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Textes Bac
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Explications linéaires
Introduction :
Roman de Sylvie Germain paru en 2005. L’extrait se situe à la fin du récit : Magnus vit retiré près d’un
village. Il a fait la rencontre d’un moine, frère Jean, qui le réconcilie avec la vie.
[Lecture du texte à voix haute]
Projet de lecture : quelle leçon frère Jean essaie-t-il de donner à Magnus ?
Mouvements.
Conclusion : l’attention de Frère Jean aux détails de la nature rappelle celle de Sido dans son jardin,
lorsqu’elle enjoint sa fille non pas à écouter mais à regarder (par exemple le merle qui mange les
cerises) = des personnages originaux qui sont des modèles, des passeurs, pour apprendre à célébrer
le monde.
Introduction
En 1930, Colette publie Sido, récit autobiographique, dans lequel sa mère est la figure centrale. Dans
cet extrait, Colette tente de faire comprendre la singulière personnalité de sa mère à travers une
anecdote.
[Lecture du texte à voix haute]
Mouvements
[Projet de lecture] Comment Colette rend-t-elle hommage à sa mère dans ce texte ?
Conclusion
[Bilan] Dans ce portrait, Colette peint sa mère comme un esprit libre, prompt à s’écarter des sentiers
battus. Elle évoque aussi sa capacité à s’émerveiller devant le spectacle quotidien de la nature. Elle
célèbre « sa clarté originelle », c’est-à-dire sa capacité à voir la beauté du monde dans une anecdote
pétillante. Cet hommage est original car Colette ne masque pas les aspects plus contestables de la
personnalité de sa mère : son indifférence aux autres, sa singularité assumée.
[Ouverture] Mais ce texte, dans lequel s’exprime l’admiration de Colette pour sa mère, nous permet
également de comprendre d’où Colette tient son regard sur le monde. Dans ses œuvres, elle
applique les injonctions maternelles : elle se tait, elle regarde et cherche à saisir la beauté du monde.
Dans « Maquillages », Colette observe avec tendresse les femmes en mettant en application les
préceptes maternels : « J’écoute, mais surtout je regarde. »
Introduction
Ce texte a été publié en 1908 dans le recueil Les Vrilles de la vigne. Colette passe alors quelques jours
en baie de Somme avec son amante Missy. Elle y décrit son sentiment amoureux, mais aussi sa
mélancolie. Ce texte narratif s’apparente également à un poème en prose par sa disposition en
paragraphes courts, sa structure répétitive, ses effets de musicalité et sa tonalité lyrique.
[Lecture du texte à voix haute]
Mouvements
[Projet de lecture] En quoi ce texte propose-t-il une célébration originale du pays natal ?
Conclusion
[Bilan] Colette célèbre son pays natal de manière originale : elle parvient, par les pouvoirs de
l’écriture, à métamorphoser un paysage plutôt rude et stérile en éléments merveilleux. Mais elle est
consciente que cette ode au pays natal est une illusion qui n’est possible que par l’enchantement
littéraire.
[ouverture] Finalement, Colette célèbre donc la littérature qui permet de voir le monde autrement et
de produire du beau.
Introduction
« Le dernier feu », texte publié dans le recueil Les Vrilles de la vigne et dédié à Missy. Cet extrait
dévoile une triple célébration : celle de la femme aimée, celle de l’enfance et celle du printemps
naissant. Tout commence avec une banale conversation entre les deux amantes à propos de la
couleur des violettes.
[Lecture du texte à voix haute]
Mouvements
[Projet de lecture] Comment l’évocation des violettes permet-elle de célébrer l’enfance ?
Conclusion
[Bilan] Dans ce texte poétique et lyrique, Colette célèbre le bonheur d’aimer et le bonheur de
retrouver les impressions d’enfance. Mais elle célèbre aussi la beauté étrange, discrète et paradoxale
de ces petites violettes déchiquetées, qui, à son image, parviennent à renaître après le dur hiver.
[Ouverture] Si Colette « abolit les années » grâce au parfum retrouvé des violettes de son enfance,
Proust retrouve quant à lui, dans Du côté de chez Swann, publié en 1913, le temps passé grâce au
goût d’une madeleine trempée dans du thé.