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Texte 3: Le Héron et la Fille

1ère partie (histoire du Héron)—> comédie légère qui montre la défaite d’un
prétentieux mais il pourra en tirer une leçon de vie.

Tandis que l’histoire de la fille est une tragédie car elle n’a pas de moyen de revenir
en arrière—> soumise à la force tragique du temps

La préciosité=> mouvement littéraire mené par des femmes de la haute noblesse.


Elles voudraient que le langage et les comportements à la cour soit + raffinés et +
élégants. Elles voudraient + de libertés:

-choisir son mari

-plus libre vis à vis de la contraception

-réfléchissent sur les relations amoureuses. Parmi ces précieuses il y a Mme de


Lafayette.

Beaucoup d’écrivains se sont moqués des excès des précieuses « les précieuses
ridicules » de Molière:

-elles ont inventé un langage ridicule

-l’ampleur de leur vanité

Axe de lecture: Comment L.F se moque des précieuses et à travers elles de


plusieurs comportements humains ?

Dès le début le perso. principal est condamné à l’échec car la morale se trouve
dans l’histoire du Héron

=Vers 35: adverbe « trop »—> dans l’excès

Les 6 vers suivants montrent l’ampleur de cet excès

=Vers 38: L.F se fait complice du lecteur

=Vers 41: L.F nous fait comprendre qu’elle se dirige vers l’échec et il s’amuse à
mettre des préoccupations sexuelles.

=Vers 42: autre manque d’ironie « le destin se mon tram soigneux de la pourvoir »

=À partir du vers 43: comme pour le Héron les bons partis arrivent en premier ce
qui montre l’orgueil de la fille.

L.F l’a fait parler ce qui est +réaliste car cela nous permet d’être face au perso.

Utilisation de nombreuses expressions:

-fausses questions

=Vers 45: « Quoi moi ? quoi ces gens-là ? »

elle à l’air de s’étonner que ces gens viennent à elle alors que ce sont les « partis
importants »

=Vers 46-47: exclamations + termes de mépris « font pitié » (v.46).

=Vers 48: L.F reprend la parole

La fille met sur le même plan la forme du nez et la délicatesse de l’esprit. Donc ce
qui compte pour elle s’est de refuser, les raisons sont des prétextes. L.F rime
précieuse—> dédaigneuse => même chose.

=Vers 55: moquerie —> automatique L.F la refait parler —> montrer l’ampleur de la
folie

=Vers 56: procédé de moquerie, condamne une illusion « Ils pensent que je suis
forte en peine de ma personne », « ils » distingue personne.

Commencement échec final:

=Vers 59: annonce de l’échec final « quoiqu’en solitude »—> 1 ère fois exprime un
besoin.

=Vers 62: échec s’accélère, dernière étape de la tragédie—> apparait-ici un


nouveau perso « LE TEMPS »

À partir de ce vers: uniquement des notations négatives « déchoir », « adieu » (v.


61)

Tout le reste du texte porte les marques de la perte « chagrin » (v.63), énumération
(v.64), opposition violente maison/visage (v.68-72)

Marqueur de temps qui passe: « un an et deux » (v.62), « ensuite », « chaque


jour » (v.63), « puis » (v.64-65-66).

=Vers 71: ultime changement—> renie sa préciosité. Au début affirme sa liberté de


choix mais à cause du temps elle ne peut plus choisir + contrainte d’accepter ce
que le réel lui offre. Entièrement soumise à son désir physique. Donc L.F est
ironique parce qu’en changeant de langage elle ne peut plus être précieuse.

Elle se croyait supérieur aux autres mais elle est semblable à toutes les autres.

À la fin elle est heureuse de rencontrer un malotru. Ce bonheur final marque


l’échec de la préciosité. C’est à dire la victoire des forces de la nature contre les
vanités de l’esprit.

Conclusion: Une fois de plus L.F avec une certaine cruauté mais aussi une
certaine drôlerie s’amuse à tourner en dérision les prétentions de ces
contemporaines surtout quand ces prétentions ne tiennent pas comptent de la
nature.

Morale implicite: Quand la vie offre quelque chose il faut le prendre. Chaque fois
qu’on se fait une idée très haute de soi-même on risque d’être démenti par le réel
(temps et désir).

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