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Texte 9: Juste la Fin du Monde Prologue

Jean-Luc Lagarce: homme de théâtre, acteur metteur en scène

Se fait connaître en tant qu’auteur

Vingtaine de textes

La pièce est écrite avant de savoir qu’il a le sida—> ce n’est pas une pièce de
circonstances.

—> la maladie jamais évoquée dans la pièce alors qu’un homme est entrain de
mourir

La garce met 10 ans à écrire la pièce—> compliqué, difficultés, il accordait de


l’importance à cette pièce.

Pièce qui aborde le thème du retour

L’existence de ce prologue—> tradition des tragédies de l’Antiquité.

Lagarce utilise—> figure de style: épanothose

Trouver les mots justes est le but de la pièce.

—> Louis n’arrivera pas à annoncer sa mort prochaine même avec les reprises de
termes régulières tout au long de la pièce.

Axe de lecture: ce prologue introduit au spectateur une dimension tragique.

Lignes 1 à 5:

=annonce répétée de la mort prochaine: dimension tragique

=annonce factuelle et froide

=comme si le perso était déjà mort

=on ne sait pas quand le perso parle

—> cet ambiguïté spatio-temporel va durer jusqu’à la fin de la pièce

—> le spectateur peut seulement émettre des hypothèses sur le statut de l’action
de la pièce:

-on ne sait pas quand le perso parle: si c’est réel

-un produit de l’imagination

-un rêve

=L’expression répétée de « l’année d’après » suppose qu’un locuteur parle au


passé alors que le perso parle au présent.

Lignes 6 à 15:

=évocation à l’imparfait d’un état qui a duré: l’attente qui va être interrompue par la
suite.

=l.6 et 8: répétition du verbe « j’attendais » (imparfait: temps de durée dans le


passé) + complément de temps « de nombreux mois » marque cette attente.

=cette attente marquée par l’inaction: l.6—> « à ne rien faire », l.8 « d’en avoir
fini »= l’infinitif passé renvoie l’action dans le passé.

=lorsque l’action est envisagée elle est infime « à peine », « imperceptiblement »

=double négation « sans vouloir »

=durée inactive expliquée par « réveillerait l’ennemi »—> la maladie, la mort =


caractère tragique.

=autre idée essentielle: la tricherie « à tricher à ne plus savoir »

—>tricher avec soi-même, mauvaise foi

=avec le verbe « tricher » arrive le thème de la condamnation morale—> faute


morale présente jusqu’à la fin de la pièce: jugement et critique.

Lignes 16 à 22:

Après l’attente—> décision qui vient interrompre

=rupture marquée par la répétition de « malgré tout » —> obstacle surmonté: la


peur ce que confirme le participe présent « prenant et le nom « risque ».

=contenu de la décision l.21-22: 4 infinitifs qui se succèdent présence d’une


gradation plus il s’approche et à la fois plus il s’éloigne.

=projet imprécis: « les voir », « mes pas », « mes traces », « le voyage » —> on ne
sait pas qui ou et quand.

—>il se parle à lui même

prologue—> plongée dans la pensée du perso

=le spectateur va comprendre par la suite de qui il s’agit avec le voc utilisé—> la
famille—> relation entre lui et eux.

Lignes 23 à 43: les objectifs de cette décision:

=verbe « annoncer » l.23-28—> verbe corrigé par « dire », « seulement dire » l.


29-30.

=marque de modestie

=projet d’annonce réfléchi

=l.23-25: nombreux compléments de manières montrent une préparation soignée

—> se présentent comme une interrogation rhétorique.

=il accorde une grande importance à la qualité du langage—> épanorthose

—> il s’agit pour lui de dire sans commentaires

=il ne s’apitoie pas mais cherche à informer de son état

= « seul », « seulement »—> isolement

=l.31: 2 adjectifs—> caractères tragiques de l’annonce « prochaine »,


« irrémédiable »

=l.32: revendication de liberté du perso—> l’auteur de ses propres décisions


« annoncer moi-même », « l’unique messager ».

=l.34: idée reprise avec la répétition « j’ai voulu », « décidé »—> liberté revendiquée
totale + « en toutes circonstances »

=l.37: complément de temps « là encore » il met en avant l’autonomie de sa liberté

=voc de l’apparence l.33-37 verbe « paraitre »

=l.41: « illusion »—> apparence neutre/ illusion trompeuse

=l.37: « là encore »—> allusion à sa mort cherche encore à tromper

=l.38-41: l’illusion s’adresse à lui et aux autres

—> thème du mensonge constant dans la pièce

=cette scène se termine—> idée capitale « responsable de moi-même », « mon


propre maitre »

Pourtant cette revendication de liberté—> mêlée à un autre thème: le mensonge

—> c’est une illusion

Récit devient introspection—> l’intrigue se précise puisqu’elle se porte sur la


question du mensonge dans les rapports de Louis.

Peut être poids du mensonge dans les relations avec la famille.

Enfin les autres commencent à être présentés de manière + précise

Passage—> produit de l’imagination ?

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