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Les Algues ou les Phycophytes

Les algues composent un grand assemblage artificiel de plusieurs organismes phyllogénétiquement


éloignés. L’étude de ces algues a donné une discipline scientifique que l’on connait sous le nom de
phycologie. Ce dernier permet d’expliquer d’où provient le nom de Phycophyte.

La seule caractéristique commune à tous ces organismes, regroupés sous le terme d’algue, est qu’ils
possèdent des plastes. La classification se fait selon le tableau suivant :

Ces algues sont des végétaux aquatiques qui colonisent tout type de milieu aquatique (eau douce /
salée / rivière / lac / …). On va également trouver ces algues dans les sols très humides et même par
moment sur les arbres.

Cependant 95% de ces algues sont marines et pour la plupart microscopiques. Elles forment le
phytoplancton. Ce sont des Cryptogames Thallophytes qui seront des organismes autotrophes donc
réalisant des éléments photosynthétiques.

Info  : Les algues (pu Phycophyte) formeront des spores sur un appareil reproducteur visible car elles
sont thallophytes.

I. Caractéristiques cytologiques des algues

A. Les pigments

Info  : Toutes les algues sont eucaryotes

Les pigments, c’est ce qui a servi comme premier repère pour établir la classification des algues.
C’est-à-dire qu’au départ elle fut établie en fonction de la couleur.
Le rôle physiologique des pigments est de capter l’énergie lumineuse pour la photosynthèse.

1) Les Chlorophylles

Il existe 4 types de chlorophylles : les A, B, C et D.

Les A et B sont celles trouvées chez tous les végétaux supérieurs ainsi que les Ptéridophytes et les
Bryophytes.
Les C et D, elles, sont caractéristiques des algues.

Une molécule de chlorophylle est formée d’un cycle trétrapyrolique et d’une queue phytol (chaîne
carbonée). Cette queue permet à la chlorophylle de s’intégrer dans la membrane des thylacoides des
plastes.

Les chlorophylles A, B et D possèdent cette queue phytol.

A l’inverse, les C (soit c1, c2 et c3) n’en ont pas. Ils auront besoin d’une protéine pour s’intégrer à la
bicouche lipidique.

Les Rhodobiontes, les chlorophylles possédées, sont A et D, on les nommait alors « algues rouges ».

Les Chlorobiontes possèdent de la chlorophylle A et B et sont de couleur verte.

Les Euglénophytes possèdent de la chlorophylle A et B, tout comme les Chlorobiontes, elles sont
donc également de couleur verte.

Les Cryptophytes possèdent de la chlorophylle A et C ainsi que de la phycoerythrine (=


phycobiliprotéines, c’est un pigment plutôt de couleur rouge). Ces végétaux sont de couleur brune.

Les Orchrophytes sont des algues de couleur brune du fait de la présence de chlorophylle A et C.
2) Les Phycobiliprotéines

Info  : Ce sont des pigments propres aux algues.

Chaque Phycobiliprotéine possède une partie protéique et une partie


appelée biline, qui est le chromophore et donne donc la couleur de la
molécule. Ces pigments vont capturer l’énergie lumineuse.

Il existe 3 groupes :

Phycoerythrines étant les pigments rouges. On trouve ces pigments chez les Rhodobionthes.
Phycocyanines étant les pigments bleus.
Allophycocyanine étant le pigment Turquoise.

Remarque  : Les Cyanobactéries vivent dans l’eau douce et s’entourent d’une masse gélatineuse. Ces
derniers possèdent beaucoup de Phycocyanine, ce qui explique leur couleur bleu. Au départ et
pendant un certain temps, l’Homme pensait qu’il s’agissait d’algues bleu, ce qui est était
complètement faux car il s’agit en réalité d’animaux (=bactéries).

Info  : Ces Cyanobactéries peuvent être dangereux pour la santé. De plus quand leur taux dans une
eau est trop élevé, la baignade est interdite pour éviter tous risques.

Les Phycobiliprotéines sont solubles dans l’eau, ils ne pourront donc pas s’attacher directement à la
bicouche lipidique. Elles vont donc le faire par l’intermédiaire du phytosystème 2.

Info  : Les Phicobilizomes sont un ensemble de Phycobiliprotéines accrochées aux membranes des
thylacoïdes.

3) Les Caroténoïdes

Ils sont de couleur orangé pouvant aller jusqu’à brun. Ils sont responsables des algues de couleur
brune.

Ce sont des molécules terpéniques. Ces molécules sont fabriquées par le métabolisme secondaire
des végétaux. Ce sont des métabolites secondaires.

Les métabolites primaires sont des molécules que l’on retrouve chez tous les végétaux avec une voie
de biosynthèse identique à tous ces derniers.

Les métabolites secondaires sont des substances que l’on ne trouve pas chez tous les végétaux. De
plus, on observe une biosynthèse particulière.

Info  : La bétacarotène donne la coloration à la carotte

Les Xanthaphylles se trouvent chez les végétaux supérieurs et l’on a une couleur jaune. Toutefois,
cette couleur est très peu visible voire indétectable du fait de la couleur verte de la tige engendrée
par la chlorophylle.

Chez les algues ont va trouver principalement la Fucoxanthine qui donne une coloration brune à ces
végétaux.
B. Les plastes : nombre de membranes plastidiales et disposition des
thylacoïdes.

Info  : Les plastes ont une origine endosymbiotique.

On a supposé, au départ, que ces cellules (plastes) étaient hétérotrophes eucaryotes. Puis nous nous
sommes rendu compte qu’elles étaient procaryotes.

Dans l’endosymbiose secondaire, il y a 3 ou 4 membranes.

Explication  :
Il y a une cellule n°1 hétérotrophe qui par phagocytose va englober une cellule n°2 procaryote
photosynthétique. Nous obtenons de ce fait, une cellule végétale avec un noyau, une mitochondrie
et un chloroplaste (provenant de la n°2). Une fois que la cellule est totalement ‘’finie’’ et que nous
pouvons la considérer comme une seule et unique cellule (n°3), nous pouvons dire qu’il y a eu
endosymbiose primaire.

Le Chloroplaste de la cellule n°3 a 2 membranes : une interne et une externe. Celle située à l’intérieur
est la membrane plasmique de l’ex cellule n°2 ; et celle à l’extérieur est la membrane réalisée lors
notre phagocytose.

La cellule n°3 (cellule végétale) va être en contact puis phagocytée par une cellule n°4 hétérotrophe
n’ayant pas de chloroplaste. Il y a alors formation d’une nouvelle cellule n°5. Toutefois avant que
cette cellule soit considérée comme unique, la n°4 va dégrader tous les organites présents dans la
n°3 a l’exception du chloroplaste a 2 membranes.
Dans la cellule n°5, nous aurons donc un chloroplaste à 4 membranes ; 2 anciennes et 2 nouvelles.
Ces 2 dernieres (les nouvelles) proviennent d’une part de l’ex membrane de la cellule n°3 (ça fait 1)
et d’autre part la membrane provenant de la phagocytose (et de 2). Ceci est l’endosymbiose
secondaire

Chez les Rhodobiontes le plaste n’a que deux membranes, c’est pour cela que nous pensons à une
endosymbiose primaire. Il en est de même pour les Chlorobionthes.

Les Cryptophytes ont 4 membranes. (Se référer au tableau page 1)

Chez les Rhodobionthes, les plastes sont les


Rhodoplastes à thylacoïdes isolés et granuleux,
ceci est dû aux Phycobilisomes.

Chez les Chlorobionthes, les plastes sont les


Chloroplastes (avec 2 membranes) à thylacoïdes
groupés en granas comme ceux des végétaux
supérieurs. Au niveau des chloroplastes des
algues, il y a une structure supplémentaire qui est
le pyrénoïde. L’amidon vient s’accumuler autour.

Chez les Stramenopille, on trouve 3 à 4


membranes et on voit des thylacoïdes regroupés
par 3. Les plastes sont les Chromoplastes.

C.

Nature et localisation des glucanes de réserve.


Les réserves chez les algues sont toujours les glucanes qui sont des polymères de glucose.

Chez les Chlorobiontes, le glucane de réserve est l’amidon,


et il est situé dans les plastes de cette espèce. L’amidon
est formé de 2 fractions : l’amylose et l’amilopectine. Au
niveau de cette molécule d’amidon, les diverses molécules
de glucose sont reliées entre elles en α-1,4.

Chez les Rhodobiontes, on parle d’amidon floridéen.


Contrairement au Chlorobionte, ici, les molécules de
glucoses sont reliées en α-1,6. Ce glucane de réserve se
trouve dans le cytoplasme.

Chez les Cryoptophytes, on trouve l’amidon plastidiale. Il


est disposé autour des plastes des végétaux.

Chez les Straménopiles, le glucane est situé dans la


vacuole. Les molécules de glucoses constituant l’amidon
sont reliées entre elles en α-1,3

Nous pouvons affirmer que selon les espèces, les substances de réserves vont varier dans leur genre
et dans leur localisation.

Les Laminarines sont de puissants éliciteurs (molécules qui provoquent la mise en place des défenses
immunitaires) des réactions de défenses cellulaires des végétaux. Ceci a un intérêt dans le monde
industriel.

Chez les végétaux, il existe un système immunitaire ; c’est la réaction hypersensible. Le principe est le
suivant : dès qu’une cellule est attaquée, elle va s’autodétruire afin d’éviter la propagation de
l’attaque.

Info  : A l’échelle humaine, on observe cela par des petits morceaux de feuilles noires et flétries.

Les laminaires vont, par la suite, déclencher les réactions de défense immunitaires des végétaux. Ces
défenses ont le même principe que le vaccin chez l’Homme. Cela permet donc aux cellules de se
préparer aux attaques.

Contrairement à l’Homme qui doit acquérir ces défenses grâces a des virus ou bactéries mortes ; les
cellules des végétaux l’ont directement en eux. De ce fait, dès qu’il y aura une attaque, la cellule
attaquée, avant de se détruire, préviendra les autres grâce à une substance végétale (molécule
volatile).

Les autres cellules en recevant ce signal vont se préparer et se défendre contre l’attaque exterieure.
Tout cela est le rôle de l’éliciteur.

Info  : Aujourd’hui, les graines vendues dans le commerce sont enduit de Laminarine.

L’avantage de la Laminarine est qu’il n’y a aucune toxicité pour les végétaux et pour les animaux.
Cette substance est, de plus, naturelle.
D. Les structures péri-cellulaires

Cette structure est caractéristique des algues. Elle se situe autour des cellules du coté extérieur de la
membrane ou intérieur voir les 2.

Chez les Rhodobionthes, au niveau de la structure péri-cellulaire, on a une partie rigide de cellulose
et une partie mucilagineuse formée de galactane (polymère de galactose).

Les galactanes sont de 2 types :

Agars
Carragénanes

Ce sont des molécules intégrées dans la paroi et qui vont être excrétées de façon industrielle pour
leurs propriétés gélifiantes et épaississantes. Ces dernières sont des additifs alimentaires comme par
exemple la E-406, qui correspond aux agars, et la E-407 correspondant aux Carragénanes.

Les Agars sont utilisés en chimie ou bactériologie, que l’on étudie à l’aide de boite de pétrie (ou de
culture).

Info  : Ces études seront faites lors du S4 en cours de BPV 4.

L’Agar peut aussi être utilisé en cuisine pour gélifier des sauces par exemple. La Carragénane, elle,
sera utilisée dans la confiserie et la laiterie, par exemple, pour des yaourts et des mousses. Nous
pouvons aussi l’utiliser dans la cosmétique pour les dentifrices ou dans les mousses à raser.

Il y a une autre molécule qui est le Furonane qui est un adensif industriel. C’est un dérivé de l’Agar.

Chez les Chlorobiontes, on trouve une paroi cellulosique avec un peu de mucilage ; mais il n’y a
aucun intérêt industriel.

Chez les Straménophiles, on trouve une base de cellulose ainsi que du mucilage formant des
Alginates. Ces derniers sont des agents gélifiants et épaississants. Ils ont un grand intérêt dans le
domaine chirurgical car il permet de faire les pates souples servant au moulage dentaire ; ou
encore car il permet de faire des masques pour les reconstitutions faciales.
Nous pouvons également trouver ces Alginates dans les crèmes glacées ou les sirops afin d’épaissir
le produit.

En cuisine dans l’eau chaude, les Alginates ressemblent a du caviar (ou œuf de Lump)
en se gélifiants. Sur les produits alimentaires utilisés en cuisine, on peut trouver les
termes E-400 à E-404.
Par exemple en cuisine pour faire une tarte aux fruits (industrielle), on met des
Alginates ainsi qu’un peu de compote de pomme. Puis après avoir fait chauffer le
tout, nous obtenons une tarte aux pommes.

On l’utilise également en brasserie ou lors de la vinification pour éviter que la mousse


soit trop importante. On peut également l’utiliser en médecine, où le principe étant de
faire chauffer les Aginates avec des substances médicales afin de former de petites
‘’billes’’ qui agiront sur les cellules par la suite. Par exemple, comme type de comprimé
fait de cette manière, il y a les anciens comprimés Advil de couleur verte.
Il y a aussi l’imprimerie et la peinture qui utilisent cette molécule. Nous pouvons donc dire que
l’Alginate est très présent dans le monde qui nous entoure.

Info  : L’entreprise Rocket à Lestrem a mis en place tout un département (zone) dédié aux algues afin
de pouvoir étudier cette molécule.

La paroi des Straménophiles peut avoir des dépôts de minéraux et de Calcaire (= lithotamnion que
l’on trouve sur les côtes bretonnes et les espaces protégés. On l’utilise dans les engrais calcaires.

Chez les Diatominé, on trouve une paroi riche en silice.

E. L’appareil flagellaire

Les flagelles sont des appendices plus ou moins longs, composés de microtubule. Cet appareil
flagellaire est très varié.

Chez les Monades (organisme unicellulaire), il y a un flagelle qui lui permet de nager. C’est un
hétérochonté.

Cela signifie qu’il a 2 flagelles différents. Il y en a un postérieur lisse et un antérieur avec des
expansions nommé mastigonème.

Ces flagelles ont différents rôles :

Le lisse sert de gouvernail car il permet de donner la direction à la cellule.

Celui avec des expansions permet de tirer la cellule, soit en d’autre terme de la faire avancer.

II. Organisation structurale des Algues


L’appareil végétatif est un thalle, il n’y a donc aucune différenciation entre la tige, les feuilles et les
racines. Toutefois, l’organisation de ce thalle est très variable selon l’algue sélectionnée.
Il y a 3 types d’appareil végétatif :

Archéthalles
Nématothalles
Cladothalles

Le but pour chacun de ces thalles est d’occuper un maximum d’espace à partir d’un point d’ancrage.

A. L’archéthalle

Ce sont les plus simples qui sont toujours de taille réduite. Ils peuvent être unicellulaire ou à l’inverse
pluricellulaire. Lorsqu’ils sont pluri_, ils forment des filaments non ramifiés où les cellules sont toutes
indépendantes.

1) Les unicellulaires

Netium digitus est une algue microscopique que l’on trouve dans les tourbières à Sphaine. Elle
détient le record en nombre de chromosome chez les végétaux avec un score de 592. On la trouve
dans les eaux plutôt acides (par exemple eau douce).

Closterium est un Chlorobionte vivant en eau douce.

Chlorella vulgatis vit également en eau douce et est très utilisé en laboratoire. Toutes les
expériences concernant la photosynthèse sont faites avec ce végétal. Au Japon, on utilise ces algues
sous forme de poudre comme complément alimentaire.

Info  : Il y a un bâtiment expérimental, qui utilise ces algues à grande échelle. Les Chorella sont mis à
l’extérieur devant des vitres afin de capter un maximum d’énergie lumineuse et thermique. Suite à
quoi, elle chauffe tout le bâtiment. Ce projet est en cours, mais il permet déjà d’avoir de l’électricité
gratuitement.

Coenobe de volvox globator est une espèce marine possédant un archéthalle avec 2 flagelles. Ils
vont former une colonie sphérique (de cellules unicellulaires) de 1cm environ. De plus cette espèce
est bioluminescente.
Ce végétal a d’autre capacité, notamment la reproduction asexuée par simple mitose. La cellule se
divise en 2 puis en 2 puis ….. jusqu’à former une petite colonie. Ces colonies filles restent dans la
mère. Une fois que les filles sont assez nombreuses, la cellule mère s’ouvre. C’est une Coenobe.

Une colonie peut aller jusqu’à 20.000 cellules. Ces dernières sont mobiles ce qui permet de rendre,
de ce fait, la colonie mobile.

2) Les pluricellulaires

Ils sont toujours filamenteux. Toutes les cellules sont semblables et ne communiquent pas entre
elles.

Comme exemple, nous pouvons citer, la Zygnema (Chlorobionthe)

Les plastes sont verts et en étoiles.

Un filament de Zygnema à la finesse d’un cheveu. C’est une espèce d’eau douce.

B. Les Nématothalles

Il y est toujours pluricellulaire. Ils existent des Nématothalles filamenteux ou ramifiés. Ils peuvent
aussi former des lames aplaties, on parle alors de Nématothalle foliacé.

Info  : Ils sont bisériés, ce qui signifie qu’ils ont au maximum 2 couches de cellules.

Au niveau des Nématothalles, les cellules peuvent montrer un début de spécialisation, mais ils ont
une croissance archaïque et diffuse (il n’y a pas de polarisation lors de la croissance).

En foliacée, il y a l’Ulva lactua/lobata, que l’on trouve sur les rocher à la plage. Ils ont des lames
bisériées.
C. Les Cladothalles

C’est le plus complexe que l’on nomme Cladome. Il est toujours formé
d’un système d’axe organisé. Le Cladome a une croissance indéfinie.

On trouve les pluridies, qui ont une croissance définie car une fois
adulte, ils ne grandissent plus.

La croissance d’un Cladothalle est dite télomique (uniquement par


l’existence d’une cellule apicale). On peut aussi avoir une croissance
télomique dichotomique, c’est-à-dire que ça donne naissance à deux
axes.

Croissance télomique dichotomique.


Chez les Rhodobiontes, on peut citer 2 exemples :

Les Chondrusi Cladothalle qui ont une croissance dichotomique


Les Céranium rubrum qui ont un aspect arbustif (environ 15cm avec pluridie)

Un cladothalle est toujours fait de nœud et d’entre nœud. Au niveau de ces derniers, il y a des
cellules internodales. Au niveau des nœuds, on va trouver une cellule centrale entourée d’une cellule
péricentrale.

Info  : On peut observer ce phénomène lors d’une CT.

III. Reproduction des Algues

A. La reproduction asexuée

C’est la plus représentée chez les algues. Il existe 3 types :

Bipartition
Fragmentation
Sporulation

La bipartition est uniquement chez les unicellulaires. La cellule subit des mitoses afin de former un
nouvel individu (comme le Volvox par exemple).
La fragmentation est uniquement chez les pluricellulaires. Il y a des portions de thalles qui se
détachent et qui donneront par la suite un nouvel individu.

La sporulation peut avoir lieu chez les uni_ et pluricellulaire. C’est un phénomène propre au
Thallophyte. C’est la formation des spores et ces derniers vont se former à l’intérieur d’une structure
nommée Sporocyte.

La dernière cellule augmente de taille et le noyau va se diviser plusieurs


fois tout en restant à l’intérieur de la même paroi. Ils vont ensuite se
cloisonner en formant leur propre paroi. La paroi de cellule mère est
toujours intacte. Puis la paroi du sporocyte se déchire et les spores sont
libéres.

Les spores, ici, peuvent être soit diploïde soit haploïde selon l’espèce.

B. La reproduction sexuée
Le cycle

Chez les algues, il y a différents cycles de reproduction


Haplophasique monogénétique
Diplophasque monogénétique
Haplo/Diplophasique digénétique
Haplo/Diplophasqiue trigénétique

Les modalités de fécondation

Isogamie : Quand les 2 gamètes sont identiques


Anisogamie : Quand les gamètes sont de différentes tailles (femelle plus volumineuse)

Oogamie : Gamète femelle unique et grosse ; Male de petite taille et nombreux

Trichogamie : Gamète femelle grosse et surmontée d’un Trigone

Conjugaison

Rappel  : La siphonogamie est le mode de fécondation des  spermatophytes  (ou plantes à graines).
Un  tube pollinique  émis par le grain de  pollen  permet la rencontre du gamète mâle avec l'ovule.
L'eau n'est plus nécessaire.

Au niveau de la trichogamie, il va y avoir les anthéridies libérant les spermaties (spz non flagellé). Ils
ne peuvent pas se déplacer seul.

La trichogyne compense le manque de flagelle en allant cherche les gamètes mâles.

Concernant la reproduction par conjugaison, aussi nommé cystogamie, on peut dire que c’est une
fécondation qui se fait sans gamète. Ce sont les gamétocyste qui fusionnent au lieu de produire des
gamètes.

Exemple :
Le Spirogyra aura des filaments et dans chaque cellule, il y aura des plastes en spirale. C’est un
archéthalle filamenteux.

Lors de la fécondation, les filaments se rapprochent les uns des autres et vont s’aligner cellule face
cellule. Entre chaque, il va y avoir formation d’un pont de conjugaison. Tout le contenu filamenteux
passe dans l’autre et fusionne. C’est la formation du zygote.

C’est un mode de reproduction très évolué qui ne demande pas d’énergie.

IV. Etude de quelque exemple pris dans les différents groupes d’algues

A. Les Chlorobiontes

1) Les Ulvophytes

Exemple n°1 : Chlamydomonas

Ils possèdent un archéthalle car ils sont unicellulaires. Le thalle est biflagellé et les flagelles sont tous
identiques et antérieurs.
C’est une espèce d’eau douce très cultivée en laboratoire pour des recherches génétiques. Ce sont
des cellules plutôt ovales d’un diamètre allant de 10 à 20 µm.

Chaque cellule possède un chloroplaste en forme de coupe contenant un pyrianoïde (= structure


protéique accumulant l’amidon autour de lui) très développé.

Ils possèdent une vacuole pulsatile. C’est une vacuole qui se videra régulièrement. Il vit dans les
milieux hypotoniques ce qui entraine une entrée d’eau dans les cellules.

L’autre particularité, c’est qu’il y a présence d’un stigmate qui est un appareil photorécepteur. Il est
nommé Hight-spot. Le stigmate a une coloration orangé et l’on va trouver du caroténoïde.

Au niveau de la membrane plasmique faisant face au stigmate, on trouve un pigment photorécepteur


qui est comparable au pigment dans notre œil. Quand la plante voit de la lumière, les pigments
réfléchissent la lumière vers la membrane plasmique.

Ce pigment est excité, il change de forme et déclenche une réaction de la cellule. Ils vont pouvoir
faire réagir la lumière.

Soit ces cellules vont fuir cette lumière ou être attirées, mais l’on ne sait pas pourquoi.

Exemple 2 :
Chlamydomonas nivalis forme ce que l’on nomme les champs de neige rouge. La couleur est due au
caroténoïde qui protège les algues des U.V.

Si les conditions du milieu sont très favorables, il n’y aura que reproduction sexuée. Elle se fait par
sporulation.

Si les conditions sont défavorables et stressantes, chaque individu végétatif devient gamète car les
algues sont unicellulaires. Ces gamètes vont s’unir 2 à 2, flagelle contre flagelle, puis fusionner pour
donner le zygote.

La fécondation se fait en 2 temps :


D’abord dans le cytoplasme (=cytogamie)
Puis au niveau des noyaux (= caryogamie).

Les gamètes étant toutes identiques, c’est la fécondation par isogamies. Le zygote s’entoure d’une
coque épaisse et se charge de réserve d’amidon et de lipide, puis rentre en vie ralentie avant de
tomber dans le fond de l’eau.

Il reste au fond de l’eau pendant la mauvaise saison. Puis au printemps suivant, le zygote revient en
vie active et subit une méiose pour donner 4 tétraspores haploïdes. Ces derniers en grandissant
deviendront des individus végétatifs.

Au niveau du cycle, seul le zygote est diploïde mais sous une seule cellule. On a alors un cycle
haplophasique monogénétique.
Exemple 3  : Ulva
Il y a un cycle commençant par le sporophyte où se forment les sporocystes. Dans ces derniers se
déroule la méiose qui permettra la libération des oospores haploïdes flagellés. Ces derniers vont
ensuite germer et former le gamétophyte.

Info  : Il n’y a aucune différenciation entre les mâles et les femelles. Toutefois, il y a une différenciation
dans l’appellation, ce sont les + et les – car ils sont génétiquement différents.

Sur le gamétophyte -, il y a formation de gamétocystes qui formeront et libèreront les gamètes -. Il


en est de même pour les gamétocystes +, qui eux donneront des gamètes +.

Les gamètes sont biflagellés et les isogamètes


(car toutes identiques) vont fusionner lors de
la fécondation, pour donner un zygote (2n).
Ce dernier après germination donnera le
sporophyte (2n).

Le cycle est haplo/diplophasique digénétique


avec une fécondation qui est une isogamie.

Tout comme les Claminomonases.


2) Les Streptophytas

a) les zygnématophycées  :

Exemple 1  : Spirogyra
C’est une algue d’eau douce présentant une nématothalle. Cette espèce est facilement
reconnaissable du fait que dans ses cellules, il y a un plâtre en spirale. Le Spirogyra illustre la
fécondation par conjugaison.

On perçoit 2 filaments : les mâles et les femelles.

Les filaments se rapprochent cellules face à cellules. Ils émettent, ensuite, chacune une papille de
conjugaison qui fusionne avec la papille lui faisant face afin de former un tube de conjugaison. Le
contenu de l’un des filaments (le plus souvent le mâle) passe dans celui qui lui fait face.

Ce contenu des 2 cellules fusionne de manière à former le zygote (2n). On observe alors une cellule
vide et un contenant le zygote.

Cette reproduction sexuée se fait au moment de la mauvaise saison. Les zygotes tomberont dans le
fond et deviennent alors des zygospores. Le zygote s’enroule d’une coque épaisse contenant des
substances proche de la sporopollénine.

Info  : La sporopollénine permet de faire survivre le zygote pendant plusieurs mois voire quelques
années.

Quand les conditions redeviennent favorable, le zygote subit alors la méiose notée RC (réduction
chromatique).

A partir d’un noyau (2n), il va y avoir formation de 4


noyaux (n) dont 3 subiront une dégénérescence afin
qu’il n’en reste qu’un. La coque de cette seule cellule
s’ouvrira pour que celle-ci puisse subir des mitoses lui
permettant de former des filaments végétatifs.

On peut alors percevoir une génération qui est la


génération des filaments haploïdes. La diploïdie est
seulement présente au niveau du zygote sous forme
d’une seule et unique cellule. De ce fait, il ne s’agit
pas d’une génération.

Donc le cycle est haplo/diplophasique


monogénétique.

Toujours dans les Chlorobionthes, il y a les


Charophycées.
Exemple 2  : Les Charophycées
C’est une espèce d’eau douce. Ils sont surtout representes par le genre Chara vivant dans les
eaux Calcaires (basique) contrairement aux Nitellas étant en eau acide.

Les Charas possèdent un Cladothalle d’environ 20 cm avec un système d’axe formé de nœud et
d’entre nœud. Il y a une pluridie au niveau des nœuds.
Cette espèce se forme dans les étangs, qui sont des eaux basiques. Par exemple sur les terrils, s’il
y a une mare autour, on pourra alors en trouver.

On trouve également un système de rhizoïde permettant l’ancrage du végétal


dans son substrat. Au niveau de ces rhizoïdes, il y a des cellules avec des cristaux
qui permettent à ces premiers de s‘orienter dans l’eau.

On observe un thalle très sophistiqué. Le Chara a une reproduction très particulière


car elle forme des gamètes qui seront protégées. Les appareils reproducteurs de
cette espèce sont les anthéridies et les oogones. Ces appareils se forment sur le
même pied au niveau des noeuds.

L’anthéridie ou globule est le gamétocyste mâle. Il est recouvert d’écussons en forme d’étoile.

En CT, on voit à la surface un écusson. A l’intérieur de ce dernier, on voit un manubriome, attaché à


l’écusson, portant un filament pluricellulaire fertile. Chacun de ces derniers se transforme ensuite en
anthérozoïde de forme spiralée et biflagellée (comme les Bryophytes).

En ce qui concerne l’oogone, ce dernier est toujours au niveau des nœuds. Il est le gamétocyste et
peut être nommé nucule. Chacun de ces derniers enferme un oosphère unique protégé par 5 cellules
venant s’enrouler en spiral autour de celui-ci afin de former des filament corticants.

Au sommet de ces derniers, on trouve également 5 cellules formant le coronul.

Info  : Il ressemble à l’archégone des Bryophytes.


La fécondation est de type oogamie et permettra de donner un zygote se développant sur le pied qui
lui a donné naissance.
Les cellules spiralées vont se calcifier (paroi ayant du calcaire) de manière à former une coque dure
autour de ce zygote.

A ce moment, il se détache du pied mère et va dans le fond pour être dans la vase. Le zygote passe
alors en vie ralentie en étant protégé.

Info  : Le zygote peut rester en vie ralentie quelques années si les conditions ne sont pas bonnes.

Si les conditions sont favorables, avec de l’eau, le zygote subit une méiose permettant la formation
de 4 noyaux (n) dont 3 dégéneront. La cellule restant subit alors une mitose pour refaire le
cladothalle.

C’est un cycle haplo/diplophasique monogéntique (en se référant à l’exemple précédant).

Pendant très longtemps, on a pensé que le Chara était le maillon manquant entre les algues et les
végétaux terrestres. Mais depuis la classification génétique, on s’est aperçu qu’il ne s’agissait en
réalité que d’une voie de garage, car il n’y avait aucun lien.

B. Les Rhodobiontes

1) les Bangiophycées

Les plastes des Bangiophycées sont des Rhodoplastes possédant 2 membranes avec des thylacoïdes
isolés et granuleux. Il y a des pigments caroténoïdes en petite quantité ainsi que de la chlorophylle A
et D.

Ils sont de couleur rouge à cause de la phytohéritrine qui a des pigments nommés phycobiliprotéines
étant soluble.
Ces pigments restant posés à la surface des thylacoïdes, ils seront et resteront granuleux.

La substance de réserve est du glucane avec de l’amidon floridéen que l’on trouve dans le
cytoplasme.

Info  : La dernière particularité de cette espèce est qu’elle ne possède aucune cellule flagellée.

Les Bangiophycées regroupent les espèces les plus primitives, tels que :
Porphyridium : 10µm et est unicellulaire
Porphyra : algues cultivées à grande échelle au Japon grâce à une vraie ferme marine
Conchocalis : espèce microscopique vivant en étant attachée à des coquilles d’huitres

Info n°1  : Pendant longtemps, on ne connaissait pas le cycle du Conchocalis. On s’est aperçu que ce
dernier était le sporophyte et que le Porphyra était le gamétophyte de la même espèce.

Depuis la découverte de ce cycle, la production est plus importante. Au Japon, elle est sous le nom de
Nori. C’est cette algue qui permet d’enrouler les sushis. La différence de couleur (étant naturellement
rouge) est dûe au fait qu’il y a eu enlèvement de la phytohéritrine permettant de mettre en valeur la
chlorophylle de couleur verte.
Info  n°2 : Cette modification a été nécessaire car une algue verte est plus vendeur qu’une algue
rouge.
2) Les Florideophycées

Exemple 1  : Polysiphonia

Elle possède un cladothalle et a une forme buissonnante. On la trouve plutôt sur les côtes bretonnes
mais également dans le Nord.

C’est une espèce dioïque. Le gamétophyte mâle aura des cellules péricentrales qui formeront les
spermatocytes ou anthéridies. Ces derniers vont libérer des spermaties (n) qui sont des gamètes
mâles non flagellées.

Au niveau du gamétophyte femelle (n), le gamétocyste est nommé carpogone. Ce dernier renferme
l’oogone (gamète femelle). Ce carpogone est surmonté d’un long filament qui est le trichogyne. Il
permettra d’aller chercher les spermaties qui passent.

C’est donc la fécondation de type trichogamie. Après cette dernière, le zygote devient un
carposporophyte (ou gonimoblaste).

Le carposporophyte est formé à partir d’un carposporocyste qui formera des carapospores (2). Les
carposporocystes seront entourés du péricarpe formé de cellule protectrice (n). Ceci est expliqué du
fait que le péricarpe est formé à la base du carpogone.

Le carposporophyte est attaché sur le gamétophyte femelle. Ce premier libera les carpospores (2n)
qui germeront et donneront la 3ème génération du cycle. Cette dernière est le tétrasporophyte
diploïde.

Les cellules centrales du cladothalle deviennent les tétrasporocystes et chacun de ces derniers subit
une méiose afin de libérer les tétraspores haploïdes. Ces derniers germeront et redonneront des
gamétophytes mâles et femelles.

On a un cycle haplo/diplophasique trigénétique, du fait de la présence d’une génération


gamétophytique haploïde et de 2 générations sporophytiques diploïdes.

C. Les Euglenozoaires

Exemple 1  : Les Euglenophycées

Ce sont des algues d’eau douce unicellulaire ; toutefois il existe quelques espèces
marines. On peut les trouver dans les sols humides ou encore la vase.

Ils sont caractérisés par leur absence de paroi. Ils ont un fin pédicule très souple et des
protéines disposées en hélice sous la membrane plasmique.

L’espèce est mobile car elle présente 2 flagelles très inégaux. On trouve un long avec
des mastigonèmes (expansion) et un court qui ne sort pas de la cellule.

On trouve également de la chlorophylle A et B caractéristique des Cholobionthe alors


que nous sommes chez les Euglénozoaires.
Les plastes sont en granas, cependant l’amidon est extraplastidiale car il est dans le cytoplasme. En
réalité l’amidon est du paramidon qui, lui, est très proche de ce que l’on peut trouver chez les
Ochrophyta.

Le stigmate est un organe photorécepteur que l’on trouve à la base du flagelle court.

Info  : Les Euglenophycées ne se reproduisent que par bipartition, on ne perçoit pas la reproduction
sexuée.

Ces Euglènes sont étudiées en laboratoire car elles possèdent des caractéristiques particulières.
Quand elles sont à l’obscurité, elles stoppent leur photosynthèse et perdent leur autotrophie afin de
devenir des saprophytes. C’est un mode d’hétérotrophysme permettant de dégrader la M.O.

Lorsqu’elles sont sur une surface lisse, les cellules vont être capable de se déplacer par reptation
(=ramper). Les cellules ont une mitose fermée, ce qui signifie que lors de celle-ci, il n’y a pas
fragmentation de l’enveloppe nucléaire. La chromatine est condensée même en dehors des divisions.

D. Les Stramenopiles

Nous n’étudierons QUE les Ochrophytas.

Ce sont des pigments ayant de la chlorophylle A et C. Les C ont besoin d’une protéine pour se fixer
car ils n’ont pas de queue phytol. Les pigments dominants sont toutefois, la caroténoïde avec de la
flucoxanthine car de couleur rouge.

Les plastes se nomment chromoplastes et les thylacoïdes sont groupés par 3. Les plastes possèdent 3
membranes à cause de l’endosymbiose secondaire. La substance de réserve est la laminarine que
l’on trouve dans la vacuole.

Au niveau de l’appareil flagellaire, on a des flagelles aux nombres très variés.

a) les Blacillariophycées

Ce sont des diatomées microscopiques. Ils forment une grande partie du phytoplancton.

Ces diatomées ont une paroi silicieuse nommée frustule. Ces derniers ressemblent à une boite de
pétrie.

La valve inférieure est l’hypothèque et la supérieure est l’épithèque. Ces 2 valves sont reliées par la
gaine basale.

Les individus végétatifs sont diploïdes chez la diatomée. Il existe 2 types :


La diatomée centrale (plutôt ronde)
La diatomée pénale (symétrie bilatérale)
Ces ornements sont propres à chaque espèce.

Ces diatomées vont être utilisées dans l’industrie afin de récupérer le frutole. Ce dernier sera mis
sous forme de roche puis broyé pour faire de la poudre de diatomée qui permettra la fabrication de
filtres, d’abracisses ; elle sera, aussi, utilisé dans la cimenterie.
Les diatomées sont également utilisées en médecine légale pour les noyades.

On va trouver ces espèces dans l’eau douce des nappes phréatiques (également) ; et donc dans l’eau
du robinet. Cependant, les diatomées sont filtrées au niveau des châteaux d’eau car ‘’il y a
incompatibilité entre les diatomées et les reins’’.

Certaines espèces de diatomées sont dangereuses car elles ont des acides domoïques qui
s’accumulent le long de la chaine alimentaire.

Ces diatomées attaquent le SN ; par exemple, si un poisson ingère cela, et est mangé par un goéland
alors ce dernier deviendra agressif et attaquera des personnes (comme dans le film de Hitchcock de
1960).

Info n°1  : Il n’y a aucun moyen de le détecter, que ce soit chez un Homme ou un autre type d’animal.

Info n°2  : Les diatomées sont plus souvent en eau chaude.

Les diatomées alternent entre la reproduction sexuée et asexuée. Si l’on part d’un individu
unicellulaire, le seul moyen de reproduction est la bipartition.
Les diatomées pénales :

Cet individu subit une première mitose et les 2 valves se séparent. Chaque
individu va alors reconstituer la valve manquante par moulage à l’intérieur
de celle pré-existante. Ces 2 valves tout juste recomposées va de nouveau
subir une mitose et …. etc…

Les individus sont de plus en plus petits, jusqu’à devenir 50% plus petit que
par rapport à leur taille initiale. C’est le seuil.

Une fois le seuil atteint, la reproduction sexuée va se déclencher.

Pour la reproduction sexuée, on part de 2 individus végétatifs (2n). Ces


derniers subissent la méiose et forment chacun 4 noyaux (n) dont 3 dégénèrent pour ne laisser
qu’une cellule (n) qui sera le gamète. Comme ces derniers seront tous identiques, les valves
s’ouvriront et il y a isogamie.

Il y a ensuite formation du zygote qui est l’auxospore. Le zygote va alors reformer les 2 parties de son
fructule. Ceci permet de reconstituer la taille initiale de l’individu.

Les diatomées centrales :

On part de 2 individus végétatifs (2n) subissant la méiose afin de donner 4 noyaux (n). Chez un
noyau, il y aura beaucoup de mitose pour former beaucoup de gamètes mâles flagellées. Chez
l’autre, 3 vont dégénérer et 1 restera, c’est le gamète femelle unique.
Donc c’est une oogamie. Cela permet de faire un zygote qui restaurera la taille initiale.

Le type de cycle est : diplophasique monogénétique. Le terme haplophasique disparait car il n’y a
que les gamètes qui sont haploïdes.

b) les Phéophycées

C’est un grand groupe où l’on trouve beaucoup d’espèces. C’est celle que l’on connait le mieux car
elles sont de grande taille avec un cladothalle de grande taille.

Ce sont des espèces marines que l’on retrouve dans les cotes au niveau des zones intertidales, qui est
la zone de balancement des marées (marée haute/basse).

Ce sont les plus évoluées des Eucrophyta. Elles sont toutes pluricellulaires et macroscopiques. La
taille de leur thalle peut atteindre jusqu’à quelque dizaine de mètres. C’est le cas des macrocystis et
neocystis qui sont situés dans l’océan pacifique.

Le cladothalle est édifié grâce à la présence d’une cellule apicale de grande taille ressemblant à celle
présente chez les Bryophytes. Toutefois, il y a une certaine différence avec celle des Bryophytes ;
chez les phéophycées, la cellule est parallèlipédique.
Cette cellule est la seule à se diviser et elle est à l’origine de toutes les cellules du thalle.

Au niveau du thalle, on va trouver des tissus formés de cellules. Comme tissus, nous pouvons voir en
effectuant une CT de laminaire, les composés suivants.

On s’est aperçu que le méristoderme avait une cellule concentrique, ce qui permettait la croissance
en épaisseur du thalle. Au niveau de ce dernier, on distingue 3 parties (nous sommes toujours chez
les laminaires).

Info  : Le méristoderme est formé de cellules en colonne jointif

Il y a la partie rhizoïde formée de crampon qui permet d’accrocher l’algue dans son substrat qui, le
plus souvent, est un rocher. Ces crampons sont extrêmement puissants (solides). Il y a ensuite le
stripe ou partie coloïde. Et pour finir, il y a la partie phylloïde qui, elle, est découpée.

Info  : Ces 3 parties font référence aux végétaux supérieurs.

Exemple n°1  : Le Laminaire


Au niveau de leur cycle de reproduction.
Chez le laminaire, le thalle est macroscopique et diploïde. C’est le sporophyte (pied feuillé). Sur la
partie phylloïde certaines cellules grossissent et deviennent sporocystes. Ces derniers subissent une
méiose, afin d’avoir des noyaux haploïdes, suivis de quelques mitoses.

Ces sporocystes vont faire et libérer des spores mâles et femelles qui ont auront 2 flagelles, un lisse
et un à mastigonème. Ces spores (n) germent ensuite.

Les femelles forment un gamétophyte femelle microscopique filamenteux et sur ce dernier, il y a


formation d’oogone portant une oosphère.
Les mâles, eux, vont donner un gamétophyte mâle qui formera l’anthéridie qui, elle-même, formera
et libérera par la suite les anthérozoïdes. Ces derniers sont biflagellés avec un flagelle lisse et un à
mastigonème.

La fécondation est une oogamie qui donnera naissance au zygote qui se développera sur le
gamétophyte femelle. Il se détachera par la suite et se fixera sur son propre support et redeviendra
un sporophyte.

Au niveau du cycle, nous pouvons dire qu’il est haplo/diplophasique digénétique hétéromorphe

Il est hétéromorphe car le sporophyte et le gamétophyte sont totalement différents. La différence est
que le sporophyte est macroscopique alors que le gamétophyte, lui, est microscopique.

Exemple 2  : Le Fucus
Il est formé de conceptacle et de réceptacle. Le Fucus est une espèce de mer froide. Sur quelques
années, il a peu à peu disparu (régressé) sur les mers du Nord à cause du réchauffement climatique.

Le cycle du Fucus :
On part du pied feuillé qui est un sporophyte (2n). Sur ce pied, il y a l’appareil végétatif divisé en 3
parties.
- phylloïde - caulloïde - crampon (ancrage)
A l’extrémité de la partie phylloïde, il y a formation d’un renflement nommé réceptacle lors de la
période de reproduction. Au niveau de ces derniers, il y a également des conceptacles que l’on peut
percevoir lors d’une CT du réceptacle. A l’intérieur des conceptacles, il va y avoir les organes
reproducteurs femelles et mâles.

Donc le fucus spiralis est une espèce monoïque.

Les organes reproducteurs femelles sont formés d’une oogone (2n). Ce dernier subit une méiose
suivie d’une mitose ce qui donne à la fin 8 oosphères dans chaque oogone.

Info  : L’oogone a la forme d’un ballon de foot.

Les oosphères sont libéres dans l’eau de mer en sortant du conceptacle. Toujours dans les
conceptacles, on trouve les arbuscules à anthéridie qui représentent les gamétocystes mâles. Chaque
anthéridie subit une méiose de façon à libérer de nombreux spz biflagellé, soit comme d’habitude un
lisse et un à mastigonème. Les anthérozoïdes sont dans l’eau de mer.

Les oosphères libèrent une phéromone qui est le flucoserratène qui va soit attirer soit, au contraire,
repousser les spz selon sa concentration.

Donc chez le fucus, on dit que la fécondation est externe ; et le zygote formé se développera et etc …

Au niveau du cycle tout est diploïde sauf les gamètes qui ne sont pas considérées comme une
génération. Nous avons donc :

Cycle diplophasique monogénétique

E. Les Dinophytes

Ils sont unicellulaires et microscopiques. C’est un petit groupe de 4000 espèces. Ce qui caractérise ce
groupe est qu’à la périphérie des cellules, il y a une armure (plaque cellulosique). Cette dernière
présente des sillons et dans ceux-ci, il y a des flagelles.
Les flagelles sont perpendiculaires l’un à l’autre. L’un des flagelles est moteur et l’autre sert de
gouvernail. Le fait d’avoir des flagelles perpendiculaires entraine une nage tourbillonnante.

Info  : En grec «  dinos  » signifie «  tourbillon  »

L’espèce possède un stigmate, qui est un organe photorécepteur. Elles sont soit autotrophe soit
hétérotrophe selon leur envie mais surtout besoin.

Elles possèdent également un organe éjectable pour capturer des proies. Au moment de la capture,
elles sont hétérotrophes.

Info  : Certaines espèces de ce groupe sont luminescentes

Dans des conditions favorables, il y a beaucoup de division et peuvent même devenir visible a l’œil
nu. C’est ce que l’on nomme les marées rouges.

D’autres espèces sont symbiotiques comme le Zooxantha.

F. Les Crytophytes

Elles sont unicellulaires, microscopiques et le diamètre des cellules est inférieur à 50µm. Elles ont la
capacité d’hétérotrophie et autotrophie. Elles possèdent 2 flagelles.

Sous la membrane plasmique, il y a des plaques


protéiques permettant de bouger. Il y a aussi la capacité
d’éjectosome permettant de fuir ou de capturer des
proies.

Il n’y a pas de cycle ou du moins, on ne le connait pas


car l’on ne connait pas la sexualité. Elles sont en eaux
douce mais la plupart sont marines. On dit qu’elles sont
dulcaquicoles.
G. Les Haptophytes

C’est un groupe infirme car il n’y a que 300 espèces connu. On ne les connaît qu’en eau marine et
non eau douce.

Elles ont un diamètre de quelque µm. La surface de la cellule est recouverte de petite écaille ou
plaque calcaire.

Ces dernières sont les Cocolithes.

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