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I – Lecture

II – introduction

Marie-Olympe de Gouges, est l’une des premières femme à formuler la question féminine de son
siècle » Jugeant la DDHC incomplète elle rédige sa propre Déclaration des droits de la femme et de la
citoyenne qu’elle écrit en 1791. Elle y revendique l’égalité des sexes et dénonce les injustices dont les
femmes sont victimes, sa déclaration a aussi une portée universelle elle y véhicule les idées des
lumières, elle revendique aussi des droits pour les esclaves et les enfants. La déclaration des droits de la
femme est de la citoyenne est compose d’une Lettre a la Reine, du Préambule , de la déclaration 17
articles, postambule et de la Forme du contrat social de l’homme et de la femme. Notre analyse va
porter sur le préambule et les 4 premiers articles de la déclaration. Le préambule va introduire et
justifier les articles de la déclaration.

III-PB : en quoi ce preambule justifie t-il l importance d une constitution affirmant l egalite entre les
hommes et les femmes femme..

IV Mouvement du texte

Mouvenent I : Le préambule

Mouvement II les 4 premiers articles de la delacration

V-Analyse

L1 : - Dès le préambule, la force de persuasion d’Olympe de Gouges opère lorsqu’elle prend la parole au
nom des « mères, filles, sœurs, représentantes de la Nation » :

- le texte s’ouvre sur une énumération ternaire , »mères, filles, sœurs trois premiers termes
génériques qui renvoient aux liens familiaux qui apparentent toutes les femmes, dans un esprit
universel d’union communautaire. La gradation descendante « mère, filles, sœurs » tend à mettre en
avant les liens émotionnels et les relations générationnelles qu’entretiennent les femmes et leur
filiation.

-Le groupe nominal périphrastique « représentantes de la Nation » (qui résume et reprend les trois
termes précédents) opere un glissement du biologique vers le politique en donnant aux femmes un
rôle dans la nation cela montre la volonté de l’autrice de les placer comme les égales de l’homme en
tant que membre de la Nation dont elles constituent la moitié

- Le verbe de requête « demandent » met l’accent sur l’objet de la déclaration et sur son veritable
objectif . Injonction déguisée qui exige que les droits des femmes soient respectés.
-le présent de l’indicatif inscrivant la demande dans un « ici et maintenant » omnitemporel et solennel
cela sonne à la demande un caractère injonctif et universel. OG reprend ici une pratique revolutionnaire
qui rappelle le serment du jeu de
Paume.

L2-“Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme sont les seules causes des
malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, »

Phrase complexe longue, c’est une periode oratoire qui va susciter une vive impression sur l’auditoire.
Donnant ainsi a son preambule une force de conviction.

« l’ignorance, l’oubli ou le mépris » champs lexical péjoratif double d’une gradation ascendante
dépréciatif rend compte de combien les femmes sont maltraitees par la societe qui detient la femme
dans un etat de dependance.

L3 -« sont les seuls causes des malheurs publics »

Emploi de l adjectif exclusif « seules » epithetes de « cause » fait de l’inegalite homme et femme
l’unique origine de tous les dereglements sociaux et politiques.

Le resultat de cette inegalite est assimile a une maladie un fleau comme le souligne le lexique
hyperbolique « malheurs, corruption ». Le champ lexical du malheur pointe du doigt le despotisme
masculin dont la tyrannie gangrène le corps social.

Apres ce severe diagnostic. OG expose la solution faire une constitution qui egalise la condition des
sexes.

L 4-Enumeration ternaire « droits naturels,inalielables et sacrees » en evoquant les droits naturels de la


femme, OG considere que la constitution doit restaurer les droits etablis par la nature. Ce rythme
ternaire donnes a ces droits une certaine sacralite.

L5- La conjonction de subordination « Afin que » et le participe present « considerant que » temoigne
de la dimension argumentative et juridique de ce preambule.

-l’adverbe temporel « constamment » repris par son synonyme « sans cesse » insiste sur le fait Que
l’egalite entre homme et femme doit etre un effort de tous les instants.

_ la metaphore « corps Social » souligne ici que les francais sont tous unis quelque soit leur sexe et sont
les membres d une meme nation.

L6--parallelisme « pouvoir des femmes » et « pouvoir des hommes » inscrit l egalite des hommes et des
femmes.

L7-« pouvant etre a chaque instant compare » elle exige une stricte egalisation par ailleurs le
complement circonstanciel de temps cree un sentiment d’urgence et de necessite.

L9 -La majuscule a « Constitution » sacralise le texte juridique


« …maintien de la constitution, des bonnes mœurs et au bonheur de tous » Hyperbole Lyrique qui
termoigne de l enthousiasme d’OG.

L11- Le second paragraphe s ouvre sur un connecteur « en Consequence ».

Olympe de G utilise une periphrase qui fait l’eloge des femmes « le sexe superieur en Beaute » elle
affirme ainsi la supériorité des femmes sur les hommes. Elle renverse la hierachie avec audace.

Le « sexe superieur » elle fait parler ainsi toutes les femmes considerees comme une seule entitee.

En evoquant « l accouchement » elle rappelle que ce sont les femmes qui donnent vie aux citoyens.

L14- La conclusion de son préambule se veut frappante « …. Sous les auspices de l’etre supreme » elle
en appelle donc à Dieu créateur des hommes pour la soutenir et affirmer cette egalite femme et
homme.

ARTICLE 1

L’article découle du préambule , dans cette article OG pastiche la DDHC, elle remplace homme par
femme et reprends les mêmes termes mot pour mot. L article commence par l’assertion : « la femme
nait libre et demeure égale a l’homme » Elle revendique une liberté, émancipation et égalité pour la
femme. Le verbe « demeure » donne a son article une portee universelle et une vérité générale. La
femme a toujours été l’égale de l’homme sauf que l’homme ne s’en souvient pas.

ARTICLE II

Dans l’article II OG met en avant « les droits naturels » la femme doit pouvoir jouir au même titre que
l’homme de la liberté, de la propriete, et la surete. De plus le mot femme est place avant le mot
homme témoignant ainsi de la volonté de OG de donner a la femme une place importante dans la
nation. Cela fait aussi échos a Sexe supérieure du préambule. L’adverbe « surtout » insiste sur la
résistance, la femme doit lutter pour échapper a l’oppression de l’homme.

Article III

Dans cet article OG rappelle les principes de la Revolution « La Souveraineté » appartient au peuple qui
est compose d’hommes et de Femme c omme préciser dans l’expression « la reunion de l’homme et de
la femme. On comprend derrière La négation restrictive « qui n’est que » qu’ OG exige l’egalite. « nul
individu » remplace « nul corps dans la déclaration officielle » olympe de Gouges met sur le même pied
d’égalité l’homme et la femme sans distinction.

Article IV
Dans cet article OG il est question de la protection des droits de la femme. Ainsi l’article débute par
rappelé que la justice et la liberté sont ceux qui rendent ce qui a été pris par autrui, ici c’est l’homme qui
est vise car justement il prive la femme de sa liberté. « tout ce qui appartient a autrui » accentue la
Tonalite polémique. Ton accusatif, elle accuse l’homme d être l’obstacle a la liberté de la femme « que
l’homme lui oppose ». La femme subit la tyrannie de l’homme. « ces bornes ……. La raison » reference
aux principes des idées des lumières, la raison et la nature.

En conclusion nous pouvons dire que ce preambule sert d’introduction pedagogique a la Declaration , Il
s agit aussi de convaincre du bien-fondee de ce projet tout en soulignant l’imperfection de la DDHC et
de de faire comprendre l’egalite hommes et femmes. Le preambule annonce le projet de OG t a savoir
la reecriture de la DDHC et les 17 articles qui vont suivre.

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