à la clôture de chaque exercice de la période


d’exonération, durant la ou les années qui suivent son exercice de rattachement, dans la limite du délai
de 04 ans ;

 Précisant qu’en cas de cumul des montants des avantages fiscaux à réinvestir se rapportant à plusieurs
exercices, le décompte du délai quadriennal est calculé séparément pour chaque exercice ;

 Diversifiant des options de réinvestissement, en accordant, notamment, la possibilité d’opérer des


placements ou d’investir dans des startups et incubateurs ;

 Exclusion de l’obligation du réinvestissement, les entreprises créées en partenariat public-privé avec des
entreprises étrangères, lorsque les avantages consentis ont été injectés en totalité dans le prix des biens
et services finis produits par la société.
Réinvestissement des avantages fiscaux
(Art.9 LF 2023 -Art. 142 CIDTA)

Réinvestissement des avantages fiscaux


Initialement, les modalités de réinvestissement des avantages
fiscaux étaient définies par l’AIM du 28 novembre 2016 fixant les
modalités d'application des dispositions des articles 2 et 51 de la LF 2016,
relatifs à l'obligation de réinvestissement de 30% de la part des bénéfices
correspondant aux exonérations ou réductions d'impôts accordés dans
le cadre des dispositifs de soutien à l'investissement (JO n°71)

La LF 2023 a supprimé le renvoi des modalités


d‘application de ces dispositions à l’arrêté conjoint du ministre
chargé des finances et du ministre chargé l‘industrie.
Réinvestissement des avantages fiscaux
(Art.9 LF 2023- Art. 142 CIDTA)
Ancienne rédaction:
Art.142- Les contribuables qui bénéficient d‘exonérations ou de réductions d‘impôt sur les
bénéfices des sociétés et de la taxe sur l‘activité professionnelle, accordées dans la phase
d‘exploitation dans le cadre des dispositifs de soutien à l‘investissement sont tenus de
réinvestir 30% des bénéfices correspondants à ces exonérations ou réductions. Le
réinvestissement doit être réalisé au titre de chaque exercice ou au titre de plusieurs
exercices consécutifs……

Nouvelle rédaction:
Art.142- Les contribuables qui bénéficient .......................... (sans changement jusqu’à) de
réinvestir un montant égal à 30% de ces exonérations ou réductions. Le montant à
réinvestir, déterminé conformément au paragraphe ci-dessus, est prélevé du montant du
bénéfice distribuable de l’exercice concerné, dans la limite de 30% de ce denier. En
cas de cumul des montants des avantages fiscaux à réinvestir se rapportant à plusieurs
exercices, le décompte du délai quadriennal est calculé séparément pour chaque
exercice…..
Réinvestissement des avantages fiscaux
(Art.9-Art. 142 CIDTA).

Le réinvestissement s’effectue sous forme :

— d’acquisition d’actifs, matériels ou immatériels, entrant directement dans les activités de production de
biens et de services ;
— d’acquisition des titres de placements ;
— d’acquisition d’actions, de parts sociales ou de titres assimilés, permettant la participation dans le capital
d’une autre société de production de biens, de travaux publics et de bâtiment ou de services, sous réserve de la
libération de la totalité du montant de l’avantage à réinvestir ;
— participation dans le capital d’une entreprise disposant du label « Start up » ou
«incubateur », sous réserve de la libération de la totalité du montant de l’avantage à réinvestir ;

NB: ne sont pas concernés par le réinvestissement, les avantages fiscaux des sociétés créées en
partenariat entre les sociétés publiques ou privées avec des sociétés étrangères lorsque ces crédits sont
comptabilisés dans le prix final des biens ou des services produits par les sociétés.
Réinvestissement des avantages fiscaux
(Art.9 LF 2023- Art. 142 CIDTA)

Q: Définition du bénéfice distribuable ?


Réinvestissement des avantages fiscaux : (Art.9 LF 2023- Art. 142 CIDTA)

R: Définition du bénéfice distribuable:


*Bénéfice distribuable (art 712 CC) = BN + RAN (Bce N-1) ou - RAN (Déficit N-1) – RL + Réserves à distribuer – PSB

-Résorption des déficits: L’article 721 du code de commerce stipule que les pertes antérieures doivent être prises
en charge sur le bénéfice de l’année avant même la constitution de la réserve légale.
-Participation des travailleurs aux résultats (compte 691): elle est citée à l’article 722 du code de Commerce.
*En France (Ordonnance N° 86/1134 du 21/10/1986) : la PSB = 1/2 (B – 5% Fonds Social) x Salaire brut / Valeur Ajoutée
-La mise en réserve
-La réserve légale : elle est calculée au taux 5 % du bénéfice de l’exercice diminué, le cas échéant des pertes
antérieures. Elle constitue une garantie supplémentaire pour les créanciers des sociétés de capitaux. Elle cesse
d’être obligatoire quand elle atteint 10 % du capital social.
-Les réserves règlementées : sont constituées en application des dispositions fiscales. Exemple : les PVC à réinvestir
et les avantages fiscaux à réinvestir sont comptabilisés dans le compte 1064 « réserves règlementées ».
-Les réserves statutaires: elles sont prévues comme leur nom l’indique par les statuts de la société. Elles sont
également appelées «Réserves contractuelles».
-Les réserves facultatives: sont votées par l’AGO sur proposition de l’assemblée générale ou des organes de
direction.
Réinvestissement des avantages fiscaux : (Art.9 LF 2023- Art. 142 CIDTA)

R: Définition du bénéfice distribuable:

*Bénéfice distribuable (art 712 CC) = BN + RAN (Bce N-1) ou - RAN (Déficit N-1) – RL + Réserves à
distribuer – PSB

Les dividendes: Il s’agit de la part des bénéfices dont la distribution aux associés/actionnaires est
décidée par l’assemblée générale. Le droit algérien ne garantit pas un intérêt statutaire, comme c’est le
cas dans plusieurs pays. Art 224 du CC (Obligation de versement à 9 mois de la clôture)
Les tantièmes: Il s’agit des rémunérations perçues par les administrateurs au titre de leurs
fonctions dans la société. Leur distribution est conditionnée par la mise en distribution des dividendes
et doivent être plafonnés à 10 % des sommes distribuables.
Le report à nouveau créditeur :Tout ou partie du bénéfice distribuable peut être mis en instance
d’affectation. Les sommes en question sont affectées au crédit du compte 11 « Report à nouveau »
jusqu’à décision de l’assemblée générale.
Réinvestissement des avantages fiscaux
(Art.9 LF 2023- Art. 142 CIDTA)

R: Définition du bénéfice distribuable:


Répartition du bénéfice- Ecritures Comptables
Procédures Fiscales:
(Art.36 LF23-Art. 42 bis CPF)
 Encadrement des modalités de décompte du délai de
prescription, applicable en cas de retrait total ou partiel
des avantages fiscaux accordés dans le cadre des différents
régimes privilégiés, en retenant la date de l’établissement de
la décision de retrait de ces avantages comme date de début
de décompte du délai de la prescription.
Réinvestissement des avantages fiscaux
(Art.9 LF 2023 -Art. 142 CIDTA)
Différents régimes de promotion de l’investissement:
(Loi n°22-18 du 24 juillet 2022- JO n°50
et ses textes d’application du 08 septembre 2022)
A—le régime d’incitation des secteurs prioritaires « régime des secteurs »:
durée des avantages d’exploitation – 3 à 5 ans
B—le régime d’incitation des zones auxquelles l’Etat accorde un intérêt
particulier « régime des zones » ; durée des avantages d’exploitation – 5 à
10 ans
C—le régime d’incitation des investissements revêtant un caractère
structurant « régime des investissements structurants »: 500 emplois et 10
mds DA d’ investi : durée des avantages d’exploitation – 5 à 10 ans
5-Relèvement du seuil fiscal des règlements en espèces
(IBS, TVA et DT)
*Définition des moyens de paiement scripturaux
5-Relèvement du seuil fiscal des règlements en espèces
(Art.10, 18 et 23 LF 23)
1-IBS (art 10 LF 2023 – art 169 CID):

-Augmentation du seuil de 300.000 à 1.000.000 DA

-Admission en déduction des charges dont le paiement s’effectue par versements en espèce dans un compte bancaire ou
postal.

2-TVA (art 23 LF 2023- art 30 CTCA):

-Augmentation du seuil de 100.000 à 1.000.000 DA

-Octroi du droit à déduction de la TVA, pour les factures réglées par versements en espèce dans un compte bancaire ou
postal

Q: Conditions de DAD de TVA?

3-DT (art 18 LF 2023- art 100 CT):

-Rehaussement de 2.500 DA à 10.000 DA, de la limite supérieure des droits de timbre de quittance devant être acquittés sur
les titres comportant libération ou constatant des paiements ou des versements de sommes.
5-Relèvement du seuil fiscal des règlements en espèces
(Art.10, 18 et 23 LF 23)

*Définition des moyens de paiement scripturaux


L’art 06 de la Loi n°05-01 du 6 février 2005 relative à la
prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme, prévoit que :
« Tout paiement d’un montant supérieur à un seuil fixé
par voie réglementaire, doit être effectué par les moyens
de paiement à travers les circuits bancaires et financiers.
Les modalités d’application du présent article sont précisées
par voie réglementaire »
5-Relèvement du seuil fiscal des règlements en espèces
(Art.10, 18 et 23 LF 23)

*Définition des moyens de paiement scripturaux

-Décret exécutif n°15-153 du 16 juin 2015 fixant le seuil applicable aux paiements devant être effectués
par les moyens de paiements scripturaux à travers les circuits bancaires et financiers:

Art. 2.Tout paiement égal ou supérieur aux montants, ci-après, doit être effectué par des moyens de
paiement scripturaux à travers les circuits bancaires et financiers :

*5.000.000 DA : pour l’achat de biens immobiliers ;


*1.000.000 DA: pour l’achat de :
-yachts ou bateaux de plaisance avec ou sans voile, avec ou sans moteur auxiliaire ;
-matériels roulants neufs et d’équipements industriels neufs, de véhicules neufs, de
motocyclettes et de cyclomoteurs soumis à immatriculation, auprès des concessionnaires
automobiles ou autres distributeurs et revendeurs agréés ;
-biens de valeur auprès des marchands de pierres et métaux précieux ;
-objets d'antiquité et d’ œuvres d’art ;
-meubles et effets mobiliers corporels aux enchères publiques.
5-Relèvement du seuil fiscal des règlements en espèces
(Art.10, 18 et 23 LF 23)

*Définition des moyens de paiement scripturaux

-Décret exécutif n°15-153 du 16 juin 2015 fixant le seuil applicable aux paiements devant être
effectués par les moyens de paiements scripturaux à travers les circuits bancaires et financiers:

Art. 3.Tout paiement égal ou supérieur à la somme de 1.000.000 DA effectué en règlement des
services fournis par les entreprises et professions non financières, doit être effectué par les
moyens de paiement scripturaux.

Art 04 de la Loi n°05-01: « Entreprises et professions non-financières »: toute personne


physique ou morale qui exerce des activités hors celles pratiquées par les institutions financières
notamment les professions libérales réglementées et plus particulièrement les avocats lorsque
ceux-ci font des transactions à caractère financier au profit de leurs clients, les notaires, les huissiers, les
commissaires-priseurs, les expert-comptable, les commissaires aux comptes, les comptables
agréés, les courtiers, les commissionnaires en douanes, les intermédiaires en opérations de bourse, les
agents immobiliers, les prestataires de services aux sociétés, les concessionnaires d’automobiles, les paris
et jeux, les marchands de pierres et métaux précieux, d’objets d’antiquité et d’œuvres d’art, ainsi que les
personnes physiques et morales qui, notamment dans le cadre de leur profession, conseillent et/ou
réalisent des opérations entraînant des dépôts, des échanges, des placements, conversions ou tout autre
mouvement de capitaux »
5-Relèvement du seuil fiscal des règlements en espèces
(Art.10, 18 et 23 LF 23)

*Définition des moyens de paiement scripturaux


Art. 4. du DE n°15-153: les moyens de paiement scripturaux sont tous les
instruments qui permettent le transfert de fonds à travers les circuits bancaires et
financiers, notamment :
-le chèque ;
-le virement ;
-la carte de paiement ;
-le prélèvement ;
-la lettre de change ;
-le billet à ordre ;
-et tout autre moyen de paiement scriptural prévu par la loi.

NB: le versement n’est pas cité par l’art 04 suscité


5-Relèvement du seuil fiscal des règlements en espèces
(Art.10, 18 et 23 LF 23)

*Définition des moyens de paiement scripturaux

Dispositions pénales -Loi 05-01


Assujettis : les institutions financières et les entreprises et professions non financières ayant
l’obligation de faire la déclaration de soupçon.

 Art 31: Quiconque effectue ou accepte un paiement en violation des dispositions de l’article 6 de la loi est puni
d’une amende de 500.000 à 5.000.000 DA.
 Art 32: Tout assujetti qui s’abstient, sciemment et en connaissance de cause, d’établir et/ou de transmettre la
déclaration de soupçon prévue par la présente loi est puni d’une amende de 1.000.000 DA à 10.000.000 DA sans
préjudice de peines plus graves et de toute autre sanction disciplinaire.
 Art 33: Les dirigeants et les agents des institutions financières et les assujettis qui auront sciemment porté à la
connaissance du propriétaire des capitaux ou opérations ayant fait l’objet de déclaration de soupçon l’existence
de cette déclaration ou communiqué des informations sur les suites qui lui sont réservées sont punis d’une
amende de 2.000.000 DA à 20.000.000 DA sans préjudice de peines plus graves et de toute autre sanction
disciplinaire.
 Art 34: Les dirigeants et les agents des institutions financières et des entreprises et professions non financières
qui ont sciemment enfreint de manière répétée les mesures de prévention du blanchiment de capitaux et du
financement du terrorisme prévues par les articles 7, 8, 9, 10, 10 bis, 10 bis 1, 10 bis 2 et 14 de la loi sont punis
d’une amende de 500.000 à 10.000.000 DA. Les personnes morales sont punies d’une amende de 10.000.000 à
50.000.000 DA, sans préjudice de peines plus graves.
6-Relèvement du seuil de déductibilité
des dépenses de R/D

*Tableau récapitulatif des seuils fiscaux de


déductibilité des charges
Déductibilité des charges/Recherche développement
(Art. 11 LF 23- Art. 171 CIDTA)

 Relèvement du taux de déduction du revenu ou du


bénéfice, des montants investis dans la recherche et
développement (R&D) de 10% à 30% et le seuil de
100.000.000 DA à 200.000.000 DA ;
 Extension de l’octroi de cet avantage aux entreprises qui
externalisent leurs travaux de R&D dans le cadre de
l’innovation ouverte (open innovation) au profit des
startups ou des incubateurs.
LF 2022:Tableau synthétique de révision des seuils de déductibilité des charges
Nature de la charge Anciens Seuils 2021 Nouveaux Seuils 2022
1-Amortissement 1.000.000 DA 3.000.000 DA
Véhicules de tourisme 2-Entretien et réparation Non déductibles 20.000 DA –véhicule/an

3-Loyers Non déductibles 200.000 DA/an

4-Cadeaux publicitaires 500 DA/ unité 1.000 DA/unité – max 500.000 DA/an

5-Dons à caractère humanitaire 2.000.000 DA/an 4.000.000 DA/an

6-Montant de faible valeur d’actifs immobilisés 30.000 DA/bien 60.000 DA/bien


7-Pénalités contractuelles Déductibles Exclusion de celles réglées pour les
non-résidents (ex : surestaries…)

1-Frais d’assistance technique, compta -20% FG et 5% CA


et fin -07% CA pour bureaux d’étude et /
d’ingénierie
2-Intérêts aux associés et entre TIEM de la BA
sociétés apparentées -Libération total du K et montant /
Liste des autres charges dont n’excédant pas 50%
les seuils n’ont pas subis de 3-Frais de siège –EE 1% CA /
modification par la LF 2022 4-Charges réglées en espèces Montant TTC +300.000 DA par LF 2023: relèvement de 300.000 à
facture 1.000.000 DA
5-Sponsoring et parrainage sportif 10% CA- Max 30.000.000 DA/an /
6-Promotion et publicité médicale 1% CA /

7-Dépenses R/D 10% BCE – Max 100.000.000 LF 2023: relèvement de 10% à 30%
DA/an et de 100.000.000 à 200.000.000
Régime fiscal de la promotion immobilière
Régime fiscal de la promotion immobilière
(Art.12, 17 et 19 LF 2023)
TAP (art 12 LF 2023 – arts 217 et 221 CID):
-Suppression du paragraphe déterminant le chiffre d’affaires passible de la TAP, pour les entreprises effectuant
conjointement des travaux de bâtiments et des opérations de promotion immobilière.
-Précision du fait générateur de TAP applicable à la promotion immobilière, par la livraison juridique ou
matérielle.
TVA (arts 19 et 21 LF 2023- arts 02 et 14 CTCA) :
-Réaménagement des dispositions relatives au champ d’application de la TVA, pour distinguer les opérations
relatives à l’activité de promotion immobilière de celles de construction, en vue de se conformer à la loi
régissant l’activité de promotion immobilière.
-Insertion du fait générateur applicable aux opérations de vente d’immeubles à usage d’habitation, commercial
ou professionnel, réalisées par les promoteurs immobiliers dans le cadre de leur activité, ainsi que celles
relatives à la vente de locaux à usage industriel ;
-Suppression du volet traitant du fait générateur relatif à la promotion immobilière, pour être dédié
exclusivement aux travaux immobiliers qui est constitué de l’encaissement total ou partiel du prix, dans la
mesure où l’activité de travaux d’entreprises ne peut être exercée, au plan légal, par les promoteurs
immobiliers, dans le cadre de l’activité de promotion immobilière.
DE (art 17 LF 2023- art 258 CE):
-Exclusion expresse du bénéfice de l’exemption du droit d’enregistrement, les actes de vente de locaux à usage
commercial et professionnel, se rattachant aux immeubles ou fractions d’immeubles à usage principal
d’habitation, réalisés dans le cadre des opérations de promotion immobilière.
Régime fiscal de la promotion immobilière
(Art.12, 17 et 19 LF 2023)

Les règles régissant l'activité de promotion


immobilière sont régies par
la Loi n° 11-04 du 17 février 2011 (JO n°14)
Fiscalité locale

-Taxe foncière
-Taxe de séjour
Fiscalité Locale
(Taxe Foncière: Art.13 et 62 LF23- Art.261-f bis,261-l,261-s et 263 CIDTA)

 Modification des dispositions relatives à la taxe foncière, à l’effet ;


 D’introduire les sous zones comme un facteur pour la détermination de la taxe foncière et le
remplacement du terme « terrains » par « propriétés non bâties » ;
 De Confier la mission de recouvrement des taxes foncière et d’enlèvement des ordures
ménagères, au receveur des impôts du lieu de situation du bien ;
 D’harmoniser la procédure de déclaration des biens soumis à la taxe foncière pour
l’ensemble des contribuables, y compris pour les biens appartenant à des contribuables
soumis au régime du réel, en retenant comme lieu de déclaration du bien et de paiement de
la taxe y afférente, le lieu de situation du bien.
 Transfert de la mission de recouvrement de la taxe foncière et de la taxe d’enlèvement des
ordures ménagères constatées, au titre des quatre exercices antérieurs à l’année 2023, au
receveur des impôts du lieu de situation des biens.
Fiscalité Locale
(Taxe de Séjour: Art.14 LF23- Art.266 septies et 266 octies du CIDTA).

Simplification des obligations déclaratives en matière de taxe de


séjour, à l’effet de :
 Préciser le reversement mensuel de la taxe collectée, au moyen d’un
bordereau avis de versement ;
 Prévoir l’obligation faite à tout établissements hôtelier, de souscrire
une déclaration spéciale annuelle ;
 supprimer des dispositions relatives aux sanctions, à l’encontre des
établissements disposant de plusieurs hôtels, ne souscrivant pas
ladite déclaration.
Statut auto-entrepreneur
Statut auto-entrepreneur
(Arts 16 et 51 LF 2023)

-IFU/Auto-entrepreneur (art 16 LF 2023-art 282


sexies CIDTA):
Eligibilité à l’IFU au taux de 5%, des personnes physiques
exerçant des activités sous le statut d’auto-entrepreneur.
-Seuil de CA (art 51 LF 2023):
Fixation à 5.000.000 DA, le seuil maximum du chiffre
d’affaires annuel d’éligibilité des contribuables au statut d’auto-
entrepreneur.
Statut auto-entrepreneur
(Arts 16 et 51 LF 2023)

Loi n° 22-23 du 18 décembre 2022 portant statut de l’auto-entrepreneur (JO 85):

Art. 2. — Il est entendu par auto-entrepreneur, toute personne physique exerçant à titre individuel une
activité lucrative figurant dans la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur et
dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas un seuil fixé conformément à la législation en vigueur
Sont exclues de la liste des activités prévue à l’alinéa ci-dessus, les fonctions libérales, les professions et
les activités réglementées et artisanales. La liste des activités éligibles au statut de l’auto -
entrepreneur, est fixée par voie réglementaire
Art. 6. — « Une carte de l’auto-entrepreneur » portant un numéro d’immatriculation national unique, est
délivrée à l’auto-entrepreneur par l’établissement. Le modèle de la carte de l’auto-entrepreneur est fixé par
voie réglementaire.
Art. 7. — L’auto-entrepreneur peut domicilier son activité dans son lieu de résidence ou dans des
espaces de travail communs
Statut auto-entrepreneur
(Arts 16 et 51 LF 2023)
Loi n° 22-23 du 18 décembre 2022 portant statut de l’auto-entrepreneur (JO 85):

Art. 9. — L’auto-entrepreneur bénéficie des avantages suivants :


— de la tenue d’une comptabilité simplifiée sur un registre coté et paraphé par les services des impôts,
territorialement compétents, retraçant les recettes et les dépenses liées à l’activité ;
— de la dispense de l’obligation d’inscription au registre du commerce ;
— d’un régime fiscal préférentiel ;
— de l’ouverture d’un compte bancaire commercial.

Art. 10. — L’auto-entrepreneur est soumis à l’obligation d’obtention d’un numéro d’identification fiscale
NIF et de déclaration auprès de l’organisme de sécurité sociale des non-salariés CASNOS.

Art. 13. — En cas de dépassement du chiffre d’affaires annuel défini par la législation en vigueur durant
trois (3) années de suite, l’auto-entrepreneur est tenu de s’inscrire au registre du commerce, s’il
souhaite poursuivre l’exercice de son activité.
Mesures relatives à la TVA
(champ d’application, exonérations, fait
générateur, droit à déduction et
achats en franchise)
TCA/ Taxe sur la Valeur Ajoutée « TVA »
(Art.19 LF23- Art. 2 CTCA)

Champ d’application TVA:


 Réaménagement des dispositions relatives au champ
d’application de la TVA, pour distinguer les opérations
relatives à l’activité de promotion immobilière de celles de
construction, en vue de se conformer à la loi régissant l’activité
de promotion immobilière.
TCA/ Taxe sur la Valeur Ajoutée « TVA »
(Art.20 LF23- Art. 9 CTCA)
Exonérations de la TVA:
 Révision des volumes cylindriques des véhicules touristiques tout terrain (4X4), éligibles à
l’exonération de la TVA, lorsqu’ils sont acquis par les moudjahidine et les invalides de la
guerre de libération nationale (alinéa 6) ;(1800 cm3 essence & 2000 cm3 diesel)

 Reformulation des dispositions de l’alinéa 9, en tenant compte de l’exonération de TVA, des


activités d’hydrocarbures, tel que prévu par le dispositif légal et règlementaire spécifique les
régissant ;

 Exclusion de l’application de l’alinéa 9, des sous-traitants intervenants dans la construction


des infrastructures de raffinage, étant précisé que ces derniers bénéficient du régime des
achats en franchise de cette taxe, prévu à l’article 42-1 du CTCA ;
TCA/ Taxe sur la Valeur Ajoutée « TVA »
(Art.20 LF23- Art. 9 CTCA)

Exonérations de la TVA:
 Reformulation de l’alinéa 11, en prévoyant expressément
l’exonération de la TVA, des opérations de dons destinés au
croissant rouge algérien, aux associations et œuvres à caractère
humanitaire et aux institutions publiques, au lieu de l’exonération
des marchandises offertes à titre de don.
 Exonération de la TVA, des achats réalisés par les associations ou
œuvres à caractère humanitaire, destinés à être distribués dans le
cadre des actions de solidarité.
TCA/ Taxe sur la Valeur Ajoutée « TVA »
(Art.21 LF23- Art. 14 CTCA)
-Fait générateur:
 Insertion du fait générateur applicable aux opérations de vente d’immeubles à
usage d’habitation, commercial ou professionnel, réalisées par les promoteurs
immobiliers dans le cadre de leur activité, ainsi que celles relatives à la vente
de locaux à usage industriel (livraison juridique ou matériel) ;
 Suppression du volet traitant du fait générateur relatif à la promotion
immobilière, pour être dédié exclusivement aux travaux immobiliers qui est
constitué de l’encaissement total ou partiel du prix, dans la mesure où
l’activité de travaux d’entreprises ne peut être exercée, au plan légal, par les
promoteurs immobiliers, dans le cadre de l’activité de promotion
immobilière.
TCA/ Taxe sur la Valeur Ajoutée « TVA »
(Art.24 LF23- Art. 42 CTCA)

Achats en franchise :

-Mise en cohérence des dispositions traitant du régime des achats


en franchise octroyé aux fournisseurs des entreprises exerçant les
activités d’hydrocarbures, avec la nouvelle rédaction de l’article 9-
9 du CTCA, modifié par l’article 20 de loi de finances 2023.
TIC (Art.22 LF23- Art.25 CTCA)

 Soumission de la cigarette électronique à la TIC au


taux de 40%, au même titre que les autres produits
tabagiques classiques (tabacs à fumer et tabacs à priser).
 La TIC s’applique sur:
• Le prix hors taxes pour les ventes locales ;
• La valeur en douane pour ce qui est des importations
Mesures relatives aux Impôts Indirects
Impôts Indirects: droit de circulation sur les alcools
(Art.25 LF23-Art.47 et 176CII)

 Les dispositions de la LF pour 2023 ont révisé à la hausse


les tarifs relatifs aux droits de circulation sur les alcools
et les vins et ont supprimé en parallèle la taxe
additionnelle de 5% qui était applicable à ces produits.
Impôts Indirects: Fiscalité des Tabacs

-Ouverture de l’activité de collecte, de traitement et de distribution des feuilles de


tabacs à d’autres opérateurs intéressés (Art.27 et Art 28 LF 2023) :
Avant l’avènement de la LF 2023, la détention des feuilles de tabacs n’était admise que pour
les planteurs, les coopératives de planteurs légalement constituées et agréées et les fabricants de
tabacs. Dans un objectif de renforcement du circuit de collecte et de distribution de tabacs en
feuilles, et d’inclusion fiscale, la loi de finances 2023 a étendu l’exercice de cette activité de collecte,
de traitement et de distribution des feuilles de tabacs aux opérateurs intéressés, sous réserve
d’une inscription préalable au registre de commerce et l’obtention d’une autorisation d’exercer
délivrée par l’administration fiscale.
-Institution d’un agrément de fabriquant de tabacs au titre des produits tabagiques
émergents (Art 29 LF 2023) :
Elargissement de la délivrance de l’agrément de fabriquant de tabacs aux fabricants de la
cigarette électronique et du narguilé, et ce, au même titre que les autres produits tabagiques
manufacturés (tabacs à fumer, tabacs à mâcher et à priser).
Impôts Indirects: Fiscalité des Tabacs

-Ouverture de l’activité de collecte, de traitement et de distribution des feuilles de


tabacs à d’autres opérateurs intéressés (Art.27 et Art 28 LF 2023) :
Avant l’avènement de la LF 2023, la détention des feuilles de tabacs n’était admise que pour
les planteurs, les coopératives de planteurs légalement constituées et agréées et les fabricants de
tabacs. Dans un objectif de renforcement du circuit de collecte et de distribution de tabacs en
feuilles, et d’inclusion fiscale, la loi de finances 2023 a étendu l’exercice de cette activité de collecte,
de traitement et de distribution des feuilles de tabacs aux opérateurs intéressés, sous réserve
d’une inscription préalable au registre de commerce et l’obtention d’une autorisation d’exercer
délivrée par l’administration fiscale.
-Institution d’un agrément de fabriquant de tabacs au titre des produits tabagiques
émergents (Art 29 LF 2023) :
Elargissement de la délivrance de l’agrément de fabriquant de tabacs aux fabricants de la
cigarette électronique et du narguilé, et ce, au même titre que les autres produits tabagiques
manufacturés (tabacs à fumer, tabacs à mâcher et à priser).
Impôts Indirects: Fiscalité des Tabacs
(Art.28 LF23-Art. 294 et 295 CII)

 Possibilité offerte aux entreprises régulièrement inscrites au


registre du commerce, d’exercer l’activité de collecte, de
traitement et de distribution de tabacs en feuilles.
Impôts Indirects: Fiscalité des Tabacs
(Art.30 LF23-Art. 523 et 524 A-1 et A-2 CII)

Actualisation des seuils inférieur et supérieur, des pénalités fixes


et proportionnelles, applicables pour toutes infractions aux
dispositions légales ou réglementaires relatives aux impôts
indirects.
Impôts Indirects: Fiscalité des Tabacs
(Art.31 LF23-Art. 526 et 527 CII)
 Actualisation du montant de l’amende fiscale applicable en cas
de détention d’un appareil ou d’une partie d’appareil
distillatoire, en contravention avec les dispositions du code des
impôts indirects(De 10 000 DA à 500 000 DA) ;
 Actualisation du montant de l’amende fiscale applicable en cas
de plantation de tabac non conforme aux dispositions du code
des impôts indirects (De 0,5 DA à 10 DA Min 10 000 DA).
Impôts Indirects: Fiscalité des Tabacs
(Art.32 LF23-Art. 537 et 538 CII)

 Actualisation des seuils, inférieur et supérieur, des amendes


fiscales applicables, respectivement, pour empêchement au
contrôle fiscal(De 10 000 DA à 100 000 DA 50 000 DA à 200
000 DA)et au refus de communication(De 1 000 DA à 10 000 DA
10 000 DA à 100 000 DA), ainsi que le rehaussement du
montant minimum de l’astreinte prévue en cas de refus de
communication.
Procédures fiscales
Procédures Fiscales:
(Art.34 LF23-Art. 21 CPF)

 Extension de la vérification approfondie de la situation


fiscale d’ensemble (VASFE) à l’impôt sur la fortune.
Procédures Fiscales:
(Art.35 LF23-Art. 39 bis CPF)

 Prorogation du délai de prescription, en cas de survenance


d’évènements dûment établis, liés à la force majeure, empêchant
l’enclenchement ou le déroulement des opérations de contrôle,
jusqu’à l’extinction de l’évènement ayant provoqué cet
empêchement.
Procédures Fiscales:
(Art.37 LF23-Art. 77 CPF)

 Révision des seuils de compétence dévolu au CDI et


au CPI prononcer des décisions contentieuses, à l’effet
de les relever respectivement à 70.000.000 DA (au
lieu de 50.000.000 DA) et à 30.000.000 DA (au lieu de
20.000.000 DA).
Procédures Fiscales:
(Art.38 LF23-Art. 79 CPF)

 Relèvement du seuil de compétence des services


centraux pour émettre un avis conforme, sur les
recours contentieux, saisine du DIW, en le portant à
300.000.000 DA (au lieu de 200.000.000 DA).
Procédures Fiscales:
(Art.39 LF23-Art. 82 CPF)

 Procédure devant le tribunal Administratif : Remplacement


de l'expression « Conseil d'Etat » contenue dans le dernier alinéa
de l'article 82-2 du CPF, par l'expression « tribunal administratif
d’appel » dans la mesure où ces derniers s’approprient désormais
les compétences à connaître des recours en appel, en lieu et place
du conseil d'Etat, érigé en instance de pourvoi en cassation.
Procédures Fiscales:
(Art.40 LF23-Art. 89 bis nouveau CPF)

 Procédure devant le tribunal Administratif d’appel :


Institution des procédures d’appel applicables devant les
tribunaux administratifs d’appel.
Procédures Fiscales:
(Art.41 LF23-Art. 90 et 91 bis CPF)
Procédures devant le Conseil d’Etat :
 Introduction du dispositif régissant le pourvoi en cassation
devant le Conseil d’Etat ;

 Remplacement de l’expression « En matière d’impôts directs et


de taxes de toute nature assis par le service des impôts » par
l’expression « En matière fiscale ».
Procédures Fiscales:
(Art.42 LF23-Art. 95 CPF)

 Elargissement du champs d’application de la délégation en


matière de dégrèvement d’office, à l’effet de permettre, selon le
cas, au DIW et aux Chefs du CDI ou CPI, de déléguer sa signature à
des agents placés sous son autorité, afin de se prononcer sur des
dégrèvements d’office se rapportant exclusivement à des
situations de doubles emplois.
Procédures Fiscales:
(Art.43 LF23-Art. 153 ter et 154 CPF)

Harmonisation des dispositions du CPF avec celles prévues par le code de


procédures civile et administrative, relatives à la compétence d’attribution
des juridictions administratives statuant en matière d’appel et de
cassation, en :
 Remplacement de l’expression « Conseil d’Etat » par celle de « tribunal
administratif d’appel » ;

 Prévoyant que les arrêts définitifs rendus par les tribunaux administratifs
d’appel, sont susceptibles de cassation devant le conseil d’Etat.
Procédures Fiscales:
(Art.44 LF23-Art. 172 CPF)

 Relèvement du seuil fixé au DGE pour requérir à l’avis conforme de


l’administration centrale en matière contentieuse, à 600.000.000 DA (au lieu
400.000.000 DA) ;
 Précision que ce dispositif de dégrèvement d’office accordé au DGE, s’applique,
dans le cas d’impositions entachées d’erreurs manifestes commises lors de leur
établissement.
 Elargissement de la délégation de signature aux agents habilités, placés sous
l’autorité du DGE, en lui accordant la faculté de recourir à ce dispositif, pour le
traitement des recours éligibles à la procédure de dégrèvement d’office, relatifs
exclusivement aux cas des doubles emplois.
Délais de réponse
Structures Délais d’instruction Montants contestés

(droits et pénalités)
06 MOIS -=400.000.000

DGE 08 MOIS + 400.000.000 (avis conforme de la DGI)


LF 2023 :600.000.000

DIW 06 MOIS Affaires DIW + CDI et CPI (+Seuil)

08 MOIS + 200.000.000 (avis conforme de la DGI)

LF 2023 :300.000.000

CDI 04 mois -=50.000.000 DA

LF 2023 : 70.000.000
04 mois

CPI IFU: 02 mois -=20.000.000 DA)


157
LF 2023 : 30.000.000
Procédures Fiscales:
(Art.45 LF23-Art. 74 CPF)

 Sursis légal de paiement : Révision à la baisse du


montant du sursis légal de paiement, du 30% à 20%
des impositions objet de litige.
-Rappel des étapes de la procédure contentieuse
Taxation (litige)

31/12 de la 2ème année


(paiement 30%+SLP)- LF 2023 20%

Réclamation préalable (services fiscaux)

4 mois -paiement 20% du reste +SLP


Recours- commissions (suivant le montant)

4 mois (garantie +SLP)


Recours juridictionnel (tribunal administratif )

LF 2023- Appel devant Tribunal admiratif d’appel

Appel auprès du Conseil d’Etat

159
Procédures Fiscales:
(Art.46 LF23-Art. 81 bis CPF)

Commission de recours de wilayas et régionales :


 Prévoir le retrait des commissaires aux comptes des débats et
délibérations, en cas de conflits d’intérêts ;

 Prévoir que dans le cas où le retrait concerne le président, la


présence est conférée à un membre élu à l’unanimité par les
autres membres présents.
Dispositions fiscales diverses
Dispositions fiscales diverses
(Art. 47 LF 23-Art 81 LF 2021)

 Exonération de la taxe sur la consommation des


carburants, des véhicules sortant du territoire
national dans le cadre de la réalisation des projets
d’investissements dans des pays frontaliers
Dispositions fiscales diverses
(Art. 48 LF 23-Art 26 LFC 2010)

 Allègement de la charge fiscale, en matière de taxe


sur les véhicules des sociétés, applicable aux
voitures particulières de moins de neufs (09) places,
destinés à assurer le transport de personnels.
Dispositions fiscales diverses
(Art. 49 LF 23)

 Détermination du résultat fiscal des pharmaciens


d’officine, au titre des opérations de vente de
médicaments à usage humains, sur la base d’un taux
de marge commerciale forfaitaire, fixé par arrêté
interministériel (finances, commerce et industrie
pharmaceutique).
Dispositions fiscales diverses
(Art. 50 LF 23- Art. 48 LF 22)

 Abrogation de l’article 48 de la loi de finances pour 2012,


relative à la taxe additionnelle (5%) sur le droit de
circulation(Les alcools et les vins).
Dispositions fiscales diverses
(Art. 51 LF 23)

 Fixation à 5.000.000 DA, le seuil maximum du chiffre


d’affaires annuel d’éligibilité des contribuables au
statut d’auto-entrepreneur.
Dispositions Douanières
(Art. 52 LF 23 – Art. 210 bis CD)

 L’octroi à l’administration des douanes de la possibilité


d’accorder aux propriétaires des marchandises en dépôts des
douanes, dépassant les délais d’accomplissement des procédures
de dédouanement, et sur leur requête, la main levée de leurs
marchandises, sous réserve de certaines conditions.
Dispositions Douanières
(Art. 53 LF 23 – Art. 341 bis CD)

 L’octroi à l’administration des douanes de la possibilité de


procéder à la vente des marchandises par tous les moyens
garantissant la concurrence y compris la vente aux enchères par
voie de soumissions sous plis cacheté et la vente électronique.
Dispositions domaniales
Dispositions Domaniales
(Art. 54 LF 23 – Art. 91 LF 1969)

 Modification du barème d'estimation des redevances des


travaux effectués par l’administration du domaine national,
pour la zone urbaine, de manière à réduire la pression des
prélèvements obligatoires sur les biens, dont la valeur dépasse
100.000.000 DA, tout en portant le minimum de perception à
10.000 DA, au lieu de 5.000 DA, actuellement.
Dispositions diverses
Dispositions diverses
(Art. 55 LF23)

 Institution au profit du budget général de l’Etat, d’un droit dû à


acquitter auprès de la recette des impôts de rattachement, sur
chaque demande d’autorisation de mise sur le marché, d’un
médicament à usage vétérinaire, dont les modalités
d’application sont renvoyées à un texte réglementaire.
Dispositions diverses
(Art. 56 LF23)

 Exonération des droits et taxes, des opérations d’acquisition sur


le marché local ou à l’importation, des équipements, biens et
services, effectuées par les entreprises établies en Algérie, et
destinées à la réalisation, au profit d’un pays tiers, de projets
entrant dans le cadre de la coopération internationale (Pour le
compte de l’AGENCE).
Dispositions diverses
(Art. 57 LF23- Art. 2 LFC 2018)

 Exonération du droit additionnel provisoire de sauvegarde


(DAPS)(Droit Additionnel Provisoire de Sauvegarde), des
importations de marchandises mises à la consommation en
Algérie, dans la réalisation des projets d’investissements dans
des pays frontaliers.
Dispositions diverses
(Art. 58 LF23)

 Cession à titre gratuit au profit du Ministère de la


Défense Nationale, des véhicules légers tous terrains,
des motos et des moyens de production de l’énergie,
saisis dans le cadre de la contrebande et du terrorisme
dans les régions du sud, après satisfaction des
conditions réglementaires prévues en la matière.
Dispositions diverses
(Art. 59 LF23- Art. 112 LF 2020)

 Extension des avantages fiscaux accordés aux


véhicules thermiques prévus dans le cadre des
différents dispositifs, aux opérations d’importations
des véhicules hybrides et électriques, en prévoyant le
paiement partiel des droits et taxes dus.
Dispositions diverses
(Art. 60 LF23- Art. 109 LF 2018)

 Exonération de la contribution de solidarité (4%), des


importations de marchandises mises à la consommation en
Algérie, dans la réalisation des projets d’investissements
dans des pays frontaliers.
Dispositions diverses
(Art. 61 LF23)

 Institution d’une amende à l’encontre des établissements


pharmaceutiques, qui n’assurent pas la disponibilité de leurs
produits(10% du C.A MIN 1 000 000 DA) ou pour défaut de
communication des états de stocks des produits pharmaceutiques et
dispositifs médicaux et toutes les informations prévues par la
réglementation en vigueur (1 000 000 DA).
Dispositions diverses
(Art. 62 LF23)

 Transfert de la mission de recouvrement de la taxe foncière


et de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères
constatées, au titre des quatre exercices antérieurs à l’année
2023, au receveur des impôts du lieu de situation des biens.
Dispositions diverses
(Art. 63 LF 23- Art.51 LF 2005)
 Cette mesure porte sur la modification des dispositions de l’article 51 de la loi n°
04- 21 du 29 décembre 2004 portant loi de finances pour 2005, modifiées et
complétées, à l’effet de :
- Lever l’ambigüité concernant la rédaction en langue nationale ou l’erreur s’est
glissée, et ce en supprimant le terme « ‫«الحمراء التونة‬,du fait que dans la version
française il a été mentionné « grands migrateurs halieutiques », et que la redevance
due au titre de la pêche au thon rouge est fixée et encadrée par les dispositions de
l’article 55 de la loi de finances pour 2006, modifié et complété ;
- Modifier la dénomination des chambres (la forme seulement et non pas la
répartition de la quote-part)
Dispositions diverses
(Art. 64 LF 23)

 Autorisation de prendre en charge par le trésor, du taux


d’intérêt à hauteur de 100%, ainsi que sa bonification, des
crédits accordés par les banques publiques dans le cadre de
la réalisation d’une tranche supplémentaire du programme
de logement de type location-vente.
Dispositions diverses
(Art. 65 LF 23- Art. 57 LF 2020)

 Autorisation d’importation des équipements de production de


moins de 5 ans et des matériels agricoles de moins de 07 ans
Dispositions diverses
(Art. 66 LF 23- Art. 110 LF 2020)
Autorisation d’importation de véhicules touristiques et utilitaires
de moins de 03 ans d’âge, électriques, à moteurs essence et hybride
(essence et électriques) en accordant des réductions en termes de
droits et taxes exigibles, fixées comme suit :
- 80% pour le véhicule électrique ;
- 50% pour le véhicule essence ou hybride (essence et électrique),
avec cylindrée ne dépassant pas 1800 cm3 ;
- 20% pour le véhicule essence ou hybride (essence et électrique),
avec cylindrée dépassant 1800 cm3
Dispositions diverses
(Art. 67 LF 23- Art. 94 Loi n°08-15 du 20/07/2008)

 Prorogation de la date limite pour la mise en conformité des


constructions, au 31 décembre 2023.
Dispositions diverses
(Art. 68 LF 23)

 Cession des véhicules saisis, au profit des administrations et


établissements publics, en exécution des décisions de justice
définitives
VII-Rappel des mesures de LF 2022 relatives à la
détermination du résultat de l’exercice 2022
VII-Rappel des mesures de LF 2022 relatives à la
détermination du résultat de l’exercice 2022
IBS/Groupements :
 Introduction d’une disposition fiscale, prévoyant expressément que les groupements, dont la création, l’organisation
et le fonctionnement sont régis prévus par la législation commerciale, sont exclus du champ d’application de l’IBS.
 Précisions des obligations fiscales incombant au groupement, ainsi que les sanctions en cas de manquement à ces
obligations.
 Instauration d’une amende fiscale, fixée à 500.000 DA, applicable en cas de manquement aux obligations prévues aux
articles 153 bis et 161 du CIDTA, incombant, respectivement aux groupements de sociétés et aux sociétés
étrangères ;

IBS/Exonérations :
 Reformulation des dispositions relatives aux exonérations en matière d’IBS, en réorganisant leur contenu en deux
titres (exonérations permanentes et exonérations temporaires).

IBS/Régime particulier des groupes de sociétés :


 Restructuration des dispositions relatives au régime fiscal applicable aux groupes de sociétés, à l’effet :
 d’une part, de modifier l’intitulé de la section 5 du titre II du CIDTA comme suit : « Régime particulier des groupes
de sociétés » ;
 et d’autre part, de réorganiser les alinéas de l’article 138 bis du CIDTA, traitant des groupes de sociétés.
VII-Rappel des mesures de LF 2022 relatives à la
détermination du résultat de l’exercice 2022
IBS/Détermination du résultat fiscal :
 Réaménagement des dispositions traitant du résultat fiscal de manière à apporter plus de précisions
quant à :
-la définition du résultat fiscal et la périodicité à laquelle il se rapporte ;
-la détermination résultat fiscal / retraitement extracomptable (traitements des produits et des charges) ;
-Traitement fiscal à retenir en matière de valorisation des opérations libellées en monnaies étrangères, à
l’effet de prévoir que :
 les produits et les charges libellés en monnaies étrangères, lors de la détermination du résultat fiscal
imposable, sont valorisés par application du taux de change en vigueur à la date de leur réalisation ;
 les créances et des dettes sont évaluées à la clôture de chaque exercice sur la base du dernier taux de
change de l’année ;
 les gains ou les pertes de change qui en résultent sont rattachés au résultat de l’exercice de leur
apurement.
-Insertion d’un nouvel article (140 bis), afin de préciser les conditions de forme et de fond devant être
respectées pour la déductibilité, au plan fiscal, des charges de toutes natures.
VII-Rappel des mesures de LF 2022 relatives à la
détermination du résultat de l’exercice 2022
IBS/Détermination du résultat fiscal :
 Révision des seuils de déduction de certaines charges, pour la détermination du
résultat fiscal, à savoir :
 Les éléments de faible valeur, dont le seuil déductible est porté 60.000 DA au lieu
de 30.000 DA ;
 Le plafond servant de base pour le calcul des annuités d’amortissement des
véhicules de tourisme, lequel est porté de 1.000.000 DA à 3.000.000 DA ;
 Abrogation des alinéas 6 et 7 de l’article 141, lesquels sont transférés à l’article 169
du même code.
IBS/taux réduit :
 Institution d’un taux réduit de l’IBS, applicable sur les bénéfices réinvestis par
les sociétés de production, aux fins d’extension de la capacité de production de
l’entreprise.
VII-Rappel des mesures de LF 2022 relatives à la
détermination du résultat de l’exercice 2022
IBS/calcul de l’impôt :
 Simplification et précisions apportées aux modalités de calcul de l’IBS. Il s’agit de :
 Prévoir expressément que, dans le cas de l’exercice concomitant d’activités relevant de plusieurs taux d’IBS, les
bénéfices imposables au titre de chaque taux, sont déterminés suivant la quote-part des chiffres d’affaires déclarés
ou imposés pour chaque activité ;
 Fixer à 10%, le taux réduit de l’IBS, applicable sur les bénéfices réinvestis suivant les conditions prévues à l’article
142 bis du CIDTA ;
 Soumettre à un taux de retenue à la source de 5%, en matière d’IBS, libératoire d’impôts, pour les revenus
provenant de la distribution des bénéfices.

Obligations particulières des entreprises étrangères :


 Instauration d’une sanction, applicable en cas de manquements aux obligations de dépôt des contrats et des
avenants incombant aux entreprises étrangères n’ayant pas d’installation professionnelle en Algérie ;
 Modification des dispositions relatives aux obligations entreprises n‘ayant pas d‘installation professionnelle
permanente en Algérie qui réalisent, à partir de l‘étranger, des opérations taxables en Algérie d‘après le régime de la
retenue à la source, à l’effet de soumettre ces entreprises à une seule obligation consistant en le dépôt d’une copie
du contrat et/ou des avenants s’y rattachant.
 Instauration d’une amende fiscale, fixée à 500.000 DA, applicable en cas de manquement aux obligations prévues
aux articles 153 bis et 161 du CIDTA, incombant, respectivement aux groupements de sociétés et aux sociétés
étrangères ;
VII-Rappel des mesures de LF 2022 relatives à la
détermination du résultat de l’exercice 2022
IBS -Charges déductibles :
 Révision à la hausse des seuils de déduction de certaines charges supportées par les entreprises pour la
détermination de leur résultat fiscal :
-cadeaux publicitaires : 1.000 DA l’unité au lieu de 500 DA, dans la limite d’un montant global de 500.000 DA ;
-subventions et dons effectués au profit des établissements et associations à vocation humanitaire : 4.000.000 DA au
lieu de 2.000.000 DA.
 Intégration parmi ces charges non déductibles, des pénalités contractuelles lorsqu’elles sont versées à des
personnes non imposables en Algérie ;
 Admission en déduction des charges de loyer et de frais d’entretien et de réparation des véhicules de tourisme, à
hauteur de :
-200.000 DA au titre des loyers ;
-20.000 DA par véhicule, au titre des frais d’entretien et de réparation.
 Prévoir la non déductibilité sur le plan fiscal de la taxe de formation professionnelle continue et la taxe
d’apprentissage.
 Instauration d’une pénalité fiscale, fixée à 2% du chiffre d’affaires annuel de l’exercice, applicable à l’encontre des
contribuables qui ne fournissent pas à l’appui de leur déclaration annuelle de résultat, l’état clients prévu à l’article
224-1 du CIDTA.
VII-Rappel des mesures de LF 2022 relatives à la
détermination du résultat de l’exercice 2022
Régime des acomptes provisionnels (IBS) :

 Réaménagement des dispositions relatives aux acomptes


provisionnels, au titre de l’IBS, à l’effet de :
 Modifier les échéances d’acquittement des acomptes provisionnelles
au titre de l’IBS, à l’effet de prévoir uniquement des dates butoirs
(20 mars, 20 juin et 20 novembre) ;
 Abroger les dispositions prévoyant l’application de sanctions pour
absence de paiement d’acomptes, production tardive ou insuffisance
de déclaration ;
 Codifier les dispositions relatives au minimum d’imposition de 10.000
DA, au titre de l’IBS.
X-Rappel des mesures de LF 2022 relatives aux modalités de
déclaration de la taxe de formation
1- Ancrage juridique :

 Décret n°82-298 du 4 septembre 1982 relatif à


l'organisation et au financement de la formation
professionnelle en entreprise;
 Loi n° 08-07 du 23 février 2008 portant loi
d’orientation sur la formation et
l’enseignement professionnels ;
 Loi n° 18-10 du 10 juin 2018, fixant les règles
applicables en matière d’apprentissage ;
 -Art 56 LF 2022 ;
 -Art 196 bis à 196 octiés du CID
 -AIM (Finances et Formation Professionnelle) : en
cours de publication au JO
X-Modalités de déclaration et de paiement des 02 taxes
de formation professionnelle
2-Champ d’application :
Les employeurs établis ou domiciliés en Algérie, à l’exclusion des
institutions et administrations publiques, sont soumis à la taxe de
formation professionnelle et à la taxe d’apprentissage
Sont considérés comme employeurs établis ou domiciliés en Algérie :
-Les personnes morales de droit algérien ;
-Les personnes physiques et morales établies ou domiciliées en Algérie ;
-Les personnes physiques et morales non résidentes en Algérie, intervenant
par le biais d’un établissement stable, tel que défini par les dispositions
conventionnelles.
NB: Bénéficient de l‘exonération de la taxe de formation professionnelle, les
196
employeurs ayant moins de vingt (20) employés.
X-Modalités de déclaration et de paiement des 02 taxes
de formation professionnelle

 3-Assiette de la taxe :

La base imposable de la taxe est : la masse salariale constituée de


l’ensemble des rémunérations brutes versées aux employés. Par
rémunérations brutes, il est entendu les traitements, indemnités et
émoluments.

197
X-Modalités de déclaration et de paiement des
02 taxes de formation professionnelle
 4-Application de la taxe :
La taxe de formation professionnelle et la taxe d’apprentissage sont
applicables aux employeurs lorsque les montants engagés dans le cadre des
actions de formation et d’apprentissage, n’atteignent pas les taux
minimums fixés à 1% de la masse salariale.
Lorsque le taux de 1% de la masse salariale annuelle devant être
consacré aux actions d’apprentissage n’est pas atteint, pour des motifs
dûment justifiés, le différentiel dégagé peut être affecté aux actions de
la formation professionnelle continue.

198
X-Modalités de déclaration et de paiement
des 02 taxes de formation professionnelle

 5-Obligations déclaratives des taxes :


Les employeurs sont tenus de déposer l’attestation d’incapacité
d’apprentissage suscitée et de souscrire une déclaration spéciale, au
plus tard le 20 février de l’année suivant celle au titre de laquelle les taxes
sont dues.
La déclaration suscitée doit être souscrite auprès de la recette des
impôts dont relève :
-le siège social ou l’établissement principal pour les personnes morales ;
-le lieu d’activité pour les personnes physiques.
199
X-Modalités de déclaration et de paiement
des 02 taxes de formation professionnelle

La déclaration doit également être souscrite par les employeurs même en
l‘absence de taxes exigibles.

 En cas d’absence ou d’insuffisance de déclarations, les employeurs sont


passibles de sanctions prévus par la législation fiscale en vigueur.

200
IX-Précision des modalités de gestion du Fichier National des
Auteurs des Infractions Frauduleuses FNAIF
(Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)
IX-Précision des modalités de gestion du Fichier National des Auteurs des
Infractions Frauduleuses FNAIF
(Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)

Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022, modifiant et complétant les


dispositions du décret exécutif n° 13-84 du 6 février 2013 fixant les modalités
d'organisation et de gestion du fichier national des fraudeurs, auteurs
d'infractions graves aux législations et réglementations fiscales, commerciales,
douanières, bancaires et financières, ainsi que le défaut de dépôt légal des
comptes sociaux.

Modification de l’intitulé du DE : de FNF au FNAIF


« Décret exécutif n° 13-84 du 6 février 2013 fixant les modalités d'organisation
et de gestion du fichier national d'auteurs d'infractions frauduleuses,
auteurs d'infractions à la législation et à la réglementation fiscales, commerciales,
douanières, bancaires et financières ».
IX-Précision des modalités de gestion du Fichier National des Auteurs des
Infractions Frauduleuses FNAIF
(Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)

Décret exécutif n° 22-403

Art. 8. — Le fichier national d'auteurs d'infractions frauduleuses est


sécurisé et confidentiel. Il ne peut être communiqué qu'aux
institutions habilitées: impôts , douanes, commerce et BA

Art. 9. — Les services habilités de la direction générale des


impôts MF-DGI/DIDF, assurent l'organisation et la gestion du
fichier national d'auteurs d'infractions frauduleuses
IX-Précision des modalités de gestion du Fichier National des Auteurs des
Infractions Frauduleuses FNAIF
(Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)

Décret exécutif n° 22-403:

Art. 2. — Le fichier national d'auteurs d'infractions frauduleuses est


une base de données centralisée des informations relatives aux
auteurs d'infractions à la législation et à la réglementation fiscales,
commerciales, douanières, bancaires et financières.
Ce fichier est alimenté par les services habilités du ministère chargé
des finances, du ministère chargé du commerce et de la
promotion des exportations et de la Banque d'Algérie.
IX-Précision des modalités de gestion du Fichier National des Auteurs des
Infractions Frauduleuses FNAIF
(Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)

Décret exécutif n° 22-403:

Les institutions ci-après désignées, sont chargées, chacune en ce qui


concerne son domaine de compétence, de demander l'inscription ou le
retrait du fichier national d'auteurs d'infractions frauduleuses :
-Au titre du ministère chargé des finances :la direction générale
des impôts , la direction générale des douanes.
-Au titre du ministère chargé du commerce et de la promotion
des exportations : la direction générale du contrôle économique
et de la répression des fraudes.
-Au titre de la Banque d'Algérie : la direction générale des
changes.
IX-Précision des modalités de gestion du Fichier National des Auteurs des
Infractions Frauduleuses FNAIF
(Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)

Décret exécutif n° 22-403:


Art. 3. — Est inscrite au fichier national d'auteurs d'infractions
frauduleuses, toute personne physique ou morale, auteur
d'infractions à la législation et à la réglementation fiscales,
commerciales, douanières, bancaires et financières.

Conformément aux dispositions de l'article 110 de la LF


2022, lorsque l'auteur de l'infraction est une personne morale,
son inscription s'étend à ses représentants légaux.
IX-Précision des modalités de gestion du Fichier National des Auteurs des
Infractions Frauduleuses FNAIF
(Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)

Décret exécutif n° 22-403:


Art. 4. Constituent des infractions entraînant l'inscription de leurs auteurs au fichier national d'auteurs d'infractions
frauduleuses, les infractions liées, notamment :
-à la soustraction à l'assiette et au paiement de l'impôt ;
-aux manœuvres frauduleuses et aux déclarations en matière fiscale, douanière et commerciale ;
-au détournement d'avantages fiscaux, douaniers et commerciaux ;
-à l'exercice d'activités commerciales ;
-à la protection du consommateur et à sa santé ;
-aux opérations bancaires et financières ;
-à la publication légale ;
-à l'atteinte à l'économie nationale ;
-ainsi que celles liées aux activités douanières, portant atteinte à la sécurité et à l'ordre public.

NB: Les modalités d'application du présent article sont fixées par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du
ministre chargé du commerce.
IX-Précision des modalités de gestion du Fichier National des Auteurs des
Infractions Frauduleuses FNAIF
(Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)

Décret exécutif n° 22-403:


Art. 5. — La constatation d'une infraction par les services habilités, entraîne
l'obligation d'engager immédiatement la procédure d'inscription de son
auteur au fichier national d'auteurs d'infractions frauduleuses

Art. 6. — L'institution source de la demande d'inscription d'une personne


physique ou morale au fichier national d'auteurs d'infractions frauduleuses, est
tenue d'engager la procédure de son retrait immédiat, suite à la
régularisation de sa situation vis-à-vis de l'ensemble des motifs ayant justifié
son inscription.
Le retrait d'une personne morale du fichier national d'auteurs d'infractions
frauduleuses entraîne le retrait de ses représentants légaux, inscrits en cette
qualité.
IX-Précision des modalités de gestion du Fichier National des Auteurs des
Infractions Frauduleuses FNAIF
(Décret exécutif n° 22-403 du 24 novembre 2022 –JO n°79)

Décret exécutif n° 22-403:

Art. 7. — L'institution source de la demande d'inscription ou de


retrait du fichier national d'auteurs d'infractions frauduleuses,
informe la personne physique ou morale concernée par cette
mesure, dans un délai maximum de dix (10) jours, à l'adresse
déclarée du lieu d'activité.
Ce délai court, à compter de la date d’émission de la demande
d'inscription ou de retrait du fichier national d'auteurs d'infractions
frauduleuses.
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de votre attention

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