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DÉLIBÉRATION
LE CONSEIL MUNICIPAL,
vu l’entrée en vigueur le 1er avril 2016 de la loi 11586 du 29 janvier 2016 modifiant la loi
sur la Banque cantonale de Genève (LBCGe – D 2 05);
décide:
Article unique. – L'article 130 «Elections», lettre A), b), du règlement du Conseil
municipal (LC 21 111) est abrogé.
Annexes:
tableau synoptique
arrêté du Conseil d’Etat du 2 mars 2016
courrier du 10 mars 2016 de M. Olivier-Georges Burri
réponse du 1er avril 2016 de M. Guillaume Zuber
délibération PRD-138 acceptée le 9 décembre 2017
arrêté du Conseil d’Etat du 18 avril 2018
Règlement actuel Modification proposée
02 mars 2016
LE CONSEIL D'ÉTAT
Vu le titre V, notamment les articles 89 et 91, alinéa 1 de la loi sur l'administration des
communes, du 13 avril 1984;
statuant en légalité,
ARRÊTE :
1. L'article 45, ai. 1, litt. a du règlement est contraire à l'artide 18, al. 2 de la loi sur
radministration des communes (LAC-B 0605) qui prévoit expressément que le
conseil municipal siège à huis-clos pour délibérer sur les demandes - de
naturalisation. L'abrogation est donc annulée et cette lettre doit être réintroduite'dans
le règlement du conseil municipal.
2. L'article 130,_litt. A. b. doit être abrogé. L'art. 13 de loi sur la Banque cantonale de
Genève (LBCGe- D 2 05) a étémodifié le 29janvier 2016 et donne la compétence
au conseil administratif de désigner ses administrateurs délégués.
3. L'art. 130, litt. B. a. doit être abrogé. La commission de réclamation en matière de
taxe professionnelle communale a été supprimée par la modification de la loi
générale sur les contributions publiques (LCP - D 3 05) entrée en vigueur Te
19 décembre 2015.
Cei-tifiéconforme :
Communiquéà :
ancelière d'Etat: ,^
PRE/SSCO 1 ex.
REPUBLIQUE ETCANTON DEGENEVE Annexe à l'arrêtédu. ConseH~<Etat du - 2 MAR. 20fi6
[tgt / Service de surveillance
Certifiée conforme au texte votë par le conseil municipal
des communes
L L
G E
Législature2015-2020
Séance du 11 novembre 2015
LE CONSEIL MUNICIPAL,
vu les articles 17 et 30, alinéa 2, de la loi sur l'administration des communes du 13 avril 1984:
DECIDE
Aiîicle unique. - Le règlement du conseil municipai de la Ville de Genève du 16 avril 2011 est
modifié comme suit:
1/7
REPUBLIQUE ETCANTON DEGENEVE Annexe à l'arreté'âïTConseilYi Etatdu - 2, MAR.
![&/' Service de surveillance Certifiéeconforme au texte/oté par le. GoÇéeilmunicipal
des communes
L'auteur-e d'une initiativedéposeauprèsdu bureau, avant la fin de la session, son projet écrit
de résolution à inscrire à l'ordre du jour de la session suivante.
Art_ 73 à 77 abrogés et remplacés par sept articles reprenant tes articles 36, 36C, 36D, 36E,
36F, 36G et 37 de la loi sur l'administration des communes, comme suit:
Procédure
L'initiative populaire communale s'exerce conformément aux articles 58, 59 et 71 à 76 de la
constitution de la République et canton de Genève, du 14 octobre 2012,.et à la loi sur l'exercice
des droits politiques, du 15 octobre 1982.
3/7
«^fe.
REPUBLIQUEET CANTON DE GENEVE Annexe à l'arreté-d ;tat du "2 MAR. 20
Service de surveillance Certifiéeçofîforme au texte votç'par le conseil municipal
des communes
Art. 75 Acceptation
1 Le maire ou le conseil administratif présente un projet de délibération conforme à l'initiative au
plus tard 3 mois après la décision sur la prise en considération. Le conseil municipal se
prononce au plus tard 24 mois après la constatation de l'aboutissement de l'initiative.
2 Le refus du'projet de délibération ou l'absence de décision du conseil municipal dans le délai
prescrit à l'alinéa 1 a pour effet que l'initiative est soumise à la votation populaire sans
contreprojet.
Art. 76 Refus
Sans contreprojet
L'initiative refusée'par le conseil municipal sans contreprojet est soumise à la votation
populaire.
4/7
REPUBLIQUEETCANTONDEGENEVE Annexe.à-l-arreté du C
(e. à-l'aîretéduC^seild'Etatdu . ~2 MAR. 2[|î6
l
Service de surveillance
des communes
fiéeconformeau tçÀtevotéparle-e^ifiseilmunicipal
Art. 85 Débataccéléré(complété)
En débat accéléré, les règles prévues à l'article 84 s'appliquent de manière générale, à
l'exception du fait que seul-e un-e représentant-e par groupe, les membres du conseil municipal
siégeant de manière indépendante et les membres du conseil administratif peuvent s'exprimer
une et une seule fois, ainsi que les auteur-e-s d'amendements, pendant trois minutes au
maximum par amendement.
.
Art. 86bis Réponses aux questions écrites, interpellations écrites, motions, résolutions et
pétitions (nouveau)
Les réponses du conseil administratif aux questions écrites et aux interpellations écrites, aux
motions et aux résolutions peuvent faire l'objet d'une intervention unique de l'un-e des auteur-e-
s et d'une réplique du conseil administratif.
Les réponses du conseil administratif aux pétitions peuvent faire l'objet d'une intervention par
groupe et par les membres indépendants.
5/7
REPUBLIQUEET CANTON DE GENEVE Annexe à l'arrêtejdy-eonseil^l'Etat du -2 2Û15
Service de surveillance Certifiée conforme au texte voté par le conseil municipal
des communes
6/7
FJÏ] REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE
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7/7
CONSEIL ADMINISTRATIF
LE DXRECTEUR GÉNÉRALADJOINT
Monsieur le Directeur,
La Ville de Genève a pris connaissance de l'arrêté du Conseil d'Etat du 2 mars 2016 cité
sous objet, relatif à une refonte importante du règlement du Conseil municipal de la Ville de
Genève (ci-après : RCM).
Nous nous voyons toutefois confrontés à un problème d'interprétation d'ordre formel des
remarques figurant dans ledit arrêté, sous chiffres 2 et 3.
En effet, les mentions selon lesquelles « L'article 130. litt. A. b. [respectivement litt. B. a.] doit
être abrogé » laissent entendre que l'arrêté du Conseil d'Etat n'annule pas directement les
dispositions concernées, de sorte que le Conseil municipal devrait se saisir d'un nouveau
projet de délibérationafin d'abrogerformellement celles-ci.
On relèvera d'ailleurs que les modifications légales citées sous chiffre 2 de l'arrêté ne sont
pas encore entrées en vigueur, de sorte que l'article 130 let. A. b. apparaît encore conforme
au droit supérieur.
Je vous saurais dès lors gré de bien vouloir m'informer si l'interprétation ci-dessus est
correcte ou si les articles 130 let. A. b. et 130 let. B. a. RCM doivent être considéréscomme
étantd'ores et déjàabrogéspar l'arrêtédu Conseil d'Etat du 2 mars 2016.
En vous remerciant par avance de l'attention que vous porterez à la présente et dans
l'attente de vos nouvelles, je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de ma
considérationdistinguée.
^-A.
Olivier ÇT.Burri
'^~ . L-J^^.
^. t^^-' ~ /
ce : M. Flaks, Directeur général
N/réf. : GZU/iga
Votre courrier du 10 mars 2016 portant sur la mise en ouvre de l'arrêtédu Conseil d'Etat du
2 mars 2016 cité en titre a retenu ma meilleure attention.
L'arrêté du Conseil d'Etat du 2 mars 2016 étant une approbation partielle de la délibération, la
mention « doit être abrogé » doit être comprise comme l'annulation de la disposition en
référence.
Dès lors, l'article 130, litt. B. a. doit ainsi être supprimé. Quant à l'article 130, litt. A. b., il devra
être retiré du règlement du conseil municipal de la Ville de Genève une fois que la
modification de ta loi sur la Banque cantonale de Genève (LBCGe - D 2 05) sera entrée en
vigueur.
Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, général adjoint,
l'assurance de ma considération distinguée.
LE CONSEILMUNICIPAL,
vu l'arrêté du Conseil d'Etat du 2 mars 2016 approuvant partiellement
la délibération du Conseil municipal de laVille de Genève du 11 novembre
2015 (PRD-18);
vu le coun-ierdu 10mars 2016deM. Olivier-GeorgesBurri, directeur
généraladjoint de l'admini.stration municipale, adresséà M. Guillaume
Zuber, directeur du Service de surveillance des communes;
vu la réponse du l" avril 2016 de M. Guillaume Zuber;
vu l'entrée envigueurle l" avril 2016delaloi 11586du29janvier2016
inodifiantla loi surla BanquecantonaledeGenève(LBCGe- D 2 05);
vu l article 13, alinéa2, de la loi sur la BanquecantonaledeGenève;
vu les articles 17 el 30, alinéa 2, de la loi sur l'administration des com-
munesdu 13 avril 1984;
Certifié conforme :
La Secrétaire :
f- .. - .. «"e
Chancellerie d'Etat 0^'ii. ;i''"i(.
Madame, Monsieur,
La ChanceHèred'Etat nous prie de vous transmettre sous ce pli une ampliation de l'arrêtédu
Conseil d'Etat du 18 avril 2018, annulant la délibération de la Ville de Genève" du
9 décembre2017modifiantl'artide 130, lettreA, b durèglementduConseil municipale
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.
Service administratif
du Conseil d'Etat
Annexe mentionnée
Téléphone 02232795 20 . Fax022 327 95 29 . E-Mailservicc-adm. ce@elat. ge. ch .vvw. geneve. ch/chaiicelterie
Accèsbus: LignesTPG2-12-16,arrêtMolard .Ligiies3-5,arrêtPlaceNeuve .Ligne36,arrêtH.-Fazy .Parkiiig: Sainl.Antoiiie
1657-2018
ARRÊTÉ
18 avril 2018
LE CONSEIL D'ÈTAT
Vu la délibération de la Ville de Genève du 9 décembre 2017 modifiant l'article 130, lettre A, b
du règlementdu conseil municipal;
vu ta Constitution de la République et canton de Genève du 14 octobre 2012 (Cst-GE -
A 2 00), notamment les art. 137 et 189;
vu la loi sur la Banque cantonale de Genève du 24 juin 1993 (LBCGe- D 2 05), notamment
l'article 13, alinéa 2;
vu la loi sur l'administration des communes du 13 avril 1984 (LAC- B 6 05), notamment les
articles 88 et suivants;
attendu que ta loi sur la Banque cantonale de Genève fixe le mode de nomination des
administrateurs désignés parles collectivités publiques;
attendu que pour la Ville de Genève, ceux-ci sont désignéspar son Conseil administratif en
application de l'article 13, alinéa 2 LBCGe;
considérant que cette disposition ne laisse pas place à une compétence déléguée aux
communes;
considérant que l'article 2, alinéa 1 LAC prévoit que l'autonomie communale s'exerce dansjes
iimites de l'ordre juridique et plus particulièrement des compétences cantonales et fédérales,
ainsi que du pouvoir de surveillance auquel la commune est soumise;
considérant que la délibération de la Ville de Genève du 9 décembre 2017 modifiant l'article
13o7lettreA, b du règlement du Conseil municipal viole le droit supérieur en ce qu'elle restreint
-2-
ARRÊTE