La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen

ARTICLE PREMIER ARTICLE PREMIER

La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les
Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune
commune.

→ ajout de la femme : dissociation des genres pour montrer qu’il n’y a pas d’union entre les sexes
→ « Femme » est placé avant « l’homme » + femme est en majuscule et pas l’homme : mise en valeur de la femme.

→ La structure de la phrase a changer et laisse penser que l’homme a d’abord eu des droits et que la femme a besoin de cette déclaration pour
qu’on lui donne comme si elle n’en n’avait pas dans la DDHC .

« l’homme » est l’objet de comparaison : OG a modifié l’ordre des mots, pour faire entendre que la liberté est associé à la naissance, en revanche pour
l’égalité, il semble que les femmes doivent se battre pour la conserver et demeurer égale.

═► La deuxième partie le l’article n’est pas modifié

ARTICLE 2 ARTICLE 2
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et Le but de toute association politique est la conservation des droits
imprescriptibles de la Femme et de l'Homme : ces droits sont la liberté, la naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la
propriété, la sûreté et surtout la résistance à l'oppression. propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

═► Elle est très peu modifié mais « l’homme » devient « la Femme et de l’Homme » + encore une fois ajout de la femme avant l’homme →
montre l’importance qu’OG veut donner aux femmes.

→ ajout d’un adverbe : laisse entendre que les femmes ont été victimes d’oppression par les hommes.

═► Elle a gardé les mots donc elle leur apporte de l’importance.

 ARTICLE 3 ARTICLE 3
Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la
n'est que la réunion de la Femme et de l'Homme : nul corps, nul individu, nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en
ne peut exercer d'autorité, qui n'en émane expressément. émane expressément.

═► Article repris à l’identique en ajoutant la définition de la nation : besoin de montrer que la nation intègre les femmes.+ le mot « Femme » toujours
mentionné en premier.

→ négation restrictive : montre que les femmes sont forcément inclus dans la nation et que c’est l’unique définition de la nation et il y’en a
absolument pas d’autre que celle-ci.

ARTICLE 4
La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui
; ainsi l'exercice des droits naturels de la femme n'a de bornes que la
tyrannie perpétuelle que l'homme lui oppose ; ces bornes doivent être
réformées par les lois de la nature et de la raison.
ARTICLE 4
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi,
l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles
qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces
mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

═► Cette article est d’avantage modifié et est porté sur la liberté et la justice.

→ la présence de ce verbe montrent que des choses ont été volé + elle donne plus de précision avec la suite →

→ il n’est plus question de l’homme ici. + il l’est présenté comme une borne à la liberté de la femme : f

═► Cette article est beaucoup plus polémique car elle laisse entendre que la femme a des droits à récupérer.

Elle qualifie les droits à naturel → donc des droits acquis dés la naissance et donc il ne devrait pas y avoir d’obstacles et si l’homme ne les respectent
pas, il est alors en désaccord avec la nature.

F → utilisation d’une négation restrictive : sans obstacle masculin tout irait bien.
 ═► La tyrannie de l’homme qualifié de « perpétuelle » : qu’il y a une connotation politique, avec abus du pouvoir et échos avec l’avant-propos qui
cite « empire tyrannique »

→ elle impose des changement + utilisation le verbe devoir appelle à l’obligation .

→ complément du nom qui ajoute une précision : elle montre que nature et raison sont liées + encore une fois elle met en valeur la nature.

ARTICLE 5 ARTICLE 5

Les lois de la nature et de la raison défendent toutes actions nuisibles à la La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout
société : tout ce qui n'est pas défendu par ces lois, sages et divines, ne peut être ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut
empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elles n'ordonnent pas. être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

→ Rappelle que ce sont les lois de la nature et de la raison + transformation de « la loi » en « les lois »

→ Disparition de la négation restrictive, « défendent » a le sens d’interdiction ici. + remplace « les actions » par « toutes actions » →
changement de déterminants : nous indique que la nature et la raison empêche toutes action malveillante.

→ ces termes qualifie les lois : deux adjectifs et épithètes détachés et mit en apposition : construction qui permet de bien mettre en valeur les
deux adjectifs qui rappelle que derrière la nature se cache toujours « sages et divines » donc Dieu. → une nouvelle fois elle fait échos à l’avant-propos
qui cite « observe le créateur dans sa sagesse » : elle associe régulièrement Dieu à la sagesse .

═► La suite de l’article n’est pas modifié.

 ARTICLE 6
La Loi doit être l'expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et
Citoyens doivent concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa
formation ; elle doit être la même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les
Citoyens, étant égaux à ses yeux,doivent être également admissibles à toutes
dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres
distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.
ARTICLE 6
La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de
concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit
être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les
citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités,
places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle
de leurs vertus et de leurs talents.

═► Cette article est assez peu modifier par rapport à l’origine

→ Ajout d’une injonction : elle donne un ordre étant placé au début de l’article, nous indique la loi n’est pas l’expression de la volonté générale
et qu’elle doit l’être.

→ Ajout de « toutes les citoyennes » devant « citoyens » : elle met toujours en valeur la femme en première position et laisse entendre que la
DDHC n’incluais pas les femmes.

ARTICLE 7 ARTICLE 7

Nulle femme n'est exceptée ; elle est accusée, arrêtée et détenue dans les cas
déterminés par la Loi. Les femmes obéissent comme les hommes à cette Loi
rigoureuse.
Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par
la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient,
exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout
citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant : il se rend
coupable par la résistance.

═► L’article est beaucoup plus réduit par rapport à la DDHC

→ Elle apporte une précision à l’article précédent et poursuit l’idée de l’article : pas présent dans la DDHC + montre que les femmes doivent
être égale entre elle peut importe leur rang comme le indique « nulle […] n’est exceptée » + montre que les femmes ont été une exception autrefois
grâce à sa tournure négative qui indique aussi qu’elle sont susceptible d’être excepté contrairement à une tournure positif comme « tout femmes
concerné »
═► L’article est intéressant car jusqu’à présent elle ne parlait que de l’égalité homme/femme mais elle par ici de l’égalité entre femmes.

→ La femme placé toujours en premier. : mise en valeur de la femme

→ si les femmes veulent l’égalité, elles doivent tout autant que les hommes respectée les lois imposée et recevoir le même traitement que les
hommes en cas de désobéissance.

→ Elle a conservé la gradation pour montré que c’est les même conséquence pour la femme que l’homme.