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II – Les opérations et fonctions concernées par le cycle trésorerie

Au niveau de ce cycle, on retrouve essentiellement les opérations portant sur le flux de


trésorerie à savoir :
 Prise de fonds (encaissement) par vivement, par chèques ;
 Paiements en espèces, par chèques et virements bancaires ou postaux ;
 Produits et frais financiers attachés à ces opérations

Ce cycle correspond aux encaissements et décaissements d’argent dans une organisation. La


trésorerie constitue la clé de voûte de tout compte car elle permet de valider l’ensemble des
transactions ayant généré un mouvement de trésorerie. La trésorerie qui est au centre des
autres fonctions de l’entreprise est résultante de tous les flux financiers de l’entreprise. Deux
grandes missions définissent la fonction trésorerie (HUBERT, 1997) :
 La gestion des liquidités qui consiste à respecter la contrainte de solvabilité de
l’entreprise et se gère à long et à court terme, au jours le jours de façon opérationnelle.
A ce niveau, le trésorier veille à l’existence d’un encaissement importante pour faire
face aux paiements ;
 La gestion des risques financiers qui consiste essentiellement en la couverture des
risques de taux et des risques de change afin d’éviter qu’ils soient excessifs et nuire à
la rentabilité de l’entreprise.

C’est une fonction très indispensable pour toute entreprise, grande ou petite vue qu’elle
permet de surveiller le risque d’insolvabilité de l’entreprise et de mieux négocier les
financements à court terme. Pour cela, le trésorier doit mettre en place des outils et méthodes
de contrôle interne qui lui permettent de maîtriser en temps réel les incertitudes liées à la date
des opérations débitrices ou créditrices qui alimentent les soldes bancaires.

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