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Expérience : Hales en 1727 a taillé une vigne au printemps et a constaté qu'elle «pleure» au ni-
veau des coupures. En 24H, il y a eu une perte de 1L de sève vers l'extérieur.
Il a donc mis en évidence le système de circulation de la sève brute dans la plante. On peut mettre en
évidence ce phénomène en colorant de l'eau avant d'y placer un lys blanc sans racines. On se rend
compte que l'eau sera absorbée car il y a cette couleur au niveau des pétales.
L'expérience de Malpighi en 1671 met en évidence que la sève brute utilise des voies préférentielles.
➔ Le xylème est donc le tissu conducteur de la sève. Il a remarqué que l'ascension de la sève
s'effectue mieux à la périphérie du bois.
Si on fait une entaille dans une tige de tissus, l'ascension de la sève brute n'est pas stoppée. Elle
peut donc quitter provisoirement le xylème. Le parenchyme xylemien est aussi conducteur. La sève
brute est conduite verticalement via les vaisseaux du xylème et les cellules du parenchyme xylemien.
· Vaisseaux → trachées
Les cellules se soudent 1 à 1 au cours de leur développement et forme un tube qui peut aller jusqu'à
plusieurs mètre de hauteur et d'environ 30 microns de diamètre. Au niveau de la paroi on peut avoir
une vision de dépôt de lignine, composé hydrophobe qui va rigidifier la paroi.
· Les trachéides
Elles ressemblent à des vaisseaux mais on leur paroi transversale encore existante mais perforée.
La circulation est plutôt faible la nuit et maximale en milieu de journée dû à l’évapotranspiration. Elle
est aussi maximale au printemps et ralentie voir quasi inexistante en hiver.
Ces vaisseaux ne sont pas isolés ce qui fait que quand un vaisseau ou trachéide n’assure plus le dé-
placement de sève, le tissu voisin le permet. Cela évite l’interruption de la circulation de sève. Dû aux
ponctuations latérales qui dévient le flux qui serait bloqué.
Si on aspire fort, il n’y a plus d’eau et il peut y avoir création de bulle d’air. Un stress hydrique impor-
tant crée des embolies, un accident peut aussi en créer.
La matière organique compose 10 à 20% de la masse de liquide. Elle est composée d’ions minéraux :
K+, Na+, Mg2+
La sève élaborée est la plus riche à l’apex de la feuille. Elle a un gradient de concentration du haut
vers le bas : on parle de polarisation apico-basale
Ce transfert par le phloè me = chargement du phloème. Le déversement dans le phloème des photo-
assimilats entraine la formation de la sève élaborée. Le phloème contient de l’eau, c’est dans cette
eau que les photo-assimilats sont dissous.
Dans le phloème, les cellules compagnes sont très importantes, elles jouent 2 rôles qui sont la col-
lecte d’un coté ce qui provient du parenchyme chlorophyllien pour le diffuser vers les tubes criblés
du phloème.
Expérience 1 : à la base d’un arbre, à la fin de l’hiver, on enlève un anneau d’écorce jusqu’aux vais-
seaux du liber (phloème). On attend jusqu’au printemps et on observe la création d’un bourrelet à la
base de décortication. Le bourrelet = cellules remplies de glucides.
Expérience 2 : Décortication annelée au printemps, une fois les feuilles formées il y a apparition
d’un bourrelet au sommet.
Interprétation : La sève circule dans des sens particuliers. Dans l’expérience 1, les bourgeons ne se
développent pas. Donc la sève élaborée circule dans le liber ; elle circule dans le sens ascendant au
printemps et descendant pendant la belle saison. Pendant l’hiver, la plante à des réserves de glucides
dans les racines.
Cette expérience illustre le voyage de sève dans le liber dans des sens différents selon la saison.
Cellules compagnes : cellules de contact. Ce sont des cellules très spécialisées, associées au tube cri-
blé. Caractéristique car elle possède beaucoup de mitochondries dans le cytoplasme ce qui entraine
une activité métabolique importante. Elles sont en contact par ponctuations avec des tubes criblé s.
Le métabolisme des tubes criblés est assumé par les mitochondries des cellules compagnes.
Les cellules compagnes + le tube criblé sont le système ou complexe conducteur phloèmien.
3) Modalités de circulation
La sève élaborée est ascendante vers le bourgeon et descendante vers les racines.
Elle reste dans la voie symplasmique et passe d’une cellule criblé à une autre. La circulation est déter-
minée par l’activité photosynthétique et le développement des organes. La circulation varie selon la
saison et l’état physiologique de la plante.
Elle peut être bloquée à cause d’une blessure, d’un traumatisme ou naturellement à l’automne.
Il y a aussi les dépôts de callose (polymère de Glucose) qui se sur apposent à la protéine P et
donne une couche supplémentaire de dépôts obstruant c’est une réponse tardive.
· Au printemps, des enzymes dégradent la callose et la protéine P par hydrolase. La sève peut
donc de nouveau circuler.
Les molécules d’eau adhèrent entre elles ; il y a cohésion par des liaisons H. Si on tire la première
molécule d’eau, la deuxième vient aussi.
Par capillarité et la cohésion des molécules d’eau, la première molécule est attirée par la tension su-
perficielle du tube.
La montée des eaux est inversement proportionnelle au diamètre du tube : plus le diamètre est im-
portant et moins l’eau va monter.
La capillarité est non suffisante pour une montée des eaux efficace, il existe alors d’autres moteurs.
Si on additionne ces 2 forces, il y a la création d’un courant de masse ce qui entraîne un déplacement
dû à la différence de pression entre les 2 extrémités du xylème.
On a une masse d’eau qui se déplace du xylème vers le phloème. Le fait de rentrer un volume d’eau
dans le phloème entraîne une surpression locale, donc la sève élaborée va descendre ou monter.
· Au niveau d’une feuille, la sève élaborée se décharge en éléments dissous au fur et à mesure
de son voyage. Donc la pression diminue et donc il y a moins d’eau qui arrive dans le
phloème.
· Au niveau des racines, le contenu du phloème sera moins concentré que le xylème donc il y
aura déplacement d’eau du phloème vers le xylème. Ce déplacement d’eau va contribuer à la
formation de la sève élaborée.
Il n’y a pas de déplacement de sève élaborée sans déplacement de sève brute, les deux sont liés.
Les cellules du parenchyme chlorophyllien fabriquent des glucides qui vont dans les cellules com-
pagnes dans le phloème. Cela entraîne une surconcentration qui appelle donc l’eau à venir diluer
donc elle descend. L’augmentation du potentiel hydrique entraîne un phénomène d’osmose, donc
l’eau va dans le xylème et remonte. Cela forme donc un cycle.
V] La mise en réserve des assimilas issus de la photosynthèse
1) Les notions d’organes sources et organes puits
Organes sources : Organe chlorophyllien dans lequel l’activité photosynthétique permet la syn-
thèse des assimilats comme le saccharose ou les acides aminés.
Les produits des organes sources sont exportés ailleurs dans la plante. La photosynthèse n’est pas
continue mais on a une exportation continue des photo-assimilats car ils s’accumulent temporaire-
ment dans le chloroplaste la journée.
Organes puits : organes non chlorophylliens ou encore trop jeunes pour être chlorophyllien qui
ne synthétise pas d’assimilats mais on a 2 types de métabolismes :
- Soit assimilats utilisés tout de suite catabolisme pour faire fonctionner les tissus.
- Soit assimilats sont stockés sous forme de réserves anabolisme
Le comportement d’un organe puits peut être permanent et assurer sa fonction tout au long de la vie
de la plante (ex : méristème apical, cambium) ou peut être temporaire quand une plante entre en vie
ralentie.
La distribution évolue au cours du temps : quand une plante est au printemps, la distribution est fa-
vorisée vers les tiges, bourgeons et racines. Ensuite, quand la plante est bien mise en place, la distri-
bution se fait vers les fleurs puis les fruits. Ce sont les fruits qui appellent le plus les assimilas.
Si c’est une betterave, le saccharose s’accumule dans la vacuole des cellules. Les assimilas quittent le
phloème et vont dans les cellules de racine de betterave dans leur vacuoles.
Si c’est un maïs, le saccharose est déchargé dans l’apoplasme (paroi des cellules) d’un grain de maïs.
Si c’est une cane à sucre, le saccharose est transféré dans les cellules de la tige de la cane à sucre. Il
est d’abord dégradé en Glucose et Fructose dans le cytoplasme et ensuite il rentre dans la vacuole et
il est rebranché en saccharose.
4) Les réserves végétales.
Reserve = produit mis en dépôt pour une consommation ultérieure.
La nature des réserve : la plante peut stocker de l’eau (plantes grasses) ; des sels minéraux (betterave
riche en phosphate) ; glucides ; saccharose ; amidon (dans les amyloplastes de pomme de terre,
etc…) ; cellulose entraîne épaississement de la paroi des cellules et forme des organes durs ( ex :
graine d’une datte) ; protéines trouve des grains d’aleurone ; lipides certains organes pos-
sèdent plus de 80% de lipides (graines oléagineuses, fruits olive, palmier) ; acides organiques
oxylate de calcium (oseille).
Les organes de réserves : Souvent ce sont des organes hypertrophiés, utilisés dans l’alimentation hu-
maine.