Vous êtes sur la page 1sur 2

Corrigé en page 2

2. Décision et enjeux (irruption passé simple « je décidai » l. 21)


 Décision = faire un « voyage = Retour aux sources (cf verbes avec préfixe re- :
……………………………………… ) ; c’est un retour vers les autres : «  ………………………………. »
(remarque : évocation de la famille implicite et assez distante avec la 3 ème pers pluriel) mais
aussi un retour sur lui-même (insistance sur la 1ère personne : « …………………………….. »).
 But de ce voyage = « annoncer » ; l’enjeu de la pièce = la parole. Cette parole semble assez
solennelle, avec l’emploi à deux reprises du verbe officiel « ………………..….. »  = ton des
tragédies ( « en être l’unique messager » + aspect fatal avec l’adjectif « …………………..…. » l. 31) ;
mais cet aspect solennel est atténué par l’épanorthose* l. 29-31 : glissement au verbe plus
banal « ……………….….. », encore atténué avec l’ajout de l’adverbe « …………………….. »
Mais remarque : les destinataires de cette annonce  ne sont pas évoqués (absence de COS)
comme si l’essentiel était de dire, peu importe à qui.
 Ce passage fait un portait de Louis, mais qui est ambigu : vision d’un « homme posé »
(expression répétée) , renforcé par les nombreux compléments circonstanciels de manière et
adverbes  (« …………………………………………………………………………….. » ) et les verbes de décision
(« …………………………………………………..  » répétés l. 34, 37) + mot de la fin « mon propre maître ».
Mais on voit que ce n’est peut-être qu’une façade : Louis semble vouloir se conformer à
l’image figée que l’on a de lui, cf question l. 26-27 + nombreux pronoms l. 38-39 
« …………………………………………………………………………….. » : ces pronoms sont ambigus, notamment
« eux » « toi, vous, elle »  (peuvent désigner des membres de la famille, comme s’ils étaient sur
scène ou le public qui serait interpellé ; idem pour « ceux là encore que je ne connais pas » :
certains membres de sa famille ou le public ? : variable selon les jeux de scène).
En tout cas, on voit que Louis semble jouer un rôle, avec le champ lexical des apparences 
(répétition du verbe « ………………………….. » l. 33 et 37 + « ……………………… ……………. » l. 41). Fin :
mise en relief de la maîtrise de soi (avec insistance sur les pronoms « me donner »,
« responsable de moi-même », mais tout en étant conscient que c’est factice.
Donc il faut peut-être distinguer sa véritable personnalité/ l’image qu’il renvoie ou cherche à
renvoyer (NB : c’est également l’un des thèmes de la pièce).
 En réalité : sentiment tragique car il ne maîtrise pas sa vie (ce n’est qu’une « illusion »),
mais annoncer sa mort est une façon d’avoir un semblant de prise sur elle.

Conclusion : prologue remplit partiellement les fonctions d’exposition. Qq infos sur les
circonstances, tragiques , mais restent floues
+ Ebauche un portrait du personnage, là encore avec des ambiguïtés : plusieurs facettes (révélées
ensuite par les reproches faits par les autres personnages)
Ces différentes facettes peuvent amener à des choix de jeu et de mises en scène très différents
(monologue intimiste chez Jouanneau ou très théâtral comme chez Berreur)
2. Décision et enjeux (irruption passé simple « je décidai » l. 21)
 Décision = faire un « voyage = Retour aux sources (cf verbes avec préfixe re- : « retourner »,
« revenir ») ; c’est un retour vers les autres : «  retourner les voir » (remarque : évocation de la
famille implicite et assez distante avec la 3ème pers pluriel) mais aussi un retour sur lui-même
(insistance sur la 1ère personne : « mes pas », « mes traces »).
 But de ce voyage = « annoncer » ; l’enjeu de la pièce = la parole. Cette parole semble assez
solennelle, avec l’emploi à deux reprises du verbe officiel « annoncer »  = ton des tragédies (
« en être l’unique messager » + aspect fatal avec l’adjectif « irrémédiable » l. 31) ; mais cet
aspect solennel est atténué par l’épanorthose* l. 29-31 : glissement au verbe plus banal
« dire », encore atténué avec l’ajout de l’adverbe « seulement (dire) »
Mais remarque : les destinataires de cette annonce  ne sont pas évoqués (absence de COS)
comme si l’essentiel était de dire, peu importe à qui.
 Ce passage fait un portait de Louis, mais qui est ambigu : vision d’un « homme posé »
(expression répétée) , renforcé par les nombreux compléments circonstanciels de manière et
adverbes  (« lentement », « avec soin », « avec soin et précision », « calmement, « d’une
manière posée » ) et les verbes de décision (« voulu et décidé » répétés l. 34, 37) + mot de la
fin « mon propre maître ».
Mais on voit que ce n’est peut-être qu’une façade : Louis semble vouloir se conformer à
l’image figée que l’on a de lui, cf question l. 26-27 + nombreux pronoms l. 38-39  « aux autres
et à eux », « toi, vous, elle »: ces pronoms sont ambigus, notamment « eux » « toi, vous, elle » 
(peuvent désigner des membres de la famille, comme s’ils étaient sur scène ou le public qui
serait interpellé ; idem pour « ceux-là encore que je ne connais pas » : certains membres de sa
famille ou le public ? : variable selon les jeux de scène).
En tout cas, on voit que Louis semble jouer un rôle, avec le champ lexical des apparences 
(répétition du verbe « paraître » l. 33 et 37 + « l’illusion » l. 41). Fin : mise en relief de la
maîtrise de soi (avec insistance sur les pronoms « me donner », « responsable de moi-même »,
mais tout en étant conscient que c’est factice.
Donc il faut peut-être distinguer sa véritable personnalité/ l’image qu’il renvoie ou cherche à
renvoyer (NB : c’est également l’un des thèmes de la pièce).
 En réalité : sentiment tragique car il ne maîtrise pas sa vie (ce n’est qu’une « illusion »),
mais annoncer sa mort est une façon d’avoir un semblant de prise sur elle.

Conclusion : prologue remplit partiellement les fonctions d’exposition. Qq infos sur les
circonstances, tragiques , mais restent floues
+ Ebauche un portrait du personnage, là encore avec des ambiguïtés : plusieurs facettes (révélées
ensuite par les reproches faits par les autres personnages)
Ces différentes facettes peuvent amener à des choix de jeu et de mises en scène très différents
(monologue intimiste chez Jouanneau ou très théâtral comme chez Berreur)

Vous aimerez peut-être aussi