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Etude de l’analyse linéaire N°2 :

Le XVIIIe siècle a été le théâtre d’une révolution intellectuelle sans précédent : celle des
Lumières. Dans un monde façonné par des dogmes, les Lumières ont permis l’éclosion
d'esprits affranchis, la promulgation de la liberté et de l'égalité. Ce siècle a permis à la
femme de se battre librement sur ses droits fortement négligé. Comme par exemple Marie
Wollstonecraft en 1792 avec Réflexions sur les droits des femmes ou encore Olympe de
Gouge en France. ODG de son vrai nom Marie Gouze est une militante et femme de lettre
qui écrira de nombreux textes qui feront polémiques et qui l’amèneront à être guillotinée. à
l’instar de La Déclaration des Femmes et de la Citoyenne en 1791. Ce texte s’adresse à
l’assemblée nationale mais aussi à Marie Antoinette, et au peuple français. Il est calquée sur
La Déclaration des Hommes et du Citoyens, mettant en avant cette fois-ci le droit des
femmes. L’extrait soumis à notre analyse est une partie des 17 articles. Cette partie parle
des droits fiscaux qu’on doit attribuer aux femmes. Mais comment Olympe de Gouges
dénonce t elle les injustices fiscales et administratives ?
ARTICLE XIII :
➢ Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses de l’administration :un
parallélisme :
■ Pour : préposition à valeur de nécessité cad pour le bien de la “ force
publique”
■ Force publique périphrases désignant tous les services de l’Etat qui
sont chargés du maintien de l’ordre
■ dépense de l'administration : économie
● Pour le bien de l’économie, les rôles de la ♀ et de ♂ sont
égaux.
○ ODG appelle au bien de la société, et pour son bien il faut que les femmes
aient le même rôle que l’h.
➢ elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles : 2 propositions
juxtaposées séparées par la virgule.
○ Elle a part à toutes les corvées :
■ a part : sa contributio
■ La femme participe en dépit des négligence qu’on lui obtroie à
TOUTES les CORVEES : Toutes = adjectifs indéfinis qui désignes
l’absolues. Il a donc un effet hyperbolique. CORVEES : nom à
connotat° négative qui montre le dévouement de la ♀ dans notre
société malgrès le fait qu’elle ne soit pas considéré comme capable
aux yeux de la loi de pouvoir faire ses corvées.
○ à toutes les tâches pénibles :
■ TOUTES : adj indéfini montrant l’absolue, le dévouement, l’engagment
totale de la ♀ malgrès son mépris.
■ Tâches : signifie les tâches quotidiennes qui seraient plus dure que
celles des hommes. Taches est qualifié de PÉNIBLE : ajd épithète
ayant comme connotation péjorative : ardu, cruelle, difficile
● L’utilisation du parallélisme accompagné du champs lexical du
devoir “tâches, corvées” dénote l’injustice dont la ♀ fait face.
Ici Olympe de Gouge fait appel à notre pitié, elle manie les
arguments et l’émotions pour accéder à l'adhésion du lecteur,
pour qu’il comprenne le raisonnement qui s'ensuit.

Etude de l’analyse linéaire N°2 :

➢ Elle doit donc avoir de même part à la distribut° des places, des emplois, des
charges, des dignités et de l’industrie : Dernière proposition indépendantes
constituée de plusieurs énumérations que nous allons décortiquer.
○ Elle doit donc avoir de même part à la distribut° ds places :
■ Doit : c’est verbe devoir au présent à valeur d’injonct° + conjonct° de
coordinat° “donc”= l’argument logique. Logique provient d’un terme
de la Grèce antique “logos” qui ici, a pour but de faire appel à la
raison.
■ Pour insister sur ce principe elle utilise Même : Adv inclusif → si elle
est capable de faire les corvées pénible de la société, il en va qu’elle
participe à la distribution des missions à chacun → Argument logique
avec un raisonnement causale : Elle établit des liens de cause à effet
pour en tirer une conséquence
■ L’énumération “des emplois, des charges des dignités et de l’industrie”
est la conclusion de son raisonnement. Dignité est un titre ou une
charge qui donne à qqn un rang éminent. Rupture de gradation
passant plus haut postees aux plus sim^les. La femme est capable
intellectuellement de distribuer des rôles, et en avoir. Elle ne peut plus
seulement se soumettre au rôle de femme, de son sexe, elle doit
s’articuler comme acteurs de la société comme le dit l’article, pour le
bien de la société.
● Ces causes à effet qu’elle énonce, ne peuvent être nier, et
impose leur reconnaissance.
“Les Citoyennes et Citoyens”
➢ emphase, une mise en relief plaçant la femme (citoyenne) avant les Citoyens
afin de confirmer la thèse de l’autrice.
→ thèse = les F ne sont pas inférieures aux H
“ont le droit “
➢ “droit “ : rappelle la notion de son discours = l’egalité et revendication des
droits. Ce terme s’adresse + aux F prck les H ont déjà ce droit la.
“ou par leurs représentants” : métonymie désignants les députés/ministres votés par la
population qui représente les citoyens dans leursactivité économique

“ la nécessité de la contribution publique”. nécéssité : nom commun à valeur hyperbolique


qui met en avant le caractère crucial de la contribution publique cad du montant des impôts.
Elle supp le consentement fiscale pour insister plutôt sur l”égalité fiscale

Dans cet article, ODG adhère à la nécessité des impositions publiques


→ ensemble des impôts

“Les Citoyennes”
➢ elle se centre sur les Citoyennes pour ajouter/insister sur l’égalité de la
charge fiscale entre le F et les H

ODG raccroche à la fin de son article 14, la proposition finale de l’article 14 de la D.D.H.C:

“déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement, et la durée de l’impôt”


Etude de l’analyse linéaire N°2 :

➢ anacoluthe (rupture syntaxique) énumérant ces derniers droits et montrant la


distance ironique que prend ODG avec la D.D.H.C qui n’a pas tenu ses
promesses.

ART XV :

➢ La masse des femmes, coalisée pour la contribution à celle des hommes est une
périphrase pour dire “la société”.
○ La masse des femmes = souligner le “poids” impose la femme dans son
article. représente la moitié de la population en France.
○ Coalisée pour la contribution à celle des hommes :
■ coalisée : participe présent qui relève l’union indissociable de l’♂ et
de la ♀ avec encore une fois la préposition pour qui souligne la
nécessité de cette union
■ la contribution à celle des hommes: + valu.
➢ A le droit de demander compte, à tout agent public, de son administration :
○ Le droit = revient à la source de son discours, un discours de droit pour
reconnaître légalement le rôle de la femme.
○ raisonnement déductif où, puisque le nmb de femmes en France constitue la
moitié de la population et qu’elle participe à la prospérité de notre société, il
est normal qu’elle aie le droit de demander justifications auprès de l’Etat.
ODG ici soulève un point des droits du citoyen qui est la transparence fiscale.
Et ce droit, doit lui être attribuer. De plus, à cette époque lors de la création
de la DDHC, nous faisons face aussi à l’essor de la bourgeoisie soit à l’essor
du commerce. ODG rappelle que la femme fait aussi partie de la bourgeoisie
et peut participer au commerce.
XVI:
(2nd mouvement)
“ la Constitution est nulle”
➢ “nulle” terme juridique et fort qui frappe de nullité la Constitution ainsi faite
(où la majorité des individus qui composent la nation , n’aurait pas “coopéré”
à sa “rédaction”)

➢ proposition subordonnée circonstancielle de condition (conjonction de subordination)


qui résilie cette constitution qui a oublié les fondement même d’une égzlité
“individus”
➢ terme neutre : un égal accès à la citoyenneté politique.
➢ Elle rappelle également que les hommes seulls ne constituent pas la majorité
de la société et que la femme comme l’homme doit être une citoyenne active
qui participe à la rédaction d’un texte constitutionnel.

CONCLUSION :
Tout compte fait, ODG dans ces articles met l’accent sur l’injustice infligée à la
femme malgré ses contributions à l’Etat et les charges lourdes qu’elle endure. A travers
un raisonnement logique rigoureux, elle souligne la disproportionalite entre les devoirs
de la femme envers la société et les institutions et les maigres droits dont elle bénéficie.
Etude de l’analyse linéaire N°2 :

Car elle a compris la dimension psychologique de la dialectique comme le dit si bien


Arthur Schopenhauer à la même époque : “Un homme n’exhibe pas facilement un manque de
logique, mais souvent, au contraire, un manque de dialectique naturelle.”

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