Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2. Comment appelle-t-on cette 3. Il s'agit d'un jeu de mots sur une réalité naturelle. On trouve
figure de style ? des oiseaux dans les branches d'arbre ("à la tête") et des
3. Vers 4 : "On me fourmis aux pieds des troncs ("dans les jambes").
lance [...] des fourmis dans les Ce jeu de mots repose aussi sur des expressions bien connues :
jambes." En quoi peut-on dire ici "jeter quelque chose à la tête de quelqu'un" et "avoir des
qu'il s'agit d'un jeu de mots ? fourmis dans les jambes".
Vers 4 : La première expression renvoie à l'hostilité, aux
insultes dont est victime la forêt. La seconde évoque le fait
que la forêt, docile, ne bouge jamais et a donc des "fourmis
dans les jambes", comme une personne ankylosée.
4. a) Le présent est ici un présent d'énonciation.
b) Le sujet en est toujours "on".
4. Vers 2 à 4 : observez les c) Les verbes appartiennent au champ lexical de la douleur
verbes. ("tourment", "torture", "agression", "blessure").
a) Quelle est la valeur du Exemples tirés du texte : "harcèle", "traverse", "brise",
temps employé ici ? tourment". Le locuteur est une victime dont le bourreau est
b) Quel en est toujours le anonyme :"on". La forêt subit les violences, les attaques, les
sujet ? agressions qui lui sont imposées. De plus, elle est victime de
c) A quel champ lexical ces tous ces tourments sans en connaître les raisons. C'est une
verbes appartiennent-ils ? victime innocente, qui ne se révolte pas. Par l'emploi du
champ lexical de la torture évoqué dans la réponse 3, on
constate un certain acharnement de puissances autoritaires
inconnues.
B - SON PLAIDOYER
5. a) La nature grammaticale de "pourtant" est adverbe.
Il exprime un lien logique d'opposition (ou de concession).
5. Vers 8 : "Et pourtant je fais Malgré tout ce qu’elle a subi, elle reste docile.
toujours ce qu'on m'avait dit de
faire."
a) Quelle est la nature
grammaticale de "pourtant" ? b) Par son obéissance aux demandes de l’homme. On pouvait,
Quel lien logique exprime-t-il ? pour illustrer la docilité de la forêt, citer les vers :
b) Comment se manifeste la "Et je donnai de la racine tant que je pus" ;
docilité de l’arbre ? "J'en fis autant qu'il était raisonnable" ;
"Je perdis mes feuilles jusqu'à la dernière" ;
"Voilà longtemps qu'on n'a plus besoin de me commander" ;
"Que l'on me dise ce que l'on attend de moi et je le ferai".
Synthèse : A travers cette fable, le poète nous donne des leçons de vie et de conduite, il nous incite
à réfléchir sur les rapports de l’homme « bourreau » avec la nature «sa victime ». En ayant recourt à
la personnification et donnant la parole à la forêt, il souligne les agressions qu’elle a subies, cet être
vivant docile et obéissant, qui ne fait que réaliser les désirs de l’homme, cet individu ingrat et
méconnaissant. Ce poème est un appel pour prendre soin de la nature un lieu de refuge, d’équilibre
et de sérénité pour l’homme.