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La cellule végétale
Les plastes
Introduction
Organite semi-autonome : les plastes ont leur propre ADN sous forme circulaire double brin,
avec une machinerie synthétisant des ARNt, des ARNm, des ribosomes et des protéines. Leur
multiplication est indépendante du noyau.
Fonctions :
Le plaste est l’organite majeur de la cellule végétale, tout comme la mitochondrie. Ils ont tous les
deux des points communs qui sont la présence d’une double membrane et la synthèse d’énergie
sous forme d’ATP. Cette dernière se fait di éremment selon si l’on est dans la mitochondrie ou
dans le chloroplaste.
Interconversion plastidiale
Il y a plusieurs types de plastes selon les végétaux. D’abord on a des plastes indi érenciés qui
sont à l’origine de tous les plastes, ce sont les proplastes.
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Quand les feuilles jaunissent, c’est que les chloroplastes se transforment en étioplastes. Le stade
de transformation est lié à une absence de lumière.
Dans un fruit les proplastes se di érencient en chromoplastes qui donnent leur couleur aux fruits.
Certaines plantes ont des intermédiaires : les leucoplastes pour les plantes qui sécrètent des
essences ou des arômes particuliers comme la menthe, les oléoplastes qui accumulent les
lipides (cacahuète), les protéinoplastes riches en protéines et en n les statolithes qui sont
capables de sentir la gravité, ils poussent la racine vers le bas et accumulent l’amidon.
Les chloroplastes
Ils sont dans les structures aériennes comme les feuilles.
Structure et fonction
Le chloroplaste permet la transformation de la lumière (énergie
lumineuse) en énergie chimique pour synthétiser de la matière organique,
il a donc des structures particulières pour capter la lumière (thylakoïdes).
Ils laissent passer le CO2 à travers une double enveloppe pour
synthétiser de la matière organique sous forme de sucre dans le
cytoplasme (composition particulière des membranes des plastes).
Importance biologique
Les thylakoïdes servent ici de réaction dépendante de la lumière
pour la photosynthèse, c’est eux qui vont recevoir la lumière. Le
cycle de Calvin permet la xation du CO2 puis la synthèse du
saccharose.
Le cycle de Calvin est indirectement indépendant de la lumière, mais si on n’a pas de lumière on
n’a pas de cycle de Calvin. Ainsi à droite c’est indépendant et à gauche dépendant.
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Chloroplaste vu au ME à transmission :
En noir on voit le réseau de membranes avec les thylakoïdes qui font la
jonction entre deux empilements. On retrouve ce type de plaste chez tous
les végétaux puisque c’est la base de la photosynthèse.
Les membranes de ces thylakoïdes ont une composition particulière car ils sont pauvres en PL et
riches en galactolipides (GL). Il y a des mono ou des di-galactolipides. Comme il y a beaucoup de
membrane, une des hypothèse de la composition de ces membranes est que le phosphate peut
etre utilisé pour autre chose.
Mutant : Motif d’un ou +r élément de la séquence — OGM : ajout de qlqch dans le génome
On a fait des mutants de plantes incapables de synthétiser certains GL, ainsi les complexes de
protéines qui interviennent pour la photosynthèse au niveau de ces membranes étaient
incapables de s’assembler. Donc ils ne sont pas fonctionnels et cela a ecte la photosynthèse.
Membrane externe : Elle est peu contrôlante, elle présente des pores qui facilitent le passage de
molécules inférieures à 10 kDa (ions, minéraux, métabolites).
Membrane interne : Elle est perméable aux molécules neutres (O2, CO2, NH3) et elle est plus
sélective car elle aura de nombreux transporteurs liés à l’activité du chloroplaste. Les
transporteurs sont spéci ques de molécules (AA, sucres...) nécessitant ou non de l’ATP. Ainsi le
transit est contrôlé par ces transporteurs.
Stroma : milieu qui se trouve entre les membranes de l’enveloppe et les thylakoïdes. Il y a dans ce
stroma toutes les molécules permettant une autonomie de synthèse de protéines agissant dans la
PS (ADN circulaire double brin, ARN, plastoribosome). La protéine importante pour la PS est la
Rubisco, il y a aussi la nitrite réductase, la GS, la GOGAT etc.
Le stroma est aussi le siège du cycle de Calvin et il intervient dans plusieurs métabolismes liés
aux lipides notamment : lipides, amidon, acides aminés etc.
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Les thylakoides
Les thylacoïdes sont entourés d'une seule membrane très très riche en
galactolipides (>membrane chloroplaste). Ils possèdent des pigments :
chlorophylle, caroténoïdes (carotènes+ ...) qui permettent la capture de
l'énergie lumineuse et in ne la libération d’O2.
Les amyloplastes
On les retrouve dans les cellules de réserves, notamment dans les racines, les tubercules…
Généralités
Ils sont caractérisés par leur contenu qui est de l’amidon, c’est un polysaccharide. Les
amyloplastes sont donc des réserves de polysaccharides et l’amidon est une molécule inactive
d’un point de vue osmotique (=pas d’impact sur les ux d’eau). Il est toujours synthétisé dans les
plastes.
On peut stocker transitoirement de l’amidon dans les chloroplastes (en n de journée, tissus
chlorophylliens), ou alors de manière durable dans les amyloplastes (par exemple dans la racine,
tissus non chlorophylliens).
Grain d’amidon
Détection de l’amidon
En biologie on peut détecter cet amidon par un colorant, c’est l’iodure de potassium I2
KI. On l’appelle communément le lugol (coloration marron si amidon).
La taille et la forme des grains d’amidon dépendent des espèces végétales. Cela aura
une importance en biotechnologie, c’est notamment utilisé par l’institut national de
répression des fraudes au niveau de la production de farine végétale (farine pure ou non).
Structure de l’amidon
La structure de
l’amylopectine est toujours
une forme hélicoïdale avec
des chaînes linéaires et des
rajouts de branchements
en α (1-6) ainsi que des
La structure de l’amylose est une forme liaisons α (1-4).
hélicoïdale, on a bien un polymère de glucoses
se liant par des liaisons α (1-4). Cela favorise la
pénétration de l’eau et l’iode.
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Chromoplastes
Structure
Ils ne sont pas présents dans tous les organes mais uniquement dans les organes qui ont des
pigments de couleur autres que la chlorophylle. Ces pigments peuvent être des caroténoïdes ou
des xanthophylles (que l’on retrouve aussi au niveau des feuilles) leur conférant une couleur plus
ou moins jaune ou orange.
Les chromoplastes sont des organites avec une double membrane classique sans thylakoïde,
parfois avec de petites vésicules. Ils ont un stroma très important contenant des gouttelettes de
lipides dans lesquelles sont solubilisés ces pigments.
Chez la tomate on a le lycopène qui est très représenté et qui donne cette couleur rouge au fruit.
Il faut seulement savoir que le lycopène correspond à des terpènes cad des molécules qui
possèdent de nombreuses doubles liaisons participant à l’absorption de la lumière et donc à la
couleur (absorption longueurs d’onde).
Rôles
Ils accumulent des pigments de couleur et rendent donc ces organes attractifs. Dans l’évolution,
les pigments accumulés sont arrivés avec les plantes à eur (angiospermes) dont la fécondation
et la pollinisation sont dépendants des animaux. Pour attirer les animaux il faut avoir de la couleur.
C’est aussi important pour la dispersion des graines qui se trouvent dans les fruits, donc les
fruits doivent être attractifs. Quand les animaux mangent les fruits, ils mangent aussi les graines.
Quand les graines passent dans l’intestin, les enzymes dégradent le tégument des graines, cela
favorise la germination.
Leucoplastes
Ils sont sans couleur, les molécules sont des monoterpènes volatiles. On les retrouve notamment
dans les glandes sécrétrices chez le citron (Citrus) et dans les trichomes des feuilles de menthe
(On libère l'odeur en frottant la feuille car on casse les poils).
Ils n'ont pas de thylacoïdes mais ont beaucoup d'enzymes et de protéines impliquées dans la
synthèse de molécules volatiles (parfums, huiles).
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La vacuole
Elle est en bleu (voir schéma intro), elle peut occuper un grand volume
dans la cellule (jusqu’à 90% du volume de la cellule).
Quand les cellules sont jeunes les vacuoles sont petites, puis elles
vont fusionner entre elles pour former des grandes vacuoles, et on
aura une entrée d’eau dans la cellule pour faire augmenter le volume
de ces vacuoles. Cela se passe lors de la di érenciation de la cellule
(cellule jeune → cellule adulte).
Une cellule n’a pas une seule grande vacuole, d’autres petites
vacuoles se trouvent dans le cytoplasme. C’est un compartiment très actif car il va stocker de
nombreuses molécules dont de l’eau (moteur d’absorption). L’autre importance est la
turgescence, ainsi de l’eau rentre de la cellule permettant la croissance cellulaire.
On stocke également des métabolites, de deux types : d’abord des métabolites primaires (sucres,
AA, acides organiques), mais aussi des métabolites secondaires qu’on détaillera plus tard. On
accumulera aussi des ions minéraux, des protéines de réserve et des enzymes de digestion
(hydrolases, protéases, nucléases, lipases).
On stocke aussi des produits toxiques, soit ils sont stockés dans la vacuole et ils sont modi és,
c’est la phytorémédiation (ino ensifs). Ces produits toxiques peuvent être liés à l’environnement
(pollution). En n la vacuole participe à la régulation du pH cytoplasmique qui intervient dans les
réactions enzymatiques.
On a donc des vacuoles de stockage et des vacuoles de digestion (pH très acides) ou vacuoles
lytiques qui sont équivalentes aux lysosomes des cellules animales. Dans ces vacuoles lytiques il
y a des hydrolases (phosphatases acides, glucosidases et protéases), donc on dégrade
beaucoup de choses.
Certaines cellules n’ont pas de vacuole de stockage ou de réserve, seulement des vacuoles
lytiques très acides. On peut aussi avoir uniquement des vacuoles de stockage, à un moment
donné. Les vacuoles lytiques participent au remodelage de la cellule.
Les métabolites primaires sont ceux qui sont importants dans le développement de base de la
plante. Ils sont synthétisés grâce à la PS dans les feuilles (sucres, acides organiques, protéines).
On aura di érents sucres accumulés dans la vacuole (saccharose, glucose et fructose) soit
temporairement soit de manière permanente.
On stocke aussi des acides organiques : le malate, le citrate, le tartrate et l’oxalate et des prot.
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La saccharose
Le saccharose est un disaccharide non réducteur, c’est la liaison d’un
glucose avec un fructose.
Quand on fusionne glucose et fructose, on prends la liaison du glucose qui pourrait faire un
aldéhyde. Ainsi on obtient un sucre non réducteur (importance pour les dosages en biologie).
Le saccharose peut s’accumuler dans des vacuoles, et on stocke selon les espèces
des végétales des sucres plus complexes comme l’inuline chez les pâquerettes et les
topinambours par exemple, globalement chez les organes à tubercule ou à bulbe.
C’est une réserve d'énergie pour les plantes (généralement une réserve d'énergie
pour les plantes qui ne font pas d’amidon)
On peut les utiliser comme colorants, polymères, bres, colles, huiles, drogues, parfums, agents
odorants etc. Ce sont donc des composés très divers (100 000).
Ils ont aussi des propriétés biologiques très diverses pour être utilisées comme antibiotiques,
insecticides, herbicides, nouvelles drogues et médicaments.
Il y a trois grands groupes : les alcaloïdes, les composés phénoliques, et les isoprénoïdes.
Les alcaloïdes
Dérivé des AA, ils participent à la défense chimique des plantes.
Ce sont des molécules avec des cycles azotés aux propriétés alcalines et des propriétés
pharmacodynamiques très puissantes et variées. Il y a 20% des plantes à eur qui les
synthétisent.
Exemples :
• La nicotine ➞ insecticide
• La caféine ➞ toxique pour les insectes
• La pervenche de Madagascar ➞ Elle présente comme métabolite secondaire la vinblastine
(hétérocycles azotés). Cette molécule a des propriétés médicales, elle peut soigner des cancers,
notamment du poumon, du sein et des lymphomes. C’est un agent bloquant les microtubules du
cytosquelette, or le cytosquelette est très important pour la division cellulaire. Dans les cancers,
c’est la multiplication des cellules qui donnent une tumeur. Ainsi, si on bloque la division, on
bloque la prolifération cellulaire et on bloque le cancer (en étude).
• Alpha-solanine ➞ alcaloïde (donc un hétérocycle) toxique produit par la pomme de terre
pendant la germination. Cette molécule est stockée dans la vacuole. C’est un inhibiteur de la
cholinestérase.
• Papaver somniferum ➞ les vacuoles accumulent de la codéine. Entre la codéine et la morphine
on a le même type de molécule, seul un groupement change.
Ils vont intervenir dans la couleur des eurs, ce sont les anthocyanes. La couleur des eurs est
importante pour l’attraction des pollinisateurs et la dispersion des graines.
Cela a un impact sur le pH donc, plus on va sur un pH basique et plus on tire sur une couleur
qui sera bleutée. Ainsi le pH intervient dans la couleur des eurs.
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La vacuole stocke des micro éléments et des macro éléments, elle est donc loin d’être vide. Elle
accumule de très nombreux ions (Pi, Mg2+, Ca2+, K+, Cl-, NO3-).
La vacuole peut aussi séquestrer de nombreux ions métalliques (Mn2+, Al2+, Cd2+, Cs+).
Donc la composition de la vacuole est hétérogène et elle dépend des organes considérés et donc
des cellules considérées.
Régulation du pH cellulaire
Le pH cytoplasmique est de 7,2-7,5, alors que celui de la
vacuole et de la paroi est de 5,5. Le pH du cytoplasme ne
doit pas trop varier, il doit être autour de 7,5, on dit que c’est
un pH physiologique (pour de nombreuses réactions). Dans la
vacuole le pH est assez variable.
Pour se faire, on a deux protéines membranaires dans la vacuole : l’ATPase-V pompe à protons
(vacuolaire) et la pyrophasphatase PPase. Ces deux protéines membranaires font passer des
protons du cytoplasme vers la vacuole, ainsi cette vacuole va réguler le pH du cytoplasme.
Ces deux protéines membranaires sont des pompes à protons qui fonctionnent avec de l’énergie,
soit sous forme d’ATP soit sous forme de pyrophosphate appelé PP. L’ATP est généré grâce à la
mitochondrie et aux chloroplastes par des ATPsynthases.
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On a aussi une spéci cité des protéines membranaires impliquées dans le transport selon le
type d’organe.
De plus la composition du tonoplaste dépend de sa capacité de stockage. Cela est lié à des
caractéristiques biochimiques des protéines comme l’a nité Km, Vmax, et la perméabilité des
membranes aux protons H+.
Le transport au travers de cette membrane peut aller dans les deux sens : on peut avoir aussi
bien un in ux (vers la vacuole) qu’un ef ux (sortie de la vacuole) des molécules.
• dans les vacuoles des cellules stomatiques (pour que les stomates s’ouvrent et se ferment).
L’opposé de la turgescence est la plasmolyse (la vacuole se rétracte et perd son eau, donc le
cytoplasme se rétracte et se décolle de la paroi, avec la membrane plasmique).
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La paroi
Cette paroi est présente chez toutes les cellules végétales. Elle se dépose à la surface
extérieur de la membrane plasmique.
Ces deux niveaux (lamelle moyenne et paroi primaire) sont dans toutes les cellules végétales.
C’est la base de la paroi squelettique de toutes les cellules végétales. Cependant si on prend
l’exemple de la tige, on voit qu’elle est rigide, il y a donc une paroi secondaire plus rigide.
3- Paroi secondaire :
Elle n’est présente que chez certaines cellules dans certaines zones de la plante (tige), elle se sur-
ajoute à la paroi primaire. Elle est composée de di érentes strates successives qui se
superposent et de di érentes épaisseurs. Elle est présente uniquement dans les cellules adultes
car elles n’ont plus besoin de grandir (elle stoppe la croissance). On aura plusieurs possibilités de
paroi secondaire selon l’organe, on peut avoir une composition très di érente. Elle est rigide et
inextensible (en rouge).
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LAMELLE MOYENNE
• Pectines
PAROI PRIMAIRE
Elle a une composition très hétérogène : elle possède tout d’abord une armature de micro brilles
de cellulose qui forment un réseau. Autour de ces micro brilles on a une matrice amorphe de
composition variable :
• Pectines
PAROI SECONDAIRE
• Lignine : ces molécules de lignine s’insèrent au niveau de la paroi primaire pour l’épaissir,
c’est un composé très hydrophobe et forte résistance mécanique
• Lipides : on peut avoir des lipides correspondant à de la cutine, de la subérine et des cires
qui sont des composés très hydrophobes aussi.
Cette paroi est très riche en eau (environ 65% pour la paroi primaire) et c’est un lieu de circulation
de nombreuses molécules : sels minéraux, sucres, acides aminés et hormones (développement
des végétaux).
Cellulose
Elle est très importante, c’est la molécule la plus abondante à la surface de la planète puisqu’il y
a surtout des végétaux et qu’ils ont tous une paroi pectocellulosique avec de la cellulose. Il y a 50
à 100 milliards de tonnes de cellulose produites par an (50% de la biomasse terrestre).
Dans son état natif elle est utilisée pour le textile, la construction, le papier.
Dans son état de dérivés elle est utilisée pour le textile (viscose et soie arti cielle), le plastique,
les peintures, les explosifs, les adhésifs etc.
On a ensuite des liaisons hydrogène intra et extra-chaînes linéaire de cellulose. Leur objectif est
de relier ces chaînes entre elles. L’association de plusieurs molécules de cellulose va former la
micro brille de cellulose, par l’intermédiaire de liaisons hydrogène (H) intra et extra-chaînes.
On forme un solide très ordonné, très cristallin, c’est la micro brille de cellulose. On voit
également que le site d’action des enzymes importantes pour la polymérisation ou la dégradation
est situé sur le carbone en C4, c’est là où ces enzymes vont intervenir.
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Cellulose : Biogenèse
La cellulose est synthétisée par une enzyme appelée la cellulose synthase.
Cette enzyme se trouve dans la membrane plasmique (protéine membranaire
de 6 ssu). Elle récupère des résidus de glucose dans le cytoplasme sous
forme d’UDP-Glucose qui servent de substrats à la cellulose synthase. Cette
cellulose synthase (sorte de rosette) synthétise à la surface de la membrane
plasmique, les micro brilles de cellulose.
L’orientation de ces micro brilles de cellulose dans la paroi primaire est très importante
pour orienter la croissance de la cellule. En e et une orientation non homogène donnera
une cellule ronde et une orientation dans un axe privilégié donnera une cellule carrée.
Les organismes synthétisant ces enzymes sont les bactéries, les protistes et les champignons.
L’association de bactéries (non pathogènes) avec les herbivores leur permet de dégrader la
cellulose.
Pectines
Ce sont des mélanges de polysaccharides branchés (rami cations) très hydrophiles (attirent
l’eau). La molécule de base des pectine est l’acide D-galacturonique qui constitue aussi la lamelle
moyenne formant des gels (géli ant naturel, exemple des con tures).
Ce sont des molécules très poreuses, mais aussi des molécules chargées interagissant avec des
ions. Elles modulent le pH de la paroi et elles modulent la balance ionique de la paroi.
On a ici un polymère d’acides galacturoniques. Du fait des liaisons α(1-4) des acides
galacturoniques, on obtient une grande chaîne correspondant aux pectines.
• soit sous forme acide (avec COO-) qui vont interagir avec beaucoup d’ions (considérées comme
des échangeurs de cations)
• soit sous forme méthylée avec une estéri cation de la fonction acide càd sur le groupement
COO- et on rajoute un groupement méthyl par une méthyl transférase.
Les propriétés de ces deux formes de pectines sont di érentes, et il y a tout un gradient possible
entre les deux. En e et on peut avoir soit une forme complètement acide ou complètement
méthylée, soit une forme intermédiaire pouvant être fortement ou faiblement méthylée. En
fonction des formes, cela va permettre de moduler la rigidité du réseau de pectines et moduler
l’acidité de la paroi.
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Dans le cas des pectines fortement méthylées avec des groupements CH3 qui se rajoutent sur la
chaîne. Entre les deux formes on a tout un gradient possible avec des zones méthylées et des
zones acides, et une alternance (hétérogénéité). Au nal on aura un réseau entre les deux formes
et les pectines entre elles.
Cela a également un rôle dans la maturation des fruits : si un fruit n’est pas mûr, il est relativement
dur. En e et il est composé de pectines acides formant un réseau rigide (structure dure du fruit).
Puis, quand il mûrit, la paroi se dégrade et on a plutôt des pectines sous forme méthylée (le
réseau se relâche) dans le fruit mûr.
On peut avoir des sucres qui se gre ent au réseau de pectine comme le Xylose.
Structure : C’est un axe linéaire d’oses composé soit de glucose (glucanes) soit de
xylose (xylanes), c’est la base. Ensuite on a des rami cations qui complexi ent la
molécule car on peut avoir tous les mélanges d’oses possibles (grande diversité sur les
rami cations).
On peut aussi avoir des glycoprotéines associées, notamment pour l’extension cellulaire en
faisant glisser les micro brilles de cellulose ou pour la protection des végétaux contre des agents
pathogènes.
Cette paroi secondaire on la retrouve dans la cellule adulte ayant terminé sa croissance, c’est un
caractère de n de di érenciation des cellules. La lignine est rigide et apporte un soutien à la
plante, de plus c’est une molécule extrêmement hydrophobe. Les molécules ne peuvent plus
passer la paroi.
Certaines cellules à certains endroit de la plante vont faire une paroi secondaire, qui peut être
ligni ée. Ce seront par exemple les cellules de la tige ainsi que les tissus conducteurs de sève
brute composant le xylème qui sont des cellules ligni ées, cette caractéristique est apparue au
niveau des ptéridophytes.
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Cette alliance va permettre de résister aux tensions, aux compressions (exemple de l’arbre).
La cellulose est une molécule très importante sur notre planète, c’est la base de beaucoup de
dérivés au niveau commercial. La lignine étant présente uniquement chez certaines cellules
végétales, elle est moins représentée. Cependant elle pose des problèmes au niveau de la
digestion.
Certains laboratoires travaillent sur des plantes fourragères mieux digérées par les vaches qui
auront ainsi un meilleur métabolisme. En e et la lignine permet la diminution de la digestibilité
des fourrages.
Cependant ce sont quand même des molécules intéressantes au niveau du vin pour la
maturation, par exemple : quand on met du vin dans des tonneaux, le bois est fait de lignine.
Selon la composition du bois on a une certaine qualité des tonneaux impactant la qualité des
vins.
Cela peut être des parois secondaires composées soit de cutine, soit de
subérine, soit de cires, sachant que la cire est souvent associée à la cutine ou à
la subérine. Ce sont des composés lipidiques, cad que ce sont des polymères
d’acides gras à très longues chaînes.
Globalement, ce sont des parois secondaires que l’on retrouve dans les tissus
de protection (tissus de revêtement) à la surface des plantes, ce sont des tissus
externes. Ce sont des molécules hydrophobes.
Cutine associée aux cires : Elle est retrouvée au niveau des cellules des parois de l’épiderme
(bleu foncé) sur la face externe, et cela aura comme rôle d’empêcher l’eau de s’évaporer. Le
dépôt se fait uniquement sur la face extérieure, sur la face tangentielle externe (// à la paroi), sur
les parties aériennes. Ça évite les pertes d’eau de la plante.
Subérine associée aux cires : Elle est retrouvée au niveau des cellules d’une partie des racines
(partout sauf sur les pointes : pas de paroi IIr - lieu d’absorption), ainsi qu’au niveau de l’écorce
des arbres qui est un tissu de revêtement. Cela a donc un impact sur la résistance des plantes
(aux pathogènes ou aux changements de l’environnement par exemple). La subérine se dépose
tout autour de la cellule, contrairement à la cutine. C’est une barrière contre les attaques de
pathogènes, des changements environnementaux (facteurs abiotiques).
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Voie des méats intercellulaires : C’est un espace entre les cellules où la lamelle moyenne a été
digérée, cet espace est emprunté uniquement par les gaz.
Voie des transports membranaires : On peut relier l’apoplasme et le symplasme par la voie des
transports membranaires (par l’intermédiaire de transporteurs).
Voie symplasmique
Les plasmodesmes sont des sortes de ponts cytoplasmiques entre deux cellules.
Sur le zoom on voit qu’on a une lamelle moyenne au centre, puis la paroi primaire
des deux cellules, et nalement on a la connexion de cytoplasme à cytoplasme,
qui n’est pas un pore vide.
Voie apoplasmique
L’apoplasme est très perméable, c’est une paroi qui est dé nie comme un ltre à maille large
laissant passer des protéines de grande taille (65kDa, 7-10 nm).
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Les molécules qui circulent vont interagir avec les composants de la paroi, donc ces molécules
sont soumises à di érentes forces :
On peut aussi avoir des enzymes dans la paroi, comme l’invertase pariétale qui, si elle est
présente, agira sur le saccharose pour le re-décomposer, il y a donc une interaction qui se fait
(hydrolyse du saccharose). Il existe également une autre enzyme susceptible de modi er les
substances circulantes comme la péroxydase qui permet l’inactivation de l’auxine.
Transporteurs
Membrane biologique
Ils sont importants dans la nutrition. Il faut savoir que les membranes biologiques sont des
frontières entre l’extérieur et l’intérieur soit de la cellule soit d’un organite (vacuole par exemple).
Composition hétérogène
On a deux grandes catégories d’échanges membranaires : ceux qui nécessitent de l’énergie sous
forme d’ATP et ceux qui n’en nécessitent pas.
• Pas besoin d’ATP : Soit un mécanisme qui est la diffusion simple, soit un mécanisme de
transport que l’on appelle soit un transport passif soit une diffusion facilitée (même terme).
• Besoin d’ATP : Ce sont des transports actifs soit Ir (pompes) soit IIr (cotransports).
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