Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction :
• Auteur : OdG est née à Montauban le 7 mai 1748. Elle se marie à 17 ans et a un fils. Marie
Gouze → pseudo : OdG. Autodidacte et avant-gardistes, elle combat contre les inégalités des
sexes.
• Œuvre / extrait : La révolution francaise permet de déclarer tous les citoyens égaux mais
exlue les femmes (1789). En 1791, OdG rédige la DDFC pour permettre un gouvernement et
une société plus égal.
• Problématique : Comment Olympe de Gouges convainc-t-elle les femmes d’agir avec raison
pour revendiquer leurs droits naturels ?
• Plan : - l.1 à 6 : L’appel au sursaut et à la révolte
- l.7 à 15 : Le constat d’une inégalité marquée
Développement :
Cette 1ère partie constitue bien un appel au sursaut et à la révolte des femmes, mais après la
révolution, elles se trouve reléguées à un rang inférieur. Nous allons voir comment OdG entend les
faire sortir de leur passivité face à cette situation injuste.
• L.7,8 : « un mépris plus marqué, un dédain plus signalé » → réponse brève, nominale →
parallélisme qui dénonce la supériorité affichée des hommes et leur manque de
considération envers les femmes. L’adverbe comparatif « plus » pointe le fait que ce mépris
est d’autant plus flagrant maintenant que la révolution à établie l’égalité des hommes entre
eux.
• L.8,9 : « Dans les siècles de corruption vous n’avez régné que sur la faiblesse des hommes »
→ Ancien régime →désigné péjorativement par la paraphrase « les siècles de corruption ».
OdG relativise la maigre influence qui avaient les femmes sous l’Ancien régime par la
négation restrictive et du substantif « faiblesse » → allusion au fait que depuis Aristote, la
femme est perçu comme ontologiquement ( par nature ) inférieur à l’homme.
• L.12/14 : « Craignez-vous que nos législateurs français correcteur de cette moral longtemps
accrochée au branche de la politique, mais qui n’est plus de cette saison » → question
rhétorique. Religion catho. → femme considéré comme une création née de l’homme dans la
Genèse. Apposition : « correcteurs de cette morale longtemps accrochée aux branches de la
politique » rappelle l’opposition des révolutionnaires face à la religion catho. Négation
partielle : « n’est plus de saison » rejette la position des révolutionnaires dans le passé.
3ème mouvement : (l.16 à fin) : Des revendications placées sous le signe de la raison
Après avoir montré que la révolution n’incluait pas les femmes, OdG va utiliser la raison pour
adresser aux femmes une série de conseils réfléchis.
• L.15/17 : « dans leur faiblesse […] inconséquence […] vaines prétentions de supériorité » →
emploi de modalisateurs péjoratifs : « faiblesse », « inconséquence », « vaines prétentions de
supériorité ». → OdG met en avant l’hypothèse d’un entêtement masculin à maintenir
l’inégalité des sexes par ces modalisateurs péjoratifs. Cette hypothèse est ironique.
• L16/18 : « opposez courageusement […] ; réunissez-vous sous les étendards de la
philosophie […] déployer » →Verbes d’actions : « opposez courageusement »,
« réunissez », « déployer » Elle insiste sur leur force avec l’adverbe Registre
« courageusement » (L.16). Elle assure une victoire avec le future « vous verrez épique
bientôt » (L.20).
• L.20 : « non serviles adorateurs rampant à vos pieds » → OdG est contre l’idée de
domination→ image comique employant le lexique religieux → elle place l’union
homme/femme sous le signe du divin « les trésors de l’Etre suprême « → Allégorie
Conclusion :
Dans cette extrait, OdG a pour but de convaincre les femmes d’agir afin de revendique leurs droits
fondamentaux avec une tonalité a la fois polémique et combative. Effectivement, pour introduire
dans la société les femmes, elle emploie divers procédés. Ce texte exclusif à la cause des femmes les
appellent à la révolte et au dévouement de manière virulente mais cherche aussi à susciter leur
indignation. Par la suite, l’auteure nous livre son constat concernant les inégalités des sexes qui
demeure encore après l’Ancien régime. Pour finir, OdG exige des revendications mise en place par le
signe de la raison dans le but de faire naitre la confiance chez les femmes afin qu’elles revendiquent
leur droit naturelle et véridique.