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Bodil Ulate-Segura
ULATE-SEGURA, Bodil. - L'accès aux archives des organismes des Nations Unies : une
étude du RAMP, accompagnée de principes directeurs / établie par Bodil
Ulate-Segura [pour le] Programme général d'information et UNISIST. - Paris :
Unesco, 1988 - 86 pages ; 30 cm - (PGI-86/WS/24)
I- Titre
0 Unesco, 1988
PREFACE
Afin d’aider à répondre aux besoins des Etats membres, plus particulièrement
les pays en développement, dans ce domaine spécialisé qui est celui de la gestion
des documents et de l’administration des archives, la Division du Programme géné-
ral d’information de 1’Unesco a mis au point un programme à long terme, le Pro-
gramme de gestion des documents et des archives (Records and Archives Management
Programme - RAMP).
Le RAMP reflète dans ses éléments essentiels les grands thèmes du Programme
général d’informaiton lui-même. Il comprend ainsi des projets, des études et
d’autres activités destinés à :
- élaborer des normes, des règles, des méthodes et d’autres instruments nor-
matifs pour le traitement et le transfert de l’information spécialisée et
la création de systèmes d’information compatibles ;
L'auteur exprime sa gratitude à MM. Alf M.E. Erlandsson, chef des Archives
des Nations Unies, à New York, Frank B. Evans, Archives nationales des Etats-Unis,
à Washington, Markku Jarvinen, chef des Archives de l'Unesco, à Paris, et Alfred
Wagner, directeur de la Bundesarchiv, à Coblence, pour l'aide précieuse qu'ils lui
ont apportée en revoyant le manuscrit, ainsi qu'à Mme Marilla Guptil, archiviste
aux Archives des Nations Unies, à New York, qui l'a beaucoup soutenu et lui a
prodigué ses conseils.
TABLE DES MATIERES
Paae
1. INTRODUCTION .............................. 1
NOTES.................................... 36
BIBLIOGRAPHIE. , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
ETUDESETDOCUMENTSRAMP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
1. INTRODUCTION
Il y a archives chaque fois que le pouvoir est affirmé et que des droits sont
définis sous une forme écrite, que ce soit sur de l’argile, du papyrus, du papier
ou tout autre support. Nous savons que des civilisations aussi anciennes et
différentes que celles de l’Egypte pharaonique, de l’Inde, de la Chine et de la
Grèce avaient des archives.
A l’origine, les archives n’avaient une valeur et une importance que sur le
plan juridique et constitutionnel ; elles étaient conservées pour prouver et
protéger les droits de leur propriétaire : l’Etat, la cité, le monastère, parfois
un particulier. L’archiviste était au service du propriétaire et devait veiller à
lui assurer un accès sûr et rapide à la preuve de ses droits. L’importance des
archives tenait à leur valeur de témoignage plutôt qu’à la possibilité de les
utiliser en tant que source de recherche historique.
Toutefois, cet accès était, d’une manière générale, un droit réservé aux
chercheurs qui étudiaient le passé. Il était rare que les autres pussent compulser
les archives pour recueillir. une information relative aux procédures
gouvernementales et administratives récentes ou actuelles.
_-.-.. -- ---
-2-
Pour les archivistes aussi, les temps changent. Hier administrateurs, ayant
reçu une formation de juriste, pourvoyeurs et agents de la recherche historique,
aujourd’hui intermédiaires, chargés de recevoir de préserver, de classer, de
décrire et de communiquer une information multiforme. La profession d’archiviste
s’est spécialisée. Elle est néanmoins polyvalente, et intimement liée à
l’extension énorme de l’administration moderne, avec la masse de papiers que cela
crée et qui a rendu nécessaire de procéder à un tri à un stade précoce afin
d’économiser un espace coûteux.
En ce qui concerne 1 ‘accès aux archives, les membres du CIA, ont, au fil des
années et à de nombreuses réunions, travaillé à l’assouplissement des restric-
tions, s’efforçant de concourir ainsi à la réalisation des objectifs de 1’Unesco.
De nombreuses recommandations ont été adoptées et transmises aux gouvernements et
à d’autres organismes compétents, demandant que soient levés les obstacles à la
communication au public, et que soit facilitée l’utilisation des archives aux fins
de la recherche. De toute évidence, le monde des archives a beaucoup changé ces
dernières années, mais ces progrès ne signifient pas que tout ait été accompli. La
voie qui mène à “une plus grande liberté d’accès” est encore semée d’embûches et
il faudra encore de nouvelles résolutions, recommandations et suggestions.
Le congrès extraordinaire tenu à Washington en 1966 émit “le voeu que les
autorités responsables des archives s’efforcent d’obtenir un assouplissement sen-
sible des règles de la communicabilité”, et demanda que soient abaissés les délais
imposés à l’accès. Aucun délai précis n’était fixé, bien que les participants au
congrès aient considéré les exigences nouvelles “des sciences historiques, écono-
miques et sociales contemporaines”.
A Madrid, deux ans plus tard, le VIe congrès international des archives adop-
tait des résolutions découlant du rapport du Groupe de travail sur la libéralisa-
tion, qui avait avancé, en termes plus précis, quelques idées “dans le domaine des
restrictions en matière d’accès aux archives et des délais de consultabilité”. Le
congrès demandait en conséquence que les administrations nationales d’archives
procèdent à une étude approfondie des règlements régissant la consultabilité et
proposent des assouplissements “en vue d’adapter le régime de l’accès aux archives
aux besoins de la recherche scientifique” (4).
-4-
Mais, pendant le même temps, une situation nouvelle commençait déjà à retenir
l’attention, compliquant encore le problème de l’accès aux archives : l’augmenta-
tion explosive du nombre de documents, qui s’était accélérée après la seconde
guerre mondiale, et l’utilisation de supports électroniques à des fins administra-
tives. Dans de nombreux pays, un débat public s’instaura à ce sujet au cours de la
décennie 1970-1980. Cosncients des répercussions, les archivistes commencèrent à
agir. Une série de règlements nationaux furent adoptés dans un nombre considérable
de pays, mais les lacunes que comportait cette réglementation et l’impossibilité
de prévoir les conséquences de technologies en évolution rapide rendirent ce
domaine encore plus complexe.
Le IXe congrès international des archives estima en outre que les institutions
archivistiques nationales devraient adapter les instruments d’investigation et les
processus d’aide à la recherche au “développement accéléré de la thématique histo-
rique contemporaine” et améliorer la formation professionnelle des archivistes (7).
Au cours des débats, l’archiviste américain, Ernst Posner, rappela “la grande
idée lancée par le Dr. Solon Buck en 1945 : faire des archives de 1’ONLJ le centre
des archives de toutes les organisations internationales”. L’archiviste français,
Robert-Henri Bautier, pensait “qu’une solution concrète serait de déposer les
archives anciennes des Nations Unies et de leurs institutions spécialisées, ainsi
que les archives de toutes les organisations dissoutes et éventuellement celles
d’ONG, dans deux dépôts distincts, l’un auprès de l’ONU, l’autre auprès du siège
de Genève des Nations Unies” (9).
Une liste plus complète des termes utilisés dans cette étude figure à la fin
des appendices.
On admet généralement qu’une bonne gestion des documents d’archives rend pos-
sible la libéralisation de l’accès aux archives. Par ailleurs, un règlement de tri
approprié est nécessaire si l’on veut moduler la durée de vie des documents
d’archives dans les bureaux et les services d’une organisation donnée. L’idéal
serait que les documents d’archives qui ne sont plus d’aucun usage administratif
soient versés à un dépôt de documents d’archives/archives, étant donné qu’ils
-7-
devraient être triés et éliminés lorsqu’ils sont sous la responsabilité des fonc-
tionnaires du service de documents d’archives/archives plutôt que sous celle du
service d’origine. Durant la période transitoire de la conservation précédant le
tri, des listes de versement indiquant les délais de conservation dans les bureaux
peuvent également servir d’instruments de recherche.
Lorsque les documents d’archives sont conservés trop longtemps dans un ser-
vice ou un département qui est très chargé, ils risquent d’être élagués et
détruits sans plan préconçu par les fonctionnaires du service ou du département du
fait du manque d’espace. C’est pourquoi, les tableaux de tri accompagnés de délais
de conservation dans les bureaux et le versement des documents d’archives au ser-
,vice des documents d’archives/archives empêchent une accumulation sauvage (13).
L’absence de plans de tri et d’élimination conduit à la destruction non autorisée.
Il est donc incontestable que la conservation prolongée des documents d’archives/
archives dans les services administratifs aggrave la difficulté d’accéder aux
archives (14).
D’un point de vue juridique, les organismes des Nations Unies sont les pro-
priétaires des documents d’archives/archives qu’ils ont créés et qui sont conser-
vés dans les services d’origine et/ou dans les dépôts d’archives. Le droit de pro-
priété s’applique également aux archives des organisations internationales dispa-
rues dont les fonctions ont été assumées par les organisations qui leur ont suc-
cédé, ou leur ont été transférées.
Les papiers des anciens fonctionnaires des Nations Unies se sont parfois éga-
rés, et ils sont désormais en la possession de particuliers ou conservés dans des
dépôts d’archives nationaux et autres. Ces documents d’archives sont la propriété
des organisations internationales. En de nombreux cas d’aliénation, 1’ONU et les
organisations qui lui sont reliées n’ont pas en règle générale réclamé le recou-
vrement de leurs archives, encore que le service d’archives de l’Organisation des
Nations Unies ait été en mesure de réclamer et de recouvrer les papiers de
l’ancien Secrétaire général U Thant. La question de la propriété étant liée au
droit qu’ont les organisations internationales de décider de l’accès à leurs
archives et des restrictions à leur utilisation, le questionnaire mentionnait
l’inviolabilité ou l’inaliénabilité des documents d’archives/archives.
Sécurité :
Droits nersonnels :
Les problèmes d’accès à ces matériaux peuvent être résolus, bien que cela
prenne du temps de passer au crible tous les documents d’archives/archives, de
déterminer leur nature et d’imposer le cas échéant des restrictions à leur
utilisation (15).
Dans cette étude sont présentés les principaux résultats d’une recherche
menée sur les règles, réglementations et procédures en vigueur concernant l’accès
aux documents d’archives et archives de 1’ONU et des organisations qui lui sont
reliées. La recherche visait :
4.1 Méthodologie
Il faut aussi noter que les services d’archives des organismes des Nations
Unies ne sont pas normalisés et que leur système diffère d’un organisme à l’autre.
La composition de chaque système d’archives reflète la structure de l’organisme et
l’importance que celui-ci attribue aux archives et à leurs fonctions. Il n’y a
donc pas une conception d’ensemble des archives au sein du système des Nations
Unies. De plus, ces services sont habituellement attachés à des bureaux ou dépar-
tements administratifs. Ainsi, les archives de l’Organisation des Nations Unies
relèvent du Secrétaire général adjoint à l’administration aux finances et à la
gestion ; les documents d’archives et archives de l’Unicef, de la Division de
l’organisation et de l’administration de la gestion ; les archives de 1’Unesco
sont sous l’autorité du Sous-Directeur général pour l’administration générale.
Depuis quelques décennies, une série de mesures ont été adoptées pour favori-
ser la sauvegarde des archives des organisations internationales et pour faire
reconnaître leur utilité pour l’étude de l’évolution de la société moderne.
- 12 -
(b) d’appeler l’attention sur les deux textes de 1’LJnesco distribués aux
organisations membres du CAC, à savoir l’étude RAMP qui a trait à la
mise en place de services de gestion des dossiers et d’archives dans les
organismes des Nations Unies et le premier volume du “Guide to the
Archives of International Organizations” (système des Nations Unies) ;
Cette décision du CAC est maintenant utilisée comme instrument pour améliorer la
situation en matière d’archives dans tout le système des Nations Unies, et la
Section d’archivistes des organisations internationales du CIA a pris activement
des initiatives pour encourager sa mise en oeuvre.
11 indiquaient qu’il y .avait dans leur organisation des règles de classement des
documents d’archives qui relèvent dans une certaine mesure de la gestion de ces
documents.
OUI NON
OUI NON
Les délais d’accès varient de 10 ans, pour l’OIT, à 60 ans, pour l’OMS, la
longueur du délai dépendant du degré de confidentialité des dossiers. Ainsi, la
plupart des documents d’archives/archives de 1’OMS ne sont communicables qu’après
un délai de 10 ans, bien que sa réglementation n’ouvre théoriquement l’accès aux
documents non confidentiels qu’au bout de 40 ans et aux documents soumis à des
restrictions qu’au bout de 60 ans.
- 14 -
Groupe
de la
Banque
mondiale
GATT*
Les documents d’archives et archives de l’Unicef sont soumis aux mêmes délais
et règlements (23), tandis que 1’Unesco applique pour 1’ instant la règle des
30 ans. Cependant, 1’Unesco envisage de réduire ce délai à 20 ans pour s’aligner
sur la règle appliquée par la section des archives de 1’ONU. Il convient aussi de
noter qu’un délai de 50 ans est appliqué à certains types d’archives (24).
Les archives de 1’OIT ne peuvent pas être consultées avant la fin d’un délai
de 10 ans. L’Organisation ne donne pas accès aux documents qui, s’ils étaient
divulgués, risqueraient de nuire à la réputation de 1’OIT ou d’autres
organisations, ou porteraient atteinte à la vie privée de certaines personnes ou
mettraient en danger leur sécurité (25).
Dans une certaine mesure, on connaît le volume des documents d’archives que
détiennent plusieurs de ces services. La figure 2 donne le volume total des fonds
en mètres linéaires.
FAO 3.200
GATT . a6
AIEA 1.580
Centre international de
perfectionnement profes-
1.800
sionnel et technique
OACI -300
CIJ - 250
OIT 5.000
FMI 1.110
UIT 2,ooo
PNUD 2.m
Unesco 3.590
PNUE - 2Lo
ONUDI l.ooo
UNOG
2.92
ONU .*+- 8.ooo
OMM L.ooo
Groupe de la banque
mondiale 2,ooo
- 17 -
par %
Archivistes 6 35,3
Bureau d’origine
-- --
- 18 -
X réponse affirmative
réponse népative
Comme on l’a déjà souligné dans la section intitulée “Enquête sur les
archives des orpanismes des Nations Unies”, sur les 34 organisations interrogées,
14 seulement ont répondu au questionnaire de façon relativement complète. Trois
autres organisations n’y ont répondu que partiellement.
FAU tiATT B1E LlJ ONtil Ml1 Ul'S ONU YNULJ UNUKU WA UNLSLU HtiK UNltiEF UNUIJI UNUti UNS
Organisation n’ayant pas fourni un exemplaire de la réglementation concernant l’inviolabilité des documents
d’archives.
FAO GATT BIE CIJ OMCI FMI OPS ONU PNUD UNDRO CEA UNESCO HCR UNICEF ONUDI ONUG OMS
Questions :
Question :
BIE
CIJ
OMI
Service d'origine
ONUDI
Question :
GATT
BIE
C,IJ
OMI
FMI
OPS
PNUD
UNDRO Le Directeur
HCR
ONUDI
Question :
GATT
BIE
CIJ
PNUD
(a) l’archiviste ? X X X X X X
6.1 Historique
Dans une plus vaste perspective, l'administration des archives au sein des
organisations internationales ne diffère sous aucun aspect essentiel de celle pra-
tiquée dans les services publics, dans le monde des affaires ou dans les établis-
sements de recherche. Les techniques, les principes et les problèmes sont les
mêmes. Il convient de se préoccuper tout autant du sauvetage des documents
d'archives de valeur que de l'élimination des euhemera. En outre, on se préoccupe
actuellement de la maîtrise des documents archives en formation. Quelle que soit
l'organisation, il est indispensable d'accorder une attention égale à la gestion,
au tri et à l'élimination des documents d'archives si l'on veut avoir une adminis-
tration solide et réaliser des économies, bien que le personnel et l'espace soient
limités.
- 28 -
Toutefois, des faits récents donnent lieu à quelque optimisme. C’est ainsi
que la plus haute instance des Nations Unies en matière de coordination - le
Comité administratif de coordination (CAC), a décidé qu’il fallait promouvoir “la
conservation des archives de l’organisation et des institutions spécialisées”.
Malheureusement, la grave crise financière que traverse actuellement le système
des Nations Unies a ralenti la mise en oeuvre de cette décision. Mais il y a des
raisons d’espérer pour l’avenir. L’Unicef a mis sur pied un programme relatif aux
archives. Elle a engagé un archiviste chargé d’organiser ses fonds et collections
et a parallèlement adopté des directives en matière de procédures applicables aux
documents d’archives et aux archives (9 novembre 1983). Quant au Secrétariat de
l’ONU, il a renforcé le principe de l’inviolabilité des documents d’archives, tel
qu’il apparaît dans la version révisée de 1 ‘“Instruction administrative : les
archives de l’Organisation des Nations Unies” (28 décembre 1984).
Il est à espérer que l’on comprendra mieux l’importance cruciale des archives
en tant que source pour toute administration fonctionnant bien, et en tant que
témoignage de l’oeuvre accomplie par l’organisation, et preuve irréfutable du rôle
qu’elle joue dans la communauté mondiale.
(a) les documents qui avaient été rendus publics au moment de leur
établissement ;
(b) les documents qui datent de plus de 20 ans et qui ne font l'objet
d'aucune restriction, et
(c) les documents qui datent de moins de 20 ans et qui ne font l'objet
d'aucune restriction.
La règle des 20 ans appliquée par l’Organisation des Nations Unies est de
plus en plus acceptée, comme dans le cas de 1’Unesco et de l’Unicef ; elle pour-
rait constituer le point de départ de l’examen de la question de la
communicabilité.
perdu leur utilité administrative est la même, sauf que les restrictions peuvent
être imposées, soit par le Secrétaire général de l’ONU, soit par le Directeur
général de l’Unicef, ou leurs représentants autorisés (34).
Le FMI n’applique aucun délai d’accès à ses archives. Aux termes du “General
Administrative Order No 26, Rev.1” du ler novembre 1969 “tous les documents et
autres documents d’archives du Fonds sont considérés comme faisant l’objet de res-
trictions de communicabilité et non destinés à l’usage public, sauf lorsqu’ils
sont conçus pour être transmis au public ou lorsque leur distribution à un desti-
nataire ou à un groupe de destinataires donné fait l’objet d’une autorisation
expresse” (36).
6.3.6 Résumé
devant quitter sous peu l’organisation “sont autorisés à conserver en leur posses-
sion un nombre raisonnable de documents d’accès non restreint reproduits à leurs
propres frais ainsi qu’à garder leurs documents privés”. Il existe par ailleurs
des “directives permettant de faire la distinction entre les documents privés du
Secrétaire général et ses documents officiels” (41).
Comme le montrent les résultats de l’enquête, les divers critères adoptés par
les organisations internationales en matière de communicabilité renforcent l’argu-
ment selon lequel une discussion sérieuse au sujet des instructions et des procé-
dures administratives concernant les documents d’archives/archives s’impose, en
particulier avec les organisations dépourvues de tels instruments.
Lorsque l’on veut exécuter un programme relatif aux archives, il faut, pour
commencer, s’efforcer de faire comprendre aux administrateurs ce que la gestion
des documents d’archives/archives signifie réellement pour eux et comment ce pro-
gramme peut avoir des retombées bénéfiques sur le plan budgétaire, tant pour
l’organisation que pour les chercheurs et les autres utilisateurs. Si les petites
organisations ne peuvent s’offrir les services d’archivistes de métier ou se doter
d’un service d’archives, il faut alors envisager d’autres solutions, telles que
celle qui consiste à engager un consultant chargé d’organiser les archives, de les
classer, de les décrire, de les trier et d’établir les règles d’accès. Mieux
encore, plusieurs petites organisations devraient conjuguer leurs efforts et créer
un dépôt d’archives commun (cela fait actuellement l’objet de discussions entre
les organismes des Nations Unies ayant leur Siège à Genève).
qu’un délai de trois à cinq ans ; ces documents d’archives devraient donc
être transférés à l’expiration de ce délai, de façon à libérer l’espace de
bureau et les classeurs, qui sont coûteux ;
Ces mesures pratiques ne se traduisent pas seulement par une réduction des
dépenses d’administration, une meilleure circulation des papiers et des procédures
administratives plus souples, mais aussi par une libéralisation considérable de
l’accès aux documents d’archives/archives. On peut donc résumer comme suit les
principaux obstacles à la communicabilité des archives :
Ces obstacles étant surmontés, les règles d’accès aux documents d’archives/
archives faciliteront le travail du personnel même de l’organisation, des Etats
membres, des fonctionnaires d’autres organisations internationales et des per-
sonnes de l’extérieur. Le règlement doit tenir compte des raiosns pour lesquelles
des restrictions doivent être imposées, comme par exemple le caractère délicat des
affaires diplomatiques mettant en jeu des Etats membres et des organisations, et
qui exigent que les documents d’archives ne soient pas communicables avant l’expi-
ration d’un délai allant jusqu’à 30 ans ; des négociations et des intérêts écono-
miques, commerciaux et industriels (délai de 10 à 20 ans) ; et du respect de, la
vie privée des personnes (délai allant jusqu’à 50 ans).
- 35 -
L’idée d’un dépôt centralisé des archives de 1’ONU et des organisations qui
lui sont reliées a été soulevée de manière épisodique. En 1945, M. Solon Buck a
proposé que les archives du Secrétariat de 1’ONU accueillent toutes les archives
des organisations internationales. En 1961, il a été envisagé de créer deux dépôts
distincts, l’un à New York et l’autre à Genève (42).
Diverses questions analogues à celles qui se posent aujourd’hui ont alors été
soulevées : qui prendra en charge les coûts du fonctionnement de ce ou de ces
centres et en assumera la responsabilité ? Où implanter le centre ? Comment la
division du monde en deux blocs idéologiques a-t-elle des incidences sur cette
idée ? Quel statut devrait-il être accordé au ou aux centres de façon qu’ils ins-
pirent confiance aux institutions gouvernementales et non gouvernementales ainsi
qu’aux chercheurs et aux utilisateurs ? Ce ou ces dépôts mondiaux devraient-ils
relever de l’Assemblée générale des Nations Unies ou être placés sous l’égide de
1’Unesco ?
Il peut certes y avoir des divergences d’opinion, mais une chose est cer-
taine : les avantages sont nombreux. Cela créerait les conditions les plus favo-
rables à la conservation des archives et à l’élaboration d’un système de gestion
des documents d’archives/archives et d’administration des archives spécialement
conçu pour les organisations internationales. Cela faciliterait aussi le travail
des chercheurs et des utilisateurs.
NOTES
(3) aux activités d’une autorité publique aux fins d’inspection, de contrôle
ou de supervision,
.‘\ . Idem.
13. GUPTIL, Marilla. Evaluation et tri des documents d’archives dans les organi-
sations internationales : une étude RAMP accompagnée de principes directeurs,
Unesco, Paris, 1985, p. 60.
16. ERLANDSSON, Alf. “The United Nations Archives and its availability to scho-
lars” . SOUID, OP. cit., p. 479.
17. PRASSAD, S .N. “The liberalization of access and use”. Archivum XXIV
--> 1979,
p. 141.
20. Unesco. Guide des archives des organisations internationales : les institu-
tions des Nations Unies, Première partie, Paris, 1984.
21. GUPTIL, OP. cit. et STARK, Marie C. Développement des services de gestion des
documents et archives dans les organismes des Nations Unies : une étude du
RAMP, Unesco, Paris, 1983.
23. Fonds des Nations Unies pour l'enfance (FISE-Unicef). Administrative Instruc-
tion 359 : Procedural Guidelines for Unicef Records and Archives, 9 novembre
1983. Le texte anglais de cette instruction est reproduit in extenso à
1'Appendice A, no 3.
27. DUBIN, Martin David. "For the preservation and scholarly access to interna-
tional archives" SOUID, OP. cit., p. 477.
31. EVANS, Frank B., et al. Dictionary of archiva1 terminology, ICA Handbooks
Series, Vol. 3, Munich 1984, p. 15.
37. Unesco. Guide des archives des organisations internationales, IIe partie, par
Peter Walne, OP. cit.
43. Idem .
- 40 -
BIBLIOGRAPHIE
ACTES du VIe Congrès international des archives. Madrid, 3-7 septembre 1968. “Pre-
mière séance de travail”. Archivum XVIII, p. 25-93.
ACTES du IXe Congrès international des archives. Londres 15-19 septembre 1980.
Archivum XXIX.
DIRECTION des Archives de France. “Les archives dans la vie internationale”. Actes
de la 6e Conférence internationale de la Table ronde des archives, Paris,
1963.
DUBIN, D.M. “For the preservation and scholarly access to international organiza-
tions archives”. Sources, organisation, utilisation de documentation interna-
tionale (SOUID) : Actes des .journées d’étude internationales sur la documen-
tation des Nations Unies et d’autres organisations internationales, Genève
21-23 août 1972. Fédération internationale de documentation, La Haye, 1974,
p. 476-478.
ERLANDSSON, Alf. “The United Nations Archives and its availibility to scholars”.
SOUID, La Haye, 1974, p. 479-490.
GUPTIL, Marilla. Evaluation et tri des documents d’archives dans les organisations
internationales : une étude RAMP accompagnée de principes directeurs, Unesco,
Paris, 1985.
GUT > Christian. Rapport à la 12e Conférence internationale de la Table ronde des
archives, 1971. (Document reprographié.)
- 41 -
MANNING, Raymond. "Access to archives of the Labour Office". SOUID, La Haye, 1974,
p. 491-493.
PRASSAD, S.N. "The liberalisation of access and use". Archivum, Vol. XXVI, 1972,
P* 137-143.
WAGNER, Alfred. "L'accès aux archives : passage d'une politique restrictive à une
politique libérale". Bulletin de 1'Unesco à l'intention des bibliothèaues,
Volume XXIV, numéro 2, Paris 1970, p. 73-78.
WALNE, Peter. Comp. Guide to the archives of the international ornanizations and
their former officiais in custodv of national and other archiva1 institutions
and manuscripts repositories : a RAMP study, Unesco Paris 1985.
! --
- 42 -
APPENDICE A
4. FMI, Statuts et General Administrative Order no 26, Rev. 1, ler novembre 1969.
INSTRUCTION ADMINISTRATIVE
Gestion et conservation
4. La Section des archives donne communication des archives et des documents non
courants de la façon suivante :
ST/AI/326 - page 2
(b) le public peut consulter (i) les archives et les documents qui avaient
été rendus publics au moment de leur établissement, (ii) ceux qui datent
de plus de 20 ans et qui ne font l’objet d’aucune restriction imposée
par le Secrétaire général, et (iii) ceux qui datent de moins de 20 ans
et qui ne font l’objet d’aucune restriction imposée par le Secrétaire
général, à la condition que le service dont émanent les archives ou les
documents ait donné son consentement par écrit ;
6. Avant de verser leurs documents non courants à la Section des archives, les
services du Secrétariat les préparent aux fins de leur conservation en se confor-
mant aux normes de présentation établies par le chef de la Section des archives.
Elimination
9. Tous les documents, quelle qu’en soit la forme, établis ou reçus par un fonc-
tionnaire du Secrétariat dans l’exercice de ses fonctions officielles à l’organi-
sation des Nations Unies, sont la propriété de l’organisation.
i
- 45 -
ST/AI/326 - page 3
11. La Section des archives donne des conseils et arrête des règles pour l’entre-
tien, la conservation, la restauration, le classement, la description, l’élimina-
tion et la consultabilité des archives et des documents non courants d’autres
organes des Nations Unies et des services du Secrétariat hors du Siège. En cas de
fermeture d’un bureau, ses archives et ses documents sont versés à la Section des
archives de l’ONU, conformément à des procédures convenues après consultation
entre ledit bureau et la Section des archives.
_. -- _I_-
- 46 -
ST/AI/326 - page 4
Annexe 1
Classement.
2. A titre exceptionnel, des documents peuvent être classés. Seuls sont autori-
sés à classer un document le Secrétaire général et les fonctionnaires habilités
par ce dernier :
Déclassement
5. Les documents classés qui ont été versés à la Section des archives tout en
conservant leur classement initial devraient être déclassés selon les modalités
suivantes :
ST/AI/326 - page 5
6. Les documents classés seront, dans la mesure du possible, conservés dans des
emplacements distincts de ceux utilisés pour les documents non classés ou déclas-
sés, selon des arrangements appropriés visant à en assurer la sécurité.
Notes
b/ Précédemment “Secret”.
-1 _._s_.-_-
_..-.- __ .-
- 48 -
ST/AI/326 - page 6
Annexe II
(c) l’original de tous les autres documents est versé à la Section des
archives de l’ONU, mais le Secrétaire général pourra en recevoir une
copie pour son usage personnel, à condition que tout document classé
soit préservé de manière appropriée jusqu’à ce qu’il soit restitué à
l’organisation ou détruit.
- 49 -
UNESCO
août 1977
Les dispositions ci-après régissent l'accès des personnes autres que les
membres du Secrétariat aux archives de l'llnesco et à celles que d'autres orga-
nismes ont déposées auprès de l'Organisation. Ce règlement est porté à l'attention
des intéressés par le Chef des Archives du Secrétariat de 1'Unesco.
4. Avant l'expiration des délais en question, le Chef des Archives peut, avec
l'accord du (des) fonctionnaire(s) ou de (des) unité(s) compétents du Secré-
tariat, autoriser l'accès à un document ou à un dossier, sous réserve des
dispositions des paragraphes 5, 6 et 7 ci-dessous et à condition :
(a) qu'il ait la certitude que le demandeur, qui peut être tenu de fournir
une preuve écrite, a une raison légitime de s'intéresser à des documents
de date plus récente et,
(b) que la consultation de ces documents ne puisse en aucun cas nuire aux
intérêts de l'organisation.
- 50 -
CONTEhTS
Page
1. Introduction
1. Introduction
2. Xanagement l nd Preservation
Uhen required, the Record8 Management Unit 8hall l ffect the mandatory
tranrfer from DivisionsLSections and Unit8 to the Records Centre or United
Nation8 Archive8 for 611 non-current record8 uhich are more than three years
old. It ir the responsibility of the originating office concerned to complete .
the necessary forma. In exception61 cases where shorter or longer ten8
retention periodr are deemed derirable, a rchedule mutually agreed upon
between the Record8 !?anagement Unit and office8 concerned may be established.
Agreements covering specific serios vil1 be reflected ii the UNICEF
Retention/Destruction Authorization Log to be updated and issued periodically
as an addendum to thir Administrative Instruction.
4. Conditions Of OCCeS
(a) Staff memberr of UNICEF may haro access to archives and records
necessary to the conduct of their officiel business ercept to those subject to
restrictions imposed by the Secretary General or Executive Director.
(b) Rembers of the public may bave access to - (i) archive8 and records
that were accessible at the time of their creation; (ii) those uhich are more
than 20 yearr old and uhich are not rubject to restrictions imposed by the
Secretary-General or Erecutive Directot; (iii) those which are les8 than 20
years old and not subject to restrictions impored by the Secretary-General or
Executive Director on condition that the originating office has given uritten
consent for access.
5. Di8R0841
Vith the agreement of the UNICEF uork unit concerned, the Becords
!¶anagement Unit #hall arrange for diSpOSa of non-current record8 that bave no
further administrative, legal, hi8torical oc other informational value. Men
required, security arrangements vil1 be undertrken in eo-operation uith the
United Nations Archiver. Offices avay fron Headqurrterr nay follou the
guidelinos set forth in the Dertruction/Retention Authoritation Log uhich will
be issuod as an addendum to this Administrative Instruction.
- 53 -
8. Disposa1
Prier to reparation
from UNICEF or transfer to another post, staff aembers
rhall maie arrangements for the transfer, through the Records Management Unit,
of those records in tbeir possesrion net retained for their 8uccessor l nd
rhall not rcmove any records from the UNICEF premires. fhe Records Hanagement
Unit raay inrpect a11 record8 of a 8taff member prior to reparation from
rervice. Staff memberr to be reparated are entitled to have a reasonable
number of unreatricted re8ource documents copied l t their oun expenre, l nd to
retain their private papers.
11. The Records Management Unit 8hrll provide guidance and set ttandardr for
the maintenance, preservation, repair, arrangement, description and disposa1
of, l nd public acces8 to, the archives l nd non-current record8 of UNICEF
offices l w8y from Headquarterr. In the event of the closure of an office, its
archiver rnd records rhrll be tranrferred to UNICEF Headquarterr in accordance
uith procedures to be laid down l fter l utual consultation between the office
l nd the Records Management Unit.
--_-- m--e--
- 54 -
V. Erplanation of tenus
12. For the purpose of this instruction the follouing explanation of tenaS
VPlY:
(b) non-records include library and erhibit material made-or l cquired and
preserved rolely for reference and exhibition purposes; extra copies of
record8 retained rolely for COnVenienCe Or refereQCe; stocks of publication,
documents, reports, etc.
(c) vital records are those for uhich specirl recurity arrangements oust
be provided. In the event that a natural (rire, flood, etc.) or mon-made
disarter (sabotage, theft, accident) should destroy or seriously damage UNICEF
premi ses, the vital records are those necessary to:
(d) non-current records are those uhich are no longer needed for daily
use in the trrnsaction of officia1 business but vhich rhould be greserved on a
temporaty basis becaure of admfnirtrative or legal consideration; the t,erm
(il privrte pavera of UNICEF staff memberr are thore thrt have no
connection vitb their officia1 work for UNICEF, but uhich have been filed in
the office by a aember of the staff. fhey may 6180 include duplicrte copies
of officia1 documents relrted to or reflective of persona1 performance, but
not 8UbjeCt to tOStriCtiOn8.
- 56 -
Statuts
Article IX, Sections 3 à 8
Les biens et les avoirs du Fonds, où qu’ils se trouvent et quels qu’en soient
les détenteurs, ne peuvent faire l’objet de perquisitoins, réquisitions, confisca-
tions, expropriations, ou de toute autre forme de saisie de la part du pouvoir
exécutif ou législatif.
Les communications officielles du Fonds sont traitées par chaque Etat membre
de la même manière que les communications officielles des autres Etats membres.
Les gouverneurs, les administrateurs, les suppléants, les membres des comi-
tés, les représentants désignés conformément à la section 3, paragraphe (j), de
l’article XII, les conseillers des personnes précitées, les fonctionnaires et
employés du Fonds :
Ci> ne peuvent faire l’objet de poursuites en raison des actes accomplis par
eux dans l’exercice officiel de leurs fonctions, sauf si le Fonds renonce à
cette immunité ;
(ii> quand ils ne sont pas ressortissants de 1’Etat où ils exercent leurs fonc-
tions, ils bénéficient des mêmes immunités à l’égard des restrictions rela-
tives à l’immigration, de l’enregistrement des étrangers et des obligations
militaires, et, en matière de restrictions de change, des mêmes avantages
que ceux accordés par les Etats membres aux représentants, fonctionnaires
et employés des autres Etats membres de rang comparable ; et
(iii) bénéficient, dans leurs déplacements, du même traitement que celui qui est
accordé par les Etats membres aux représentants, fonctionnaires et employés
des autres Etats membres d’un rang comparable.
- 57 -
Subjject: RECORDS
Section 1. RWoSe
.09 The purpox of thés Order is to ut forth thc policies and procedures govermng the
maintenance and ucurity of thc records of the International hlonetary Fund.
.O; Records of thc International Monetary Fund consist of aIl written or duphcated papcrs,
Ietters, documents, forms, charts, computer tapes, photographs and sound recordings, and 0th~ matcriaI
of record character, in whatcver for-m and whcrever located, that arc produced, receivcd or otheruiu
accumulated by thc staff and rctaincd as ebidence of the organization, functions, policies, operations,
dccisions, procedures OI other activilies of thc Fund or becaux of the informational content of t.hc
&ta contained t herein.
.02 Records SO accumulated are the Fund’s propcrty and cannot be removed from its
custody or be disposed of in a.ny manne: or destroyed uithout the approval of the Secretary,
actinp under thc direction of the Managing Director or the Deputy Managing Director.
.Ol The central Files of the Records Division ahaIl bc the repository of the permanent
records of the Fund arranged by subject. Accordingly, originals, initialed crubon copies of outgoing
communications, and other master copies of mrteria! prescrved for the Fund’s use and record ShaK,
exupt as otherwisc irdicated bcloa, bc transferred to thc Records Division as soon as action is
completcd. The Records Division 4.l on requrst, substitute a copy for the working riles of the
transrnitting office. Initiakd urbons of intrma! mcmoranda in which therc is a comrnunity of
intercst or which contain important data, and copies of studres and reports prepared by the staff
that arc not issucd in a formal uries of documentation, ahall bc sent to thc Central Files at the
tinte thcy are created.
.02 Opcrational, statistical, an2 houscleeping records and certain other records prirnarily
of intercst to onc Department may bc designated by thc Secretary for retention, while thcy are in
active use, in the location uhcre thcy are accurr&ulated, subject to thc gencral control of thc Records
Dlnsion.
.03 Such records rf;aIl bt transfcncd to thc Records Division as aoon as it is detcrmirted
that the particular record is not requirrd in its original form or othcrwisc no longer required for
active use in the decentralizcd location. Thtsc arrangements ahall bc revitwed periodically by thc
Records Division, in conjunctior, wth tic Head of thc Departmcnt or bis representativc, to determine
the continued nrcd for the record in thc Deparrmcnt.
04 Officia1 fies of minutes, joumals, documents and sirnihu records of thc EXKU~+C
Board and the Boa.rd of Governors and thcir ccz~~ttees, of staff corrunittees and working FOU~S,
and othcr series of documcntatron shah be preserved in thc Records Division.
--..-..-^ ---
- 58 -
Subject: RECORDS
.Ol Information and working files maintained by tht staff for research and rcferenw,
consisting of duplicate coprcs of Fund documents and correspondence, drafts and worhng papers,
newspaper clippings, publicatronr and documents of other organizations an&of govements, shaJJ
be rctained by the staff in accordance with standards dcveloped by the Records Division. Jnactrve
materia) shah be periodically- screened from these files and sent to the Records Depository for
retirement or dispod if considered to have no further reference value. Pubhshed materrat screened
from the decentralized work.mg files shah bc transmitted to the Joint Library or to the offices
responsible for the maintenance of such materral for disposition.
.OJ AI: Fund docLments and orbe: records shah be consldered restrictcd and net for
public use except when dcs!gY,edfor transmrssron to the public or specifically authorized for
distribulion to a particula! recipient or group of recrpients.
.02 There kil be two k,lgher security classifications of Fund records as dcscribed &Jow:
.03 The originating office may assign a document or other record the sccurity classification
it deems appropriate, exccp! that thc classification “Secret” shah be wigned only by the Managing
Director, the Dcpury Managing Director, or Heads of Departments.
I Subject: RECORDS
I
l .06 GcncrJly, matcrirl requiring classification shah bc assignrd the Teast restrictive
1
dassrfrcation consistent with the propcr safepuarding of the information thercin. Overclassifïcatron
should be avoidcd bccause it causes unnccessar) delay in handlrng and tends to dcpreciate the
importance of clarsificd information in tire mrrrds of thc personr handling it.
.07 “Secret” and “Confïdential” matcrial shall be 50 marked. Since all pund records
are considered classifrtd, other material requires no markings Mimeographed Fund documents
prepared for general use b), the staff and by the Executive Directors shall, however, bcar the
scurity macthead: “Document of Inrernatronal hlonetary Fund and Net for Public Use.”
.09 “Secret” material may be made akilable onI!, to lhose staff members specrfically
authorrzed to see it by the Marraring Drrector, Drputy Managrng Director, or Head of the
appropriate Dcparrment on e2ch occ2sion for use. W’hen r-rot in use. it shall be kept in a
}ocked cabinet with combination lock. “Confidenttal” marerra! may be made available to
staff memhers who havc need to sec it t.5 rcasor, of therr offrcral position or who h2ve been
specificall) authorized to see I! by 2 Head of Department or office, the Managing D,rector or
Deputy hlanaging Director. U’her: no1 in use. the material shah be kept in a Iocked file cabinet.
.lO ‘Secret” and “Confidential” motenal sh&! be transmitted within the Fund in sealed
envelofes.
.1i Documents ma! be transmrtttd outside the Fund by authority of the Executrve
Board or by the Managing Director, Deputy Managmg Drrector OI the Secretary, acting in con-
sultation with thc Head of the originating Department or off~cc. The transmitta outside the
Fund of any restricted or conftdential data requires the prior approval of the member or mem-
bers concerned Thc use of such data shall bf governed b), the forma1 arrangements in effect
between the Fund and the recening organizarron.
.Ol The responribilrt!, of the staff uith reference r.# offrcial documents and informt;ron
is defrned in Rules-N& and K-1:
.03 Upon tcrminarron of services wrrh the Fund, a s;aff member is no1 perm:tred
t0 retain for future use or reference:
Subject : RECORDS
a. Minutes and documents of the Executive Board and its commfttees and of staff
cornmittees and working groups and similar documentation not specifically
authortzed fer use ontsrde the Fund.
.Ol The Secretap- is the custodian of the records of the Fund and shall be responsible
for carrying out thés Order. In conneztion wit h this responsibibty, he or the Archivist, who shall
act as !-ns designated representa:rve. is authorhed.
a. TO have custod! of and preserve the archives of the Fund and to make available
for consultp:~on any records in his custody within thc limitations of appropriate
security;
.
- 61 -
INTERNATIONAL
MONETARY FUND
1 General Adrninistrativc Drder NO. 26, RCV. 1
P8ge
I
Effective Date:
ADMINISTRATIVE MANUAL Nowrnbcr 1, 1969 5 of 5
I
Subject: RECORDS
g. TO prepare such indexes, inventories, Ms. rnd other fading media as will afford
adequate accessrbbty to the information in the rtcords;
i. TO transmit documents outside the Fund a.nd to txchange documents with other
international organizations, in accordance with established authority.
.Ol The Secretar-y of the Fund shall issue such procedural directives as he deems ncces-
sry or useful to carry out the pohcies derribed in this Order.
.01 This Order supersedes General Administrative Order No. 26, JuJy 19, 1955.
-
- 62 -
Fermeture prolongée dans 3. Sont maint enus fermés pendant une période de
tous les cas pour : soixante ans :
Documents des adrninis- (a) les dossiers contenant des documents inté-
trations nationales rieurs des administrations nationales qui
auraient, en leur temps, été communiqués off i-
cieusement à des fonctionnaires ou commis-
saires de la Société des Nations par des gou-
vernements dont les archives ne sont pas, pen-
dant la même période, ouvertes aux chercheurs ;
APPENDICE B
14. Le Congres a pris acte avec satisfaction de l’avancement des travaux de la série des
Guides des sources de l’histoire des nations. 11 exprime son espoir de voir paraitre bientôt les
fascicules nationaux composant le Guide des sources de l’histoire d’Amérique latine et émet le
vœu que les pays détenteurs de sources qui, jusqu’à présent, sont restes à l’écart de cette
entreprise, apportent leur concours au Guide larim-américain, ainsi qu’au Guide des sources
de l’histoire de Z’Afrique, actuellement en chantier.
D’autre part, le Congrès souhaite que soit entreprise, sous l’égide du Conseil international
des Archives, la réalisation d’une autre série de guides, consacrés aux sources conservées en
Amérique latine, en Afrique et en Asie.
15. Le Congrès approuve l’initiative de I’UNESCO visant à associer le Conseil inter-
national des Archives au vaste projet de la rédaction d’une Hisroire générale de l’Afrique.
16. Le Congrès émet le voeu que les membres nationaus du Conseil international des
Archives (Directions centrales d’Archives ou institutions assimilées et associations nationales
professionnelles) fassent parvenir au secrétariat àu CIA, dans un délai de six mois, la liste
des candidats à des missions d’expert-archiviste de I’UNESCO dont ils garantissent l’aptitude
à remplir de telles missions. La liste internationale devra être transmise au service compétent
de I’UNESCO dès son établissement et complétée au fur et à mesure des nouvelles candidatures.
17. Le Congrès approuve le projet de créer un groupe de travail permanent, composé des
représentants des services intéressés du secrCtari3: de I’UNESCO et des’ représentants du
Comité exécutif du Conseil international des Archive ,’ dont la mission principale serait d’étudier
les moyens d’assistance aux Archives des pays en l.oi : dc développement, de suivre la réalisation
des projets et de coordonner les activités dans ce CI maine.
18. Le Congrès émet le vœu qu’un groul?z a: travail soit créé par le président du CIA,
avec la mission de poursuivre l’œuvre amorccc :t G’ashington. Il souhaite que la Conftkence
internationale de la Table ronde s’occupe spéciaiemmt de l’application en Europe des mesures
recommandées par le Congrès, et que le Comité esccntif présente à l’Assemblée générale de tg6S
un rapport, préparé par le groupe de travail, sur l’évolution enregistrée entre le Congrès de
Washington et celui de Madrid.
rg. Le Congrès constate avec satisfaction qu: sa réunion est venue à point et que les
échanges de vues y auront été particulièrement miles. Il exprime sa gratitude aux collègues
amkicains et aux institutions des Etats-Unis qui ont pris l’initiative de cette réunion pour leur
généreuse hospitalité. Il adresse, en particulier, ses remerciements au Département d’Etat
des Etats-Unis qui a mis sa Salle des conférences i la disposition des congressistes, aux inter-
prètes qui ont assuré brillamment la traduction simultanée des commumcations, et enfin aux
Archives nationales des Etats-Unis qui ont orgzmisé de façon parfaite les séances de travail
et le séjour des congressistes.
20. Le Congrès demande au président du Conseil international des Archives de charger
lc sccrérairc du Conseil àe préparer des messagesdc gratitude aux personnaiités et institutions
suivantes :
a) à Mme Lyndon E. Johnson, qui a bien voulu recevoir les congressistes à la Maison-
Blanche ;
b) à AZ. Vernar Clapp, président du Council on Library Resources, pour la généreuse
subvention qui a permis la convocation du Congrès et la présence a Washington
dc 55 dé!Cgations nationales ;
c,l li la Socicté des archivistes américains, aus archivistes des grandes administrations des
Etzt+Uni: (Records Managers) et à la Bibliothèque du Congrès, qui ont été succe‘-
>l:.crn:nt !c- hotes des congressistes lors de leur séjour à Washington ;
&!I i .!\.!l. Kcnncrh Munden et Morris Rieger, dont l’excellent travail de préparation et
J’organijation a permis au Congrès d’avoir des débats fructueux.
Washington, le 13 mai 1966.
- 69 -
4. Le Congrès émet le voeu que soit instituée une carte nationale de lecteur partout
où il en résulterait un avantage pour les chercheurs. Cette carte remplaçant toute autre
formalité d’identité servirait d’introduction dans tous les dépôts d’archives publics du pays.
Si le sysréme des cartes nationales se généralise, il pourra etre adapte ultérieurement à un
usage international.
b) Dans le domaine de la politique de microfilmage vers l’étranger.
5. Le Congrès recommande que les directions d’Archives qui observent une politique
restrictive en matière de microfilmage vers l’étranger réforment cette politique, en abandon-
nant toute restriction formelle a priori et en appliquant les restrictions qu’elles estiment
devoir maintenir avec su5samment de souplesse pour pouvoir répondre aux besoins de la
recherche scientifique.
A cette fin le Congres recommande :
a) que les administrations d’Archives reconnaissent que, le thème ou l’objet de la recherche
ne devant avoir aucune influence sur la délivrance de microcopies, toute restriction
établie en fonction de telles considérations doit être écartée ;
b) considérant qu’une des missions essentielles des Archives est de servir la science et
qu’il leur incombe par conséquent de satisfaire à toutes les demandes de microfilms
scientifiquement justifiées, quel que soit l’objet de la recherche et même s’il s’agit
d’opérations de grande envergure,
que soit abandonnée l’opposition doctrinale au microfilmage de séries ou fonds entiers
et que les demandes de ce type soient satisfaites si elles sont motivées par des besoins
scientifiques réels.
6. Le Congrès recommande que, dans les cas où cette procédure présenterait des
avantages, les directions d’Archives exécutent les opérations de microfilmage pour les
collections universitaires sur la base de contrats d’association avec les universités concernées
plutôt que sur la base de commandes commerciales ordinaires ; en effet, de tels contrats
pourraient faciliter la coordination des plans de microfilmage, les enquêtes sur les possi-
bilités de recherche et l’établissement d’autres formes de coopération.
7. Le Congrès fait siennes les recommandations du Groupe de travail sur la libéralisation
en ce qui concerne les accords d’échange, les accords d’assistance technique, les prix des
microcopies et l’utilisation des microfilms.
II. Les institutions d’archives qui ont une activité de microfilmage doivent observer les
meilleures normes scientifiques et techniques qu’elles sont à même d’appliquer, afin d’assurer
à leurs microfilms la plus haute qualité archivistique possible et les conditions optimales
de conservation et de préservation.
12. Il est souhaitable .que les institutions archivistiques tiennent compte des change-
ments rapides qui se produisent dans le domaine de la reprographie. Il y aurait lieu de
continuer à expérimenter la possibilite d’user dans certains cas d’aurres formes de micro-
copie que le microfilm (microfiche, par exemple).
13. Un groupe de travail restreint, comprenant au plus cinq archivistes ayant une
connaissance et une expérience pratiques du microfilmage, devrait Etre constitué. Il aurait
pour mission de conseiller et d’aider les Archives qui désirent commencer une activité de
microfilmage, développer leurs opérations ou perfectionner leurs équipements. Il lui appar-
tiendrait aussi de faciliter la diffusion des techniques nouvelles et des innovations techno-
logiques. Xl est proposé que ce groupe se réunisse une fois par an au plus, si des fonds sont
disponibles, qu’il effectue la majeure partie du travail par correspondance, qu’il édite un
bulletin annuel et qu’un pays représenté dans ce groupe se charge du rïnancement, de la
préparation et de l’édition du bulletin’. Conformément à la recommandation no g du
Congrès de Washington, ce groupe de travail devrait inscrire ê son Frogramme l’étude
des conditions de conservation des microfilms dans les régions tropicales’.
ainsi que sur leur fonction et leur place dans la structure de l’entreprise. Devront être
pris en considération les différents types d’archives d’entreprises, à savoir les archives
de firmes industrielles, de banques, de compagnies d’assurance!, etc.;
b) que soit reconnue la nécessité d’assurer la formation professionnelle des archivistes
d’enrreprises, étant donné en particulier qu’il leur incombera dans l’avenir de manipuler
du matériel d’information automatique ;
c) qu’une coopération régulière soit établie entre le Conseil international des Archives
er les associarions d’archivistes d’entreprises en vue d’assurer l’échange de leurs expé-
riences, et pouvant conduire éventuellement à la création d’un comité de travail mixte
pour agir dans ce domaine.
17. Le Congrès approuve le vœu émis par la section de restauration, demandant que
soit organisé par le Conseil international des Archives, dans un proche avenir, un séminaire
auquel participeraient des savants, des techniciens et des archivistes, pour accomplir les
taches suivantes’ :
a) passer en revue les méthodes et les procédés de restauration actuellement en usage,
en étudiant les avantages ainsi que les inconvénients de chacun d’eux ;
b) déterminer les domaines essentiels de la recherche sur lesquels les spécialistes devraient
maintenant concentrer leurs études ;
c) entreprendre une étude spéciale, indépendamment de celle concernant les méthodes
de restauration, sur la désacidification des documents à titre préventif et son appli-
cation systématique aux masses des archives contemporaines ; en outre, le séminaire
devrait se pencher sur la question de l’emploi de papier chimiquement neutre et de
coût peu élevé par les administrations dans leur activité courante.
.. . 18. Le. . Congrès approuve les recommandations suivantes adoptées par la section de
sigillographie :
a) que le Conseil international des Archives attire l’attention de ses membres sur l’inégalité
excessive de l’état d’avancement des travaux sigillographiques et prenne des dispo-
sitions, éventuellement financières, pour permettre une campagne photographique
portant sur les sceaux les plus anciens et les plus menacés ;
b) que, à défaut de moulage, des fiches soient établies sur le moditle international, niêmc
si les rubriques les plus unportantes sont seules remplies ;
cj que, dans les pays où les sceaux sont prariquement tous connus, on s’attache dfsormais
à relever les cachets de cire plaqués sur les documents du XVI~ au UC sii-clc ;
dl que, dans chaque pays où des problèmes sigillographiques se posent? une diffusion
scientifique et culturelle attire l’attention du monde savant et universitaire sur l’impor-
tance des sceaus ;
c) que, à dCfaut d’une exposition itinkante de sceaux à ritaliser ultfricurcmcnr, un coffrcl
p5dagogiquc de moulages. conçu su.r le plsn international et destin: aus univenircz
du monde cnricr: soit rbiisti e: difiuk ;
f; que ics CO:l:ti~~ rcildus Ce:; t-âvzC:; d:! Corï,itC inrcrnarionrl ~!:l si;illcpyi::: sü:::.!
i.mprim& CI .>itÏuws Ans un oulicrin sous l’&cic riu CI;!,.
- 73 -
RECOMMANDATIONS DU t? CONGRÈS
INTERNATIONAL DES ARCHIVES
triage et a l’élimination des documents publics. qwls qu’en soient les types. y compris pour
les iormcs de documents lisibles par machine. considerant les avantages administratifs tlt
financiers de la mise en place d’un systemc d’archivage preliminaire. le Con@s renom-
rn3nf&b_ 2u:: administrations d’archives de prrer specialement leur attention sur les prall-
ques de production ct de gestion des documents au sein des services publics.
S. Le Congres recommande que le CIA intègre dans son programme l’étude des pro-
bl2mes du recensemcn;. de la conscr\‘aIIoIl et de !a musc cn ocu\re des archives pri\,ces.
13. Prenant en considération les clauses de l’acte final de la Conférence d’Helsinki sur !a
sécurité et la coopération en Europe. le Congrès recommande une utilisation encore plu\
active des matériaux documentaires des archives, afin de renforcer la paix. la comprchcn-
sion mutuelle entre les peuples et l’enrichissement spirituel de la personnalité humame.
cela dans les limites des règles en vigueur dans chaque pays pour l’utilisation des archives.
15. Le Congrès exprime au peuple et au gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. L1
I’Archiviste des Etats-Unis et au personnel des Archives nationales. à la Présidente et aux
membres de la Société des Archivistes Américains. au Directeur du Congrès et au Comite
d’Organisation. sa profonde gratitude pour l’accueil chaleureux et les excellentes condi-
tions de travail dont ils l’ont fait bénéficier.
- 75 -
RECOMMANDATIONS DU 9e CONGRÈS
INTERNATIONAL DES ARCHIVES
Motion spéciale
13. Le Congrès exprime ses remerciements les plus chaleureeux au Gouvernement de sa
Majesté, au Comité consultatif national, au Keeper of Public Records, au Directeur du
Congrès et aux autres membres du personnel du Public Record Office pour l’excellente
préparation et organisation de ses travaux à Londres.
- Il -
APPENDICE C
Bureau du Coordonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe
(UNDR~)
E.J. Cieniewicz
APPENDICE D
Terminolopie archivistiaue
ACCES :
- Voir communicabilité.
ACCESSIBILITE :
- Voir communicabilité.
ARCHIVES :
ARCHIVES COURANTES :
ARCHIVES DEPLACEES
ARCHIVES INTERMEDIAIRES
ARCHIVES PUBLIQUES :
- Archives définies par la loi comme publiques ; terme parfois utilisé pour dési-
gner les archives consultables par le public.
COMMUNICATION :
DATE DE COMMUNICATION :
DOCUMENT :
DOCUMENTSD’ARCHIVES
- Documents contenant une information, quels que soient leur date, leur forme et
leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou morale
et par tout service ou organisme public ou privé, dans l’exercice de leur
activité.
DOSSIER CLOS
EVALUATION :
- Voir TRI
- Terme utilisé au Canada francophone pour désigner l’ensemble des mesures visant
à l’économie et à l’efficacité dans la création, le tri, la conservation et
l’utilisation des archives correspondant au terme “records management”.
RECOUVREMENTD ‘ARCHIVES :
RESTRICTION DE COMMUNICABILITE :
- Limitation d’accès aux archives imposée par une réglementation déterminant des
délais de communication spécifiques ou des interdictions générales.
SELECTION :
- Voir TRI
- 80 -
SCREENING (anglais)
SECRET :
"CLASSIFICATION"
(Anglais : SECURITY CLASSIFICATION)
- Dans les archives, service chargé d'informer les chercheurs sur la nature des
documents d*archives/archives conservés dans le service selon le ou les thèmes
choisis sur les conditions de leur communicabilité, sur les instruments de
recherche permettant de les identifier et sur les moyens d'en obtenir communica-
tion et/ou reproduction.
Source :
Evans Frank B. et al. Dictionary of archiva1 terminology (Dictionnaire de termino-
logie archivistique) : English and French, with equivalents in Dutch, German, Ita-
lian, Russian and Spanish. Comp. par Frank B. Evans, François-J. Himly and Peter
Walne. (ICA Handbooks, Vol. 3), Munich, 1984.
- 81 -
ETUDES ET DOCUMENTSRAMP
10. BORSA (Ivan) . - Etude sur la possibilité de créer un fonds d’aide en matière
de microfilmage, financé et géré au niveau international, en vue de faciliter
la solution des problèmes relatifs aux transferts internationaux d’archives
et à l’accès aux sources de l’histoire nationale localisée dans les archives
étrangères / par Ivan Borsa. - Paris : Unesco, 1981. - 32 p. - (PGI-81/WS/7). -
Existe également en anglais, arabe, espagnol et russe
- 82 -
11. WIllTE (Brenda). - Les Revues d’archives : leur présentation dans les sources
primaires et secondaires / par Brenda White. - Paris : Unesco, 1981. - 66
66 p. - (PGI-81/WS/lO). - Existe également en anglais
12. PIEYNS (Jean). - Etude de faisabilité d’une base de données consacrées aux
sources d’histoire nationale conservées dans des pays étrangers / par Jean
Pieyns. - Paris : Unesco, 1981. - 66 p. - (PGI-81/WS/24). - Existe également
en anglais
13. WEILL (Georges). - La Valeur probante des microformes : une etude RAMP / par
Georges Weill. - Paris : Unesco, 1981. - 63 p. - (PGI-81/WS/25). - Existe
également en anglais et espagnol
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1982. - 54 p. - (FMR-PGI/82/110)
26. RICKS (Artel). - RAMP pilot project for the establishment of a regional
archives and records centre (report N”2) : Republic of the Philippines /
(mission) by Artel Ricks. - Paris : Unesco, 1982. - 24 p. - (FMR/PGI/82/161)
27. EVANS (Frank B.). - Writings on archives published by and with the assistance
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28. EVANS (Frank B.). - Guide pour inventorier les systèmes et services
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par Frank B. Evans et Eric Ketelaar. - Paris : Unesco, 1983. - 43 p. -
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42. KEENE (James A.). - Planning, equipping and staffing a document reprographie
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45. GUPTIL (Marilla B.). - Evaluation et tri des documents d’archives dans les
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46. KBTELAAR (Eric). - Archiva1 and records management legislation and regulations :
a RAMP studf with guidelines / by Eric Ketelaar. - Paris : Unesco, 1985. -
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48. ORLEANS (Jacques d’). - Le Statut des archivistes par rapport à celui des
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une étude RAMP / par Jacques d’Orléans. - Paris : Unesco, 1985. - 40 p. -
(PGI-85/WS/2). - Existe également en anglais, version espagnole en préparation
49. LEARY (William H.). - Le Tri des photographies en archivistique : une étude
RAMP accompagnée de principes directeurs / par William H. Leary. - Paris :
Unesco, 1985. - 121 p. - (PGI-85/WS/lO). - Existe également en anglais ;
version espagnole en préparation
50. FISHBEIN (M. H.). - A Mode1 curriculum for the education and training of
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1985. - 121 p. - (PGI-85/WS/27)
51. TANODI (Aurel io) . - Le Statut des archivistes par rapport à celui des autres
professionnels de l’information dans les services publics en Amérique latine :
une étude RAMP / par Aurel io Tanodi. - Paris : Unesco, 1986. - 63 p. -
(PGI-85/WS/13). - Existe également en anglais et espagnol
53. MABBS (A. W.). - Guide des archives des organisations internationales : III
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tales / Troisième partie, établ.ie par A. W. Mabbs. - Paris : Unesco, 1986. -
iii, 41 p* - (PGI-85/WS/19). - Existe également en anglais
54. MOSS (William W.) et MAZIKANA (Peter C.). - Archives, histoire orale et tradition
orale : une étude RAMP / par William W. Moss et Peter C. Mazikana. - Paris :
Unesco, 1986. - 84 p. - (PGI-86/WS/2)
55. COOK (Michael). - An Introduction to archiva1 automation : a RAMP study with
guidelines / by Michael Cook. - Paris : Unesco, 1.986. - 45 p. - (PGI-86/WS/15
rev.)
56. FRANZ (Eckhart G.) . - Archives and Education : a RAMP study with guidelines /
by Eckhart G. Franz. - Paris : Unesco, 1986. - 59 p. - (PGI-86/WS/18)
57. THOMAS (D. L.). - Study on control of security and storage of holdings :
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58. COOK (Michael). - Guidelines on curriculum development in information technology
for librarians, documentalists and archivists / by Michael Cook. - Paris :
Unesco, 1986. - 123 p. - (PGI-86/WS/26)
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59. HARRISON (Helen P.). - The Archiva1 appraisal of sound recordings and related
materials : a RAMP study with guidelines / prepared by Helen P. Harrison
with a contribution from Rolf L. Schuursma. - Paris : Unesco, 1987. -
86 p. - (PGI-87/WS/l)
Il est possible d’obtenir les études et rapports, dont la liste est donnée
ci-dessus, dans la mesure où il existe encore des exemplaires disponibles,
en ecrivant à l’adresse suivante :
UNESCO
Division du Programme général d’ information
Centre de documentation
7, Place de Fontenoy
75700 PARIS
France