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Les charges fixes (ou charges de structure et les charges variables (ou charges
opérationnelles)
Les charges fixes constituent la fraction des frais généraux dépensée quelle que soit
l’activité réelle de l’entreprise. La fixité n’est valable que dans une structure déterminée : si
l’entreprise change de structure, la masse des charges fixe augmente et un nouveau palier de
frais fixes est défini. Exemple : salaires du personnel, loyers, amortissements, prime
d’assurances, intérêts sur emprunts.
Quant aux charges variables, elles sont constituées des charges liées directement au volume
de la production ou de la vente. En fait, elles sont rarement proportionnelle au volume
d’activité : elles sont parfois croissantes, parfois décroissantes. Ce sont des frais variables qui
varient proportionnellement au volume de la production. Si la production double, les frais
variables doubleront. Exemple : achats de marchandises, consommations de matières
premières.
Si l’on désigne :
Il est assez facile de déterminer le prix de vente unitaire ainsi que les coûts variables unitaires de
chacun des produits. Par contre, en ce qui concerne les coûts fixes communs à tous les produits, on
doit établir une base afin de les répartir entre chacun. Comme base on privilégiera le chiffre
d’affaires afin de réaliser le résultat que l’on désire obtenir. Lorsqu’on n’a qu’un seul produit, la
formule utilisée pour déterminer les ventes est la suivante :
Par exemple, pour des ventes de Ar 200 000 avec des coûts variables de Ar 140 000, la marge sur
coûts variables est de Ar 60 000, soit : Ar 60 000 ÷ Ar 200 000 = 30 %. Comme l’entreprise vend
plusieurs produits, ce résultat représente le ratio moyen. On ne prend alors pas en compte
l’importance relative de chacun des produits vendus, même si leur prix de vente unitaire est
différent.
Questions de réflexion
1) Le résultat est nul si le chiffre d’affaires est égal au seuil de rentabilité
Vrai
Faux
2) Les coûts variables sont constitués des charges liées directement au volume de la
production
Vrai
Faux
3) On peut considérer comme des charges fixes :
les amortissements
les achats de matières premières
les primes d’assurances
les charges de personnel
Application numérique
La répartition les charges fixes et variables en ariary d’une entreprise se présente comme
suit :
Charge Charges Charges
s fixes Variables
Achats 350 00 350 000
Charges de personnel 0 80 000 120 000
Impôts et taxes 200 00 30 000
Services extérieurs 0 50 000 20 000
Transport 30 000 10 000 30 000
Autres charges de gestion 70 000 30 000
courantes 40 000 20 000 30 000
Dotations aux 30 000
amortissements 50 000
770 220 000 550 000
000
On suppose que le stock initial est égal au stock final de produits finis et qu’il n’y a
pas de stock de matières premières.
SOLUTION
Prix de vente d’un article =660 000 : 6 600 = Ar 100
Coût variable par article = 550 000 : 6 600 = Ar 83,3
Marge sur coût variable = prix de vente unitaire – coûts variables unitaires.
Soit : 100 – 83,3 = 16, 67
Nombre d’article à vendre pour couvrir Ar 220 000 de charges fixes :
X = 220 000 : 16.67 = 13 198 articles arrondi à Ar 13 200
Le chiffre d’affaires point mort s’élève à 13 200 x 100 = Ar 1 320 000
: LES RATIOS LIES AU COMPTE DE RESULTAT
Taux de marge = [Marge / Coût d’achat des marchandises vendues (ou coût de
production des produits vendus) ] x 100
Voici le calcul d’un taux de marque :
Taux de marque = [Marge / Ventes de marchandises (ou production) ] x 100
Ratios de rentabilité
Les ratios de rentabilité sont des indicateurs permettant de mettre en évidence la
profitabilité d’une entreprise à différents niveaux : sur le plan global, c’est-à-dire au
niveau de l’entreprise, sur le plan de son activité ou sur le plan de son exploitation (en tenant
notamment compte de la politique en matière d’investissements). Ils sont généralement
exprimés en pourcentage.
Questions de réflexion
1) Le ratio de répartition de valeur ajoutée permet de calculer la proportion attribuable
à chacun d’entre eux. que dégage une entreprise est répartie entre ses acteurs : ses
salariés, ses investisseurs, ses organismes financiers, l’État et l’entreprise elle-même.
Vrai
Faux