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Analyse linéaire 

Acte premier : Oh les beaux jours BECKETT

(l1à3) À la toute première phrase le décor est peu accueillant, il paraît terne avec le terme
« d’herbe brûlée », puis dès la seconde phrase le décor semble plus apaisant « pentes
douces ».
(l3à5) une vision assez précis du décor alors qu’il est décrit avec « simplicité », c’est un
espaces structuré.
(l7à9) les trompe-l’œil marque l’illusion, l’apparence trompeuse avec souvent beaucoup de
détails et de précisions alors qu’ici il montre quelque chose de simple avec un « ciel sans
nuages » et « une plaine dénudée », ce qui est un peu contradictoire voir paradoxal.
(l10à11) Winnie est « enterré jusqu’au dessus de la taille » comme si elle était à moitié
morte, « au centre » du mamelon ce qui rappelle la symétrie avec le décor.
(13à15) Winnie représente en quelque sorte le stéréotype d’une femme séduisante,
« blonde », « bras épaules nues », « corsage très décolleté » mais avec des contrastes, « la
cinquantaine », « beau reste »,  « grassouillette » elle représente un peu une caricature.
(l16à20) Winnie possède deux accessoires, « un sac noir » et « une ombrelle » , qui a un côté
négatif avec le noir est la fonction de l’ombrelle c’est-à-dire cacher le soleil il y a également
un côté passif du côté de Winnie qui dort et de Willie qui ne réagit pas.
(l21à25) Willie paraît être mis en retrait, « derrière », « cacher » ,on retrouve la passivité de
la part de Winnie qui ne se réveille pas malgré une sonnerie perçante elle ne bouge pas.
(l25à30) Winnie finit par se réveiller, jeu de scène précis et ambiance lourde et oppressante
car très peu de gestes et toujours pas de parole avec des temps de vide, c’est aussi la fin de
la première didascalie.
(l31à33) première tirade de la pièce, Winnie parle d’une « journée divine », ce qui ne paraît
pas très cohérent, et qui rappelle l’absurde « encore » comme si c’était un éternel
recommencement.
(l34à43) jeu de gestuelle de la part de Winnie qui prie, la gestuelle et la prière se répète deux
fois d’affilée avec exactement les mêmes mouvements ce qui peut provoquer un effet
comique.
(l45à48) Winnie se parle c’est le début de la journée le temps laisser entre les tirades peut
marquer un problème de communication de la part de Winnie.

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