nnnL'objectif principal que s'est alors fixé l'Université est de diminuer de 50 % sa
consommation d’eau potable sur le Campus
Plusieurs gestes sont posés afin de réduire la consommation d’eau potable :
Installation d'appareils à faible débit et munis de détecteurs de mouvement sur le
Campus principal L'équipement utilisant l’eau d’aqueduc en continu est graduellement éliminé Interdiction d'arrosage extérieur, sauf exception. Fin de l’utilisation de l’eau potable pour les pompes à vide des laboratoires de recherche en sciences. Transfert du système de refroidissement des chambres froides vers la boucle d’eau refroidie en circuit fermée. Installation d'une ligne d'aqueduc dans le tunnel pour éviter l’utilisation d’un tronçon sous-terrain problématique. Réduction de la consommation de la vapeur, ceci permet une réduction de consommation d’eau d’appoint. Rétention et valorisation de l’eau de pluie Les routes, les bâtiments, les stationnements sont autant d’infrastructures qui provoquent une imperméabilisation des sols empêchant ainsi l’eau de s’infiltrer vers la nappe phréatique. L’urbanisation favorise le phénomène de ruissellement et peut entraîner une contamination des eaux par des substances telles que les hydrocarbures provenant de véhicule. L’Université s’assure qu’elle respecte les normes de rejet pour les eaux usées. Au cours des dernières années, plusieurs projets d’envergure favorisant la rétention des eaux pluviales, la réduction du ruissellement de surface et leur impact sur l’environnement ont été menés. De telles installations permettent à l’Université de gérer efficacement la qualité et la quantité d’eau qu’elle envoie au réseau pluvial, même en cas de fortes pluies. Un exercice de vérification de la conformité des réseaux pluvial et sanitaire effectué en collaboration avec la Ville de Sherbrooke n’a pas décelé d’indication de tuyauterie croisée. Les débits sont restés normaux, même lors de fortes pluies.