Vous êtes sur la page 1sur 2

Déclaration des droits des femmes et de la citoyenne –

Olympe de Gouges (1)


Introduction :
- Extrait de la DDFC écrit pas Olympe de Gouge en 1791
- Texte qui s’inscrit dans le préambule
- Il appartient au mouvement des lumières et défend le statut de la femme au 18 ème siècle
- Elle demande à ce que les femmes soient déclarées en assemblée
- Ce texte introduit les textes de lois

Problématique : En quoi ce texte est important car il justifie la constitution des droits de la femme ?

1ère partie : « Les mères…constituées en Assemblée nationale » : l’appel à la constitution


- « les mères, les filles, les sœurs » : accumulation sur un rythme ternaire ; différentes figures de la femme
pour la représenter ; refus du terme d’épouse ; les termes organisent la femme de manière biologique qui
évoquent une sorte de fraternité, de filiation  la puissance des liens familiaux et émotionnels qui
unissent les femmes ; elle s’adresse à toutes les femmes
- « représentantes de la nation » : pluriel qui replace les femmes dans leur rôle politique national ; femme
au même niveau que les hommes ; la femme est la moitié d’une nation, elle a donc un rôle national et
politique important
- « demandent » : présent valeur solennelle, universelle qui donne l’amplitude ; dissimule « exigent »
- « constituées en Assemblée nationale » : elles revendiquent le droit de gouverner la France et de
s’intégrer totalement à la vie politique française

2ème partie : « Considérant que…et au bonheur de tous » : justification de la demande


- « considérant que » : participe présent
- Elle va énumérer les causes des disfonctionnements de la nation :
Inégalité homme-femme : mise à l’écart des femmes
- « l’ignorance, l’oubli ou le mépris » : gradation avec un rythme ternaire, femme inconsidérées =
cause de la perte de la nation
- « les seules causes » : montre qu’il n’y a que ça
- Elle s’adresse à la nation entière et est la garantie des droits de chacun
- « les droits…la femme » : rythme ternaire ; les hommes et les femmes sont égaux naturellement
- « leur rappelle…devoirs » : cette déclaration est un rappel des droits à la société ; elle n’est pas juste pour
les femmes, elle rappelle que tout le monde à des droits et des devoirs
- « tout les membres du corp social » : objectif vaste, pour tout le monde
- 2 fois « afin que » : locution conjonctive qui désigne les 2 arguments
- « les actes…hommes » : rythme binaire ; elle appelle à la stricte égalisation des droits hommes-femmes
- « à chaque instant » : rappelle l’urgence et la nécessité
- Dans les droits, personne ne sera oublié ; quiconque a le droit de diriger au même titre que les autres la
nation ; c’est des lois pour tous
- « afin que…de tous » : acte de contestation, de révolution ; c’est une déclaration de paix, de soutien ; elle
se replace de nouveau dans le terme de « réclamations »
- « citoyennes » : première fois qu’elle l’emploie
- « principes simples et incontestables » : la parole des femmes a naturellement une valeur
- « toujours » : maintien de ce principe

1
- Constitution est le noyau de la démocratie. Cet acte n’est plus un acte de sabotage mais un acte de
soutien à la constitution
- « bonnes mœurs » : valeurs humanistes et sociales
- « maintien de la constitution » : maintien d’une félicité totale pour tout le monde
- Olympes de Gouges justifie sa démarche par 4 arguments

3ème partie : « En conséquence…de la nature et de la raison » : mise en place de la déclaration


- « en conséquence…citoyenne » : 3 phrases d’introduction qui vont anticiper les articles
- « en conséquence » : la suite des causes évoquées précédemment ; indique une démarche argumentative
- « sexe supérieur » : nom élogieux
- « beauté », « courage », « supérieur » : représentations de la femme montrées : moyen d’être attentif
- « souffrance maternelle » : fraternité ; pas de nation sans les femmes
- « reconnait et déclare » : formule juridique qui montre l’importance
- « être suprême » : être divin que la révolution va préserver ; elle se met sous le regard de la divinité =
moyen de légitimer le texte et de lui donner un caractère sacré
- « femme…citoyenne » : femme avant citoyenne : texte pour la femme en tant que telle puis la citoyenne
Article 1 :
- Dans la DDHC : « libres et égaux » : associés
Dans la DDFC : « libres et égaux » : séparés : insistance sur le féminin, la femme, égalité soulignée
- « demeure » : reste à vie
- La fin est la même entre les 2 déclarations : pas de distinctions sociales sauf si c’est pour un bien fait
commun
Article 2 :
- Le mot « femme » est placé avant « homme »
- « surtout » : une insistance sur la « résistance à l’oppression » de l’homme sur la femme
- « la liberté…l’oppression » : énumération des 4 grands droits
Article 3 :
- « nul corps » présent dans la DDHC mais pas dans la DDFC
- « n’est que » : formule restrictive : simplicité de la construction
- « réunion » : elle veut un regroupement
- « Nation » : N majuscule
- « femme » encore placé avant « homme »
- Aucune mention de l’âge ou du niveau social, juste du masculin et du féminin : rien ne les sépare, il y a
aucune différence
- « nul…expressément » : le pouvoir est la nation, le peuple est au-dessus de tout, la royauté est balayée
Article 4 :
- Le texte va se modifier : il se focalise sur la femme
- « la liberté et la justice » : ce qui constitue la nation (constitutif)
- « rendre…autrui » : démarche de réparation car on a volé, spolié les femmes ; il faut leur rendre leurs
droits naturels
- Opposition, tyrannie perpétuelle entre hommes et femmes : homme=agresseur et femme=victime 
- Cet article est en faveur de la victime car l’homme oppresse la femme
- « les lois…raisons » : c’est du bon sens, de la réflexion humaniste ; c’est par les lois qu’elle va pouvoir
exercer ses droits naturels

Conclusion :
IDK

Vous aimerez peut-être aussi