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Voc :
Objectif (objectivité) : neutre, sans donner son point de vue.
Subjectif (subjectivité) : qui exprime l’opinion personnelle du locuteur, qui livre
ses impressions.
1) Le narrateur et la focalisation
Lire la leçon p. 554-555 du manuel
Exercices 1, 2, 4, 5 p.558 du manuel
Voc:
Parentèle: ens des parents
2. Dans le texte d’Hugo, l’emploi du « je » et la forme du journal intime ne sont pas suffisants
pour confondre auteur et narrateur. La situation du narrateur, « condamné à mort », permet de
le dissocier de l’auteur.
1. Le narrateur est extérieur à l’histoire. La focalisation zéro (point de vue omniscient) lui
permet de communiquer, non sans ironie, des informations sur le personnage de madame
Descoings.
2) Le rythme et la chronologie
Lire la leçon p.556 du manuel
Exercice 8 p.559 du manuel
b. Les paroles rapportées de la jeune femme et d’Henri révèlent qu’ils s’aiment toujours et
qu’ils sont troublés par le souvenir de leur liaison. Les paroles sont rapportées au discours
narrativisé, lorsqu’il s’agit des politesses et d’échange sans importance, puis au discours
indirect et au discours direct quand ils avouent leurs sentiments respectifs. L’aveu de la
femme est plus saisissant car il est au discours direct : le narrateur nous fait entendre
directement ses mots.
c. La dernière phrase, prononcée par le mari au discours direct, a l’effet d’une chute. La voix
du mari vient s’immiscer dans ce duo amoureux. Par ailleurs, la trivialité des paroles du mari
et son attitude tranchent avec le moment de l’aveu amoureux. En effet, il appelle sa femme «
ma bonne » et il parle « en bâillant ». Maupassant rappelle avec cruauté la réalité : la femme
est mariée avec un homme qui n’a pas la délicatesse de celui auquel elle « pense tous les soirs
».