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I.

Liberté de pensée, de conscience, de religion et d’enseignement

La liberté de pensée, de conscience et de religion est l’un des droits fondamentaux reconnus
par de nombreux instruments internationaux, tels que la Déclaration universelle des droits de
l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ou encore la convention
européenne des droits de l’homme. Ce droit s’applique également aux élèves dans le cadre de
leur scolarité.

Dans cette première partie, nous allons voir le cadre conceptuel de ces libertés (A) et leur
cadre juridique (B).

A. Cadre conceptuel de la liberté de pensée, de conscience et de religion

Comme l’a écrit Amartya Sen dans Identité et violence : L’Illusion du destin, ‘’La liberté de
pensée, de conscience et de religion est la liberté de choisir ses croyances, de pratiquer ou non
une religion, de professer ses convictions, et de vivre en accord avec celles-ci, sans être
persécuté ni contraint par l’Etat ou les autorités religieuses’’. 1 Cette citation souligne donc,
l’importance de ces libertés dans une société libre et démocratique.

Les êtres considérés comme libres sont généralement ceux qui peuvent poursuivre leurs désirs
sans rencontrer d’obstacles significatifs, leur permettant d’agir sans contraintes. Cependant, le
terme « libre » est souvent utilisé de manière abusive lorsqu’il est appliqué à des objets, des
institutions, la justice ou même un appartement. Dans ce cas, il est utilisé de manière négative
ou inappropriée. En réalité, la liberté véritable, qui a une signification positive, ne s’applique
qu’aux êtres vivants, c’est-à-dire à ceux dont les tendances naturelles peuvent s’exprimer
librement.2 Cette définition nous semble la signification originelle et propre du mot liberté.
Une personne est considérée comme libre lorsqu’elle peut agir selon sa propre volonté, sans
être contrariée ou empêchée par une autorité ou des dispositions extérieures à elle-même. Par
conséquent, on peut affirmer que la liberté véritable ne concerne que les êtres humains, car
elle requiert une volonté pour s’exprimer.

1
Amartya Sen, "Identité et violence : L'illusion du destin" (Paris: éd. Odile Jacob, 2006), ISBN : 978-2738116993.
2
Berlin, Isaiah. "Two concepts of liberty", dans Four Essays on Liberty. Oxford: Oxford University Press, 1969.
ISBN: 978-0192810342.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, et la Constitution française de
la Vème République de 1958 proclament que « Tous les Hommes naissent et demeurent libres
et égaux ». Ainsi, la liberté est considérée comme une vertu naturelle et innée que chaque être
humain a le droit de posséder dès sa naissance. Pour Hegel, cette liberté suppose
nécessairement la conscience de soi3. Donc, si l’homme est conscient de lui-même, il est un
sujet, un être singulier, qui a sa propre liberté de pensée, de conscience et de religion.

1.1. La liberté de pensée

En 1859, John Stuart Mill a écrit dans son ouvrage "De la liberté" que "La liberté de pensée
est la liberté de choisir ses propres pensées et de les exprimer librement, sans être soumis à
des contraintes ou à des persécutions". Cette citation de John Stuart Mill illustre l’idée
fondamentale de la liberté de pensée, qui est un droit inaliénable de chaque individu. En effet,
cette liberté de pensée implique la capacité pour chacun de choisir ses propres idées et de
pouvoir les exprimer sans faire face à des obstacles où à des persécutions. 4 Elle est donc
essentielle pour préserver l’autonomie de la pensée, ainsi que protéger les droits et les libertés
fondamentaux de chaque individu.

La liberté est en elle-même un pouvoir propre à l’Homme d’agir sans contrainte selon sa
volonté ; en effet elle lui permet de décider , de prendre ses responsabilités ou non face à des
choix. La liberté de pensée, elle, admet à l’Homme son autonomie, elle est une condition de
l’esprit qui lui permet de ne pas être esclave des préjugés, des convictions, des croyances etc.

La liberté de pensée est aussi un principe fondamental qui doit être respecté dans presque
toute les sphères, y compris l’enseignement. En effet, les enseignants ont la responsabilité de
favoriser le développement intellectuel des élèves en leur permettant d’explorer et d’exprimer
leurs propres idées, même si elles sont différentes de celles de l’enseignant. Les enseignants
doivent être des facilitateurs de ce processus, plutôt que des arbitres ou des gardiens de la
connaissance.5

Dans un environnement académique libre ouvert, les élèves doivent être encouragés à
remettre en question les idées reçues, à explorer des idées nouvelles et à développer leur
propre pensée critique. Ainsi, les élèves ont le droit d’exprimer leurs opinions et de porter des
3
Hegel, G.W.F. (1807). Phénoménologie de l'esprit. Paris: Aubier, 2003.
4
Mill, J.S. (1859). De la liberté. London: Longman, Roberts & Green
5
Bruillard, É. (2014). Liberté pédagogique et formation des enseignants. Revue française de pédagogie, (188),
39-50.
symboles qui reflètent leurs convictions personnelles, tant que cela ne perturbe pas l’ordre et
l’apprentissage à l’école.

En gros, la liberté de pensée et d’expression des élèves dans un environnement éducatif, tout
en soulignant la nécessité de maintenir un environnement sûr et respectueux des libertés
fondamentales. Mais peut-on réellement penser sans être conscient ?

1.2. La liberté de conscience

L’idée de la liberté de conscience a été l’une des préoccupations fondamentales des penseurs
des Lumières, qui ont travaillé à promouvoir la tolérance et à mettre fin à l'intolérance
religieuse qui avait longtemps divisé l'Europe. Deux des plus grands défenseurs de cette
liberté étaient John Locke et Voltaire. Selon Locke, la liberté de conscience est la liberté
fondamentale pour chaque individu de pratiquer sa religion sans être persécuté 6. Voltaire,
quant à lui, a souligné que la liberté de conscience est le premier des droits de l'homme et que
tous les autres droits sont menacés si elle est violée. En examinant les définitions de ces deux
penseurs, il est clair que la liberté de conscience est essentielle pour la protection de la dignité
et de l’autonomie humaine.

La liberté de conscience est particulièrement importante dans l’enseignement car elle permet à
chaque individu d’explorer ses propres idées, ses croyances et ses valeurs sans être contraint
par des dogmes ou des enseignements préconçus. L'enseignement doit permettre aux élèves
de développer leur esprit critique et leur capacité à penser de manière autonome, en leur
fournissant une éducation libre et ouverte qui respecte leur liberté de conscience.

En outre, la liberté de conscience dans l'enseignement doit être protégée par la loi. Les élèves
ont le droit de refuser de participer à des activités qui sont contraires à leurs convictions
religieuses ou personnelles, comme l'enseignement de certaines matières ou la participation à
des cérémonies religieuses. Les établissements scolaires doivent respecter ce droit et prendre
des mesures pour s’assurer que les élèves ne sont pénalisés pour avoir exercé leur liberté de
conscience.

Dans un arrêt Folgero et autres c. Norvège en 2007, la CEDH a conclu que la Norvège avait
violé l’article 2 du protocole n°1 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui
protège le droit à l’éducation, en imposant une obligation de participation à des cours de
christianisme, religion et philosophie.7 Ainsi, c’est donc sur le critère du caractère objectif,
6
Locke, John. "A Letter Concerning Toleration." In Two Treatises of Government and A Letter Concerning
Toleration, édité par Ian Shapiro, 1-48. New Haven: Yale University Press, 2003.
7
C.E.D.H. (GC), arrêt Folgero et autres c. Norvège du 29 juin 2007.
critique et pluraliste de l’enseignement de la religion que la Cour met l’accent. Elle évolue
ainsi vers le modèle de neutralité de l’État : elle indique en effet que ce n’est pas seulement
l’exercice d’une contrainte directe sur les élèves en matière religieuse qui lèse leur liberté de
conscience et de religion, le fait d’enseigner une certaine confession à l’école publique de
manière partiale, non critique et non objective peut aussi affecter cette liberté. Selon la Cour,
cette obligation constituait une violation de la liberté de conscience des élèves et des parents.

En somme, la liberté de conscience dans l’enseignement est essentielle pour permettre aux
élèves de développer leur pensée critique et leur autonomie, ainsi que pour garantir le respect
des convictions et des croyances de chacun. Elle est donc la base de la liberté religieuse, car
elle permet à chaque individu de choisir sa religion ou sa croyance en toute liberté.

1.3. La liberté religieuse

La liberté religieuse est le droit pour chacun de professer librement la religion qui lui plait, de
la pratiquer en public ou en privé, et de la propager selon les moyens licites qu’il juge
appropriés. Cette définition donnée par Alexis de Tocqueville dans De la démocratie en
Amérique en 1835 reflète l’importance accordée à la liberté de conscience et de religion dans
une démocratie démocratique.8 En effet, la liberté religieuse est considérée comme un pilier
essentiel pour le respect de la dignité humaine, la coexistence pacifique des différentes
croyances et la protection des droits de l’homme.

La liberté religieuse est un droit fondamental qui est garanti par de nombreuses conventions
internationales, dont la Déclaration universelle des droits de l’homme. Dans le contexte de
l’enseignement, la liberté religieuse implique que les élèves ont le droit de professer leur
religion ou leurs convictions personnelles, sans être soumis à la discrimination ou la
persécution.

Les établissements scolaires doivent respecter la liberté religieuse de leurs élèves, en leur
permettant de pratiquer leur religion et manifester leur croyances dans un cadre respectueux
des convictions des autres élèves et des enseignants. Cela peut inclure la possibilité pour les
élèves de porter des signes religieux, de suivre des pratiques religieuses et de participer ou
pas, à des activités liées à leur religion.

La liberté positive de religion permet d’adopter la religion de son choix en son for intérieur
sans que ce choix soit nécessairement définitif. L’Etat ne peut ni prescrire une religion, ni

8
Alexis de Tocqueville, « dans De la démocratie en Amérique » en 1835
l’interdire, chaque élève est libre de choisir sa confession. L’Etat a l’obligations de respecter
la liberté religieuse des élèves afin de garantir la diversité dans l’enseignement tout en prenant
en compte l’intérêt général.

Par exemple, dans l’affaire Lautsi et autres c. Italie de 2011, la Cour admet qu’il n’aurait pas
été prouvé que l’exposition d’un crucifix dans les salles de classe exercerait une influence sur
les élèves. « Le crucifix apposé sur un mur est un symbole essentiellement passif », dit la
Cour, et cet aspect est important « eu égard en particulier au principe de neutralité ». 9 Ensuite,
sa présence dans les écoles italiennes est une tradition historique. Et la décision de perpétuer
ou non une tradition relève en principe de la marge nationale d’appréciation des États. La
Cour admet que le crucifix est un symbole avant tout religieux et que son exposition donne à
la religion majoritaire du pays une visibilité prépondérante dans l’environnement scolaire.
Mais cela ne suffit pas pour établir une démarche d’endoctrinement de la part de l’Etat. La
Cour, à une majorité de quinze juges contre deux, estime dès lors qu’il n’y a pas eu violation
des droits de la requérante ou de ses enfants.

A travers cette décision, on peut estimer qu’en rétablissant une conception moins exigeante
de la neutralité, la Cour diminue le niveau de protection qu’elle avait développé auparavant en
matière de liberté de conscience et de religion. En réalité, ce n’est pas le cas, la Cour a
toutefois posé le principe de la neutralité de l’Etat en matière de la liberté religieuse des
élèves. Selon la Cour, la décision d'autoriser, d'interdire ou de permettre l'exposition de
symboles religieux dans les écoles publiques est laissée à la discrétion des États en vertu de la
Convention, car les droits protégés ne fournissent pas suffisamment d'indications à ce sujet.

En effet, la liberté de religion dans les dans les écoles implique le respect de la liberté de
croyance des élèves et des parents, la neutralité de l’Etat et l’établissement scolaire en matière
de religion, ainsi que la promotion d’un environnement éducatif inclusif et respectueux de la
diversité.

En gros, la liberté de pensée, de conscience et de religion sont des droits fondamentaux


étroitement liés et interdépendants. La liberté de pensée et de conscience permet à chaque
élèves de former et de développer ses propres convictions et valeurs, tandis que la liberté de
religion garantit le droit de manifester ces convictions par des pratiques et rites religieux.

Comme dans toute société démocratique, il est essentiel de reconnaitre et de protéger les
droits fondamentaux tels que la liberté de pensée, de conscience et de religion. Cela nécessite

9
9C.E.D.H. (GC), arrêt Lautsi et autres c. Italie du 18 mars 2011.
la mise en place d’un cadre juridique approprié qui garantit ces droits et prévient tout atteinte
ou violation.

Ainsi, nous avons énuméré le cadre juridique qui protège ces libertés.

B. Cadre juridique de la liberté de pensée, de conscience et de religion des


élèves

Il s’agit d’un ensemble de lois, de conventions et de règlementations qui garantissent la liberté


de pensée, de conscience et de religion des élèves dans les établissements scolaire.

1.1. Les sources du droit applicable

L’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirment que ‘’ toute


personne à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Cette liberté inclut le droit de
changer de religion ou de conviction, ainsi que le droit de manifester sa religion ou sa
conviction, individuellement ou en commun, tant public qu’en privé, par l’enseignement, les
pratiques, le culte et l’accomplissement des rites’’.

Tout d’abord, la liberté de pensée, de conscience et de religion est garantie par la Déclaration
des droits de l'homme et du citoyen de 1789, ainsi que par la Convention européenne des
droits de l'homme.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 , qui a une
valeur constitutionnelle en France , énonce que ‘’ Nul ne doit être inquiété pour ses opinions,
même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre établi par la loi. Et,
l’article 1er de la Constitution de 1958 affirme que ‘’ La France est une République
indivisible, laïque, démocratique et sociale’’. Ainsi, la laïcité est donc un principe
fondamental de l’Etat français, qui garantit la neutralité religieuse de l’Etat et la liberté de
conscience pour chaque individu.

En effet, les élèves ont le droit de tenir leurs propres convictions religieuses et
philosophiques, tant qu’ils respectent les lois et les règlements.

Il y’a la loi du 9 décembre 1905 qu’est une loi historique en France car elle a établi le principe
de la séparation des Eglises et de l’Etat. Cette loi a garanti davantage la liberté de croire ou de
ne pas croire. Cependant, en ce qui concerne les établissements scolaires, elle a interdit le
prosélytisme religieux. Cette interdiction vise à protéger les élèves de toute pression ou
influence religieuse exercée au sein de l’école. Les établissements scolaires restent des lieux
de transmission de connaissances et de formation citoyenne, sans influence religieuse.

Après on retrouve la loi du 15 mars 2004 encadre le port de signes religieux ostentatoires dans
les établissements scolaires publics, à l’école primaire, au collège et au lycée. L’interdiction
vise à préserver la neutralité de l’école et garantir l’égalité entre les élèves, en évitant toute
forme d’influence à caractère religieux. Certains ont également critiqué cette loi en arguant
qu’elle restreint la liberté de conscience et de religion des élèves.

Comme nous l’avons vu dans le Grand (A) à travers certains arrêts, il existe aussi la
jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme en la matière. Elle a rendu des
arrêts important concernant la liberté de conscience et de religion, notamment en ce qui
concerne les restrictions à l’exercice de cette liberté dans les établissements scolaires.

En outre, on peut se référer au code de l’éducation qui contient également des dispositions
relatives à la liberté de pensée, de conscience et de religion des élèves. En effet, dans son
article L141-1, il rappelle que ‘’ les règlements intérieurs des établissement scolaires doivent
respecter les principes de laïcité et de neutralité, et garantir le respect de la liberté de
conscience et de religion des élèves’’. Ensuite, l’article L1141-9 stipule que, les enseignants
et personnels de l’éducation ne peuvent pas manifester leurs convictions religieuses auprès
des élèves, ni exercer de pression sur cet égard.

Il existe aussi la charte de la laïcité à l’école, elle a été adoptée en septembre 2013. Elle vise à
rappeler les principes de laïcité à respecter dans les établissements scolaires et à garantir le
respect de la liberté de conscience et de religion des élèves. La charte a pour objectifs de
sensibiliser les acteurs aux principes de la laïcité, de neutralité et le respect de la liberté de
conscience et de religion, et à favoriser le vivre-ensemble et le respect mutuel dans les
établissements. Elle est affichée dans toute les écoles publiques et privées sous contrat, depuis
la rentrée 2013.

Ces dispositions s’inscrivent dans une dynamique plus large de protection de la liberté de
pensée, de conscience et de religion de élèves et le droit au respect des convictions des
parents. .
Conclusion,

Il est donc essentiel que l’enseignement soit dispensé dans un cadre qui respecte les droits
fondamentaux, en permettant la liberté de pensée, de conscience et de religion pour chaque
individu, tout en garantissant le respect du droit de parents au choix de l’éducation de leur
enfants. Les enseignants doivent ainsi veiller à ne pas imposer leurs propres convictions ou
croyances aux élèves, à respecter les convictions des familles. En effet, le but de
l’enseignement doit être de permettre aux individus de développer leur propre pensée critique
et leur propre vision du monde, en respectant la diversité des croyances et des opinions au
sein de la société.

D’une part, les élèves ont le droit de recevoir une éducation qui respecte les convictions de
leurs parents, sans être discriminés ou stigmatisés. D’autre part, les enseignants ont le devoir
de fournir une éducation impartiale et équilibrée, qui encourage la réflexion critique et la
compréhension mutuelle. Tout en respectant le droit des parents au respect de leurs
convictions, car il est primordial de garantir que les élèves reçoivent une éducation de qualité
basée sur des faits scientifiques et qui ne promeut pas des idéologies extrémistes ou
discriminatoires.

Cependant, le droit des parents doit-être équilibré avec l’intérêt supérieur de l’enfant et le
respect des lois, en ce sens qu’ils ne peuvent pas utiliser leur droit pour imposer des croyances
ou idéologies extrémistes qui vont à l’encontre des droits fondamentaux, ou qui sont
susceptibles de compromette la sécurité ou le bien-être des enfants.

En somme, les conflits entre les convictions parentales et les programmes scolaires peuvent
être résolus par la communication, la flexibilité, l'éducation à la diversité et la promotion
d'une culture de respect mutuel. En travaillant ensemble, les parents et les enseignants
peuvent garantir une éducation de qualité pour les enfants, tout en respectant leurs convictions
et leurs croyances. Cette approche est soutenue par le rapport de la Commission nationale sur
l'excellence en éducation (1983), qui souligne l'importance de la communication et de la
transparence dans les relations entre les parents et l'école.

En fin de compte, l’objectif de l’enseignement est de préparer les élèves à devenir des
citoyens responsables, respectueux des valeurs républicaines et capables de participer
activement à la société. En ce sens, la conciliation nécessite un équilibre délicat entre les
droits des élèves, le respect des convictions des parents, les obligations des enseignants et les
besoins de la société dans son ensemble tout en respectant la loi.

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