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MECANISMES DE DENONCIATION
ET D’ALERTE-AVERTISSEMENT
DE LA CORRUPTION ET AUTRES
MAUVAISES PRATIQUES PAR
L’ENCOURAGEMENT
ANNEXES -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 18
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PREMIERE PARTIE
LE MECANISME DE LA DENONCIATION DE
LA CORRUPTION ET AUTRES MAUVAISES
PRATIQUES BASEE SUR L’ENCOURAGEMENT
INTRODUCTION
L’institution d’un mécanisme de dénonciation de la corruption et autres
mauvaises pratiques basée sur l’encouragement ressort de la deuxième
génération de la stratégie de lutte contre la corruption de l’OBR 2018-2023.
Conformément à cette stratégie, l’OBR doit disposer d’un mécanisme fiable,
efficace et efficient permettant aux tiers, au personnel et aux partenaires
de signaler en toute confidentialité des cas de corruption et de tout autre
manquement de la part du personnel de l’OBR. Cette stratégie de lutte
contre la corruption recommande la mise en place d’un manuel de
procédure qui porte sur l’organisation et le fonctionnement du mécanisme
de dénonciation de la corruption et autres mauvaises pratiques basée sur
l’encouragement.
Le présent manuel de dénonciation de la corruption et autres mauvaises
pratiques énonce les modalités et les procédures de dénonciation de
la corruption et d’autres manquements. Il s’inscrit en droite ligne de la
stratégie de l’OBR dans la lutte contre ce fléau.
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les dysfonctionnements liés au processus de passation et d’exécution des
marchés publics, les abus de biens sociaux, les pratiques contraires à
l’éthique et tout autre acte susceptible de mettre en péril les missions de
l’OBR .
b. Enregistrement de la dénonciation
Dès la réception d’une dénonciation, le DAI et AQ ou son délégué lui
donne un numéro et enregistre toutes les données fournies dans un
fichier des dénonciations institué pour recevoir les dénonciations. Les
dénonciations sont enregistrées suivant l’ordre chronologique d’arrivée
et l’identité du dénonciateur ne doit pas apparaitre dans ce fichier mais
elle est indiquée dans un autre fichier dénommé « dénonciateurs » gardé
confidentiellement par le DAI et AQ ou son délégué. Le dénonciateur peut
décider de garder l’anonymat en ne livrant pas son identité au DAI et AQ.
Lorsque le dénonciateur veut rester anonyme tout en comptant percevoir
la prime de dénonciation, il devra fournir à la place de son identité son
numéro de téléphone ou l’identité d’une personne intermédiaire. Celui-
ci ne peut être un employé de la DAIAQ. Le numéro d’enregistrement
du dénonciateur doit correspondre à celui du fichier des dénonciations.
Après l’enregistrement, le DAI et AQ ou son délégué procède au trie de
ces informations suivant l’urgence et la gravité des faits dénoncés.
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sa vérifiabilité. A cette fin, la dénonciation est examinée pour déterminer
l’existence ou non d’une base légitime et fondée de diligenter une enquête.
Une enquête préliminaire permet donc de déterminer s’il y a lieu de lancer
une enquête plus approfondie. Cette évaluation se fonde notamment sur
les informations et les preuves documentaires fournies par le dénonciateur
et examine si la révélation repose sur des informations fiables et a été faite
de bonne foi. Si l’évaluation préliminaire révèle des informations tangibles
et crédibles allant dans le sens des actes visés par le présent manuel, une
enquête en bonne et due forme est lancée. Le(s) employés concerné(s)
n’est (sont) informé(es) de l’ouverture de l’enquête que par l’ouverture de
l’action disciplinaire en son (leur) encontre par le supérieur hiérarchique. Il
peut cependant être convoqué par l’audit pour les enquêtes préliminaires.
S’il n’y a pas lieu de donner suite à une dénonciation, mais qu’il apparaît
clairement que le dénonciateur a agi de bonne foi, un rapport succinct de
ce constat est élaboré et transmis par le chef de service Affaires Internes au
DAI et AQ pour analyse et décision de la suite à donner à la dénonciation.
S’il juge inopportune les enquêtes approfondies, les données collectées
pour cette dénonciation sont classées dans les archives de la DAI et AQ.
Les éléments archivés peuvent être exploités ultérieurement lorsqu’il y a
apparition d’autres preuves qui confirment la commission d’un acte de
corruption.
Tout personnel qui se livre à des affirmations gratuites ou sans l’intime
conviction que les informations fournies sont vraies est passible de sanctions
disciplinaires conformément au Règlement d’Entreprise de l’OBR (Articles
25 et 83 du Code de conduite de l’OBR) si sa mauvaise foi est établie.
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b. Rapport d’enquête
Toute enquête approfondie est sanctionnée par le rapport d’investigation
dont la forme obéit à celle décrite dans le manuel des procédures de l’OBR
sur la DAI et AQ, spécialement à la partie concernant le Service Affaires
Internes. L’audit peut recommander notamment l’ouverture de l’action
disciplinaire contre le présumé coupable conformément au Règlement
d’Entreprise de l’OBR ou le classement sans suite du dossier faute d’éléments
de preuve. Il peut être également recommandé des mesures préventives
comme par exemple une mutation ou le transfert du présumé coupable
à un autre poste d’attache présentant moins de risque à la corruption.
Le projet de rapport est transmis à la hiérarchie pour corrections éventuelles
et approbation conformément à la procédure usuelle au sein de la DAI et
AQ. Le rapport définitif est transmis au Commissaire Général pour disposition
et compétence. Une copie du rapport est réservée au Commissaire et au
Directeur dont relève l’employé ayant fait objet de dénonciation et au
Directeur des Ressources Humaines pour suivi de l’action disciplinaire une
fois recommandée.
I.5.1. Le personnel
L’employé de l’OBR qui communique une information faisant état de
corruption ou de tout autre manquement en sachant ou en ayant l’intime
conviction que l’information fournie est vraie, est protégé de tout acte de
représailles.
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I.5.3. Sanction de la violation du secret professionnel
S’il se produit une révélation non autorisée de l’identité d’un dénonciateur,
des enquêtes sont diligentées contre les employés ayant intervenu dans
le traitement de la dénonciation. Sans préjudice des poursuites pénales
au présumé coupable pour violation du secret professionnel, des mesures
disciplinaires appropriées sont prises conformément au Règlement
d’Entreprise de l’OBR (Articles 15 et 94, m) du Règlement d’Entreprise de
l’OBR et articles 63 à 66 du Code de conduite).
I.6.1. Principe
L’OBR encourage toute personne ayant fourni volontairement des informations
sur tout cas de corruption et/ou d’autre manquement professionnel de
ses employés dont elle a eu connaissance. L’encouragement se fait par
l’octroi d’un montant payé par l’OBR au dénonciateur. Celui-ci n’est pas
une rémunération de l’information ou du renseignement donné (é) en
rapport avec les actes de corruption commis par son personnel. La prime
d’encouragement est fixée à une somme forfaitaire de 200.000 FBU. Cette
somme peut être modifiée par la décision du Commissaire Général sur une
proposition motivée de la DAI et AQ.
Pour avoir une prime d’encouragement, l’information fournie doit être
de nature à favoriser ou faciliter une enquête et dissuader ou prévenir la
corruption ou tout autre manquement.
Ainsi, pour prévenir le risque relatif à la dénonciation abusive que présente
ce mécanisme, la prime d’encouragement ne sera donnée qu’au
dénonciateur ayant fourni une information crédible et vérifiable. Elle sera
payée après vérification préliminaire de l’information par l’Equipe chargée
des enquêtes qui détermine dans son rapport préliminaire les indices de
vérifiabilité de l’information.
Bien que le membre du personnel est censé s’être acquitté de son devoir
professionnel s’il signale le cas de corruption (Article 22 du code de conduite
l’OBR), il ne serait pas contraire à cette obligation si on encourage celui
qui a bien accompli son devoir. La prime d’encouragement ne concerne
pas les employés de la DAI et AQ dont l’une des missions est la lutte contre
la corruption.
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DEUXIEME PARTIE
PROCEDURES DU SYSTEME D’ALERTE-
AVERTISSEMENT
INTRODUCTION
Dans la Stratégie de Lutte contre la Corruption à l’OBR, 2018-2023, il a été
prévu la mise en place d’un système d’alerte-avertissement contre les cas
de suspicion de la corruption et autres mauvaises pratiques. Ce mécanisme
est prévu sous l’Axe Stratégique 3 en rapport avec l’éducation, la prévention
et la sanction au point 3.2. L’élaboration de la présente procédure s’inscrit
dans ce cadre et il a pour objet de déterminer les modalités pratiques
du système d’alerte-avertissement en indiquant notamment les éléments
suivants :
• Les objectifs du système
• La procédure de collecte et de traitement des informations à la base
de l’alerte-avertissement,
• Le canal de transmission des messages d’alerte-avertissement,
• La forme et le fond d’un message d’alerte-avertissement,
• Les destinataires des messages d’alerte-avertissement.
La DA I et A Q a la responsabilité, conformément à La Stratégie de Lutte
contre la Corruption 2018-2023, de concevoir, élaborer et mettre en œuvre
le mécanisme d’alerte-avertissement, après validation des instances
habilitées. Le fonctionnement effectif du mécanisme d’alerte-avertissement
sera précédé par des séances d’informations et de sensibilisation auprès
du personnel de l’OBR.
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II.2.2. Le canal de traitement des informations jusqu’à l’alerte-avertissement
Messages Boite à lettres
anonymes du de la corruption » sur le
e-mails DAI&AQs
call center site OBR
1 1 1
1
Equipe Envoi du message
centralisateur Chef de
2 Analyse-traitement d’alerte-
et traiteur SAI service 4
avertissement
b. Les étapes de traitement des informations.
3
Info &
Accord
Pour
action
Boite à lettres
DAI&AQs
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Le modèle du message d’alerte-avertissement
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PROCEDURES DU SYSTEME
2 D’ALERTE-AVERTISSEMENT