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→ métaphore qui désigne la révolution et la raison pour l’idée des

POSTAMBULE lumière → la révolution a fait du bruit → hyperbole → exagération qui


montre que c’est un événement qui a retentit au-delà des frontière.
Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ;
→ injonction, le préfixe « re » → la femme a déjà reconnue ses droits
reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, mais qu’elle ne les utilise pas et rejoint pour son injonction.

de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous → symbolisa la raison

les nuages de la sottise et de l'usurpation. L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu → énumération d’un champs lexicale de la fausseté qui caractérise
l’ancien régime dans une connotation péjoratifs. → l’homme évolue dans un
besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste contexte de raison.

envers sa compagne. O femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ? → le peuple a de quoi accéder à la raison grâce à la négation partielle

Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la révolution ? Un mépris plus → double métaphore : la 1ère symbolise l’esprit des lumière → qui a
permis de dissipé les nuages de la sottise et de l’usurpation : englobe
marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n'avez régné que
→ déterminant : hyperbolique pour montrer que nous ne sommes plus
sur la faiblesse des hommes. Votre empire est détruit ; que vous reste-t-il donc ? La dans une époque comme avant et pour montrer aux femmes qu’elles sont dans un
contexte favorable
conviction des injustices de l'homme ; la réclamation de votre patrimoine, fondée sur
→ hyperbole pour représenter l’homme comme un esclave, quelqu’un
les sages décrets de la nature. Qu'auriez-vous à redouter pour une si belle entreprise ? qui est emprisonné lors de l’ancien régime → elle insiste sur le fait qu’ il était
contrôler et était priver de droit, de liberté
Le bon mot du législateur des noces de Cana ? Craignez-vous que nos Législateurs
→ malgré les efforts de l’homme, il a eu besoin de la femme : l’homme
français, correcteurs de cette morale longtemps accrochée aux branches de la politique, seul était impuissant malgré la force.

mais qui n'est plus de saison, ne vous répètent : « Femmes, qu'y a-t-il de commun entre → locution verbale : montre qu’il avait besoin de la femme pour réussir,
il avait la force mais il avait besoin de l’intelligence de la femme.
vous et nous ? — Tout », auriez-vous à répondre. ═►Ainsi la femme doit se réveiller car le contexte est favorable et en plus
l’homme avait besoin de la femme pour se libérer, donc elle doivent recevoir en
1er mouvement : raisons pour laquelles la femme doit passer à l’action retour et insiste sur son injuste ingratitude

→ placé en premier → montre un échos évident à « Homme » de l’avant- → parallélisme : dés l’instant l’homme a été libre , il est devenue ingrats
propos. Pour chaque, elle les interpelle de façon sèche en les reprochant tout les deux → injustice immédiate
et rassemble tout la gente féminine.
→ montre qu’ils étaient liées, ainsi l’ingratitude est pire + renforcée par
le déterminant possessif « sa » montre qu’ils étaient plus proche + « compagne »
→ termes péjoratif dans un ton injonctif montre une métaphore pour désigner ce terme signifie étymologiquement la personne avec qui on partage du pain → le
le fait que les femmes ont été inactif pendant la révolution lien homme/femme est renforcée, ainsi l’ingratitude de l’homme l’est aussi.
2eme mouvement : série de question invitant la femme à vaincre ses réticences → elle associe encore nature à sages , ainsi la réclamation des droits
est légitimer par la nature → doit encourager les femmes. Le verbe « décret » a
→ Ô lyrique : particule servant à invoquer, ici la femme → montrent qu’elle une connotation juridique qui laisse entendre que la nature a les lois + elle fait
veut réveiller la femme. C’est une question directe, elle utilise une hyperbole échos « au lois de la nature » cité dans un das articles précédent → les lois
« aveugle » → l’ignorance de la femme, qui n’a pas accès à la lumière de la raison + doivent rétablir cette égalité naturelle
échos à la métaphore du sommeil au début, en indiquant qu’elles n’ont pas eu accès
au bénéfices de la révolutions → question rhétorique, on devine la réponse « rien » , + utilisation du
conditionnelle → les réticences de la femmes est hypothétique et non une
═► échos à « aveugle » de l’homme dans l’avant-propos : elle m’est à égalité certitude qui aurait été le cas si cela avait été rédiger au futur
l’homme est et la femme, la femme tel que l’homme sont aveugle.
═► la question suivante est ironique : → jésus et → ironique
→ question rhétorique, on devine la réponse « aucun » + elle fait par l’adjectif « bon » car ne met pas en valeur jésus puisque ce « bon mot »,
explicitement référence à la révolution alors que jusqu’à là elle le faisait adresser à sa mère lorsqu’elle vient lui demander du vin est « Femme, que veut-
implicitement tu ? » : Ainsi OG demande au femmes si elles ont peur que les hommes leur
→ ainsi, elle veut que se soit plus claire pour les femmes et qu’elles comprennent + demande « Femme, que veut-tu ? »
le principe de cette question est que les femmes se la pose.
═►la phrase suivante nous indique que si les hommes sont ainsi c’est à cause
→ malgré le fait que la question soit rhétorique, elle y ajoute la réponse, de la morale chrétienne ( le déterminant « cette » renvoie au ) et il faut
pour imposer la sienne. Dite de façon ironique, puisque la question est « quelles sont la corrigé par les .
les avantages » mais elle réponds par des inconvénient → doit interpelé les femmes
+ l’adverbe « plus » met en valeur une gradation ascendante « plus marqué », « plus ═► cette morale est présenté comme : métaphore qui montre un lien
signalées » : elle insiste sur le fait que la femme est rabaissé entre la politique et la morale chrétienne. Ainsi si la morale chrétienne rabaisse la
femme, la politique le fait aussi puisqu’ils sont liées.
→ sans transition elle évoque le moment où les femmes ont eu un pouvoir,
mais qui est passé, le pouvoir est le « charme » de la femme, cela a été explicité plus → métaphore filé de la nature (avec « branche ») → qu’on a changé
loin dans le postambule + elles n’ont régné que sur des gens faible → dévalorise le d’époque grâce à la révolution , donc cette association morale chrétienne et
règne de la femme politique n’est plus d’actualité.

→ la parataxe dans la question rhétorique souligne encore plus le fait qu’il ═► Donc la crainte des femmes est que ces législateurs leur demandent
ne reste vraiment plus rien. → cette question est très seiche et montrent une habitude des hommes a parlé
mal aux femmes accentuer par → cette question rhétorique associé aux
→ OG prend le temps d’y répondre même si c’est une évidence pour dire hommes à comme réponses devinable « rien » mais ici à la suit OG à contre-pied
qu’il n’y a pas d’autre réponses que celle-ci : il leur reste tellement rien que l’injustice de ce qui est attendue répond : la construction de cette phrase est
de l’homme particulière car il met en avant « tout » par antéposition du COD et cette phrase
demeure donc injonctif (ordre) pour montrer qu’elle doivent recevoir les même
═► Elle associe à une → associé de manière valorisante accentuer droit que l’homme
par l’adverbe « si » : ainsi motiver les femmes que si elle se mettent à l’action, elle
vont obtenir une bonne chose

→ elle remplace en quelque sorte les droits en « votre patrimoine » → elle


doivent récupérer quelque chose qu’elles ont perdues et donc qui leur appartient.

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